• slider1
  • slider2
  • slider3
  • slider4
  • slider5
  • slider6
  • slider7

Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : novembre 2015
vendredi, 27 novembre 2015 17:20

L'Avent, temps pré-natal chez Luc

Luc nous présente sa façon de concevoir la naissance de Jésus en fonction des personnes à qui il s'adresse. Il est intéressant de méditer cette démarche pour aujourd'hui car son actualité est toujours présente.

Au temple, à l'heure de l'office, nous rencontrons notre ami Zacharie, prêtre, qui reçoit un message de Dieu à savoir qu'il sera père. Le pauvre ricane parce qu'ils sont lui et son épouse des gens âgés. Comme il ne croit pas, il devient incapable d'annoncer cette bonne nouvelle. Le texte dit qu'il devient muet. L'Ancien Testament prisonnier de ses rites et ses obligations n'est plus capable d'annoncer la nouveauté que le Seigneur prépare. Et nous?  Notons au passage que l'ange n'est pas nommé et reste face à lui.

Quelque temps plus tard, une petite dame dans sa maison reçoit aussi la visite d'un ange, il est nommé Gabriel. Le texte nous dit: l'ange entra chez elle. Le message de Dieu est entré en Marie contrairement à Zacharie. Marie questionne sur le comment et non sur l'événement. Et l'ange lui répond: Ce qui naitra de toi sera de Dieu. Marie part en hâte vers Éisabeth partager sa joie. L'important de cette visite est la rencontre de Jésus et de Jean Baptiste. Et Élisabeth a cette phrase merveilleuse: L'enfant a tressaillit en moi.

Le temps de l'Avent est un temps de découverte et de croissance; un temps pour faire naitre ou plutôt faire découvrir Jésus autour de nous. La question qui prend aux tripes: Suis-je un Zacharie dans le temple qui devient muet ou Marie dans sa maison qui court partager avec les autres? Le temps de l'Avent sera-t-il un temps de célébration à l'église seulement ou un temps de naissance du Christ en nous et autour de nous?

On se pose souvent la questioon sur le comment faire. Mais l'ange nous dit; Sois sans crante, ce qui naitra de toi sera de Dieu. Est-ce que notre présence de chrétien dans nos familles, notre société fera tressaillir l'enfant dans le coeur des autres?  Comme Marie nous devons être docile à la présence de l'Esprit en nous et autour de nous. Marie est allé porter Jésus à Jean sans se demander comment faire ou quoi dire. Elle est allé simplement.

N'oublions pas aussi que Luc place la naissance de Jésus à Bethléem et fait venir des bergers reconnaitre le Christ Jésus. Bethléem signifie maison du pain. Il présente Jésus comme nourriture donc force pour le peuple chrétien. C'est une référence à l'Eucharistie. Luc amène des bergers parce qu'il s'adresse à des grecs convertis et pour eux les fils des dieux sont reconnus par des bergers. Luc rejoint à la fois ses auditeurs et lecteurs juifs et grecs. Il est important pour nous dans notre contexte actuel de prendre conscience que l'évangéliste révèle le message avec des images qui rejoingnent  les gens qui l'écoutent. Aujourd'hui, nous pourrions peut-être écrire que Jésus est né dans une "boulangerie et couché dans le pétrin."  L'important est le message à transmettre. Profitons de ce temps de l'avent pour approfondir ces textes de Luc qui sont encore d'une très grande actualité pour transmettre le message de Jésus.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 24 novembre 2015 15:37

Attention! J'arrive.

Un jour,  un homme partit vers la Galilée pour exterminer une petite secte dont l'enseignement n'était pas conforme à la tradition juive. En route, il fit une merveilleuse rencontre qui bouleversa sa vie. Il fut terrassé par une expérience désarmante. L'Esprit entra "chez lui" et ébranla ses sécurités, son pouvoir; son être fut rempli d'un orage de sentiments. Sa vue fut obscurcie comme si des cataractes lui bouchaient les yeux. Jésus aurait pu lui dire: Attention! j'arrive. C'était la fin de son monde et un monde nouveau naissait. Ce fut le vécu de Paul.

Voila ce que Luc veut nous faire entendre dans son texte d'aujourd'hui: Lc 21, 25-36. Le Christ passe dans notre vie, dans notre monde et ce passage bouleverse nos sécurités, nos pratiques religieuses et notre mentalité. Le premier dimanche de l'Avent nous place devant ce changement radical que nous procure la visite  du Christ et de l'Esprit. Si rien ne change, c'est que nous n'avons pas ouvert la porte.

Être sur nos gardes, c'est conserver cet état d'accueil, d'écoute, de discernement nécessaire pour vivre pleinement cette visite impromptue du Seigneur. Cette visite se fait dans le quotidien comme celle à Marie à travers les personnes et les événemnets qui composent nos journées.

Le texte de l'Évangile comme celui de Jérémie n'annonce pas la fin mais un nouveau départ. Ils annoncent la naissance du Christ dans  l'aujourd'hui du monde. Les bouleversements proposés sont le symbole de l'échec de nos structures et pratiques religieuses et l'ouverture sur un monde nouveau, celui de l'Évangile, celui de la liberté, celui de l'amour.  Les changements vécus dans notre Église sont un  moment privilégié pour nous faire saisir l'essentiel du message de Jésus. Le temps de l'Avent devra être pour nous un temps privilégié pour devenir des Jean Baptiste qui iront faire découvrir le Christ agissant et réchauffant les coeurs aujourd'hui dans la Galilée de notre quotidien.

Quand Luc présente la naissance de Jésus, il parle de l'annonce à   zacharie et à Marie. Zacharie, grand prêtre dans le temple, est devenu muet, incapable de dire au monde la nouveauté qui s'annonçait. Prisonnier de ses rites liturgiques, il était devenu muet devant la nouveauté de l'Évangile. Marie au contraire est partie vers Élisabeth partager sa joie et permettre à Jésus de visiter Jean. Zacharie a été incapable d'accepter les bouleversements que l'Esprit lui apportait.

L'Avent nous propose de devenir des Jean-Baptiste pour faire découvrir le Christ agissant aujourd'hui encore dans nos commmunautés. Attention, soyez sur vos gardes afin de bien saisir le passage du Christ. Ce passage se fait dans la Galilée de nos vies comme au temps de Marie. Ce passage peut se faire dans un temps de prière,  comme sur les trottoirs ou au restaurants et même à la taverne. Dieu est chez lui partout. Rendons grâce au Seigneur aujourd'hui pour cette promesse de bonheur et de liberté qu'il nous propose.

Publié dans Homélies
dimanche, 22 novembre 2015 15:53

Pensée

L'approche non violente ne transforme pas immédiatement le coeur de l'oppresseur. Elle agit d'abord sur le coeur et l'âme de ceux qui s'engagent dans cette voie. Elle leur apprend à se respecter et met à contribution des ressources de détermination et de courage qu'ils ne savaient pas posséder. Finalement, elle atteint l'adversaire et agite sa conscience à un tel point que la réconcilitation devient réalité.

Martin Luther King.

Publié dans Spiritualité
vendredi, 20 novembre 2015 15:09

Nous sommes en guerre!

Nous sommes en guerre entendons-nous depuis quelque temps. C'est vrai. Mais nous sommes en guerre depuis longtemps. Des empires comme l'empire communiste, "étatunien", Hitler,  ont bombardé et tué des milliers de personnes. Qu'on se rappelle le Rwuanda. Aujourd'hui la riposte nous arrive et la peur s'installe et nous sommes en guerre. Nous avons tué Sadam Hussein et combien d'autres avant lui. M'est avis que c'est notre guerre qui continue.

Un jour, une maman voulu asseoir son enfant. Celui-ci refusa. Elle le prend et l'assoit. L'enfant la regarde et dit: "Maman, mon corps est assis mais dans ma tête je suis encore debout." Quand l'enfant sera grand, il risque de ne pas se laisser faire aussi facilement et pourra devenir rébarbatif. Ne serait-ce pas  un petit peu ce que nous vivons actuellement? L'enfant que nous avons bombardé hier a grandi et se défend sauvagement. Je sais bien que c'est trop racourcir la situation. Mais n'y a-t-il pas un peu de vrai.

Je me plaisais hier a relire le texte de la Genèse où je rencontrais mes frères Abel et Caïn. Cet histoire continue. La guerre c'est une lutte de pouvoir, l'ambition de dominer  et d'avoir raison. Pourtant la Bible nous dit que le monde est fait pour vivre dans une relation d'amour, d'entente, de fraternité, d'égalité. Dimanche nous fêterons notre roi-pasteur. Notre guerre, nous pourrons écraser l'ennemi par la force, mais nous ne l'aurons pas gagné. Notre pasteur nous dit que c'est en comprenant la raison qui motive l'autre à nous agresser et en corrigeant le tir que nous pourrons nous entendre et faire la paix; non gagner la guerre, mais faire la paix. Je sais que le problème est plus compliqué et que c'est rêver en couleur, mais qu'importe, il y a quand même un petit peu de vrai. Notre monde a besoin d'être écouté et aimé. Il a besoin de retrouver les valeurs fondamentales qui font vivre en harmonie. Nous avons réglé la guerre de 1914 et de 1945 avec des armes et nous sommes encore en guerre. Celle-ci devient de plus en plus féroce et dangereuse parce plus souterraine et plus sophistiquée. Je sais bien que c'est plus compliqué mais je crois encore au respect des personnes, à l'amour et à l'accueil. Que la fête du Pasteur-Roi nous conduise sur ce chemin.

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 18 novembre 2015 15:26

Hors de l'Évangile.

Mgr Albert Rouet»; hors de l'Évangile, point d'Église! Fides. Il s'agit de deux petites conférences de Mgt Rouet à MontréaL Ce livre date de trois ans déjà mais conserve son actualité. D'abord l'auteur fait part de la crédibilité de l'Évangile aujourd'hui puis explique le cheminement vécu dans son diocèse de Poitiers. Évidemment, c'est la pensée d'un pasteur à partir de son expérience en Fance. Ces réflexions sont inspirantes pour nous aujourd'hui au Québec. Son expérience des réaménagements pastoraux nous posent des questions sur notre propre façon d'agir et sur notre propre vision d'Église.

Il met l'accent non sur la paroisse mais sur la commuanuté. Il ne structure pas en fonction du prêtre mais en fonction de la communauté qui doit se prendre en main avec l'exercice de différents ministères. Le ministère presbytéral devient moins le patron que l'accompagnateur et l'homme de la communion entre les communautés. Ceci fait appel à la conversion de nos mentalités et de notre façon de voir l'Église.

Gilles Routhier dans une analyse de l'Église du Québec, fait remarquer que nous nous sommes structurer par le haut comme la société civile. C'est ce que nous avons fait en Gaspésie dans les années  1990 avec les secteurs et je me suis  rendu compte que nous n'avions pas pris le bon chemin même avec un bon objectif. Il aurait fallu prendre davantage le chemin de l'Évangile et reprendre ce détour devenait très difficile.  La base est de s'assurer que la parole est annoncée et méditée, que la prière fait partie de la vie quotidienne et que la charité est vécue sur le terrain. En lisant ces conférences, j'ai été conforté dans cette pensée qu'il nous faut recommencer à partir de la base, de la communauté. Revenir au vécu de l'Évangile sur le terrain. "Hors de l'Évangile, point d'Église!" Nous avons trop mis l'accent sur les structures et la liturgie surtout les sacrements.  Un nouveau défi est devant nous, mais je n'ai plus la force de m'y attaquer. L'Esprit s'en occupera j'espère.

Publié dans Nouvelles
mardi, 17 novembre 2015 15:17

Le Roi-Pasteur

Nous célébrons aujourd'hui la fête communément appelée: Fête du Christ-Roi. Quand nous pensons au roi, l'idée vient de domination, de contrôle, de pouvoir. Ces notions choquent nos mentalités. L'Évangile nous renvoie à une autre conception du Christ dans nos vies.

Quand la foule veut enlever Jésus pour le faire roi, celui-ci se dérobe, Jn 6, 15. Ce sont les hommes qui ont donné ce titre à Jésus. Et Jésus répond à Pilate: C'est toi qui dis que je suis roi.  Il est bon de relire cet Évangile d'aujourd'hui à la lumière du chapitre 10 de Jean sur le Bon Pasteur. Je suis le roi-pasteur qui connnait ses brebis, qui prend l'odeur des brebis, et celles-ci connaissent ma voix et me suivent. Je suis le roi-pasteur qui défend la veuve et l'horphelin qui prend la part du pauvre et de l'abandonné.

Les Juifs veulent un roi qui va les libérer du pouvoir romain. Pilate a peur d'un roi qui pourrait le détrôner. Ils n'ont rien compris encore à la royauté du Christ. Pilate dira à Jésus: tu es roi? Jésus répond: C'est toi qui le dis. Aujourd'hui, Jésus me regarde. Qu'est-ce que je dis à Jésus? Est-ce que je le vois comme un pasteur qui m'accompagne ou comme un roi qui gère ma vie? Devant des épreuves, nous disons souvent: C'est Dieu qui l'a voulu. C'est la volonté de Dieu. Ne serait-ce pas une façon de dire à Dieu qu'il est un roi puissant qui gère ma vie? Nous pourrions dire plutôt: la vie m'a apporté une maladie, ou un accident, Dieu est avec moi pour  traverser ce mauvais moment.  Dieu est le pasteur qui m'accopagne dans la joie comme dans la difficulté et non celui qui me donne du malheur. Nous avons peut-être à purifier notre image du Christ.

La royauté du Christ est d'être présent au quotidien au coeur de l'humanité dans ses joies, ses succès comme dans ses malheurs et ses blessures pour déposer  le baume de l'amour. La royauté du Christ se manifeste dans l'action de tous ces bénévoles qui travaillent à soulager la souffrance autour d'eux. Tous ceux et celles qui à l'occasion de Noël apporteront de la joie dans les familles démunies ou en deuil. La liste pourrait s'allonger encore.

Fêter le Christ Roi-Pasteur, c'est accueillir l'invitation à nous laisser déranger pour nous engager avec Lui sur la route du service dans l'amour pour le révéler au monde dans toute sa grandeur et sa beauté. Nous avons à lui demander de nous libérer des fausses images pour découvrir en notre coeur le vrai pasteur qui n'est pas roi mais amour donné et accueilli. Jn 18, 33-37.

Publié dans Homélies
jeudi, 12 novembre 2015 22:11

Dix lépreux

Jésus rencontre dix lépreux sur sa route. Les dix sont guéris et un seul revient dire merci au Seigneur. Luc 17, 11-19. Et celui qui revient est un samaritain, donc un étranger, un non pratiquant. Et pourtant la reconnaissance est venue de là. Il est à noter que le samaritain se sentait libre devant les obligations de la loi; et alors que les juifs ont obéi à la loi, celui-ci a obéi  à son coeur. Cet homme s'est relevé libéré de sa maladie et prêt à suivre le Christ.

Souvent ceci se vit dans nos vies personnelles et dans la vie de notre Église. C'est souvent dans des moments de détresse, de noiceur spirituelle, ces moments où nous sommes plus fragiles que la vie nous rejoint plus profondément. Nous sommes davantage accueillant à la présence du Christ et à l'action de l'Esprit en nous.

Il en est ainsi parfois aussi dans nos paroisses. Les personnes que l'on croit loin de toute vie chrétienne, les marginaux sont souvent ceux-là même qui nous surprennent. La majorité des oeuvres caritatives en paroisse sont animées par des non célébrant. Des personnes loin des sacrements, de toute vie d'Église traditionnelle et pourtant ils ont une vie chrétienne très engagée et qui questionne l'entourage. Ces chrétiens sont souvent plus libres devant les obligations religieuses et plus en mesure d'entendre battre le pouls de Deu au quotidien.

Très souvent dans les Évangiles, devant le refus des juifs, Jésus va opposer l'aceptation spontanée des samaritain ou des gens de Galilée. Je suis questionner sur les lois ou les obligations  qui m'empêchent se suivre le Christ. L'Évangile m'enseigne  la liberté et Jésus veut des disciples qui le suivent par amour et dans la liberté. Est-ce que je vais à Jésus par intérêt, par crainte, par obligation ou pour établir une relation d'amour.?

Publié dans Spiritualité
mardi, 10 novembre 2015 14:38

Un grand dérangement.

Depuis un certain nopmbre d'années, le Québec et même le monde subissent des changements radicaux et très rapides. On dirait que le ciel nous tombe sur la tête. D'un côté c'est la guerre, de l'autre ce sont des malversations financières ou des agressions qui n'en finissent plus, et même l'Église n'y échappe pas. Serait-ce l'apocalypse annoncé dans les lectures de notre célébration?

Dans la période de l'année que nous vivons, les feuilles tombent, la nature se dépouille, mais nous savons que cela annonce un autre printemps et un autre été. Ces transformations sont annonciatrices de nouveautés. Il en est ainsi dans la nature, il en est ainsi dans la vie humaine. Des empires sont disparus: l'empire romain, l'empire russe, l'empire américain s'effrite et notre Église vit aussi ces transformations. Le soleil de nos pouvoirs s'assombrit, bien des étoiles sont disparues au firmament ecclésial. L'Église ne contrôle plus la vie québécoise comme autrefois.  De même que les feuilles tombent pour faire place à de nouvelles, ainsi ces transformations laissent place à une autre vision d'Église comme de société. Le soleil de nos sécurités et pouvoirs est assombrit pour faire place à la communion et la coresponsabilité. Des étoiles sont tombées -étoiles de nos habitudes, de nos contrôles - pour faire place à d'autres formes de ministères issues du sacerdoce baptismal. Comme au printemps des feuilles nouvelles sont apparues qui timidement  font leur place. Ces bouleversements nous conduisent davantage à l'essentiel.

Daniel vient nous chuchotter à l'oreille: "Les sages brilleront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont les maitres de justice pour la multitude replendiront comme les étoiles." Ces temps difficiles sont l'annonce de la venu d'un monde nouveau. Et ces transformaitons nous font passer des structures à l'essentiel de l'Évangile, l'essentiel de la vie. Le monde est un monde en croissance qui vit des crises de croissance nécessaires mais douloureuses. Mais ce n'est pas la fin, c'est un nouveau départ. Comme les bourgeons du figuier annonce une vie nouvelle en germe, ainsi ces changements annoncent aussi une vie nouvelle qui veut avoir sa place.

Il en est ainsi dans nos vies personnelles. Combien de fois n'avons-nous pas mis toute notre confiance dans nos soleils de pouvoirs, de structures pour découvrir un bon matin que cela ne fonctrionne plus. Combien de fois n'avons-nous pas mis notre espoir  dans des étoiles brillantes pour réaliser que ce n'était qu'un faux brillant.  Nous sommes invités tout simplement à nous tourner vers l'Essentiel, vers la Parole qui éclaire et nourrit: "Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne paseront pas." Au lieu de nous alarmer pour ce que nous perdons, réjouissons-nous pour ce que nous découvrons. Mc 13, 24-32

Publié dans Homélies
samedi, 07 novembre 2015 20:43

Présider l'assemblée.

Michel Scouarnec: Présider l'assemblée du Christ. Peut-on se passer de prêtres?, Recherches. Collection: Vivre, Croire, Célébrer. 1996. Ce livre date de quelques années, mais je crois que son actualité n'est pas dépassée. Avant hier, le prêtre disait sa messe, hier il célébrait sa messe, aujourd'hui il préside l'assemblée du Seigneur. Nous présidons la prière d'un peuple convoqué et rassemblé par le Seigneur. Divers ministères sont actifs dans la célébration dont celui du prêtre. Ce livre nous invite à nous demander si nous disons notre messe ou si nous présidons la prière d'un peuple. Quelle est notre fonction réelle comme président. On peut se demander aussi si nous faisons un rite ou si nous accompagnons la prière d'un peuple. Est-ce que nous avons connu un changement de vocabulaire ou un véritable évolution pastorale et lliturgique? Laissons-nous questionner.

Publié dans Nouvelles
samedi, 07 novembre 2015 20:17

"EST" ou "SOIT".

"Le Seigneur est avec vous. Le Seigneur soit avec vous. Voila des expressions qui ont fait couler de la salive. Dans son livre écrit à l'époque du Concile "La table ouverte", le Père Dominique Barré, o.p. faisait une distinction importante. L'assemblée à l'église est le premier sacrement de la présente du Christ ressuscité avant la Parole et l'Eucharistie. Alors quand le président de l'asssemblée dit au peuple: Le Seigneur est avec vous, il fait un acte de foi à la présente du Christ dans l'assemblée. Et le peuple répond: Et avec toi, l'Esprit. le peuple reconnait dans le prêtre celui que l'Esprit mandate pour présider la prière. Ceci rejoint d'une certaine façon la livre de Michel Scouarnec: Présider l'assemblée du Seigneur, publié il y a déjà vingt ans. Alors serait-il possible ou pardonnable que l'on exprime parfois cette valeur fondamentale lors de nos célébrations? Je dois confesser qu'il y a plusieurs années déjà que j'utilise cette formule.

Le rite liturgique nous fait dire: Le Seigneur soit avec vous. Nous formulons un souhait que le Seigneur se fasse de plus en plus présent à la vie ou se fasse mieux découvrir dans l'assemblée. Y a-t-il une formule meilleure que l'autre? Je ne sais pas. Tout dépens de ce que l'on veut exprimer ou vivre dans la célébration. Laissons aller la liberté des enfants de Dieu.

Publié dans Spiritualité
Page 1 sur 2