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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : avril 2016
jeudi, 28 avril 2016 13:45

Aller à l'église.

Ce matin, en ouvrant ma t.v., je me posais la question: Comment va l'Église de Jésus Christ ce matin? Et l'expression m'est monté: Aller à l'église. J'ai grandi en allant à l'église, j'ai vieilli en allant à l'église, Je ne me souviens pas qu'on m'ait dit d'aller à l'Église. Aujourd'hui quand on ferme une église faute de ressource financière, nous disons aux chrétiens d'aller à l'église voisine. On va toujours à l'église et pas souvent à l'Église.

Le Christ n'est pas souvent aller à l'église. Il a célébré son baptême au Jourdain, il a célébré sa messe de Pâques dans une salle, quand il est allé à l'église ce fut pour faire la pastorale de la "mope".  Après la résurrection, il  envoya ses apôtres à l'Église. Nous lisons les Actes des Apôtres et ceux-ci sont constamment dans l'Église. Le Pape François nous envoie à l'Église. Notre priorité diocésaine à Gaspé nous envoie vers nos frères et soeurs, donc à l'Église.

Un théologien écrivait dernièrement que nous avions enfermé le Christ dans les tabernacles comme au tombeau, nous avions enfermé l'Église dans l'église comme au tombeau et aujourd'hui ce tombeau comme le premier est vide. Ça m'a pris 80 ans à découvrir que nous ne sommes pas envoyés à l'église mais à l'Église bâtir le règne du Père. Faut pas s'en faire, l'éternité est devant nous. Mais maintenant je dis au chrétiens d'ici: en sortant de l'église n'oublions pas d'aller à l'Église.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 27 avril 2016 21:27

pensée

Si nous pouvions lire l'histoire secrète de nos ennemis, nous découvririons dans la vie de tout homme assez de peines et de souffrances pour désarmorcer toute hostilité." Henry Wadsworth Longfellow.

 

Je ne peux imaginer un Dieu qui récompense les objets de sa Création, dont les buts sont modelés d'après les nôtres, un Dieu, en somme, qui n'est que le reflet de la fragilité humaine. Albert Einstein.

Publié dans Spiritualité
mercredi, 27 avril 2016 16:33

Sacrement de la miséricorde.

Nous sommes dans l'année de la miséricorde et le Pape François nous parle souvent du sacrement de la miséricorde. Je trouve cette expression merveilleuse et je me permets une petite méditation sur le sujet.

Nous pouvons être miséricordieux sans avoir à pardonner à quelqu'un, -le bon samaritain-  comme nous pouvons pardonner sans être miséricordieux. J'ai connu le tribunal de la pénitence où le juge qui accordait le pardon devait tout savoir sur mes erreurs pour donner un bon jugement. D'où l'aveu détaillé des fautes. J'ai souvent dit et entendu: je me confesse souvent et c'est toujours à recommencer.  C'est que le pardon  agit sur les conséquences, sur mes actes: vol, injures, colère, jalousie,... Quand je vais chez le médecin pour un mal de tête, celui-ci cherche la cause de mon mal pour le guérir, travailler sur les conséquences ne donne qu'un  résultat momentané et ne guérit pas. C'est ce que nous avons vécu dans le sacrement du pardon.

Il me semble que si je veux corriger un agir mauvais qui brise des relations, j'ai besoin de connaitre et de travailler à guérir la cause de cet agir. Sinon je risque de continuer toute ma vie. La miséricorde est le coeur tourné vers la misère pour guérir et conduire plus loin -le père miséricordieux en Lc 15.- La miséricorde est davantage tournée vers la personne à aider, guérir et non sur les effets, un agir mauvais. Dans le sacrement de la miséricorde, il y a toujours une dimension guérison et l'important est moins l'aveu détaillé de mes erreurs que la reconnaissance de mes blessures à guérir et qui me font mal agir.

Alors dans ma vie, je ne lutte pas contre satan qui vient me tenter pour me faire pécher mais je travaille pour réaliser au mieux mon être d'enfant de Dieu. Et le sacrement de la miséricorde est ce lieu où le Seigneur vient me rencontrer pour m'aider dans ce combat vers le meilleur de moi-même. Je m'engage sur un chemin positif. Venir à une célébration de la miséricorde, c'est affirmer ma volonté de guérir mes blessures, de me laisser réconcilier avec le Seigneur et les chrétiens autour de moi.

Quand je préside une célébration de la m iséricorde, je suis le témoin de la miséricorde du Seigneur, je viens attester l'action miséricordieuse du Seigneur. Je n'ai pas le pouvoir de pardonner, mais le service de la miséricorde. Quand je participe à une célébration, quelqu'en soit la forme, individuelle ou collective, avec mon péché j'essaie d'y amener les causes pour les guérir. Le sacrement de la miséricorde ne me laisse pas là où je suis pour recommencer demain, mais me conduis plus loin et vers le meilleur de mon être. Là nous rejoingnons le texte de Marc: 11, 1ss. où Jésus demande aux apôtres d'aller en ville détacher l'âne et de le lui amener. Jésus demande à ses disciples d'aller au coeur du monde libérer les êtres humains pour les lui amener. Libérer quelqu'un n'est pas seulement lui dire tu es pardonné, mais surtout découvrir les causes de son mal d'être et cheminer avec lui vers un meilleur.

Dans cette année de la miséricorde, accueillons le Seigneur non pas d'abord avec nos catalogues de péchés, mais au niveau d'une action salvatrice qui fait grandir mon être selon sa musique propre. 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 26 avril 2016 14:00

L'arrivée d'un temps nouveau.

Les changements sont toujours pour les personnes des temps difficiles. Nous le réalisons quand nous arrivons comme prêtre dans une nouvelle paroisse, ou quand les jeunes nous arrivent avec leur téléphone intelligent, quand le printemps tarde à arriver. Les lectures de notre  dimanche 1er mai nous présentent cette situation vécue par les apôtres.

Dans le texte des Actes des Apôtres, 15, 22-29, on nous présente la conversion des païens, doivent-ils suivre les mêmes obligations que les juifs? Autrement dit: Faul-il être juifs pour être chrétien? C'est la question posée autrefois aux amérindiens d'ici: Faut-il être fançais pour être catholique? Le texte de l'apocalypse 21, 10-23, nous annonce la Jérusalem nouvelle et l'Évangile de Jean, 14, 23-29, nous annonce la mort de Jésus. Nous sommes placés devant un changement radical et les apôtres ne comprennent pas ce qui se passe. Ils doivent passer du titre d'adepte d'une religion à celui de disciple du Christ.

Nous avons goûter à cette médecine du changement depuis le concile et la révoution tranquille au Québec. Nous réalisons combien la société a de la difficulté à retomber sur ses pieds et notre Église est en mal de renaissance. Dans ces changements qui chamboulent notre vie, nous regardons ce que nous perdons et pas suffisamment ce que  récoltons.

Dans l'Évangile, Jésus  nous donne des clés  pour vivre plus sereinement ces changements en Église. "Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle.."  La première clés est l'amour. Aimer et communier au Christ ressuscité présent dans notre vie. Amour est le mot qui voltige aujourd'hui sur les ondes de tous les radios, dans les chansons, il est assaisonné à toutes les sauces. Souvent aujopurd'hui on tombe en amour et on oublie d'être amoureux. C'est une réalité importante dans la vie, l'amour. C'est à partir d'une expérience du Christ ressuscité que l'amour nait et grandit. Agir par amour, c'est être heureux dans ce que l'on fait et c'est aussi répandre la joie et le bonheur autour de nous. Mais pour aimer le Christ, il faut le connaitre et en faire l'expérience en nous.

"L'Esprit Saint que le Père enverra vous enseignera tout." Une autre clé est la présence de l'Esprit de Jésus qui nous anime et nous guide. Nous devons être dociles à l'Esprit de Jésus. Être docile, c'est d'abord faire silence pour écouter et discerner ce que l'Esprit nous suggère dans les situations précises. L'Esprit nous fait comprendre le sens des changements nécessaires autrement nous risquons de faire seulement de la chirurgie esthétique: changer l'autel de bord, dire les prières liturgiques en français. Être docile à l'Esprit, c'est prendre le temps de se demander  où est-ce que l'Esprit nous conduit dans telle ou telle situation. L'Esprit, nous dit Jésus, nous permettra de comprendre les appels du peuple chrétien qui a soif de spiritualité et de paix. La réaction que j'entends souvent: Les gens ne veulent rien savoir de nos "patentes"; demandons-nous: Est-ce que nous, nous voulons savoir quelque chose de leurs besoins ou de leurs "patentes". Ce serait peut être cela écouter l'Esprit Saint.

Et Jésus ajoute, si vous faites cela vous goûterez la paix. La paix que le Seigneur donne et non la nôtre. La paix du Seigneur est la joie intérieure que goûte le  serviteur qui a fait tout son devoir au meilleur de lui-même, c'est la joie intérieure du disciple qui a vécu comme un enfant bien-aimé du Père, qui est demeuré fidèle à son être de fils de Dieu. La paix du Seigneur est cette joie intérieure qui met des étoiles dans les yeux. C'est ce que je vous nous souhaite pour cette semaine.

Publié dans Homélies
dimanche, 24 avril 2016 17:35

A réfléchir.

"Quand on est libre, on fait peur. Quand on n'est pas libre, on a peur. " R. Jolicoeur.

Publié dans Spiritualité
samedi, 23 avril 2016 21:17

Marque de commerce!

Jésus a donné le commandement de l'amour comme signe distinctif du chrétien. Ce commandement de l'amour est la marque de commerce du chrétien. quand je passe devant un édifice avec un écriteau: Familiprix, je n'ai pas l'intention d'y acheter une paire de sandale. Qui penserait commander un Steak dans une bijouterie? La marque de commerce au frontispice du magasin m'indique ce que je peux y acheter.

Je crois qu'il en est ainsi du chrétien. Quand je m'adresse à un chrétien, je m'attends à y toruver de l'accueil, de l'amour, de l'écoute et du respect pour ce que je vis. Il en est ainsi quand quelqu'un s'adresse à moi. Quand quelqu'un frappe à la porte de nos églises en quête d'un service, il s'attend d'y trouver de l'accueil et un service dans l'amour.

C'est là une façon de traduire notre relation à Dieu. En cette année de la miséricorde, c'est une façon de traduire au quotidien la miséricorde du Seigneur. Que le chrétien qui frappe à la porte de notre église sache que derrière la porte un sourire et un amour l'attend. Que le malade ou le pauvre qui a faim sache que à côté de lui, il y a un amour prêt lui porter secours. Les paraboles dans les Évangiles en sont un exemple surtout celle du bon samaritain. Devant l'autre quelque soient ses erreurs restons toujours positifs et disposés à l'accueil. Cette dimension est de plus en plus nécessaire et exigeante dans notre monde d'indifférence où la religion est moins fréquentée. Il nous faut savoir avec le Christ prendre les chemins les moins fréquentés, ils sont les plus ouverts sur la vie. Les chemins de nos galilées personnelles et de nos communautés chrétiennes. "Le signe auquel on vous reconnaitra comme me sdidciples, c'est à l'amour que vous aurez les uns pour le sautres."

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 23 avril 2016 14:57

J'ai lu

Yves Gingras: L'impossible dialogue, sciences et religions. Boréal. 2016. L'auteur, professuer à L'UQUAM, étudie la façon laborieuse et pas toujours édifiante dont s'est fait le dialogue entre les religions et la science. Il évoque le temps de l'inquisition, de l'index et des condamnations; L'époque de Galilée, Darwin, Copernic et les autres. Cela nous rappelle aussi l'époque d'avant Concile avec les Pères Chenu, Congar et compagnie. Cette lecture nous fait comprendre des choses. Je retiens que la science et la religion ne travaillent pas sur les mêmes réalités et qu'ils doivent apprendre à se respecter; j'y découvre aussi l'évolution de la vision de l'Église sur ces réalités que la science nous fait découvrir. La pensée de certains scientifiques a éclairé et même purifié ma vision de Dieu. La montée actuelle de la pensée intégriste nous invite à approfondir ces valeurs de base que nous propose la science concernant l'univers, la création et qui ouvrent la pensée sur des champs de liberté.

Bonne Lecture.  

Publié dans Nouvelles
mercredi, 20 avril 2016 16:47

Guerre ou Combat?

"Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais la division." Mth 10, 34. Quelqu'un a traduit: Je ne suis pas venu apporter la paix mais le COMBAT. Ce mot il me semble est juste et traduit bien toute la vie de Jésus et celle du disciple du Christ.

Jésus est venu livrer le combat de l'amour, de la liberté, du respect des personnes, de la miséricorde; il est venu mener le combat pour la vie et les personnes. Ce combat pour les valeurs fondamentales a provoqué des divisions et l'a conduit à la mort. Le disciple n'est pas plus grand que le maitre.

Nous vivons dans une société individualiste et même égocentriste où chacun tire ses avantages trop souvent au détriment des autres. Comme disciple du Christ nous devons engager le combat du partage, de la communion, de la communauté, du respect des personnes, du soutien des plus vulnérables ...

Nous vivons dans une société qu appauvrit les pauvres et enrichit les riches, où une poignée de personnes accaparent les richesses alors que la majorité souffrent de la faim. Nous devons engager le combat de la justice, du partage équitable des richesses, d'une juste rémunération des travailleurs et du respect de chacun.

Nous vivons dans une société où les personnes sont jugées d'après le rendement et pas souvent selon leur valeur. Les systèmes, les lois et les coutumes sont trop souvent plus importantes que les personnes. Nous devons engager le combat pour resituer les valeurs à leur place et revaloriser la dignité humaine.

Nous vivons dans une société qui manque de leaders, de pasteurs, de témoins. Ces gens n'osent se lever par peur d'être étouffés. Nous devons engager le combat afin de retrouver et soutenir les leaders et pasteurs de nos milieux dans leur volonté de changer les choses.

Nous pourrions allonger encore la liste mais chacun peut le faire en fonction de son milieu.  Ce combat, à mes yeux,  est la mission donnée par Jésus le jeudi saint au soir. "Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même." Jn 13. La fin de l'Eucharistie est ce combat du Christ par amour. Comme disait le jeune améridien, rien ne changera dans la société et dans l'Église si je ne me change pas moi-même au point de départ. Il nous faut méditer ce combat  de Jésus; ce combat était la passion de sa vie. Et comme disciple, ai-je le droit d'avoir une autre passion, de mener un autre combat? En cette année de la miséricorde, il est temps d'ouvrir toute grande cette porte de la miséricorde au quotidien, d'enlever nos pantouffles parce qu'il est loin d'être terminé ce chantier du règne de Dieu. 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 19 avril 2016 14:37

La marque de commerce des chrétiens.

"Ce qui montrera que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns  pour les autres." Jn 13, 35. Voila un message important que l'Évangile nous livre aujourd'hui. Et surtout Jésus ajoute "comme je vous ai aimés." L'amour de Dieu et du prochain est la marque distinctive des chrétiens.

L'amour du Christ est contagieux et rayonne. L'amour fait des miracles. L'amour du Christ est l'amour manifesté au lavement des pieds, dans l'accueil du larron sur la croix: "Aujourd'hui même tu seras avec moi au paradis." Et aussi: "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." L'amour de Dieu parle fort et ne laisse place à aucun compromis. Cet ammour est possible à cause de l'Esprit de Dieu qui nous habite.

Le signe que le Seigneur nous donne pour être reconnu comme disciple, c'est l'amour reçu et partagé. Quand les juifs demandent à Jésus s'il est le Messie, il leur répond de regarder ses oeuvres. Les aveugles voient,, les boiteux marchent .. Lc 7, 22. Il se définit pas un agir. Le disciple est aussi quelqu'un qui se définit par un agir dans le milieu et cet agir est conditionné par l'amour.

L'amour du Christ nous fait regarder l'autre avec les yeux du Christ qui nous fait voir au delà du visible à l'oeil nu. L'amour du Christ nous fait aimer malgré les différences, l'amour du Christ transforme, guérit et conduit plus loin. Tel doit être aussi l'amour du disciple de Jésus Christ. L'amour nous fait dire au malfaiteur: tu es plus grand que ta faute, que ton erreur. Un soir, j'avais garder à coucher un jeune sur "le pouce" dans une salle du presbytère et j'avais un peu maugréer en dedans parce qu'il me dérangeait. Le matin par remords je descends pour l'inviter à venir déjeûner avant de partir. Il était déjà parti. Sur la marche de l'escalier, il y avait une enveloppe qui contenait 65$ avec un mot: Des gens m'ont donné cet argent, je n'en ai pas besoin. Vous avez sans doute des enfants qui ont besoin, vous les aiderez. Voila un geste d'amour au quotidien. Plutôt que de payer un gite, il avait préféré quêter son cocher et donner son argent pour des enfants pauvres. Ce sont des gestes comme ceux là qui nous font réfléchir. 

Je voudrais qu'en vous voyant vivre les gens puissent dire, voyez comme ils s'aiment. C'est aussi la marque de la communauté chrétienne. En cette année de la miséricorde, nous avons l'occasion de faire découvrir au quotidien cet amour miséricordieux du Seigneur. Allons vers nos frères et soeurs comme nous y invitent notre Pape François et révélons le coeur de Dieu.

Publié dans Homélies
mardi, 19 avril 2016 14:37

La marque de commerce des chrétiens.

"Ce qui montrera que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns  pour les autres." Jn 13, 35. Voila un message important que l'Évangile nous livre aujourd'hui. Et surtout Jésus ajoute "comme je vous ai aimés." L'amour de Dieu et du prochain est la marque distinctive des chrétiens.

L'amour du Christ est contagieux et rayonne. L'amour fait des miracles. L'amour du Christ est l'amour manifesté au lavement des pieds, dans l'accueil du larron sur la croix: "Aujourd'hui même tu seras avec moi au paradis." Et aussi: "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." L'amour de Dieu parle fort et ne laisse place à aucun compromis. Cet ammour est possible à cause de l'Esprit de Dieu qui nous habite.

Le signe que le Seigneur nous donne pour être reconnu comme disciple, c'est l'amour reçu et partagé. Quand les juifs demandent à Jésus s'il est le Messie, il leur répond de regarder ses oeuvres. Les aveugles voient,, les boiteux marchent .. Lc 7, 22. Il se définit pas un agir. Le disciple est aussi quelqu'un qui se définit par un agir dans le milieu et cet agir est conditionné par l'amour.

L'amour du Christ nous fait regarder l'autre avec les yeux du Christ qui nous fait voir au delà du visible à l'oeil nu. L'amour du Christ nous fait aimer malgré les différences, l'amour du Christ transforme, guérit et conduit plus loin. Tel doit être aussi l'amour du disciple de Jésus Christ. L'amour nous fait dire au malfaiteur: tu es plus grand que ta faute, que ton erreur. Un soir, j'avais garder à coucher un jeune sur "le pouce" dans une salle du presbytère et j'avais un peu maugréer en dedans parce qu'il me dérangeait. Le matin par remords je descends pour l'inviter à venir déjeûner avant de partir. Il était déjà parti. Sur la marche de l'escalier, il y avait une enveloppe qui contenait 65$ avec un mot: Des gens m'ont donné cet argent, je n'en ai pas besoin. Vous avez sans doute des enfants qui ont besoin, vous les aiderez. Voila un geste d'amour au quotidien. Plutôt que de payer un gite, il avait préféré quêter son cocher et donner son argent pour des enfants pauvres. Ce sont des gestes comme ceux là qui nous font réfléchir. 

Je voudrais qu'en vous voyant vivre les gens puissent dire, voyez comme ils s'aiment. C'est aussi la marque de la communauté chrétienne. En cette année de la miséricorde, nous avons l'occasion de faire découvrir au quotidien cet amour miséricordieux du Seigneur. Allons vers nos frères et soeurs comme nous y invitent notre Pape François et révélons le coeur de Dieu.

Publié dans Homélies
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