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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : juin 2016
mercredi, 29 juin 2016 21:13

Une réponse d'amour

Aujourd'hui, fête de Saint Paul et Saint Pierre, les religieuses de S. Paul de chartres fêtaient des anniversaires de vie religieuses. Il y avait des pèlerines de 60 ans, de 70 ans et même une ancienne de 75 ans de vie religieuse. L'Évangile du jour nous présentait la question de Jésus à ses disciples: "Pour vous, qui suis-je?"

J'aurais aimé entendre Sr Albertine répondre à Jésus. Qui est-il pour elle? Après 75 ans de vie religieuse, diminuée dans son corps et presque aveugle, il me semble qu'elle ne pouvait ne donner qu'une réponse: Il est quelqu'un qui m'aime. Il n'y a pas d'autres mots que AMOUR pour traduire des années de service. C'est sans doute aussi la réponse que les autres religieuses fêtées pourraient donner.

En méditant pour moi cette question, je me dis: ma réponse je l'ai donnée depuis plus de huit décades. Les religieuses ont répondu à Jésus dans leur travail auprès de malades, des enfants dans les écoles, dans les pays de mission. C'est ce que j'ai essayé de faire.  Il est facile de donner une réponse verbale, mais dans le quotidien, c'est une autre question.

Devant le désintéressement des chrétiens à la vie de l'Église, devant l'abandon de la pratique sacramentelle, Jésus nous revient avec la même question: Pour vous, qui suis-je? Je ne vous ai pas demandé de trouver de la relève, je vous ai envoyés  faire des disciples. Je ne vous ai pas demandé d'amener les gens à la messe, mais de leur donner le goût de célébrer. Je ne vous ai pas demandé de faire vivre une paroisse, mais d'accompagner des communautés. Pour vous aujourd'hui dans votre contexte d'Église, qui suis-je? Et devant le vieillissement des communautés religieuses, on peut de poser la même question et notre façon de percevoir l'engagement religieux d'aujourd'hi et de demain sera une façon de répondre à Jésus.

 Ma conviction que ma façon de concevoir l'Église et de la vivre me donne la réponse à cette question. Le président de Rona nous disait un jour dans une conférence: Quand quelqu'un arrive au magasin, nous lui demandons, puis-je vous rendre service, avez-vous besoin de quelque chose? Dans l'Église trop souvent on répond: Ici on baptise le 2e dimanche du mois à 14h.00, si ça fait votre affaire, ok, sinon... Ma façon d'accueillir les gens,  d'écouter leurs besoins et d'y répondre est ma meilleure réponse à la question de Jésus: Pour vous qui suis-je?

On me pose souvent la question: Faites-vous encore du ministère? Tous les jours, je fais du ministère, que je leur réponds. Faire du ministère n'est pas seulement ou d'abord célébrer l'Euchariste ou baptiser. Partager la Parole de Dieu, écouter les doléances des chrétiens, accompagner leurs prières, visiter des malades, accompagner des équipes de célébration dominicales de la Parole, tout cela est du ministère. Et aussi je célèbre beaucoup la confirmation. J'ai l'occasion de confirmer des chrétiens dans leur foi et leur engagement chrétien au service de la communauté. Je confirme l'action de l'Esprit au coeur de nos communautés chrétiennes. Ça aussi est ma façon de répondre à la question de Jésus: Pour toi qui suis-je?

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 28 juin 2016 14:37

Excusez moi

Par erreur, l'homélie est sur la page "nouvelle".

Publié dans Homélies
mardi, 28 juin 2016 13:47

La mission a besoin de pasteurs

Jésus aujourd'hui dans l'Évangile pose un geste de pasteur. Il envoie ses disciples deux par deux -en communauté- bâtir des communautés de disciples. La mission de l'envoyé est de rassembler les croyants en communauté autour du christ ressuscité. Par ce geste, Jésus donne aussi l'exemple à ses disciples d'envoyer à leur tour des disciples rassembler les chrétiens dans l'amour autour du Christ et de la vie.

Le pasteur, envoyé par le Christ, surgit de la communauté et comme le Christ il connait ses brebis et les siens le connaissent et écoutent sa voix. Le pasteur à l'école du Christ est un être fécond et pas nécessairement efficace. Le pasteur fait naitre la vie, il l'acocmpagne et la fait grandir. le pasteur n'est pas l'homme des rites, des  lois, des structures mais de la vie. Le pasteur est d'abord l'être de la Parole, du rassemblement dans l'amour puis un président de la prière de l'assemblée. Le pasteur est à la communauté un peu comme le coeur dans le corps humain. Le coeur bat pour assurer aux membres du corps le sang et l'oxigène nécessaire pour accomplir toutes leurs fonctions; le pasteur assure à tous les charismes des baptisés l'oxigène nécessaire pour que chacun exercent sa mission au service du royaume.

Le Seigneur nous demande de prier pour avoir des ouvriers à la mission du Père. Le peuple chrétien a un pressant besoin de pasteurs. Prions ensemble le Père de laisser surgir de nos communautés ces hommes et ces femmes dont Il a besoin pour réaliser sa mission. Et surtout que nous ayons ensemble la capacité de les reconnaitre.

Jésus donne des conseils aux pasteurs qu'il envoie en mission. Ne vous embarrassez pas de lourdes besaces remplies d'obligations, de façons de faire, de lois, de sécurités, écoutez la vie. Ne trainez pas des sacs ou des valises pleines de dogmes, théories, placez-vous à l'école de l'Esprit Saint. Prenez le bâton du pèlerin, partez avec votre Bible et laissez travailler l'Esprit. Le pasteur est l'être de la liberté et de la vie.

Dans chaque maison où vous entrerez, mangez ce que l'on vous servira. Qu'est-ce que les chrétiens nous serve aujourd'hui dans nos visites? Souvent ils nous servent leur doute, leur souffrance, leur indifférence à nos pratiques religieuses, leur questionnement, parfois leur déception. Ils ont besoin de notre accueil, de notre écoute et compréhension. Ils ont besoin que notre qualité de présence leur fasse découvrir que le règne de Dieu est en eux et qu'ils sont les enfants bien-aimés d'un Père. Si les gens ne veulent pas vous accueillir laissez-leur la paix, laissez-leur la responsabilité de leur décision et aller ailleurs. Mais respectez les  et ne jugez pas.

Les ouvriers à la mission du royaume de Dieu sont des bâtisseurs de relations, des bâtisseurs de communautés, des rassembleurs dans l'amour et le respect les uns des autres. Les ouvriers du royaume sont des contemplatifs: contemplatifs du monde et de Dieu, comme le dit notre Pasteur François. Être conemplatifs du monde, c'est découvrir ses richesses, ses besoins, ses façons de prier et d'aimer. Les envoyés à la mission doivent être les témoins de la joie de l'Évangile. Les envoyés à la mission doivent être des hommes et des femmes de la Parole qui invite à la conversion et met en état de célébrer. Le peuple chrétien a un urgent besoin de pasteurs et pasteures.

Publié dans Nouvelles
lundi, 27 juin 2016 14:31

j'AI CENT ANS.

Tout près de chez moi vit une vieille dame de cent ans. Elle est chargée d'histoire. La paroisse de St-Joachim de Tourelle en Gaspésie fêtait hier ses cent ans d'existence. Cent ans, ça se fête. Fêter cant ans de vie, c'est reconnaitre le travail et les valeurs des pionniers qui ont bâtit le milieu de vie, c'est aussi s'inspirer de leurs valeurs et de leur énergie pour bâtir le milieu d'aujourd'hui. Nous relisons notre histoire non pour l'imiter, mais pour nous en inspirer.

Les premiers habitants arrivés depuis plus de cent ans ont arraché soit à la mer ou à des terres de roches leur subsistance. Ils avaient foi en la vie, foi en leur capacité, foi en leur famille et en Dieu et cette foi leur a permis de transformé un milieu. Il nous faut reconnaitre ces actes presque de bravoure des premiers habitants de chez nous. Ces gens n'avaient pas les facilités d'aujourd'hui pour le travail, ils avaient leur courage et leur foi. Dans des temps de pauvreté et je dirais presque de misère, ils sont venus demander à la terre de les nourrir et à la mer de leur donner du poisson. Mais la mer a pris aussi des pères, des frères, des fils qui ne sont jamais revenus du grand large. La terre a demander des sueurs, des coup de coeur, des énergies pour souvent de maigres résultats. Mais ils avanet une chose importante: ils étaient heureux.

 Oui, nos pionniers étaient heureux. Ils avaient presque rien, mais ils avaient leur bonheur. Et c'est souvent quand on n'a que le nécessaire que nous sommes le plus heureux. Ils ont bâtit St-Joachim avec ce qu'ils avaient et ils nous ont fait ce que nous sommes. Aujourd'hui nous inspirant de ces premiers temps nous bâtirons St-Joachim d'aujourd'hui et de demain. 

Hier, une messe d'action de grâce a célébré et reconnu la foi et la prière qui a motivé ces gens et a soutenu  leur courage dans la construction de leur milieu de vie. A l'époque Dieu avait une grande place et la religion encadrait la vie. Demain d'autres activités célébreront et reconnaitront le courage et la vie de nos pionniers. Cent ans ça se fête et ce n'est pas fini. 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 24 juin 2016 14:46

Il s'appellera Jean.

Jean Baptiste se présente à nous ce matin avec son goût de neuf et d'aventure. Jean n'est pas l'homme du statu quo. À sa naissance, il commence déjà à déranger. "Il s'appellera Jean". C'est contre la coutume, personne ne s'appelle de ce nom dans ta famille. Peut importe, il s'appellera Jean. tout le monde est étonné et prédit que cet enfant est prédestiné à quelque chose de grand.

Célébrer avec Jean Baptiste, c'est célébrer la nouveauté, l'audace, l'avenir même devant la mort. Jean est venu annoncer que le monde allait changer, que la façon de rencontrer Dieu et de le percevoir dans sa vie allait changer. Il est venu révéler que Dieu avait décidé de venir faire une promenade pami nous pour nous faire comprendre le projet d'alliance mis en place lors de la création. Jean est le Riel, le Martin luther King, le Mgr Camara de notre temps. Jean est l'homme qui a mis sa tête sur le billot pour défendre les droits et le respect des personnes. Jean est l'homme de Dieu et cet homme n'a pas les deux pieds dans la même bottine. Il est fort de la puissance de l'Esprit qui l'anime. Il est fort des valeurs qui le font vivre.

Notre monde d'aujourd'hui a besoin de Jean capable de brasser l'inertie et le "je m'en foutisse" de notre société de confort et de gaspillage. Les Jean d'aujourd'hui doivent se lever pour défenre le pauvre victime du neo libéralisme. Les Jean doivent se lever pour annoncer un Évangile de liberté, de respect des autres,... Un jour nouveau doit se lever sur notre monde et nous avons besoin de JEAN a la "couenne" dur pour réveiller les somnolents. Ils doivent se lever ces voix qui crient dans le désert pour rappeller les valeurs profondes de la vie. Nos célébrations liturgiques de la St-Jean sont plus des somnifères que des réveilleurs d'énergie.

Jean Baptister était l'homme de la rue, du champ de bataille, de la conversion, de l'amour donné et reçu, du respect des valeurs et de la vie et il nous invite sur la même route. Zacharie n'est pas entré facilement dans ce mouvement et il est devenu muet, incapable de révéler ce que Dieu accomplisasait en lui. L'ancien testament était dépasés par la vie et ne nourrissai tplus la vie du peuple. jean est venu comme l'homme de la nouveauté, de l'audace et de la vie. C'est ce dont nous avons encore besoin et de plus en plus. Prions pour que naissent des Jean partout dans nos communautés chrétiennes pour un demain meilleur.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 21 juin 2016 13:54

Regarde en avant.

Jésus demande à quelqu'un de le suivre. Celui-ci répond: "Laisse-moi aller enterrer mon père." Jésus fait la même invitation à un autre: Celui-ci répond à son tour: "Laisse-moi faire mes adieux aux gens de ma maison."Alors Jésus dit, si tu vis dans le passé tu ne seras jamais mon disciple. Le royaume du Père est en avant. Nous avons la même dynamique avec Élie dans le livre des Rois.

Le père est le symbole de l'autorité, du pouvoir, de l'ordre établi. Jésus est venu annoncer une vie de liberté, une vie en avant. Jésus n'aime pas les pouvoirs qui asservissent les gens. Si tu veux être disciple, laisse tes pouvoirs et mets-toi au service du royaume. Laisse les gens de pouvoir s'amuser ensemble, se chicaner dans des luttes de pouvoirs ou de territoire et viens parler d'amour, de liberté, de respect des personnes. Le disciple est au niveau des personnes, du service, du sens des choses. Ceci vient questionner ma conception de l'Église et du disciple. Quand des chrétiens demandent des funérailles au salon funéraire, ou des chants pas reconnus comme liturgique, comment je me situe? Au niveau des lois, des coutumes ou au niveau du coeur et des personnes. Si l'Évangile ne vient pas questionner ma façon d'agir et d'accueillir les gens, je dois me poser des questions.

Les gens de la maison sont mes sécurités, mes traditions, mes façons de faire qui me font marcher sur "L'aire d'aller." Est-ce que je veux conserver mes acquis, mes souvenirs ou si avec le Seigneur je suis prêt  inventer l'avenir. Le royaume de Dieu est en avant et dérange mes façons de faire ou de voir. "Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu." Autrement dit: Celui qui conduit sa voiture en regardant toujours dans le rétroviseur risque d'avoir des problèmes.

Les Samaritains refusent de recevoir Jésus parce qu'il se dirige vers Jérusalem. Dans l'Évangile nous connaissons l'inverse. On refuse de parler à Jésus parce qu'il fréquente les Samaritains. Nous connaissons ensore la même situation. Nous sommes toujours au niveau des apprences et non du coeur.

Ce sont de grosses questions posées à notre vie chrétienne et vie d'Église. Jésus nous appelle en avant avec les jeunes qui ont d'autres besoins et exigences que les nôtres et n'entrent plus dans nos façons de faire; Jésus nous appelle en avant avec les familles reconstituées qui luttent pour se refaire un bonheur; Jésus nous appelle en avant avec les parents qui ne vivent plus dans un monde rural et sans histoire et qui connaissent d'autres exigences; Jésus nous appelle en avant avec un monde qui ne croit plus à la pratique religieuse, mais a soif de spiritualité; Jésus nous appelle en avant dans un monde qui n'accepte plus les réponses toutes faites et qui ne veutplus être un peuple seulement obéissant. Jésus nous appelle en avant non pour remplir nos églises mais pour vivre l'Évangile.

Depuis la révolution tranquille au Québec et la Concile Vatican 11, la société a changé, ses besoins ont changé, son quotidien a changé, et nous sommes invités comme Église à laisser la coquille de côté pour retrouver l'amande à l'intérieur. Jésus nous dit: si tu veux être mon disciple, prends la route avec les familles qui luttent chaque jour pour mettre du pain sur la table des enfants, avec les couples reconstitués qui se bâtissent une parcelle de bonheur, avec les enfants mal aimés, avec tous ces gens qui ont abandonné la pratique sacramentelle pour conserver vivante la pratique de la charité sur le terrain. Suivez-moi sur les routes de votre Galilée quotidienne, c'est là que vous me verrez. La religion n'est pas une réponse à des lois, des traditions ou des pratiques ritualistes, mais une réponse libre, amoureuse à l'AMOUR qui invite sur la route de la liberté.

 

Publié dans Homélies
lundi, 20 juin 2016 18:30

Une vieille Dame.

J'ai rencontré une vieille Dame essoufflée et qui se plaint de n'avoir pas de relève. Je lui demandai si elle était stérile ou si elle ne voulait pas avoir d'enfants. Cette vieille Dame me disait que les jeunes ne veulent rien savoir de ce qu'elle fait comme si ce n'était pas bon.  Cette vieille Dame était un peu découragée. Nous avons de beaux parcours catéchétiques et quand c'est fini on ne  revoit plus nos jeunes. On a de belles messes et les jeunes ne veulent plus venir. Nos confessionaux sont vides, nos églises sont vides, les caisses de la Fabrique sont vides. Et les jeunes ne veulent rien savoir de tout cela.

Je sors sur le trottoir et je rencontre une jeune Dame. Elle me dit: On ne va plus à l'église parce que les vieux ne veulent ren changer et ça ne nous intéresse pas. On vit des choses et on voudrait célébrer ce que l'on vit, mais les rites sont décidés d'avance et on ne peut rien changer. Alors on reste chez nous.

J'étais pris entre ces deux Dames. Je me suis dit: la vieille Dame n'est pas l'Église d'aujourd'hui mais celle d'hier qui essaie de se garder la tête en dehors de l'eau, et la jeune Dame voudrait bien célébrer ce qu'elle vit mais elle ne le peut pas. Alors que faire?

Je rencontre et j'accompagne parfois la jeune Dame -l'Église d'aujourd'hui et de demain- et je la trouve très belle. Beaucoup de ses membres chaque matin ouvrent la porte de la miséricorde dans la lutte contre la pauvreté, l'intimidation, l'homophobie, la violence ... Cette jeune Dame aimerait célébrer son vécu en Église mais elle se bute aux rites préfabriqués intouchables.  Pierre-René Côté dans la préface du livre: Devenir partenaires de Dieu, fait une brève mais intéressante analyse de la situation.

Alors j'ai dit à ma vieille Dame: Ne cherchez pas de relève, vous n'en trouverez pas. les jeunes ne viendront pas célébrer à notre façon, faire de la liturgie à notre façon, vivre la catéchèse à notre façon. La relève est là  tout près de vous,mais différente, les prêtres sont là près de vous mais différents, les diacres et diaconesses sont là près de vous mais différents. Alors laissons-nous convertir à l'Église d'aujourd'hui et de demain.  Cette Église nous invite à sortir des rites pour célébrer la vie, à sortir des dévotions pour prier, sortir des croyances pour avoir la foi. Je suis membres de la vieille Dame mais je sens bien que ce que je crois et célèbre est dépassé. Réjouissons-nous ensemble car je crois avec tant d'autres que la fin de la période de chrétienté fut le moment de la libération du christianisme. Laissons la vieille Dame s'en aller sereinement au cimetière et prenons la route allègrement avec la jeune Dame qui commence à percer ses dents.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 16 juin 2016 14:06

J'ai lu

Ali Agca: Je devais tuer  le Pape. Ed. L'Archipel. L'auteur de l'attentat de Jean-Paul 11 en 1981 écrit son histoire. Il raconte son enfance pauvre et misérable en Turquie, sa radicalisation et son entrée dans le grope islamique "Les Loups gris". Il devait tuer le Pape parce qu'à Fatima, ce n'était la Vierge qui était apparue, mais Fatima fille d'un prophète qui avait prédit que le Pape serait tué. Ils devaient donc exécuté l'ordre reçu. De plus, les croisades avaient commencé contre les islamites. Alors fallait venger. Il devait tuer le Pape et se liquider ensuite. Mais le plan n'a pas marché comme prévu. aujourd'hui converti l'auteur de l'atttentat raconte sa vie et devient adepte de Jésus Christ.Sa rencontre avec Le Pape fut déterminante. Une lecture intéressante et instructive.

Publié dans Nouvelles
mercredi, 15 juin 2016 14:40

En réfléchissant.

J'ai présidé une funérailles dernièrement d'une dame qui soufffrait de maladie dégénérative. Durant sa maladie, elle avait laissé un témoignage intéressant à sa famille. Je me permets de vous le partager.

"Maintenant il ne me reste plus beaucoup de temps sur la terre. Je vais aller me reposer avec mon fils décédé. Je m'ennuie beaucoup de lui. Je sais qu'il est heureux dans ce ciel merveilleux. Ne pleurez pas lorsque je partirai. Je vais être libérée de ce corps et de ces fatigues accumulés depuis plusieurs années. Mon âme n'était pas prête à partir. Mais aujourd'hui, je sais qu'elle est prête à vivre une vie nouvelle. Elle va retrouver la paix dans cette nouvelle vie qui sera merveilleuse. Je vais marcher, je vais pouvoir danser comme j'aurais aimé le faire sur la terre. Maintenant je peux tout faire et je vais veiller sur vous comme vous avez veillé sur moi. Je sais ce n'a pas été facile, je t'aime de tout mon coeur, mon amour. Je prendrai soin de mon fils ne vous en faites pas. Car je vais être bien avec notre Seigneur et Marie, et les anges. A très bientôt mon amour."

En regardant cette vie de femme, je pensai au chant de Jacques Michel: "Emmenez-vous chez moi." Si tu ne peux pas mordre dans la vie qui t'emporte parce que c'est la vie qui te mord chaque jour. Si tu ne peux répondre aux coups qu'elle te porte, Amène-toi chez moi. N'oublie pas que ce sont les gouttes d'eau qui alimentent les ruisseaux. Si les ruisseaux savent trouver la mer. Peut-être trouverons-nous la lumière."

Tout cela me rappelait le texte de Jésus: "Venez à moi vous tous qui ployez sous le fardeau et moi je vous soulagerai." J'ai utilisé le texte de la dame comme première lecture de la célébration et le texte de Jacques Michel dans mon homélie avec la parole de Jésus: Je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps. J'ai touché du doigt la foi profonde de gens simples et bons qui ne s'embarassent pas théories mais vivent des valeurs évangéliques profondes. Le chant de J. Michel serait un beau chant de funérailles. Jésus nous dit à travers ce chansonnier: si tu as perdu espoir, si tu ne sais plus où aller, emmène-toi chez moi, ensemble nous trouverons la lumière. Un 4e membre de la famille assistait en chaise roulante et prochainement nous célébrerons avec elle. Je suis revenu heureux  en dedans et je me disais, il nous faut humaniser nos célébrations de funérailles.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 15 juin 2016 14:23

A lire et méditer

Michel Cantin: Devenir partenaire de Dieu. Pistes pour une pratique chrétienne dans une société laïque. Ed. Carte Blanche. S'appuyant sur des textes bibliques, l'auteur présente des pistes de réflexion et d'action pour vivre en Église aujourd'hui dans une société en mouvement. Les chapitres sur les textes bibliques sont nourrissants et conduisent à une lecture libérante et stimulante de notre histoire religieuse. Les réflexions sur l'Église institution et sur le sacerdoce surtout le sacerdoce baptismal sont à méditer. Pierre-René Côté termine sa préface par ces mots: "Laissez-vous accompagner par un frère dans la rencontre du Dieu vivant, vous vous trouverez vous-même dans la splendeur de tout votre être aimé de Dieu." C'est ce que je vous souhaite.

Publié dans Nouvelles
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