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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2016
vendredi, 30 septembre 2016 16:24

Une bonne lecture.

Hubert Doucat: La mort médicale, est-ce humain? Médiaspaul. 2015. L'auteur fait une étude de la démarche réalisée ici et ailleurs devant la question majeure de l'aide médicale à mourrir. Nous lisons d'abord une étude du changement de vocabulaire avec son ambiguité, L'auteur regarde les soins palliatifs qui ont pris une place importante mais pas tooujours adéquate dans la fin de vie, pour ensuite regarder les discussions autour de l'aide médicale à mourrir. Il s'agit d'une étude brève puisqu«'elle s'incrit dans la foulée de d'autres études par le même auteur. Nous sommes encore devant beaucoup de questions qui n'ont pas toutes été abordées profondément, mais cette petite brochure apporte des éléments de nature à aider la réflexion.

Publié dans Nouvelles
jeudi, 29 septembre 2016 14:24

Se reconnaitre ou se connaitre.

Dernièrement, je rencontre quelqu'un au magasin, il m'arrête et me dit: Je vais à la messe, je vous reconnais partout mais j'aimerais vous connaitre. J'ai été un peu surpris par la question et en réfléchissant, je l'ai trouvée bonne. Ne serait-ce pas une démarche sacramentelle?

Chaque dimanche, je viens à l'église et je reconnais mes voisins de bancs, nous sommes toujours à la même place. Ma rencontre avec le Christ est-elle de reconnaissance ou de connaissance? Je m'y reconnais parce que la célébration est toujours la même, nous faisons les mêmes gestes et disons les mêmes paroles, mais est-ce que je connais Celui que je viens rencontrer?

L'Eucharistie nous prend comme assemblée pour faire de nous une communauté. Est-ce que je prends le temps de connaitre la personne qui célèbre avec moi ou si je veux simplement la reconnaitre? Ce sont des questions qu'il faut se poser. La semaine quand je rencontre quelqu'un est-ce que je me  permets de le connaitre ou simplement le reconnaitre? L'Eucharistie est un véritable repas de communion où il ne suffit pas de simplement se reconnaitre. J'entends souvent: on a changé des choses dans la messe, je ne me reconnais plus. Nous sommes au plan de la reconnaissance, nous restons à la surface.

En méditant ce matin, je suis invité à dépasser ce reconnaitre pour aller au connaitre. Je prie pour entrer en communion avec le Christ et je vais à l'Eucharistie pour entrer en communion avec le Christ et mes frères et soeurs et former communauté. Souhaitons ensemble que nous puissions non seulement nous reconnaitre mais surtout nous connaitre et connaitre le Christ. Co-naitre, naitre avec.

Publié dans Spiritualité
mercredi, 28 septembre 2016 14:41

"Un hopital de campagne."

Notre Pape François parle de l'Église comme d'un hopital de campagne. Hier, je suis allé visiter un des ces hopitaux: "Partageance"; il s'agit d'un service offert aux familles démunies. En visitant, je me suis surpris à rêver.

Il y a plus de 40 ans, deux dames avec le concours de bénévoles mettaient sur pied un service appelé "Ouvroir." Elle cueillaient des vêtements pour distribuer à des familles dans le besoin. Ceci débuta dans le sous-sol du presbytère. Quelques années plus tard, naissait un service de nourriture. Le curé du temps avec des chevaliers de colomb et les filles d'isabelle recueillait des denrées non périssables en vue d'offrir des paniers de nourriture aux familles dans le besoin. Avec des sous cueillis cà et là le panier était comblé. Depuis 27 ans ce service est devenu "Partageance" accrédité qui offre un meilleur service. La petite graine de moutarde est devenue un arbre grâce à l'initiative et à la générosité de personnes bénévoles et pleines de coeur.

Ce service est devenu une ruche d'abeilles bourdonnant d'activités et de vie. Nous pouvons aujourd'hui toucher du doigt les miracles réalisés par les personnes qui y oeuvrent. J'ai connu des gens hier, je les revois aujourd'hui et je peux  constater le miracle réalisé.

Au coeur de ce service, on offre aujourd'hui deux oreilles pour écouter la souffrance des gens et un coeur pour les aimer. Dans notre contexte de société les relations humaines et familiales sont difficiles et je me rends compte que le confessionnal a changé de place. Hier c'était souvent des pécheurs qu'il fallait pardonner dans le secret du confessionnal: aujourd'hui, ce sont davantage des personnes blessées qu'il faut aider à avancer. L'un n'enlève pas l'autre, mais je crois que les personnes reçoivent une aide plus appropriée à leurs besoins.

Ce matin, je me surprend à chanter: Que tes oeuvres sont belles, Seigneur, tu nous remplis de joie. Ces oeuvres, Il les réalise à travers nous et à notre insu souvent. C'est un hopital de campagne qui va au secours des gens blessés par la vie. C'est une Église en sortie qui n'a pas peur de salir les mains et qui vit l'Évangile sur le terrain. Voila l'année de la miséricorde concrétisée. MERCI.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 27 septembre 2016 13:39

Ravive le don gratuit de Dieu.

Saint Paul s'adresse à son disciple timothée: "Ravive le don gratuit de Dieu reçu au moment de l'imposition des mains." Ne laissons pas dormir nos dons. Il y a quelques années, nos avions donné à un prêtre un souvenir pour son 50e d'ordinaiton. Cet homme a conservé ce cadeau bien enroulé dans son armoire et au moment de son décès, nous l'avons trouvé encore tout neuf au fond de son armoire. Il en est souvent ainsi dans les dons spirituels. Au moment de la mort nous les retrouvons encore tout neufs au fond de l'armoire de la vie.

Nous avons reçu un magnifique don, celui de la vie et la vie d'enfant de Dieu. Le baptême nous fait participer au sacerdoce du Christ avec se multiples cadeaux qu'on appelle les "charismes." Dans notre situation d'Église actuelle, cette invitation de Paul résonne avec acuité: Ravive en toi le don reçu du Seigneur. Et Paul ajoute: "N'aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur." Le Seigneur ressuscité a demandé aux siens d'être des témoins jusqu'aux confins de la terre. Il n'a pas demandé d'être des colporteurs de l'Évangile mais des témoins du ressuscité.

Dans l'Évangile, les disciples demandent  au Seigneur d'augmenter leur foi. Qu'est-ce que la foi? La foi est cette expérience de Dieu assez forte pour m'engager à sa suite. La foi nait de cette expérience du Seigneur qui me permet de laisser passer le ressuscité à travers ma vie. La personne qui a la foi ne parle pas de la foi, mais parle comme un croyant. Le témoin ne parle pas du Christ, il le laisse passer dans sa vie; l'homme de foi ne parle pas de la foi, il parle en croyant. Notre monde a soif de ces êtres de foi qui ne présentent pas de grandes théories mais parlent avec le coeur.

Nous vivons l'année de la miséricorde, elle s'achève presque; nous entendons parler de la porte de la miséricorde, du chapelet de la miséricorde, du sacrement de la miséricorde, mais très rarement des témoins de la miséricorde sur le terrain. Il nous apparait difficile de sortir des murs de l'église, comme si ce qui est en dehors des murs n'était pas chrétien. Le tisonnier a voulu au cours de l'été, par le truchement du bulletin paroissial, faire connaitre ce chapelet d'actes de miséricorde qui s'égrenne chaque jour sur notre territoire de la Haute-Gaspésie.  Ce sont des témoins méconnus. Et pour emprunter l'expression de l'Évangile de dimanche dernier, ce sont les "petits chiens" qui viennent soulager et aider les pauvres Lazare de notre milieu. Les petits chiens de l'Évangile, ce sont les païens, les personnes qui ne pratiquent pas les rites religieux, mais sont les témoins de la miséricorde au quotidien.

Ravivons le don gratuit de Dieu en nous. Luc de la Rochelière chante: "Tu ne seras pas ce que tu rêvais, ce que tu croyais être, tu seras seulement ce que tu es". Ce que tu es, c'est l'enfant bien-aimé d'un Père. Cet enfant est un témoin, un croyant qui vit profondément le don reçu de son Père.

Publié dans Homélies
lundi, 26 septembre 2016 14:52

Pensée

Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous conseille d'essayer la routine, elle est mortelle. Paulo Coelho.

Publié dans Spiritualité
lundi, 26 septembre 2016 14:30

Méditant en ce lundi matin.

Hier, l'Évangile, (Lc 16, 19-31), nous faisait rencontrer le riche et le pauvre Lazare qui aurait bien voulu recevoir quelques miettes de la table du riche. Seuls les chiens venaient le soulager. les chiens dans la bible ce sont les païens, les gens qui ne respectent pas les normes religieuses du temps.

Dans notre société il existe encore des Lazare que les "chiens" viennent soulager de leur misère. Si nous suivions la mentalité des juifs qui était la nôtre il n'y a pas encore si longtemps, toutes les personnes qui oeuvrent  dans les services caritatifs seraient des "chiens" venant soulager la misère autour d'eux. La majorité de ces hommes et ces femmes ont balancé toute pratique religieuse et s'écartent de beaucoup de normes de l'Église. Heureusement notre mentalité est changée.

Le riche de l'Évangile comme celui d'aujourd'hui est la personne qui n'a pas le temps de s'occuper du pauvre à côté de lui. Le chien est la personne qui prend le temps de s'arrêter auprès du pauvre pour soulager sa souffrance. Pour le "chien", la personne est plus importante que les lois ou les traditions. Le riche est cette personne trop remplie d'elle-même, de ses préoccupations, de son importance et lève le nez sur l'autre devant soi. C'est l'interrogation qui me parvient ce matin pour ma vie personnelle et aussi pour la vie de mon Église devant la quantité de personnes qui ont quitté les normes religieuses et continuent de "lécher les plaies des pauvres" sur le terrain. Je regrette que l'année de la miséricorde qui s'achève n'a presque pas fait état de ces témoins de la miséricorde sur le terrain.

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 25 septembre 2016 17:02

La parabole du coeur. Mth 12, 33-37.

"L'homme bon, de son bon trésor, retire de bonnes choses; l'homme mauvais, de son mauvais trésor, retire de mauvaises choses." Le trésor intérieur de l'être humain est son coeur. Dieu a déposé sa loi, son amour, sa présence au coeur même de l'être humain et c'est là que nous pouvons puiser la source de notre agir. Tout comme l'abre puise dans ses racines la force pour porter du fruits.

Parfois le coeur humain peut être blessé, meurtri et  ses fruits peuvent être mauvais. Le coeur de l'être humain est bon parce que pétri par les mains même de Dieu. Nous pouvons être conditionnés par l'extérieur, par l'environnement et ainsi nos fruits sont gâchés. Cela devient le lieu de l'accueil, du pardon, de la miséricorde. Cela devient aussi le lieu de la guérison.

Le coeur bat constamment pour permettre à tous les membres du corps de réaliser leur mission, le coeur nous envoie toujours en avant vers le nouveau. Le coeur spirituel est aussi ce lieu qui nous envoie en avant. Le coeur est source de l'amour et qui permet d'aimer. Le coeur est le centre de l'être humain, il est aussi le centre de toute vie chrétienne et en communauté. Si notre coeur ne produit pas toujours de bons fruits ce n'est pas nécessairement parce qu'il est mauvais, il peut être blessé, malade.

C'est ainsi que je me vois conne prêtre dans une communauté: source d'amour, de rassemblement, de miséricorde, de communion; source de vie qui donne à chaque membre de la communauté les forces et lumière nécessaires pour bien réaliser sa vie d'enfant de Dieu. Le coeur joue son rôle sans prendre la place des autres membres du corps, il en est ainsi du prêtre dans l'Église. Mais ce coeur que je suis a aussi ses blessures et ses souffrances qui changent la qualité du fruit parfois. Mais le Seigneur est toujours là pour apporter la guérison. Donnns à notre coeur la possibilité de faire éclater la puissance de l'amour qui l'habite.

Publié dans Spiritualité
jeudi, 22 septembre 2016 14:35

L'auberge.

L'auberge est un lieu de restauration, lieu où  on refait ses forces, lieu où parfois on retrouve sa dignité. Nous retrouvons ce lieu dans la bible et nous allons y faire une petite visite.

Le samaritain conduit le blessé au bord de la route dans un auberge où il sera soigné et retoruvera ses forces, Lc 10, 34. De même les disciples d'Emmaüs reconnaitront Jésus à l'auberge, Lc 24,39. Le fils cadet revenant à la maison trouvera un accueil chaleureux et retrouvera sa dignité de fils,  Lc 15, 22; même le grain tombé en terre a besoin de l'accueil et de la chaleur de la terre pour germer et grandir, Mc 4, 1-9. Ce thème de l'auberge toujours ouverte et accueillante qui permet aux personnes dans la Bible de retrouver leurs valeurs, leur dignité est l'image  il me semble de l'Église qui, comme l'auberge, est ce lieu d'accueil, de ressourcement où les chrétiens retrouvent leur dignité et leur qualité d'enfant de Dieu.

L'Église communauté chrétienne doit être cette auberge où chacun et chacune se sent chez soi et accueilli tel qu'il est avec ses blessures comme ses joies sans distinction. Notre Pape François parle d'hopital de campagne comme la bible parle d'auberge. Ce doit être un lieu d'écoute et de dialogue, un lieu d'intimité et de fraternité où il fait bon rester.

La grande majorité des chrétiens ont délaissé cette auberge et ont conservé souvent un souvenir qui les a repousser au dehors. Nos églises sont fermées à clé, est-ce une image de ce que devient notre Église où il faut avoir un trousseau de clés pour y pénétrer? Je ferais le voeu de voir surgir une pastorale de l'auberge aux portes ouvertes où les chrétiens ne viennent pas trouver d'abord des rites liturgiques, mais un accueil chaleureux et une parole ajustée à leurs besoins. Certains chrétiens aujourd'hui nous demandent des lieux de silence, d'accueil, de ressourcement. Inventons la "pastorale de l'auberge."

Publié dans Spiritualité
mercredi, 21 septembre 2016 14:37

J'ai lu

Albert Rouet: L'échelle de la foi. Ed. Franciscaines. L'auteur fait quelques réflexions sur la foi à partir de l'échelle de Jacob. Au V11e siècle, un moine avait développé cette image. L'auteur s'en sert pour faire découvrir la foi dans la vie quotidienne. L'image de l'échelle fixée solidement sur le sol nous attire vers le haut. La foi solidement enracinée dans la vie nous attire vers le Christ tel qu'il se présente dans nos vies. Il faut se laisser attirer et gravir les degrés de la foi les uns après les autres. C'est le chemin que ce petit bouquin nous fait suivre et nous attire vers le vrai Christ de l'Évangile. Bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
mercredi, 21 septembre 2016 14:13

Se laisser accompagner.

"Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux; mais leurs yeux étainet empêchés de le reconnaitre." Lc 24, 15. Sur la route d'Emmaüs, les disciples pris dans leur découragement ne reconnurent pas le Seigneur mais se laissèrent accompagner. Ils n'avaient pas cru au Christ, mais en celui qu'ils avaient imaginé. Ils étaient déçus. Jésus est là comme compagnon de route et se laisse découvrir quand le moment est venu.

Voila ce que ce matin, le Seigneur me propose comme entretien pour la journée. Jésus se fait compagnon sur notre route quotidienne, nous ne le reconnaissons pas toujours, mais il attend le moment propice pour se faire découvrir. Le Seigneur ne force personne, il marche avec nous, il écoute nos douleurs comme nos joies et à partir de ce que nous vivons, il se laisse découvrir au coeur de nos vie. Voila le coeur de l'évangélisation: découvrir le Seigneur qui marche sur notre route. Mais encore faut-il se laisser accompagner par lui. Il nous faut aussi se permettre de l'écouter au coeur de la vie.

C'est découvrir le Christ tel qu'il est, tel qu'il se présente à nous et pas nécessairement celui que nous imaginons. Souvent dans nos relations humaines nous cheminons les uns à côté des autres, mais oublions de cheminer ensemble, nous trouvons que le temps passe vite, mais nous oublions de goûter  le temps présent. Nous faisons trop souvent de même avec le Seigneur. Nous voulons rencontrer celui que nous imaginons et nous oublions celui qui est en nous, avec nous, qui marche avec nous. Nous cherchons le Christ dans des livres, des savants énoncés théologiques et nous oublions le compagnon de route qui marche avec nous. Sommes-nous capable de nous laisser accompagner et de découvrir celui qui met ses pas dans les miens ce matin pour vivre ma journée. Peut être que ce soir nous pourrons dire avec les disciples: Aujourd'hui mon coeur n'était-il pas tout chaud!

Publié dans Textes de réflexion
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