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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : janvier 2017
lundi, 09 janvier 2017 18:20

Faire le plongeon!

Aujourd'hui, la liturgie nous fait célébrer le baptême de Jésus au Jourdain. Cette fête nous permet de prendre un moment d'arrêt pour s'interroger sur notre propre baptême. Beaucoup de questions naissent sur la pastorale de ce sacrement. Les responsables me disent souvent, on ne sait plus trop à quoi ça sert de baptiser et surtout comment présenter ce sacrement dans le contexte d'aujourd'hui.

Il faut se dire que nous sommes comme assis entre deux chaises: nous baptisons encore comme dans l'époque de chrétienté et cette mentalité n'est plus là. Avant que nous puissions parvenir à une pastorale adaptée à notre monde, le monde aura encore changé. C'est la loi de la vie qui demande une continuelle adaptation. Faudrait-il arrêter de baptiser pour un certain temps afin de tâter la vie et d'ajuster notre agir? C'est ma conviction....

Si nous ne retournons pas à l'Évangile et oublier un peu tout ce que nous avons appris sur la question, je crois que l'avenir sera difficile. Au point de départ, Jean Baptisait dans le Jourdain et non au temple. Pourrions-nous imaginer célébrer les baptêmes au coeur de la vie avec les familles et non dans le bâtiment église? Il faut admettre que la célébration du  baptême  est devenue un rite et que la vraie célébration pour la famille se fait à la maison à la suite du baptême. Une des dimensions du baptême est l'entrée dans la communauté; la communauté pour les gens qui demandent le baptême est la famille et les amis. On dit depuis longtemps que la paroisse doit devenir une communion de petites communautés, ne serait-ce pas l'occasion de donner suite à ces idées? Pour ma part, je crois qu'il s'agit là d'une question importante que nous ne pouvons écarter. Notre façon de faire aujourd'hui ne fait-il pas entrer dans une bâtisse non dans une ocmmunauté? Je suis un vieux radoteux ne vous en faites pas.

Quand Jésus remonta de l'eau, une voix du ciel déclara: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets tout mon amour. Voila le sens que Jésus vient donner au baptême chrétien. Dévouvrir  que nous sommes les enfants d'un Père et célébrer cette réalité avec Lui.  Le baptême est un acte d'amouir avant d'être un acte de foi. Il est la signature de Dieu sur notre vie d'enfant du Père. Il est célébration de l'amour gratuit de Dieu pour nous. "Dès avant ma naissance, en tant qu'homme, je suis  déjà  l'image de Dieu, marqué par cette filiation divine dès le premier instant de ma conception. Le baptême ne me fait pas enfant de Deiu. Il est découverte fabuleuse de cette réalité, la démarche par laquelle je reconnais ce que je suis, ce qui est déjà donné, déjà acquis. Il est l'acte par lequel je ratifie et proclame mon caractère d'enfant de Dieu. Il est la célébration joyeuse et reconnaissante de cette grâce inouïe, en même temps qu'il marque mon entrée dans la communauté de ceux qui se proclament et se reconnaissent enfants de Dieu." Henri Boulad. C'est ce que Jean-Paul 11 a dit aussi dans une conférence sur l'homme.

La rencontre du Seigneur dans cette célébration vient m'aider à vivre le plus fidèlement possible ma réalité d'enfant bien-aimé du Père. Continuons de réfléchir tout haut, c'est dans le choc des idées de jaillit la lumière.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 05 janvier 2017 19:27

Le sourire de Mandela.

Je ne connaissais  cet homme que de nom. Le journaliste  John Carlin a écrit: Le sourire de Mandela,  Ed du Seuil. J'y ai découvert un "héros, un leader, un géni politique." Libéré après 26 ans de prison et de travaux forcés, il prend le pouvoir en Afrique du Sud. Avec patience et conviction, il réussit à appaiser le désir de vengeance du peuple noir face à l'oppresseur blanc. Les blancs et les noirs dit-il sont des africains et nous ne ferons pas subir aux blancs ce qu'il nous ont fait subir. Il a developpé le pardon et la réconciliation. Il a voulu rassembler son peuple. Il a été un pasteur face aux africains blancs et noirs. Et assis sur la chaise occupée par le par le bourreau blanc qui l'avait fait emprisonné, il esquissa un sourire: "C'est vraiment remarquable."

Mandela était un "génie politique", il a su lire les événements, écouter son peuple après sa libération; il su décoder que la seule façon d'arriver à long terme à la démocratie était la voie de la paix, du pardon, du rassemblement des gens dans la réconciliation. Répondre à la colère par la colère provoque évidemment une montée de violence. Nos politiciens d'aujourd'hui devant la violence du terrorisme auraient peut être intérêt à méditer la pensée et l'action de Mandela. Nous répondons aux armes par les armes seulement, nous travaillons sur les conséquences et la cause du mal est toujours là et grandit avec le temps.

Savoir lire les événements pour en décoder le message. La leçon de Mandela pourrait nous servir aussi en Église. Au Québec, 90% et plus des chrétiens ont quitté la pratique sacramentelle, nos églises se vident, les fabriques tirent la langue pour payer les factures, les chrétiens dispersés sont devant un vide spirituel -L'heureux naufrage nous l'a bien dit-  et nous travaillons toujours sur les conséquences: amener les gens à l'église, rester dans la liturgie et les sacrements. Cette désaffection massive de l'Église porte un message qui devrait nous questionner. Nous devons lire ce message: ce qui rassemblait les chrétiens hier ne les intéresse plus. Il ne s'agit pas de changer "l'assaissonement de la soupe, il faut renouveler complètement la recette."  Des hommes comme Mandela, Gandhi, Martin Luther King, Mgr Tutu et combien d'autres avec Jésus Christ pourraient inspirer notre méditation. Le sourire de Mandela m'inspire beaucoup.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 03 janvier 2017 22:14

Une Lecture.

Mahatma Gandhi`Mon chemin de paix. Ed. de l'Éveil, 2016. Il s'agit de différents extraits des textes de notre ami gandhi sur thèmes choisis comme: Dieu, la prière, la méditation, le monde, l'amour. Ce sont des thèmes qui nous interpellent et la pensée de Gandhi peut nourrir notre foi et notre réflexion au quotidien, et peut aussi "illuminer notre quotidien d'une lumière nouvelle."  C'est une bonne méditation

 

Publié dans Nouvelles
mardi, 03 janvier 2017 15:19

Jésus reçoit de la visite.

Aujourd'hui, Mathieu nous amène au Seigneur en compagnie des Mages, 2, 1-12. Prenons la route avec eux.

Au point de départ, les mages ont suivit une lumière qui les a guidés jusqu'au Seigneur. L'étoile symbolise cette lumière intérieure qui nourrit et anime notre quotidien. Les mages viennent nous dire que la présence du Seigneur se découvre à travers une expérience intérieure. C'est une affaire de coeur. Notre monde est en recherche de spirituel, de valeurs, en recherche de cette lumière intérieure qui leur fera découvrir la présence du Christ en eux. Les chrétiens aujouird'hui sont moins enclin que nous à la pratique sacramentelle, ils sont davantage à la recherche d'une lumière intérieure qui motivera leur démarche. On agit plus par imitation, mais pas expérience.

Les mages se sont mis en marche vers Jérusalem. Ils viennent nous signifier que le chrétien est un être en marche. La rencontre du Seigneur ne se fait pas d'abord assis confortablement dans  nos coutumes, traditions ou façons de faire. Nous sommes invités à sortir des sentiers battus et à ouvrir nos propres chemins dans le monde où nous vivons. Le chrétien est un ressuscité, donc un être debout et en marche. Si nous restons figés dans la routine, nous risquons de ne pas le rencontrer parce que Jésus sera sur la route avec nos frères et soeurs.

Deux attitudes sont présentées dans ce texte: celle des mages qui vont à la recherche du Messie, et celle du roi qui a peur, passe à l'offensive et veut se débarrasser de Jésus. Celui qui détient le pouvoir a peur. Ce matin, sommes-nous des chercheurs de Dieu ou des gens qui ont peur de Dieu? Avons-nous l'image d'un Dieu qu'il faut craindre ou celle d'un Dieu qui nous accueille dans l'amour?

Il est intéressant de méditer le départ des mages avec celui des bergers dans l'Évangile de Luc. Les mages doivent quitter en cachette par un chemin dérobé, alors que les bergers s'en vont proclamant ce qu'ils ont vu et entendu au sujet de cet enfant. Les mages qui ont offert des présents royaux et fréquenté les grands et les puissants doivent quitté en cachette, alors que les bergers gens de la plèbe  et mal aimés s'en vont en toute liberté annoncer la venue du Messie de Dieu. Ce matin, est-ce que je suis venu comme un mage ou comme un berger? Est-ce que ma façon de révéler le Messie m'obligera à me cacher et me taire ou si comme les bergers je proclamerai  la venue de celui qui par amour est venu jusqu'à nous?

Voila que les mages reconnaissent le Messie dans l'enfant de la crèche. Il fallait certes une bonne dose de foi pour faire cette reconnassance. Il en est souvent de même pour nous. Reconnaitre le Christ dans les personnes et les événements n'est pas toujours évidents. Nous aimerions souvent voir un Christ selon l'image que nous nous en faisons. Il est difficile de voir le Christ blessé et souffrant dans le terroriste qui tue des personnes ou dans le pauvre qui me dérange pour avoir à manger. Le Christ se présente parfois sous des dehors déroutant

Ce matin, devant la crèche, ouvrons le coffret de nos trésors pour offrir au Messie l'OR de notre amour, l'ENCENS de notre prière et la MYRRHE de notre témoignage de vie chrétienne espérant que nous restions sur le chemin de l'Évangile pour annoncer CELUI qui apporte la lumière.

Publié dans Homélies
lundi, 02 janvier 2017 16:54

Le christianisme de la faux?

En ce début d'année 2017, ne serions-nous pas inviter à passer du christianisme de la "faux" au christianisme d'action de grâce. Les gens de ma génération avons tous connu le christianisme de la faux: Faut aller à la messe, faut faire baptiser les bébés, faut dire le chapelet, faut ..... Nous avons faucher toute notre vie. Les jeunes générations n'ont pas le goût de la faux. Même dans le chant Mon Dieu bénissez la nouvelle année, nous chantons: cette année nous est donnée pour mériter le Paradis. Faut mériter le ciel. Le Christ nous l'a donné pourquoi ne pas l'accueillir?

Le Christ est venu nous dire que nous étions les enfants bien-aimés d'un Père. Il nous dit aussi: Je vais vou spréparer une place et quand je l'aurai préparée, je vous prendrai avec moi. Il ne nous a jamais dit de le mériter. Il nous le donne, accueillons-le dans l'action de grâce. Saint Jean écrit: "De sa plénitude, nous avons tous reçu grâce après grâce." Jn 1, 16. Et S. Paul nous dit à l'oreille: "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." Rm 8, 39. Si nous avons tout reçu, soyons donc en action de grâce. Nous sommes invités à devenir des chrétiens d'action de grâce.

Devenir des êtres d'action de grâce, des êtres de bénédiction. Présenter un christianisme qui a du goût et donne envie d'y adhérer. Le Père André fossion écrit: "Le problème majeur de l'évangélisation aujourd'hui est de rendre le christianisme non seulement intelligible mais, bien davantage, désirable, bon pour la vie. La vie chrétienne trouve sa source dans une bonne Nouvelle. N'est-elle pas des lors et avant tout à savourer?" Une Nouvelle Fois, p. 31.

Ne faudrait-il pas arrêter d'aller à la messe pour apprendre ensemble à célébrer? Ne faudrait-il pas passer du "faut aller à la messe" au goût de vivre quelque chose de bon ensemble pour ensuite le  célébrer en communauté?  Comme le dit Gandhi: le Seigneur regarde les actes et non d'abord les paroles. C'est le vécu de la charité au quotidien qui est important, c'est cela que Dieu regarde. C'est la lumière des Mages qui les a conduit au Christ. Notre vécu de la charité au quotidien sera aussi notre lumière, notre expérience intérieure qui nous conduira ailleurs. Alors, que notre année 2017 soit une année d'action de grâce, de bénédiction, où on apprend à accueillir le don de Dieu, à le vivre et rendre grâce. Ainsi nous pourrons chanter: Cette nouvelle année nous est donnée pour découvrir et accueillir le don de Dieu.

Publié dans Textes de réflexion
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