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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : juillet 2017
lundi, 31 juillet 2017 14:06

Des gens débrouillards.

Une église d'une petite paroisse est transformée en théâtre. Hier, j'ai assité à la dernière représentation de l'année. J'ai admiré à la fois l'ingéniosité et la débrouillardise des gens pour rentabiliser leur église et aussi les talents extraordinaires de ces travailleurs qui donnent beaucoup d'heures pour réaliser ces projets. L'église était pleine de gens venus de centaines de kilomètres à la ronde. Nous avons vécu un bon moment de fraternité.

Je pensais au contraste qui se fai tavec nos secteurs en Église. On essaie de rassembler les gens des paroisses avoisinantes pour les messes et nos églises restent vides. Quand on présente des événements qui intéressent les gens, il s'y rendent. Ne sommes-nous pas un peu questionnés? Qu'est-ce qui manque à nos célébrations, à notre religion pour que les gens soient rejoint dans leur attente et leurs besoins? Est-ce que nous mettons l'accent sur le rassemblement de la communauté ou sur le rite bien fait? A la retraite j'écoute  beaucoup les chrétiens autour de moi, je regarde ce qui se passe et il me semble que nous sommes déconnectés de la vie. Pourquoi ne pas accepté de se laisser questionner.  

 

Publié dans Nouvelles
dimanche, 30 juillet 2017 15:21

Suivre la pensée.

Luc Forestier: Les ministères aujourd'hui. Salvator, 2017. Beaucoup de choses sont écrites sur les ministères dans l'Église. Ce livre du Père Forestier apporte une vision inéressante où il fait voir le lien dans les différents ministères en lien avec le ministère de l'Évêque. Nous vivons un bouleversement en Église face aux ministères surtout en ce qui concerne  les minstères des baptisés. Quelle place faire à ces ministères variés comme le demande le Concile et le Pape François. Ou mieux quel sens a chacun de ces ministères en lien avec le minsitère de l'Évêque. Si nous voulons que les ministères aient un avenir, il est essentiel de partir du sens des ministères en Église en lien avec le ministère de l'épiscope, et non se limiter à la fonction. Ce livre nous ouvre des horizons face à ces questions urgentes dans l'Église, mais laisse aussi des questions en nombre suffisant pour continuer la recherche. Ces lectures nous permettent de suivre l'évolution de la pensée théologique et pastorale. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
vendredi, 28 juillet 2017 19:13

Réfléchissons un "brin".

Nous avons grandi avec le péché originel au coeur de notre quotidien. Une vision qui a marqué notre vie, nous  a posé bien des questions et n'a pas fini d'en poser j'en suis certain.

On dit qu'à l'époque de S. Augustin, il y avait S. Irénée et des théologiens  qui affirmaient qu'au Paradis terrestre il ne s'agissait pas d'une chute et d'un révolte contre Dieu mais d'une crise de croissance. Une crise comme tout être humain en vit et comme le peuple de Dieu en a vécu au long de son histoire.

Dans son livre: "Conversation avec Dieu" l'auteur affirme que nous devrions considérer cet événement comme une première bénédiction. Les premiers habitants de la terre venaient de faire l'expérience qu'il leur était possible de faire des choix. Ils étaientr capables de faire des choix et de bâtir eux-même leur vie. Ça m'a rappelé S. Irénée et je me suis dit que si on avait retenu cette vison des choses notre vie serait différente.

La théorie du péché originel a fait de la femme la méchante, la tentatrice qui induit l'homme au mal. Ma mémoire me rapporte des conversations entendues chez nous qui confirment cette vision négative de la femme. Les sermons à l'église n'étaient pas de nature à nous faire changer d'idée.

J'aime beaucoiup ces nouvelles façons de voir l'événement du jardin de l'Eden. Elles m'apparaissent plus évangéliques et moins patriarcales. Si un jour je rencontre le Seigneur face à face je lui demanderai la vérité. Il ne faut jamais s'arrêter de chercher.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 27 juillet 2017 13:25

Des confidences.

Dernièrement, je rencontrais, sur la promenade près de la mer, une grand-mère qui me parlait de son petit fils qui n'est pas baptisé. Elle me disait: s'il meurt où est-ce qu'il va aller? Je lisais dans son intervention de la souffrance et de l'angoisse. En discutant avec elle j'ai appris qu'elle avait un enfant mort-né  enterré dans "le clos" comme elle dit. Enerré hors du cimetière, dans le clos comme un animal. Est-ce que mon petit-fils aura le même sort?

Dans un stationnement publique, je renocntre une dame professeur au secondaire qui me parle aussi de l'Église.  Elle me dit: On nous a tellement compté de "menteries", la peur de l'enfer, le mythe d'Adam et Eve, du péché originel, mes parents vivent encore dans la peur. Et même dernièrement, une famille, victime d'une tragédie, a du faire une célébration funéraire au salon funéraire parce que l'Église a refusé à cause de coutumes et de lois.

J'écoute ces confidences pénibles, douloureuses de chrétiens blessés. J'écrivais dans mon texte sur 50 ans de vie sacerdotale que dans l'Église "hors les murs," j'avais trouvé une Église blessée et souffrante. Je vous en partage quelques bribes aujourd'hui. Je crois que notre Église est victime de ses lois et traditions et que nos frères et soeurs dans la foi ont quitté pour se défricher des lieux de rencontre et de célébrations qui les nourrissent. J'ai repris avec ces gens le chant de Nicola Ciccone: Je vous aime tout court. Je vous demande pardon pour l'Église et je vous aime pour ce que vous êtes: des enfants que Dieu aime avec un coeur de Père.

"Si nous vivions à nouveau la beauté des rencontres eucharistiques, où les croyants se donnent rendez-vous pour prier leur Dieu vivant et faire la rencontre du ressuscité, il me semble que la souffrance serait moins pénible à porter pour ceux et celles qui sont les blessés de la vie. Je pense toujours que la véritable rencontre de l'AMOUR, entre autre dans la célébration eucharistique, propose un chemin de transformation, de guérison et d'espérance." Valois Robichaud. P. 69. A chacun son chemin.

Jean Vanier nous disait lors d'une retraite: "Si vous ne pouvez vous agenouiller devant ces blessés de la vie, vou sne pouvez pas vous agenouiller  en vérité devant la Grand blessé."

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 25 juillet 2017 14:22

Petit trésor Mth 13, 44-46.

"Nous portons un trésor dans des vases d'argile" chante bellement Robert Lebel. Ce mot, nous l'utilisons aussi à l'égard d'un enfant ou d'une personne qu'on aime particulièrement: Mon trésor, tu es un trésor. Cette expression qualifie une relation de tendresse et d'affection spéciale. Cette expression est porteuse d'une qualité de chaleur humaine dans une relation personnelle. Le trésor de l'Évangile me renvoie à la même qualité de relation avec le Christ.

L'évangéliste Mathieu l'utilise aujourd'hui pour nous parler du royaume des cieux. Il compare ce royaume à un trésor ou a une perle fine que l'on veut acheter et conserver. Dans cette parabole du royaume, retenons deux choses importantes. D'abord la joie d'avoir trouver ce trésor et ce trésor est important puisque l'homme y attache tant d'intérêt. Quel est donc ce trésor?

Ce trésor: c'est la présence de Jésus ressuscité fixé au fond de notre coeur. Le champ est notre vie où ce trésor est enfoui. Dès notre naissance, ce trésor fut déposé dans notre coeur au fond de nous-même et il nous appartient de le découvrir et de le faire grandir. C'est tout le travail de l'évangélisation dont nous parlons aujourd'hui. Ce trésor nous le portons dans des vases d'argile. C'est un trésor d'Évangile que nous portons dans l'argile de nos coeurs. "Trésor de vie et de présence qui nous dépasse infiniment. Trésor qui s'ouvre au coeur du pauvre, sitôt que lui parvient ta voix. "R.B. Découvrir ce trésor doit nous mettre dans la joie. D'ailleurs les paraboles qu'on dit "paraboles de la miséricorde" sont toutes centrées sur la joie des retrouvailles. La découverte d'un tel trésor dans nos vies devrait nous mettre dans l'allégresse. Nous sommes portés trop souvent à voir que la dimension péché, pardon et oublions que nous sommes des gens sauvés, ressuscités et donc dans la joie du salut.

Auparavant, Jésus nous avait parlé du semeur qui jette sa semence à pleine main. La semene est la Parole, c'est la présence du Christ ressuscité. Comme nous dit le prophète: "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur." Notre premier mouvement est de découvrir ce trésor en nous et d'en être tellement heureux que nous puissions le faire découvrir aux autres. Alors, je peux me demander si j'ai découvert ce trésor en moi et quel temps je donne à prendre soin de ce trésor en moi? L'homme de l'Évangile vend tout ce qu'il a pour acheter le champ et garder son trésor. Qu'est-ce que je suis prêt laisser pour conserver ce trésor en moi?

Et Jésus nous parle du filet qui au fond de la mer ramasse tout ce qui bouge.  Dans ma vie, il y a du bon et du moins bon. Je laisse pousser les deux. Le moins bon se convertit et le bon s'améliore. Tout peut se purifier en cour de route. Un enfant grandit et devient un être humain et dans sa croissance, il laisse bien des choses derrière lui, chose devenue moins importante. Le chrétien en moi grandit aussi et doucement l'humain et le divin en moi prend la place de tout ce qui ne l'est pas. C'est la croissance du royaume de Dieu. Que notre Eucharistie aujourd'hui nous permette de célébrer ce trésor au fond de nous et que notre joie le révèle autour de nous.

Publié dans Homélies
lundi, 24 juillet 2017 16:13

Un questionnement.

J'entends souvent autour de moi cette question: Comment faire pour intéresser les jeunes? On organise des messes pour eux et ils ne viennent pas; on leur fait de la catéchèse et une fois terminée, on ne les revoit plus. Dans ces questions, j'y lis du découragement et de la souffrance.

Un jour, quelqu'un décida que dans sa paroisse, les gens avaient besoin d'enseignement et il se créa une école de la foi. Il l'a fait à son image et personne n'est venu. Les gens avaient besoin de conniassance, le seul problème était la forme qu'il donna à son école. Au lieu de transmettre sa passion pour la Parole de Dieu et avec les gens créer la forme d'école dont ils avaient besoin. Il décida du besoin des gens et créa sa propre école. Les gens ne se sentant pas rejoint dans leurs besoins n'y sont pas venus.

Si moi j'ai le goût de la Parole de Dieu, si j'ai le goût de la prière ou le goût de servir dans tel mouvement   social, je dois donner ce goût autour de moi et non donner ma forme ou ma façon de le vivre. Les personnes qui vivront le même goût avec moi bâtirons la façon de le vivre. Si je demande aux gens de réaliser ce que je fais, je risque fort de n'être pas entendu et suivit.

Je devrais jamais me demander comment je devrais faire, mais comment je dois être. La vie est un état d'être qui se traduit par un faire. Le faire découle de ce que je suis. Si je me transpose dans L'Église, il est certain que tant que je voudrai imposer ma façon de faire je marcherai vers un échec. Il ne s'agit pas d'amener les gens à la messe, mais de donner mon goût de célébrer et la façon de célébrer s'ajustera sur ce goût. C'est pour cela qu'aujourd'hui avec un rite bien déterminé, il devient plus difficile de créer une forme qui correspond aux besoins. En conséquence, les chrétiens sont absents. Il ne s'agit plus de faire des choses pour amener les gens, mais d'ÊTRE quelque chose qui a du goût et donne le goût, ainsi la façon se mettra en place toute seule. Méditons bien ces réalités.

Publié dans Spiritualité
lundi, 24 juillet 2017 13:49

J'ai soif.

Ce matin, le bulletin de nouvelles nous parle d'une femme enceinte poignardée cette nuit. C'est un acte atroce et très malheureux. Notre premier réflexe sera sans doute de nous dire que cet homme mérite un châtiment sévère. Cette femme pourra-t-elle un jour pardonné?

Je croyais entendre le cri de Jésus en croix: J'ai soif. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde. Lacte posé cette nuit mérite d'être puni, mais l'homme qui l'a posé est plus grand que son crime et mérite d'être guéri. Je crois que nous devons dépaser le pardon et semer la miséricorde. La miséricorde suppose l'accompagnement et la guérison. Le pardon nous libère d'un poids qui empoissone  l'existence; la miséricorde conduit à la guérison intérieure des personnes concernées. Lors de son entrée à Jérusalem, Jésus envoya ses disciples délié un âne et le lui amené. Lc 19, 30. Jésus nous envoie délier les gens de ce qui les empêche d'agir comme des être humains et des enfants de Dieu et de leur faire découvrir le trésor qui les habite -Jésus ressuscité. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde.

La plupart d'entre nous allons sans doute prier pour eux, peut être allumé un lampion ou aller à la messe. Tout ceci est bien, mais en éxode 14, 15 Dieu dit à Moïse et au peuple: "Pourquoi crier vers moi? Fils d'Israël, mettez-vous en route." Pourquoi crier vers le seigneur, pourquoi nous contenter de prier? Jésus nous dit de nous mettre en route pour semer l'amour et la miséricorde. Il nous invite à sortir de nos rites et dévotions pour devenir témoins de sa présence amoureuse dans le monde. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde. Qu'attendons-nous? La neuvaine à Sainte Anne se termine, qu'est-ce qu'elle aura changé dans nos vies?

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 21 juillet 2017 14:17

Méditons un petit peu.

Dans le cadre de la neuvaine à Sainte Anne, méditons un peu l'Évangile de ce jour selon l'invitation du Pape François à devenir des contemplatifs de la Parole. "Un jour de sabbat, Jésus traversait un champ de blé. Ses disciples eurent faim et mangèrent des épis de blé.Les pharisiens lui dirent: tes disciples font ce qui n'est pas permis de faire le jour du sabbat." Mth 12, 1-8.

La loi est un genre de balises pour nous indiquer que ce que nous faisons est important et ne doit pas être banalisé; important soit pour nous ou pour la vie en communauté. Mais la loi ne doit pas prendre la place de la vie et des personnes. Elle est au service des personnes. Les disciples ont faim et ils cueillent des épis sans briser la loi du sabbat. Dans notre société moderne, nos gouvernements ne finissent plus de faire des lois. On dirait que le peuple a perdu sa capacité  de jugement et de savoir vivre et qu'il faut remplacer par des lois. Il en est un peu ainsi dans l'Église ou se multiplient les orientations pastorales et les directives liturgiques. La loi doit servir la liberté de l'être humain, pourtant Jésus fut privé de sa liberté par des hommes de loi. Devenir contemrplatifs de l'Évangile ne serait-ce pas aussi devenir des êtres libres servant la loi comme un instrument au service de la liberté. Cet Évangile m'apporte une foule de questions. Continuons de méditer......

Publié dans Spiritualité
jeudi, 20 juillet 2017 16:09

Un livre passionnant.

Bart D. Ehrman: Jésus avant les Évangiles. Comment les premiers chrétiens se sont rappelé, ont transformé et inventé leurs histoires du Sauveur. Novalis.  2017. L'auteur,  un célèbre spécialiste du Nouveau Testament, se demande comment les évangélistes qui ont écrit plusieurs années après la mort de Jésus ont interprété les traditions orales de leur temps. A partir d'exemple concrêt d'aujourd'hui, il montre comment la mémoire conserve et rerpoduit les souvenirs d'événements. Est-ce que les paroels de Jésus sont transmises textuellement ou déformés ou inventés? Tout est question de mémoire et de traditions orales et il y a des souvenirs déformés et même inventés. Ce qui faisait dire à un bilbiste contemorain: "Dans la bilbe tout est vrai mais très peu de choses sont réelles". Ce livre est une lecture très enrichissante, parfois difficile mais rafraichissante pour la compréhension du message de Jésus christ. Bonen Lecture.

Publié dans Nouvelles
jeudi, 20 juillet 2017 13:24

Contemplatifs de la Parole.

"Venez à moi vous tous qui peinez, je vous soulagerai. Mon fardeau est léger." Mth 11, 28. C'est l'invitation que le Seigneur nous fait ce matin. Le pape François nous invite à être contemplatifs de la Parole de Dieu et du peuple. Ne serait-ce pas le même chose? Dans le texte de l'Exode d'aujourd'hui, le Seigneur se révèle en ces mots; JE SUIS. Regardez ce que nous allons réaliser ensemble et vous saurez qui je suis. Dieu n'est pas un être assis sur un nuage, les pattes dans l'espace qui nous regarde aller. C'est en contemplant le divin en nous que nous découvrirons Dieu. Devant les difficultés, les moments difficiles à vivre, venez à moi,  descendez en vous et cueillez le divin qui vous aidera à passer l'épreuve avec sérénité. C'est au coeur de nos vies que demeure le ressuscité et c'est là qu'il nous précède.

Publié dans Spiritualité
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