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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : juillet 2018
jeudi, 19 juillet 2018 12:39

"Papy", il était bon!

"Papy", il était bon. Cette affirmation nous l'entendons souvent lors d'un décès. Une coutume se met en place doucement au moment des funérailles de quelqu'un, c'est la coutume de faire un hommage. Nous vivons ce qu'ont vécu les disciples d'Emmaüs après la mort de Jésus. En route, ils discutaient de ce qu'ils avaient vécu avec Jésus. C'était le temps de la mémoire. Ils se remémoraient leur vécu. Moment important dans leur démarche.

Tout en discutant, ils prennent  conscience que Jésus est encore vivant et avec eux. C'est le temps de la communion. Ils retournent à Jérusalem partager et célébrer averc la communauté des disciples.

Cette démarche, nous la vivons actuellement. Les gens aiment faire un hommage à leur défunt. Moment important de la mémoire dans leur cheminement pour découvrir que la personne décédée est encore viante en eux, moment de la communion et de la célébration.

Il me semble important de redécouvrir ces moments avec les familles endeuillées. Au salon funéraire prendre un temps pour la mémoire; ensemble se rappeler les bons moments vécus avec la personne décédée, ce qui nous conduirait à la célébration et au temps de communion avec nos défunts. Je suis convaincu que prochainement nous enlèverons l'Eucharistie aux  funérailles pour permettre de mieux actualiser nos célébrations et davantage nourrir la vie et la foi des chrétiens. L'Esprit nous souffle vers un ailleurs qu'il ne faudrait pas manquer.

Ce que nous vivons souvent est gauche ou mal à propos. Il nous appartient de suivre ce mouvement et de le bien vivre. Il faut nous éduquer à cette nouvelle réalité. Aujourd'hui, il m'apparait que nous sommes davantage portés à une critique négative au lieu d'éduquer les chrétiens à une démarche bonne et nourrissante. La méditation du texte des disciples d'Emmaüs (Lc 24, 10-36) pourrait inspirer notre démarche et éviter de laisser passer le train. Voila une piste de réflexion et d'action importante pour les équipes qui travaillent en pastorale auprès des  familles endeuillées. Un membre de ces équipes me disaient hier: ça fait des années que l'on parle de ce problème et rien n'est fait. Alors, je lui dis, qu'attendez-vous pour  faire quelque chose? Il serait important aussi de discuter en équipe de la place de l'Eucharistie dans la célébration des funérailles. On attend toujours une directive de l'Évêque. Pourtant les gens qui travaillent dans ces équipes sont des adultes.  N'éteignons pas l'Esprit. L'heure est à la fécondité.

Publié dans Textes de réflexion

"Exister est un fait, vivre est un art," écrivait Frédéric Lenoir. Ceci résume il me semble le message de notre liturgie de ce 16e dimanche ordinaire. "En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de compassion et se mit à les eseigner longuement" Mc 6, 30-34. En Jérémie le Seigneur nous dit: "Je susciterai des pasteurs qui les conduiront  et aucune brebis ne sera perdue." Et Saint Paul nous parle d'un pasteur qui apporte la paix et rassemble tous les êtres humains.

Jésus est venu nous enseigner uns façon de vivre que Frédéric Lenoir qualifie d'un art. Devant la foule, Jésus au lieu de les renvoyer parce qu'il est venu se reposer s'arrête et les nourrit spirituellement. La parole de Jésus est une parole qui rassemble réchauffe le coeur et donne la faim d'aller plus loin. Il est important de contempler cette attitude pastorale de Jésus. Il est attentif aux besoins des gens et prend le temps de répondre à ce besoin. Il nous enseigne une attitude de compassion tellement importante aujourd'hui. Jésus nous eneigne cet accueil inconditionnel des gens. Il nous enseigne que nous sommes les serviteurs de chrétiens en recherche de spiritualité. Les prêtres et les personnes en situastion d'autorité et de service, nous avons à nous mettre à l'école de Jésus et nous laisser convertir.

Cette rencontre de compassion est une invitation à découvrir la pastorale de la fécondité. Nous avons vécu dans une Église de l'efficacité où tout le monde faisait la même chose. Cette façon de vivre en Église a évacué la spiritualité et parfois l'essentiel de la foi. Aujourd'hui la vie de notre société comme l'Évangile nous invitent à une approche plus féconde, à une vie plus riche intérieurement qui laisse passer le Seigneur. Les hommes d'aujourd'hui ne veulent plus de doctrine mais ils ont besoin d'une rencontre. Ils ont besoin de rencontrer Jésus Christ.

Devant la diminution du nombre de prêtres et de religieuses et même de chrétiens à l'église, méditons le texte de Jérémie. Je m'occuperai moi-même de mon peuple, je susciterai les pasteurs qui conduiront le peuple. Aujourd'hui encore dans nos communautés chrétiennes, l'Esprit fait naitre les pasteurs dont nous avons besoin, mais comme ils sont hors cadre, il nous est difficile de les reconnaitre. Il nous faut redécouvrir la fécondité de la vie, fécondité de l'Esprit du Seigneur.

L'enseignement de Jésus rassemble les foules au point qu'ils ne peuvent plus se reposer. Quand la parole rejoint le besoin des gens, elle rassemble sinon elle fait naitre l'indifférence. Jésus nous enseigne à donner une parole qui rassemble, fait vivre et conduit plus loin. Une parole qui dérange. Une parole qui fait sortir des sentiers battus, de la routine des célébrations pour marcher au coeur de la vie avec ses beautés et ses difficultés.

Saint Paul nous annonce un pasteur qui libère des prescriptions de la loi de Moïse pour apporter la paix. Notre monde a un urgent besoin de pasteurs au niveau de la vie, au niveau du coeur, libérés des structures et des lois qui oppriment pour découvrir la iberté de la vie. Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du monde et de la Parole de Dieu. Contemplatifs du monde pour en connaitre les besoins et contemplatifs de la Parole pour avoir une parole qui nourrit et rassemble.

Comme le dit Frédéric Lenoir, Jésus nous enseigne un art de vivre en chrétiens et aujourd'hui il nous parle de l'approche de compassion, d'accueil sans condition de l'être humain autour de nous. Surtout restons en éveil pour découvrir et accompagner les pasteurs et pasteures que l'Esprit fait naitre dans nos communautés chrétiennes. Le Seigneur est le berger de notre vie et de notre Église, pourquoi s'inquiéter.

 

 

v

Publié dans Homélies
dimanche, 15 juillet 2018 18:33

M. Jérôme écrit:

Jérôme Gagey écrit: "Les catholiques ont une culture catéchétique. Le livre de la foi était le catéchisme. Ce livre donnait des réponses qui permettaient de structurer le monde. J'affirme aujourd'hui qu'un chrétien qui n'a qu'une culture catéchétique ne restera pas chrétien longtemps." Dans son livre ressources de la foi, ce monsieur nous parle des expériences spirituelles. Les hommes aujourd'hui ne veulent pas de catéchèse, mais il s ont beosin de rencontres et d'une Rencontre, celle du Christ. Ils ont besoin d'un Jésus qui agit en faveur des pauvres, des petits et des mal gommés de la société et non d'un Jésus qui dit quoi faire.

Nous vivons actuellement un temps merveilleux d'Église. Un temps qui nous invite à retourner à l'essentiel. Un temps où nous n'avons pas à apprendre des cssoes par coeur ou à se composer des comportements chrétiens, nous sommes au temps de la fécondité du coeur. Laissons-nous travailler par l'Évangile où Jésus est présent et nous parle. 

Nous sommes conscients qu'avoir appris des réponses de catéchisme par coeur nous a conduit à un vide spirituel. Nous avons ainsi pratiqué la pastorale de la "faux". Faut aller à la messe, faut fare baptiser, faut être confirmé pou rêtre parrain ou marraine .... Cette pastorale de la "faux" a tout coupé. Nous sommes invités à revenir à l'Évangile et à la fécondité de la Parole de Dieu et de l'amour.

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 13 juillet 2018 12:52

Une bonne pensée matinale.

Quelqu'un a écrit: "Il y a des maisons où la musique et le chant aiment entrer." Ce matin, que ma maison, celle de mon coeur, soit un lieu où l'amour, l'accueil, le pardon aiment entrer.

 

Publié dans Spiritualité
mercredi, 11 juillet 2018 14:17

Bonne Nouvelle.

Une Bonne Nouvelle est apparue sur nos petits écrans ce matin.

Les animaux errants trouvent des familles d'accueil, la SPA s'occupent avec empressement de toutes ces petties bêtes en perdition.

En même temps, on nous annonçait un recours collectif des personnes âgées  contre la maltraintance dont ils sont victimes dans les centres d'hébergement.

OUF!

Publié dans Nouvelles
mardi, 10 juillet 2018 13:02

J'étais bouvier. Mc 6, 7-13.

Je n'étais pas prophète ni fils de prophète dit monsieur Amos. J'étais bouvier et le Seigneur m'a saisi. "va, tu seras prophète pour mon peuple". C'est le cri de Paul: "Il nous a choisi dès avant la création du monde, il nous a prédestinés à être des fils par le Christ." Ce fut également le vécu des douze dans l'Évangile de Marc: "Il les envoya deux par deux". Voila les deux mouvements essentiels de toute vie chrétienne: être choisi et envoyé. Nous sommes d'abord appelés par le Seigneur à être ses disciples pour être ses envoyés, ses témoins et missionnaires.

Être disicple du Seigneur, c'est mettre ses pas dans ceux du Christ, se mettre à son école, se laisser former et guider par Lui. La parole de Dieu pénètre en nous, nous transforme, nous converti pour faire de nous des témoins et des envoyés. Un envoyé, un témoin laisse passer le Christ, révèle une personne, nous ne pourrons jamais y arriver si nous ne osmmes pas d'abord disciple. Je ne donne pas ce que je n'ai pas. Notre témoignage sera fort dans la mesure où nous serons remplis du ressuscité. Dans notre société traversée par un fort courant de laïcité seul le témoignage traversera le temps et portera des fruits. Nous ne sommes plus au temps de la pratique religieuse, mais du témoignage chrétien.

Il s'agit là d'une dimension très faible dans notre vie actuelle en Église. Les chrétiens sont en présence d'un vide spirituel profond parce que nous avons mis l'accent sur la pratique sacramentelle en négligeant le spirituel et le témoignage sur le terrain. Cependant être à l'école du Christ est parfois déroutant parce que l'Esprit va où il veut et n'appelle pas toujours les bonnes personnes. Ce fut le problème d'Amos qui n'était pas prophète,  qui n'avait aucun lien avec les prophètes et fut appelé à être prophète. Nous le vivons chez nous dans nos communautés chrétiennes, le Seigneur appelle des femmes ou des gens non mariés à l'Église et nous entendons  ce qui a résonné aux oreilles d'Amos: "Toi, va-t-en d'ici." Mais l'Esprit du Seigneur se fiche des normes et des lois que nous lui imposons.

Le disicple est envoyé. Il est rempli d'une présence qui déborde et qu'il faut laisser passer vers les autres. Marie possédait un trésor et elle courut le partager avec Élisabeth. Le disicples est églement rempli d'un trésor qu'il va partager autour de lui. Il ne partage pas des enseignements, ou des traditions mais une présence. L'envoyé ne va pas convertir mais faire découvrir.  Son bagage et ses sécutiés, c'est le Christ resuscité et présent en lui. Il pouurait se dire: dans le coeur des femmes et des hommes d'aujourd'hui nous avons fait jaillir la force du ressuscité.

C'est ce que nous célébrons dans notre Eucharistie qui est sacrement du Fils de Dieu vivant et présent en nous.

 

Publié dans Homélies
mardi, 10 juillet 2018 01:18

La vie

"La vie est une table de jeux, parmi ceux qui gagent beaucoup ont triché."

Publié dans Nouvelles
samedi, 07 juillet 2018 21:07

Revisiter notre histoire.

Cette idée est venue alimenter ma réflexion à partir d'une émission ou quelqu'un revisitait l'histoire du Canada en vue de mieux compendre la relation vécue avec les Premières Nations dès les débuts de la Colonie. Il m'est apparu intéressant de revisiter l'hisoire de mon Église pour mieux comprendre ce que nous vivons aujourd'hui. Je ne suis pas un historien, mais simplement un vieux retraité très heureux de ce que la vie et l'Évangile lui font découvrir aujourd'hui.

Il m'apparait que nou s avons négligé la Vocation et la Mission au profit des vocations et des missions.  Saint Paul en commençant ses premières communautés chrétiennes laissa au milieu d'elles un presbytre, genre de pasteur issu de la communauté pour animer celle-ci. Les premières communautés religieuses furent fondées par des femmes ou des hommes qui voyant un besoin dans la communauté formèrent un groupe pour répondre à ce besoin. La vocation était celle du baptême et la façon de répondre aux besoins des chrétiens devenaient une mission ou une façon de  mettre sa vocation au service de la commuanuté. De sorte que les services s'organisaient â oartir du terrain et des besoins.

Au cours de l'histoire, nous avons mis l'accent sur les vocations sacerdotales ou religieuses, nous avons structuré une organisation pour accueillir ces vocations. Ainsi le presbytre est devenu le prêtre, membre du presbyterium autour de l'Évêque et les communautés religieuses se sont regroupées avec des strustures de formation. Nous avons développé une théologie du ministère et de la vocation de sorte que depuis le Concile de Trente, la vocaiton baptismale est disparue et la misison répondant aux besoins spirituels s'est modifiée considérablement. Les chrétiens sont devenus des spectateurs, des consommateurs et des serviteurs.

Un jour, au Québec, une révolution est passée. La société s'est modifiée  et des besoins nouveaux sont apparus. Donc la façon de vivre notre Vocation devra s'ajuster sur cette nouvelle réalité. Comme nous avions mis l'accent sur les vocations, nous avons essayé de faire des aménagements à partir d'en haut. J'ai travaillé avec ardeur à ces aménagements.  Les résultats ne sont pas au rendez-vous. Nos églises ont continué de se vider, les chrétiens ont massivement délaissé la pratique sacramentelle, nous sommes devenus étrangers dans notre propre milieu. Mais en même temps, dans l'Église hors les murs, beaucoup de services communautaires se sont mis en place pour répondre aux besoins nouveaux des chrétiens. Un grand nombre de bénévoles consacrent du temps à l'animation de ces services. L'Esprit Saint suscitait des pasteurs pour répondre aux besoins du peuple pendant que de l'intérieur nous nous occupions à trouver des vocations pour faire marcher notre  organisation. Nous revenons aux sources du temps de Paul et des premières communautés religieuses. Ces nouveaux services souffent d'une pauvreté spirtuelle et personne ne s'en occupe. Il manque un service ...

En méditant cette réalité, je pensais à la parole de Jésus: "Personne  ne pose une pièce d'étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement et, la déchirure s'agrandit." Mth 9, 16. Nous avons voulu faire des ajustements, mais la déchirure de l'Église s'est agrandie.

 Je me dis, ne faudrait-il pas revenir à la source de notre vie ecclésiale et retrouver la Vocation baptismale avec sa panoplie de ministères, resituer le service presbytéral au coeur de ces ministères comme nous l'a suggéré saint Jean-Paul 11, et les communautés religieuses en fonction de leur charisme. Revisitons notre histoire, revisitons notre conception des ministères et refondons: à vin nouveau outre neuve. Ce serait retrouver la Vocation et  la Misison. N'ayons pas peur, l'Esprit est encore avec nous.Cela nous permettrait de redouvrir l'Eucharistie également. Nous avons "chosifié" les sacrements comme disait le Père Legrand, o.p. La fin de l'Eucharistie est la mission. Quand la célébration est terminée, la messe commence. N'avons-nous pas trop réduit l'Eucharistie du Seigneur à un rite? Ce serait un sujet intéressant à méditer.

Voila quelques brèves idées que m'a suggéré l'homme à la télé ... Une cogitation toute simple que je propose sans prétention.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 06 juillet 2018 17:43

Un regard sur la mort.

"C'est votre intérêt que je parte; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendras pas vers vous, mais si je pars, je vous l'enverrai." Jn 16, 7. Le départ physique de Jésus lui a permis de rester avec nous d'une façon intérieure. C'est l'aventure que tous nos défunts vivent avec nous. Ils pourraient nous dire: si je ne pars pas, je ne vivrai avec vous qu'une expérience physique extérieure, si je pars je serai en vous pour vous acocmpagner et vous aider durant toute votre vie d'une présence intérieure.

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 06 juillet 2018 17:35

Un art

Anselm Grün: L'art de bien vieillir. Ed. Albin Michel, 2018. Apprendre à bien vieillir est un art libérateur et fécond. Apprendre à lâcher prise et à s'ouvrir à la fécondité de la vie au lieu de l'efficacité. Apprendre à nourrir et meubler la solitude qui nous conduit au sens de la vie, autant d'expériences riches pour le temps du vieillissement. Ce qui nous amène à redire que à tous les âges, la vie est belle et qu'il devient agréable de s'amuser à vieillir. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
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