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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : juillet 2020
dimanche, 19 juillet 2020 13:52

Comprendre

Bernard Sesboüé: Comprendre l'Eucharistie. Salvator 2020.  Après avoir fait brièvement l'histoire des rites, l'auteur fait un clin d'oeil aux textes bibliques dans les quatre Évangiles. L'Eucharistie est l'événement fondateur de nos foi, l'événement pascal de Jésus. Ce petit livre apporte un éclairage important pour une meilleure compréhension de l'Eucharistie et du même favorise notre participaiton à cet événement  riche pour notre vie chrétienne.  Bone lecture.

 

Publié dans Spiritualité
dimanche, 19 juillet 2020 13:36

Le Levain. Mth 13, 33.

Le Royaume des cieux est comme un levain qu'une femme met dans sa farine pour faire lever le pain, nous dit Jésus. C'est à moi ce matin que Jésus s'adresse. Je suis le levain que Le Seigneur dépose dans la farine de la vie et du temps pour faire lever le royaume de Dieu. J'ai essayé à quelques reprises de découvrir le levain dans le pain que je mange le matin. Peine perdue, impossible, il est fondu dans le pain. le levain se reconnait à sa force intérieure qui fait lever la pâte pour en faire du bon pain. Il en est ainsi de ma foi et de ma présence, faire lever le pain de l'amour, de la charité, du pardon, de l'accueil, de la paix, etc .... Un jour quelqu'un qui avait un gite du^passant me dit: Hier soir un homme est venu couché chez moi,  ce doit être un prêtre à cause de sa façon de  s'intéresser aux gens et aussi ses valeurs dans la conversation. Il me nomme et je lui dis: c'est l'évêque de Mont-Laurier. Il était passé incognito comme le levain et avait fait lever quelque chose par sa qualité de présence. Voila l'invitation que le Seigneur me fait aujourd'hui. C'est très malheureux que nous soyons divisés au nom du Seigneur pour des énoncés théologiques.  Faisons ensemble lever la pâte humaine pour le royaume du Père.

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 18 juillet 2020 14:17

En ce temps-là.

En ce temps-là, une fois sorti de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil pour voir comment faire périr Jésus." Mth 12, 14.  L'insoumis de Nazareth dérange ces bons messieurs  du temple et on cherche le moyen de le faire taire.  Et pourtant Jésus est inoffensif: Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n'entendras pas sa voix sur les places publques, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit.  Jésus n'est pas dangereux mais il dérange par son enseignement et sa façon d'être. Il proclame l'amour et la liberté; il demande le pardon et le respect des personnes Il dénonce le pouvoir et fait place à l'autorité. Il dit simplement que la loi est au service des personnes et non l'inverse.  Il demande simplement d'aimer nos ennemis, il n'y a rien là. Pourquoi veut-on le faire mourir? Les hommes avaient défiguré le visage du Père et Jésus vient mettre les pendules à l'heure et cela est dure à entendre. Aujourd'hui écoutons-nous parler devant les abus d'agressions, de violence et d'intimidation de toutes sortes. Les réseaux sociaux nous montrent encore des gens qui veulent faire taire Jésus. La parole du Seigneur est encore dure à entendre. Nous nous indignons devant la mort des enfants; nous demandons-nos pourquoi après 2000 ans de christianisme et d'annonce de l'Évangile nous sommes encore là. Ce sont des questions que je me crois pemris de poser.

 

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 18 juillet 2020 13:50

Jouez pour le Seigneur.

Hier soir, à une émission, les participants ont parlé du jeux. L'importance de jouer tant dans les sports que dans la vie. Ceci m'a rappelé qu'un jour juste avant Noël, un notaire m'avait rencontré et m'avait donné une somme importante pour acheté des jouets pour les enfants de familles démunies, il me dit: ces enfants ont droit de jouer aussi bien que les autres. Et le temps de confinement a fait réaliser à beaucoup des parents l'importance de jouer avec leurs enfants. Redécouvrir l'importance de jouer même quand on est moins jeunes. 

En méditant cela j'ai réalisé que j'avais manqué de jouer dans l'enfance. Quand je suis né,  mes parents étaient âgés à l'époque, mes frères avaient aussi un certains nombre d'années de plus que moi. J'ai joué seul ce qui est moins intéressant. En revoyant mon passé, je réalise  que le jeu m'a manqué et qu'on n'a pas toujours compris mon besoin de jouer quand je voulais allé chez les voisins trouver des amis. Je me suis repris un peu plus tard. Je comprends mieux aujourd'hui l'importance de jouer non seulement pour les enfants mais pour toutes personnes qui savent garder un coeur d'enfant. 

Beaucoup de psaumes parlent de jouer pour le Seigneur, David a dansé devant l'Arche d'alliance. Peut être que notre tempérament anglais dans un pays froid nous a fait perdre cette réalité du jeu dans notre vie et aussi dans la liturgie. Nos célébrations sont très sérieuses et nos chants liturgiques sont pour des gens d'un certain âge.  Les gens qui nous arrivent de l'Afrique doivent trouver nos célébrations un peu constipées.  Actuellement j'ai un peu les bras coupés quand j'entre dans une église ou une chapelle et que les gens sont tous assis les yeux fermés comme s'ils étaient seuls dans l'église. Aujourd'hui, il y a plus de plaisir dans les salons funéraires que dans nos églises. Nous sommes encore tributaires d'un passé où le sacré avait prédominance sur la vie. Peut être que jouer aurait été la meilleure façon de repsecter le sacré. Apprendre à jouer, voila un autre message que le confinement devrait nous laisser. Jouez pour le Seigneur, chantez pour Lui car il a fait merveille .....

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 17 juillet 2020 13:54

La miséricorde et non les sacrifices.

Ce matin, Jésus vient me dire: Qu'est-ce qui est important pour toi, faire des sacrifices manifester de l'amour? Si je regarde ma vie, force m'est de constater que j'ai mis l'accent beaucoup sur les sacrifices. Surtout en période de carême, si nous voulions que Dieu soit content de nous fallait nous priver de bien des choses. Comme s'il fallait mettre Dieu de bonne humeur avec nous. Quand j'ai compris que Dieu était toujours de bonne humeur, J'ai pensé développer une autre forme de relation.  Le Seigneur me dit ce matin en Mth. 12, 1-8, Ce que je veux ce n'est pas des sacrifices, mais la miséricorde. Il me dit à sa façon: Jos. on n'est plus dans l'Ancien Testament, on est ensemle dans une nouvelle alliance, celle de l'amour, de la miséricorde, de l'accueil, du respect des personnes; une alliance où nous apprenons ensemble à devenir des êtres de communion, de fraternité, des êtres amoureux les uns des autres et de la vie. Ce que je veux c'est votre coeur. Amen.

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 17 juillet 2020 13:27

Anne.

Aujourd'hui nous commençons la neuvaine à Sainte Anne. Cette dévotion n'a plus l'audience d'autrefois mais elle rassemble encore un bon nombre de chrétiens. Cette année avec le confinement la participation sera encore plus restreinte. Nous ne connaissons rien de la vie de la mère de Marie. La Bible n'en dit ren. Cette dévotion prit naissance à partir du protoévangile de Jacques au 11e siècle et la dévotion se répandit et prit un improtance spéciale à partir du X1Xe siècle. Anne devint la patronne des marins. Quoiqu'il en soit de la présence historique de Anne, nous savons que Marie a eu une mère et père et la foi des chrétiens les a prit comem modèle.

Anne est représentée apprenant à Marie à lire la Bible. C'est pour nous un message pas suffisamment développé à mes yeux. Anne nous est présentée comme une éducatrice de la foi, une évangélisatrice dirions-nous aujourd'hui. Comme nous ne savons rien de sa vie, nous pouvons nous  laisser inspirer par sa foi et sa relation au Seigneur. Comme toute juive, elle était femme de la lecture de la bible. Elle doit nous inspirer en ce sens. Notre contexte d'Église nous invite à rechercher une meilleure connaissance de la parole de Dieu. C'est par le force de l'Évangile que l'Esprit Saint renouvellera notre vie chrétienne et la vie de l'Église. Nous avons à nous convertir sans cesse à la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.  Le Père Deiss parle de l'importance d'une Église biblique. Qu'est-ce à dire? "Une Église biblique est une Église fondée non sur des traditions humaines mais sur la Parole de Dieu, non sur le sable des normes humaines mais sur le roc des lois divines, bref une Église selon le coeur de Dieu. L. Deiss: célébration de la Parole, P.11. Il ne s'agit pas de faire des chrétiens un peuple d'exégètes, de scientifiques de la bible, mais un peuple rempli de l'enseignement de Jésus, de son Esprit et qui en sont les témoins.  Voila ce que la neuvaine m'inspire ce matin Ma conviction est que nous avons placé l'accent sur les dévotions extérieures et pas suffisemment sur le contenu de vie.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 16 juillet 2020 16:22

Mon joug est léger.

Jésus nous dit aujourd'hui:Mth 11, 28-30, Prenez mon joug, il est léger et facile à porter. le joug de Jésus est un joug de  liberté et d'amour, un joug de respect des personnes et qui fait grandir. Ce n'est pas un joug de l'extérieur qui impose des lois et des façons de faire. Mais un joug qui nous fait nous lever dans un geste de foi et d'amour au service de la vie. Ce n'est pas un joug sur les épaules imposé par des personnes ou des lois, mais un joug qui monte du coeur et fait grandir. Le joug de Jésus n'est pas un joug de pratiques religieuses mais l'expression d'un amour qui fat agir par motivation intérieure. Ce joug nous est présenté dans la parole de Dieu inscrite au fond fe notre ceur. Seigneur fais-moi goûter ces moments de silence qui me fassent découvrir la beauté de ton joug de paix, d'amour et de liberté.   

 

Publié dans Spiritualité
jeudi, 16 juillet 2020 15:36

A la Sylvie Fréchette.

Demain 17 juillet, commence la neuvaine à Sainte Anne. Ce matin, je me suis posé une question: Est-ce que je vais y participer à la Sy;vie Fréchette, une course à la performance en vue d'une médaille le 26 au soir? Nombre de messes, de chapelets, d'heures d'adoration, de chemns de croix et autres choses de bonne qualité, je pourrai ainsi mesurer ma fidélité.  La seule question que je devrai me poser: Qu.est-ce que cette semaine a changé dans ma vie? Comment ce temps de prière a changé mon regard sur moi-même et sur les autres ou encore ma façon de les accueillir ou de les juger? 

Le premier pilier de ma neuvaine est le silence et la méditation de la Parole de Dieu. Faire un temps de silence pour laisser surgir la parole de Dieu en moi. C'est la Parole qui me convertit et me permet de vivre et de célébrer en vérité. Lire un petit bout de l'Évangile et le laisser monter en moi pour me transformer. Et mon critère d'évaluation sera ma façon de vivre le chapitre 25 de MAthieu: "Ce que tu fais au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que tu le fais."  Ainsi ma neuvaine sera plus surement un temps de conversion intérieure et non une démarche de performance pour une médaille.

Un second pilier efficace sera ma participation à l'Eucharistie. Célébrer l'Eucharistie, c'est devenir de plus en plus un être de communion. L'Eucharistie n'est pas un acte de dévotion, mais la célébration en communauté de notre vie de communion ensemble et avec le Seigneur.  Je célèbre parce que je suis un être de communion et cette rencontre intensifie cette communion avec les autres et mon Dieu. Ainsi mon regard  sur les autres changent, ma façon de voir la vie change, j'acquière davantage le regard de Jésus, le coeur de Jésus, les lèvres de Jésus, dans ma relation avec les autres. La neuvaine devient un temps de rencontres qui approfondit ma vie au quotidien. 

Le temps de confinement nous permet ces moments de silence, d'intériorité pour faire de ma neuvaine non un temps de performance mais un moment de converison intérieure ou j'apprends à aimer.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 15 juillet 2020 14:34

Un brasier.

L'ami Isaïe nous dit ce matin: Au lieu du pouvoir s'alllumera un brasier, ce brasier sera celui de l'amour. Ce brasier, Jésus est venu l'allumer et il brûle encore dans les coeurs. Des témoins le vivent et nous en donnent l'exemple autour de nojus. Le temps de confinement a fait surgir du coeur de notre monde la froce et la chaleur de ce brasier en faveur des malades et des mal gommés de la société. Une des caractéristiques d'une communauté vivante est la force de la charité sur le terrain. La charité est le poumon de la communauté. Nous devrions appendre la reconnaissance envers ces personnes. Nous mettns beaucoup l'accet sur les célébrations à l'église. Ces célébrations sont le résultat de notre agir chrétiens. Elles ne sont pas une obligation mais une poussée d'amour qui nait de notre agir au quotidien. Ce temps de confinement devrait nous permettre de réapprendre le sens profond de notre vie communataire. Ce temps devrait nous réapprnedre à prier en famille dans un geste d'amour et de reconnaissance. Il ne s'Agit pas de faire des rites ou de répéter le Prions en Église, mais d'inventer ses propres façons de prier dans la communion autour de la table familiale. Notre foi et notre amour doivent être assez fortes pour bâtir leur propre chemin.  Découvrir le brasier qui brûle en nous et l'exprimer dans la prière selon la chaleur du brasier. Bonne créativité.

 

Publié dans Spiritualité
mercredi, 15 juillet 2020 13:54

Je t'aime tout court.

Dans le titre de ma  méditation d'aujourd'hui, vous aurez reconnu le chant de «Nicolas Ciccone: Je t'aime tout court. Nous avons l'habitude de dire aux gens craintifs: Aie confiance en toi, vas-y t'es capable. Nous mettons l'accent sur la capacité de l'individu. Ceci peut nous conduire facilement sur le chemin de la performance. "Je suis bon, suis capable." Il y a un autre chemin qui me semble plus sur, c'est celui de l'amour. Aime-toi comme tu es avec tes valeurs, tes peurs, tes blessures et apprends à grandir selon tes capacités. Apprendre à aimer plutôt qu'à faire. L'amour de soi est un pilier fondamantal de toute vie et possède un excellent pouvoir de guérison. Tous les grands sages de l'humanité  ont prôné l'amour de soi et des autres: "Aimez-vous les uns les autres" disait Jésus. Pour aimer les autres, il est nécessaire de s'aimer soi-même. L'amour est toujours la réponse aux problèmes.  je l'ai expérimenté souvent en paroisse où l'amour a été la solution durable à bien des conflits. Si je peux m'accepter et m'aimer comme je suis, il me sera plus facile d'aimer les autres comme ils sont et au lieu de les juger, je pourrai les accompagner pour grandir ensemble.

Ordinairement quand je critique ou juge les autres, c'est ma propre blessure ou faiblesse que je proclame et porte sur les autres. Si j'apprends à m'aimer comme je suis je serai moins porté à juger les autres, je pourrai leur donner de l'amour et la vie en sera embellie. Je me souviens d'une dame qui un jour m'avait critiqué sévèrement. Le dimanche à l'église, je vois une dame asisse suele qui réécite son chapelet, je vais la saluer et la dame semble mal à l'aise. elle me dit«; C'est moi qui vous ai dit des bêtises lundi dernier. Je la regarde avec un sourire et lui dit; vous êtes donc fine de me l'avouer, je vous fais la bise sur les deux joues.  Ce fut une excellente amie. L'amour est la réponse à tout.  Si je porte l'amour en moi et que je le répands, inévitablement le courant va s'établir.La vie est une fleur. L'amour en est le miel. Victor Hugo.

source:  François Lemay: Tout est toujours parfait.

Publié dans Textes de réflexion
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