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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : janvier 2021
jeudi, 07 janvier 2021 15:26

Annoncer.

"Depuis plusieur années déjà, notre Église affirme dans son discours offciel que son rôle premier et fondamental est d'annoncer et de proposer Jésus Christ." A. Blanchet. Un théologien écrivait que notre difficulté n'était pas tant de savoir comment parler aux gens, mais que de savoir quoi leur dire. N'avons-nous rien d'autre à leur dire que de célébrer des sacrements, où avons-nous quelqu'un à leur présenter? C'est un défi auquel nous sommes confronté. Quand je rencontre de jeunes parents, je ne sais pas quoi dire pour rejoindre leur soif et leur beosoin. Est-ce que j'essaie de faire découvrir Quelqu'un ou de faire vivre des célébrations? Beaucoup de chrétiens aujourd'hui sont de schercheurs de Dieu. Ce qu'ils ont besoin de découvrir est le Christ ressuscité au coeur de leur vie. Notre discours pastoral est souvent centré sur la liturgie et la pratique sacramentelle. Il y a quelques années, je présidais la liturgie dominicale dans une paroisse et un enfant visiteur m'arrive avec son cahier de catéchèse pour faire signer car il doit prouver qu'il est  allé  à la messe durant ses vacances pour être accepté à la confirmation.  Nous sommes encore pris dans le formalisme liturgique. Le Pape François parle souvent d'une "Église autoréférentielle." Une Église fermée sur elle-même, fermée sur son autopréservation.

Le temps de confinement pourrait nous aider à sortir de cette structure  pour faire découvrir Jésus Christ. Utilisons facebook pour parler du Christ présent au coeur de la pandémie. Profitons de ce temps pour lire une petit bout d'Évangile chaque jour et une lecture continue afin de saisir le message de l'évangéliste. Quel est le Jésus que Marc nous présente cette année?  Jésus est un guérisseur, un relieur. Nous y reviendrons. Bons moments avec Jésus Christ.

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 06 janvier 2021 15:22

Jésus monte dans la barque.

Les disciples étaient au milieu du lac ballottés par la tempête. Jésus s'avance et monte dans la barque. La tempête s'apaise, le vent tombe, le calme se fait.  Mc 6, 45. J'ai le goût de reprendre ce texte: Le Québec était ballotté par la tempête du Coronavirus., la tempête des attaques criminels,  des crimes  de toutes sortes. Des hommes avec des fusils, de slois et des restrictions et punitions voulurent mettre fin à ce désastre. Mais le vent souffle très fort et la tempête tient bon. Jésus monte dans la barque et la vent s'apaise. Qu'est-ce à dire?

Jésus ne vient pas avec un pouvoir extraordinaire mettre fin aux guerres, au crimes, au virus. Jésus vient simplement faire compredre aux être humains comment vivre ensemble dans le respect des personnes et des valeurs de la vie pour éviter ces malheurs à l'humanité. Quand nous ne respectons pas la vie, la nature, les personnes, un jour où l'autre la tempête se lèvera sur nos têtes. Trop souvent ces crimes dont nous souffrons sont le fruit du non respect des personnes et de la vie. Trop souvent aussi les vrais coupables se promènent toujours en fumant le cigare. Trop souvent aussi nous avons une société punitive et pas assez "guérisseuse." On ne guérit pas une maladie avec une punition, mais avec un remède approprié. Le mal, les crimes, sont une maladie de l'âme qui a besoin d'être soignée comme celle du corps. Ce que nous appelons péché est bien souvent une maladie de l'âme qui a besoin d'être guérie avant d'être pardonnée ou punie. 

En bas, sur le terrain du quotidie, nous voyons naitre des fondations, des services aussi variés que les problèmes afin d'apporter un remède à ces  maladies. En haut on punit et fait des lois. C'est vrai dans tous les systèmes. L'Évangile de Marc ce matin se termne avec ces mots: Ils (les disciples) n'avaient rien compris au sujet de la multiplication des pains. Sommes-nous un peu comme les apôtres? Comme chrétiens, comme Église, n'avons-nous pas une sérieuse prise de conscience à faire? Le peuple qui marche dans les ténèbres à besoin de voir se lever la lumière. Des crimes sont commis sur des enfants, le pouvoir fait enquête pour punir, la communauté humaine met en route des services pour accompagner   les personnes. N'est-elle pas là la lumiere?  La lumière annoncé par les prophètes, amenée par le Christ est là chaque jour auprès des malades,  des enfants martyrisés, des personnes en dépression, etc ..  C'est la lumière du Christ. C'est l'Eucharistie vécue sur le terrain. Ne faudrait-il pas le reconnaitre? Rendons grâce à Dieu.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 05 janvier 2021 16:51

Une épiphanie. Mc 1, 7-11.

Aujourd'hui, Jésus s'amène au Jourdain pour se faire baptiser par Jean. Jésus n'avai tpas besoin de poser ce geste. Il le fait pour nous donner un message. Allons faire une petite visite avec lui sur les bords du Jourdain. Jean présente un baptême de performance, de mérites; convertissez-vous à la Bonne Nouvelle qui arrive. Jésus qui est Bonne Nouvelle veut faire découvrir sa propre vision de la vie chrétienne et au lieu de faire un beau discours, il vit simplement le geste du baptême en nous faisant découvrir le sens nouveau de ce geste. Il ne s'agit plus d'un geste de performance, mais d'accueil, de révélation et d'amour. Suivons le texte de Marc.

"Jésus vient se faire baptiser." Jésus choisit de se faire baptiser, il vient librement vers Jean. Il plonge dans le Jourdain. Il plonge dans notre monde, notre vie pour bien montrer qu'il n'est pas venu en dehors de notre monde, Il est plongé au coeur, aux profondeurs même de notre humanité. Il est l'un des nôtres. Mais il porte un message spécial qu'il va vivre devant nous pour nous le révéler. Jésus prêche par des actes signifiant avant les paroles. Il est un TÉMOIN. Il révèle au lieu d'expliquer. C'est là pour nous un messsage pour inspirer notre agir chrétien: Êttre des témoins et non des haut-parleurs.

Quand Jésus remonte de l'eau, "Il vit les cieux se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe et une voix  venant des cieux dit: "Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je trouve toute ma joie." Le ciel se déchire, nous retrouverons la même expression à la mort de Jésus: Le voile du temple se déchire en deux. la communication entre le ciel et la terre est rétablie d'une façon définitive. Tout ce qui empêchait l'être huamin de communiquer avec Dieu est disparu. Le vrai visage de Dieu se fait connaitre. L'ancien testament est terminé, nous passons à une ère nouvelle. 

Des cieux une voix dit: Tu es mon Fils bien-aimé." Voila une grande nouveauté. Nous est révélé la vraie identité de Jésus: Fils bien-aimé du Père. Du même coup nous est révélée notre propre identié chrétienne et humaione: Nous sommes comme le Christ les enfants bien-aimés du Père. Nous venons de passer du baptême de performance de Jean au baptême de reconnaissance et de gratuité  de Jésus. Nous sommes les enfants bien-aimés d'un Père. Nous sommes fruit de l'amour. Et la colombe qui descend sur Jésus nous rappelle la colombe que Noé envoya sur terre et revint avec une branche d'olivier. elle vient révéler à Noé que la terre est prête pour l'Alliance avec Dieu, Noé sorti, Dieu conclut l'alliance et donna l'arc-en-ciel comme signe de l'alliance. Ici la colombe vient nous dire que le moment est venu d ela Nouvelle alliance e tle signe donné est le Fils de Dieu. le monde entre dans l'alliance nouvelle et éternelle, une alliance de gratuité, une alliance donnée sur laquelle il s'agira d'ajuster notre vie et notre agir chrétien.

Le baptême donné par «jésus n'ajoute rien à mon être, il me le révèle, me le fait célébrer et me donne une force pour le bien  vivre. Il ajoute quelque chose à mn agir. Il donne du contenu à mon agir chrétien. Mon action est celle d'un enfant de Dieu, celle d'un être rempli de l'Esprit même de Dieu Père. Le Père a déposé ne moi tout son amour, toute sa joie. Je n'ai qu'à le reconnaitre et en vivre au mieux possible.  Je dois ajuster ma vie, mon agir sur cette réalité que je suis. Comme je suis un être en croissance, il y aura des diffixultés, des ratés, mais la présence de l'Esprit nous éclaire pour reprendre la route. Nous ne sommes plus dans un régistre de performance, de mérites, mais un registre de gratuité, d'amour. Nous ne pouvons pas mériter, c'est trop grand pour nous. Cela nous est donné. Accueillpns le dans l'action de grâce.

Le baptême tout en étant un acte d'amour est aussi un geste de foi. La foi nous est donnée, nous est révélée par l'Esprit du Seigneur en nous. Cependant rappelons-nous que la foi se répand par contagion. le baptême fait de nous des envoyés dire au monde l'objet de notre foi, dire quelqu'un: Jésus Christ et Seigneur. La foi devrait devenir la plus grande et la plus belle épidémie dans notre monde. Nous ne devons pas l'emprisonner dans des formules, des doctrines; la foi est adhésion à Quelqu'un, Jésus le Christ. Nous devenons un peu responsable de cette contagion de la foi au coeur de notre mode. Le baptême donne du contenu à mon agir chrétien, il n'ajoute rien à ce que je suis. Il nous faut bien méditer ce baptême de Jésus.

Dans ce sacrement, Dieu dit à la personne baptisée: Tu es mon fils, ma fille bien-aimée. L'alliance que je fais avec toi, jamais nje ne la renierai. Toujours je t'envelopperai de mon amour et de ma miséricorde. Mon Esprit Saint te guidera pour qu'à la suite de Jésus tu vives avec moi. Tu vivras éternellement." (D. Lamarche). Cyprien diisait: "C'est moins pour une affaire de péché que l'on baptise les enfants que pour louer Dieu créateur de la personne humaine."

"Dans ce sacrement, l'Église dit à la personne baptisée: Tu es membre à part entière de ce peuple de Dieu en marche que nous formons. Tu es membre à part entière de ce corps du Christ donné au monde. Tu es membre à part entière de ce temple habité par l'Esprit. Tu es une soeur, un frère parmi les soeurs et les frères du Christ. Tu es partenaire: tu as des droits et des devoirs." (D. Lamarche). 

Oui, Seigneur, fais de moi un prophète proclamant la foi, un prêtre célébrant en des rites l'espérance, un roi proposant des règles de justice et de charité. un pasteur  rassemblant dans l'amour tes enfants bien-aimés. Amen.

Publié dans Homélies
mardi, 05 janvier 2021 15:42

Méditons

"Jésus n'est pas le messager de la Bonne Nouvelle, il est la bonne Nouvelle. Voila pourquoi Marc a choisit de centrer son évangile sur la personne de Jésus, et non sur ses discours." Prenons le temps de méditer les actions de Jésus avec Marc pour en imprégner notre agir quotidien. "Soyons témoins de Jésus Christ."

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 05 janvier 2021 15:13

Nous sommes envoyés.

Nous sommes des êtres de mission et en mission. Ça devient fatiguant? Mais non, parce que je ne suis qu'un serviteur inutile me dit Jésus dans l'Évangile. Aujourd'hui, la liturgie nous fait dire: "Le Seigneur m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération" Lc 4, 18. Et ceci nous dit Saint Paul à cause du grand amour dont le Seigneur nous a aimés. 

Nous sommes envoyés, à l'exemple du Christ, dire au monde la Bonne Nouvelle qu'est Jésus Christ. La première et la meilleure façon d'annoncer le Christ "dans mon livre à moi"  est mon témoignage de vie. je révèle mieux Jésus Christ par ce que je suis que par ce que je dis. Le témoignage de vie est plus fort que la parole si bonne soit-elle. "Ce que tu es parle si fort que je n'entends pas ce que tu dis à dit quelqu'un que je ne connais pas. Un témoin est quelqu'un dont "les bottines suivent les babines."

Une des grandes pauvreté de notre monde est de ne pas voir et soutenir nos témoins modernes. "Les 60 femmes qui ont façonné le Québec," titre d'un livre récemment sorti de presse. Ce sont des femmes tombées dans l'oubli. À l'époque les vrais témoins étaient des hommes évidemment. Comme la plupart des communautés religieuses qui ont bâti le Québec sont tombées dans l'oubli et mises au rancart. Aujourd'hui des témoins sont là plantés partout au Québec, mais passent inaperçu. Et souvent leur témoignage ne porte pas parce qu'il manque de contenu qu'ils n'ont jamais reçu.

Jésus Christ est venu comme témoin du Père nous révéler son projet de vie avec nous. Le monde ne l'a pas reçu. Som message n'était pas celui que nous attendions. Aujourd'hui des témoins sont là au  milieu de nous et nous ne les reconnaissons pas toujours parce que leur message n'est pas celui que nous voulons. À mon humble avis, je crois que nous avons trop placé l'important uniquement sur la célébration des sacrements et oublié la force du quotidien.  Pourquoi ne pas profiter de ce temps de confinement pour ré-évaluer notre témoignage chrétien, méditer notre façon d'être chrétien et de vivre notre engagement au coeur de la communauté en se laissant éclairer par le message de l'Évagile. J'ai été envoyé dans le monde pour révéler le christ à cause du grand amour dont nous sommes aimés par le Père.  

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 04 janvier 2021 15:26

S'ouvrir à l'essentiel.

Partout on nous chante sur tous les tons que le temps de confinement nous fera découvrir l'essentiel. Comme chrétien, il nous est donné aussi de découvrir l'essentiel. Les règles sanitaires nous privent de célébrations eucharistiques, dans ce jeûne, nous pouvons réfléchir à l'essentiel de sorte que le retour à une "vie plus normale" donne plus de richesse à nos célébrations. L'Eucharistie est d'abord un cadeau à vivre. 

La vie de Jésus a été une vie totalement eucharistique et il nous a donné l'exemple. Sa vie commence par un repas à Cana en Galilée, Jn 2, 12. Sa vie se termine par un autre repas sur les bords su lac de Tibériade avec les siens. Jn 21, 1ss. Entre les deux, Jésus a multiplié les pains, il a mangé avec les pécheurs. Le repas indique une dimension de communion, de partage, d'intimité, de fraternité.  À un repas nous sommes des invités, des amis, des proches.  Manger ensemble ne signifie pas seulement porter la main à la bouche pour y introduire la nourriture, c'est tendre l'oreille pour accueillir ou deviner l'autre. Le repas est le lieu de l'écoute  de la parole et de la communion. 

La vie de Jésus a été une vie donnée, partagée. Cette vie donnée, Jésus nous en fait cadeau le jeudi saint au soir. Il nous donne une vie eucharistique, c'est à dire une mission vécue au quotidien. Une mission vécue dans la communion fraternelle, dans le partage et le don quotidien au service des frères et des soeurs.Sa mission était aussi de rassembler les êtres humains dans l'amour, le respect et l'égalité les uns avec les autres: hommes et femmes, pauvres et riches, la défenses des petits et des pauvres, des opprimés et des mal gommés de la société. C'est cela qu'il nous as donné et pour que nous puissions le réaliser il est resté avec nous comme une nourriture en vue de la mission.

L'Eucharistie est le sacrement de la divinisation de notre activité humanisante. Elle est le signe efficace de ce passage au Christ de ce que je fais dans ma vie. L'Eucharistie n'est pas le Christ qui tombe sur l'autel dans un morceau de pain, et on ne met pas du pain sur l'autel pour que le Christ qui veut être présent sache où se mettre. C'est l'histoire de l'homme qui devient corps du Christ.  L'hostie cnsacrée n'est pas le Christ tout court, c'est l'homme christifié." (F. Varillon). Je viens célébrer l'Eucharistie parce que je suis être de communion au quotidien, réalité que je célèbre en communauté avec mes frères et soeurs.

Ce temps de confinement nous fait découvrir notre vie eucharistique dans le partage avec les gens seuls, isolés, les pauvres qui manquent de pain, les travailleurs de la santé à bout de souffle, les enfats qui meurent martyrs même au Québec. C'est le temps de révéler l'Eucharistie dans toute sa dimension de vie eucharistique à l'exemple de Jésus. Demain nous irons célébrer ensemble cette vie eucharistique dans celle du Christ. Les disciples d'Emmaüs ont reconnu qu'ils avaient tourné le dos  à la mission du Christ, qu'ils n'avaient rien compris au repas du jeudi saint, et ils sont repartis vers Jérusalem, ils se sont empressés de retourner à leur mission. Dans le monde d'aujourd'hui, la mission du Christ est de plus en plus urgente et difficile d'où l'importance pour nous de redécouvrir l'Essentiel de cadeau fait par Jésus la veille sa mort. N'oublions jamais que le pain se multiplie dans les mains des disciples et non dans celles de Jésus. Mc 6, 41.  

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 03 janvier 2021 15:31

L'art de vvire.

Ce matin, le temps est gris mais le froid n'est pas très intense, Le soleil nous fera sans doute un petit bonjour au cours de la journée. Cette jounée de quoi sera-t-elle faite? Je médite un peu cette réalité et je me souviens d'un mot de Frédéric Lenoir: Exister est un fait, Vivre est un art. C'est quoi l'art de vivre? On me dit que c'est être attentif au moment présent et aux personnes.  Être attentif, c'est simplement prêter l'oreille sans porter de jugement sur ce qui nous entoure: sur les sons, le silence, les paroles. Écouter sans juger.

Ne serait-ce pas le message de Jésus? Je le regarde avec la femme accusée d'adultère, il s'abaisse jusqu'à son niveau pour la relever et lui redonner sa dignité de femme sans la juger. Je le contemple avec la Samaritaine au puits de Jacob,  au lieu de la juger, il en fait un témoin de sa venue. Je médite les paraboles surtout celle du père miséricordieux, sans juger le fils ou lui demander une confession, il lui redonne sa dignité de fils. Je crois que c'est cela l'art de vivre. L'art de vivre est cette qualité de présence aux autres et à la vie qui fait qu'on apprend à vivre pour devenir et non pour accumuler.  

être attentif signifie aussi écouter, entendre. Et dans le verbe entendre se cache le verbe "tendre." Être attentif, c'est être tendu vers l'autre, vers la vie; c'est écouter avec ses yeux autant qu'avec ses oreilles. Il ne s'agit pas de se demander si cela est bon ou non, être là à l'écoute simplement.  Vivre est un art. le temps de confinement qui nous invite à l'essentiel nous aidera certes à apprendre cet art. Montaigne disait: Se concentrer sur ce qui est devant soi et lui prodiguer toute son attention.

L'art de vvire, pour moi, c'est cela la religion. C'est l'enseignement de Jésus.  C'est cela qui est en train de naitre et que le confinement nous enseigne. Hier, je parlais de marcher vers soi, aujourd'hui peut être de marcher en soi. Pour aller plus loin: Nicole Bordeleau.Tous Passe, P. 123-129. Bonne journée à vous.

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 02 janvier 2021 15:23

Marcher vers soi.

Marcher vers soi. voila ce qu edisent beauoup de gens qui apprennent à marcher dans la nature, écouter son silenc et découvrir ses leçons de vie. Ceci est comem marcher vers soi. J'ai médité cette expression lue dans une revue et je m'y suis retrouvé. Quand j'ai pris ma retrait il y a 15 ans, j'aivais fait beaucoup de chose pour les autres  et pour l'Église. J'aivais voulu changer l'Église à partir du Concile. Et je me suis réveillé   avec un bon nombre de déceptions.

Depuis 15 ans, je marche davantage vers moi et au lieu de vouloir changer les autres et le monde, je me découvre et je me change. Mes rêves d'hier sont toujours là bien vivants au fond de moi, ma vision de l'Église n'a pas changée, mais ma façon de voir à changer. Tout cela je le sème dans le temps qui les réalisera quand le moment sera venu. Et pas nécessairement ce que je pense devoir changer mais seulement ce qui devra changer. Ainsi il y aura moins de déceptions. Laissons aux autres leur rythme de changement.

Marcher vers soi,  c'est aussi apprendre à reconnaitre ses valeurs, ses rêves, se richesses comme ses pauvretés, et continuer la route avec les autres dans l'harmonie et le respect de chacun.

Marcher vers soi,  c'est découvrir la profondeur sa vie et semer cette richesse sans l'imposer aux autres, car eux aussi ont leur richesse pour vivre leur porpre vie. C'est être en harmonie avec ce que je suis profondément. Le temps était venu de devenir plus humain donc plus chrétien et plus divin. 

Marcher vers soi,  C'est  faire l'expérience que tu n'es pas l'origine de ta vie, qu'il y a en toi une présence qui t'accompagne et te donne la force de bien vivre ta vie. Une présence divine. Une présence d'AMOUIR qui est à l'origine de ta vie et te permet d'aimer.

Un des grands malheurs de notre temps est de ne pas avoir appris à marcher vers soi  pour découvrir notre richesse intérieure. C'est le premier pas pour changer le monde. Que 2021 nous apprenne cette aventure merveilleuse de se découvrir intérieurement  avec cette présence divine en nous qui réchauffe le coeur et permet d'avancer malgré les aléas de la vie. C'est mon souhait surtout pour tous les retraités: Apprendre à marchr vers soi. Je pense ici à mes confrères prêtres qui s'ennuient de ne pas avoir à dire une messe en paroisse durant les fêtes.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 01 janvier 2021 21:39

Des visiteurs étrangers. Mth 2, 1-12.

Il y a deux jours, des bergers venaient saluer Jésus. Ils sont à peine partis que des étrangers viennent à leur tour rendre hommage à Jésus. On dit qu'ilsa étaiwnt trois, mais l'Évangile n'en dit rien. Le Père Grün les décrit ainsi: Gaspard était un jeune africain, Gelthasar un homme d'âge moyen et un européen, Melchior serait un vieil asiatique. Quoiqu'il en soit, la venue de ces personnages auprès de Jésus veut nous indiquer Jésus n'est pas venu seulement pour les juifs, mais pour le monde entier. le message qu'il apporte concerne tous les être humains, il n'y a pas de favoritisme, tous ont une place auprès du Seigneur et peuvent bénéficvier de son message de paix et d'amour. C'est un message que nous devons aussi respecter. Nous n'avons pas à bloquer l'accès au Seigneur par des obligations ou des lois. 

Il existe un mage russe que nous avons oublié dans notre route, je vous en fait part. Il s'agit d'un roi qui, ayant vu l'étoile, quitta son pays et alla par les chemins. Mais ce roi était tellement généreux qu'au cours de route, il s'arrêta à de multiples occasion pour aider ceux et celles en détresse qui croisaient sa route. En conséquence, quand il arriva à la crèche, Marie, Joseph et l'enfant étaient déj;a partis. Il poursuivit sa marche pendant une bonne trentaine d'années pour se retrouver un jour à Jérusalem  face à une colline où se dressaient trois gibets. Voyant l'home du milieu, il sut tout de suite que c'était celui qu'il avait cherché toute sa vie. Il n'était donc pas arrivé trop tard. Sans le savoir, il avait rencontré le Seigneur tout au long de son chemin.  Ce quatrième mage, c'est moi, c'est vous, c'est chacun d'entre nous. Guidés par une Étoile intérieure, nous cherchons Jésus, nous le trouverons à l'heure de la grâce au coeur de nos vies. Le Seigneur n'attend pas de cadeaux princiers, il attend simplement que nous soyons disposés à l'accueillir au creux de nos vies.  Les dons des mages que nous sommes ne sont pas extérieurs à nous, ils sont en nous, ils viennent de nous. C'est parfois le don de notre temps aux autres, le don des personnes qui croisent notre route.

Alors, partons ensemble donner au Seigneur le plus beau cadeau que nous puissions lui offrir: celui de nos vies quotidiennes, celui de ce que nous sommes.  Cette étoile de Noël brillera à jamais au ciel de notre quotidien.  

 

Publié dans Homélies
vendredi, 01 janvier 2021 17:02

C'était beau et bon.

Nous avons vécu un excellent moment de fin d 'année 2020 avec l'émission "En direct de l'Univers." C'était beau et bon: BEAU pour les yeux et BON pour le coeur. C'était un beau moment d'une spiritualité profonde. Je n'ai pû m'empêcher d'aller lire un texte de Jacques Grand'Maison dans son livre: "Une spiritualité laïque au quotidien. La beauté fait partie de la spiritualité. A la fin de l'émission j'avais le goût de rester en silence pour goûter ce beau moment. Il m'avait laissé un petit goût de "revenez-y". Dostoïevski  disait  que la beauté sauvera le monde.  On dit souvent: Que c'est beau, devant un paysage, deux personnes qui s'aiment, quand je voyais mes parents se regarder sans dire un mot, c'était beau. C'est beau et c'est bon. Ce qui est beau, c'est ce qui est plus élevé que nous et nous entraine ves le haut et le profond.

"J'ai accompagné à l'hôpital un vieil homme parvenu à la fin de sa vie. Il vivait une douloureuse crise de foi qui le plongeait dans une profonde nuit intérieure. Je me sentais impuissant. Un soir, son arrère-petit-fils vient ;e visiter avec ses parents. On le fait monter sur un banc pour qu'il puisse le voir et le toucher. De ses bras, il netoure la tête du vieil homme et lui dit: "Papi, tu t'en vas au ciel, tu vas pas m'oubler, tu vas m'aimer encore avec le Bon Dieu." J'étais dans la chambre à ce moment-là. J'ia vu le visage transfiguré du moribond qui m'a fait signe de la tête et a murmuré: "Bénis-moi." On était tous là avec le sentiment d'assiter à quelque chose d'une beauté sublime. J'ai pensé à l atransfiguration de Jésus de Nazareth qui annonçait que sa mort n'aurait pas le denrier rmot." J. Grand'Maison.

Dans cette émission de télé, j'avais l'impression de vivre un moment religieux très fort; pour moi, c'était de la religion. La religion est une façon d'être ensemble qui nourrit, fait du bien et donne le goût d'y revenir. On n'a pas besoin d'obligation  pour y aller. Je crois que ce temps de confinement nous conduit vers l'essentiel, vers la spiritualité et la religion qui refera le tissu de notre vie quotidienne. Éric Emmanuel Schmitt  écrit devant une nuit étoilée et silenciesuse: L'être  l'emportait sur le néant, la présence sur l'absence, comme lorsque j'écoute Mozart. 

Alors souhaitons-nous une année où la beauté et l'essentiel soient un aliment quotidien qui donnent du goût à la vie. Bonne Année à vous tous.  

Publié dans Textes de réflexion
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