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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : mars 2022
jeudi, 31 mars 2022 14:31

La loi de Dieu jr. 31.

Je mettrai ma loi au plus profond d'eux-mêmes; je l'inscrirai sur leur coeur.  Voila le message que le Seigneur nous donne ce matin. La parole de Dieu est d'abor en nous et il impote que nous l'écoutions et que nous la laissions monter du fond de nous-même. D'où l'importance d'écouter vraiment ce qui monte du dedans de nous. Nous vivons trop souvent en dehors de nous, nous écoutons ce qui vient de l'extérieur et oublions d'ouvrir les oreilles de notre coeur. La parole de Diu n'est pas dans un livre mais en notre coeur. C'est là que nous devons l'écouter. Les textes écrits nous aident à écouter ce qu'il y a en nous. La parole de Dieu n'est pas des mots, mais quelqu'un qui nous parle. Écoutons-le.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 29 mars 2022 14:23

Jésus se tait. Jn 8, 1-11.

Dieu dit dans le prophète Isaïe: Voici que je viens faire une chose nouvelle.  C'est le texte de l'évangéliste Jean aujourd'hui. Qu'elle chose nouvelle Jsus est venu faire dans cette rencontre avec la femme accusée d'adultère. Il est important de nous coller au texte et de le suivre de près. Pourquoi Jean nous met-il ce texte sous les yeux aujourd'hui? 

Jésus vit sa passion sous nos yeux et nous enseigne à faire de même. La passion de Jésus fut de défendre les petits, les pauvres, la liberté des femmes et des enfants devant un monde contrôlé par les hommes. Jésus est dans le temple de Jérusalem, haut lieu de la religion du temps. Le temple de Jérusalem est le lieu de la lpi, de lareligion stricte, et non du coeur. Alors les responsables religieux conduisent à Jésus une dame qui vient d'enfreindre la loi et qui mérite la mort par lapidation. Nous sommes en présence d'un monde de justice humaine qui punit et Jésus veut nous faire passer à un monde de justice de Dieu qui pardonne et fait grandir et guérit.  Jésus affronte les scribes et les pharisiens, des grands messieurs de la religion. Et Jésus comme toujours va les déranger.

La dame est placée au milieu du temple, devant tout le monde comme un objet de curiosité. Mais la vraie curiosité est l'attitude de Jésus: comment va-t-il se sortir de ce piège tendu par les grands reliogieux du temps. Cette dame est accusée d'adultère; alors si tu la condamnes à la lapidation, tu renies ton enseignement, si tu la lbères, tu es contre la loi de Moïse donc de Dieu. Jésus est pris au piège.j

Notons que les hommes sont debout et que la dame est écrasée au sol. Que fera Jésus? Jésus silencieux s'abaisse au niveau de la dame. Il la rejoint au niveau de sa souffrance, de son mal de vivre, de sa soif de bonheur. Jésus rejoint toujours l'être humain sur son chemin de vie là où il est rendu pour le conduire plus loin. Jésus vient dire à ces messieurs de la religion: sortez de vos théories, de vos idées toutes faites et descendez au niveau des chrétiens, de leur vécu, de leur souffrance, de leurs rêves et de leur soif de bonheur pour les accompagner. Comme chrétiens, comme chefs religieux sommes-nous capable de nous agenouiller auprès des gens, ou voulons-nous les condamner au nom de la loi et des coutumes?  Nous disons souvent chez nous, descends de tes grands chevaux et tombe sur la terre avec nous.L'attitude de Jésus est extraordinaire: Prendre le temps de s'arrêter, d'écouter pour comprendre.

Il se redressa et la dame s'est sans doute redressée avec lui et il lui dit: Moi non plus, je ne te condamne pas, va maintenant vers la paix. La passion de Jésus est de redresser les gens pour les faire avancer sur la route de la vie. Ceux qui n'acceptent pas de se redresser repartent courbés comme le smessieurs de la religion. Jésus avait simplement demander aux accusateurs: Celui d'entre vous qui est sans péché  qu'il lui jette la première pierre. Si je n'accepte pas de me servir de mes erreurs pour grandir, je resterai courbé pour toujours.

Jésus nous prépare à sa mort et résurrection. Sa grande passion fut de remettre l'homme debout dans toute sa dignité d'être humain et d'enfant de Dieu. Nous ne sommes pas seulement dans une société d'hommes, d'être humains mais dans une société de chrétiens, d'enfants de Dieu. Et souvent pour nous ce qui est défaut à punir ou a corriger est une blessure à guérir ou un soif à satisfaire. Cette passion de Jésus est devenue la nôtre où nous devons non plus écraser les autres à cause de leur erreur mais les faire se redresser dans la fierté et la dignité de leur personne. Jésus dira: à vin nouveau outre neuve.  Nous sommes invités à changer nos outres pour accueillir le vin nouveau du christ Jésus. Que ce soit notre prière aujourd'hui.

Lytta Basset a écrit un merveilleux commentaire: Moi, je ne juge parsonne. 

Publié dans Homélies
lundi, 28 mars 2022 16:50

Une rencontre.

Dimanche le 27, notre groupe de partage de l'Évangile se réunissait comme à l'habitude. Nous avions décidé de regarder la passion de Jésus. D'abord la passion qui animait Jésus et qui l'.a fait vivre. Celle de défendre les petits , lespauvre, les orphelins, enfin cette passion de la liberté où chacun peut vivre sa vie selon la musique de son être. Cette passion de Jésus l'a conduit au Calvaire parce qu'elle dérangeait les bons messieurs de la loi et de la tradition. Cette passion, Jésus nous l'a donnée avant son départ. Beaucoup d'etre nous avons aussi une passion qui nous fait vivre.

À la télé dans la soirée, des gens nous ont expliqué comment Jésus aujourd'hui vivait sa passion. Des dames sont venues nous dire ce qui les animait dans leur travail hopitaliers auprès des malades surtout au temps de la pandémie. Beaucoup de ces gens ne vivent pas un travail, mais une passion. J'ai entendu la dame dont les deux filles avaient été tuées par leur père et à la question: Avez-vous pardonné au père? Elle répond OUI parce qu'il n'était plus lui-même. Je ne peux condamner quelqu'un qui n'est plus lui-même et agit sous la pression de la maladie. J'ai écouté aussi le beau témoignage de l'homme victime de l'ereur d'amis qui ont mis sur les réseux sociaux un vidéo sans sa permission. Ces gens sont remplis d'une passion à l'exemple de Jésus Chris, une passion et des sentiments qui les honorent. 

En relisant la vie et l apassion de Jésus, ilme semble que nous sautons vite au vendredi saint quand nous parlons de la passion de Jésus. Sa passion nous est présentée à chaque paege de l'Évangile. La passion de Jésus fut de vouloir libérer l'homme du pouvoir des systèmes tant religieux que civil qui l'opprimainaient, et comme cela dérangeait les gens de pouvoir, on a voulu s'en débarasser.  Cela pose de bonnes questions à chacune et chacun de nous qui nous disons disciple de Jésus Christ. Quelle est la passion qui nous fait vivre? Comme Église, je crois que nous devons retrouver notre passion, notre mission donnée par le Christ le jeudi saint au soir. Comme Église nous nous sommes repliés sur les sacrements, la pratique sacramentelle et avons oublié la mission.

Hier nous avions à la liturgie la parabole de Luc 15, que l'on a batisée: la parabole du fils cadett, puis du fils prodigue, puis du père miséricordieux, et aujour d'hui on palre de "la fête des retrouvailles." Dans l'accueil du fils lors de son retour, nou avons le visage du Père mais aussi et surtout le nôtre dans l'accueil des chrétiens qui ont quité l'Église et qui revienne demander un service. Avons-nous la même passion que le père de la parabole?  Trop souvent nous les accueillons avec des lois, des normes à respecter, des longs parcours catéchétiques, etc ... Laissons-nous évangéliser.

 

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 26 mars 2022 15:05

Renouer

Tanya Talaga: Renouer avec la terre et tout ce qui nous unit. Ed. XYZ 2021. La journaliste attire notre attention sur les graves problèmes que vivent les nations autochtones non seulement au Canada mais aussi au Brésil et ailleurs.  le violent déracinement des familles de leur milieu naturel et la séparation des familles à créé un grand traumatisme  qui se répercute chez les descendants. Le teux de suicide est élevé surout chez les jeunes de 12 à 18 ans. Nous ne mesurerons jamais assez l'ampleur des dommages causés à ces familles et rien ne peut réparer ces dommages. Ce livre nous fait comprendre  une page d'histoire que nous méconnaissons trop. Bonne lecture. 

 

Publié dans Nouvelles
jeudi, 24 mars 2022 14:28

Annonciation à Marie. Luc 1, 26-38

Ce texte de l'annonce à Marie est très riche de message pour nous aujourd'hui tant pour notre vie personnelle que notre vie d'Église.

D'entrée de jeu, Marie est une jeune fille dans sa maison et non un vieux pratiquant au temple comme  Zacharie. Aujourd'hui dans nos églises nous ne voyons que de vieilles personnes encore fidèles à leur foi et les Marie  sont aussi dans leur maison. Le renouveau de notre Église viendra sans doute de ces Marie au coeur de la vie.

Cette Marie se laisse prendre par l'Esprit du Seigneur qui viendra sur elle, la couvrira de tendresse. Marie s'étonne sur le comment cela va se faire: je ne suis pas marié. Marie d'abord écoute l'ange lui annoncer la Bonne Nouvelle. Elle prend le temps de méditer cela dans son coeur. Un exemple à suivre: Écouter l'Esprit du seigneur en nosu pour découvrir les chemins nouveaux sur lesquels Dieu nous invite. 

Marie dira simplement: !Que tout se passe comme tu l'as dit." Elle ne dit pas OUI au projet, il est trop grand pour elle. elle est disposé à devenir l'instrument qui portera Jésus au monde. Un autre message à suivre. Nous sommes comme Marie des instrument pour faire connaitre Jésus autour de nous. Pouvons-nous dire nous aussi: Que tout se passe en moi comme le Seigneur le veut. Je suis au service du Seigneur pour faire advenir son règne.

Nous sommes placés dans une société nouvelle avec de nouveaux défis et Marie me rappelle que c'est sur le terrrain de la vie quotidienne avec la force de l'Esprit du seigneur que la vie chrétienne et que la vie de notre Église reprendront leur  souffle. Prions Marie, actrice d'un monde nouveau, de nous accompagner dans ce renouveau de notre vie de chrétien.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 22 mars 2022 15:00

Des paraboles. Luc 15.

L'évangéliste Luc dans son chapitre 15 nous présente trois paraboles que la Bible TOB titre: La joie des retrouvailles. Il s'agit de la joie de retrouver la brebis égarée, ou la drachme persue. Je me suis longtemps demandé comment on pouvait manifester de la miséricorde à une pièce de monnaie ou à un mouton. La joie des retrouvailles est plus intéressantes. Ces paraboles nous présentent le coeur de Dieu qui doit imprimer notre propre coeur. La dame qui a perdu sa pièce de monnaie fait la fête avec ses voisines lorsqu'elle le retrouvée. Le berger ramène sur ses épaules la brebis égarée qu'il a retrouvée.  Jésus nous enseigne l'attitude du chrétien à l'égard des personnes qui ne font pas comme nous.

Ici Jésus s'adresse à des collecteurs d'impôt et des pécheurs que les pharisiens méprisent et condamnent. C'est peut être ce que nous faisons un peu à l'égard des gens qui ont quitté l'Église. C'est toute la question de l'accueil et de l'évangélisation.  Nous n'avons pas de raison de les juger ou de les condamner. Notre seule attitude de chrétien est de prendre la route avec eux pour leur faire découvrir la beauté de leur être d'enfant de Dieu. Derrière leur agir il y a un être humain, un enfant du Père.  C'est une des grandes leçons que ces paraboles nous laisse. Redécouvrir ces frères et soeurs et faire la fête avec eux sur la route du royaume du Père.

 

Publié dans Textes de réflexion

Une parabole est un message habillé. C'est un peu comme oignon, il faut enlever des pelures pour cueilir le mssage. Luc nous présente aujourd'hui une parabole qui a changé souvent de titre. On la baptisée du titre "de l'enfant prodigue," puis "du père miséricordieux," aujourd'hui  nous parlons de la"joie des retrouvailles." Suivons cette parabole de près.

Un père avait deuc fils. Le plus jeune lui demande ce qui lui revient et part à l'aventure. Il ne veut plus être un serviteur, bien nourrit mais sans avenir. Il veut faire sa vie. C'est le désir de nous tous il me semble. Combien de jeunes sont ainsi partis à l'aventure espérant faire fortune mais surtout voulant être libre et de faire leur propre expérience de la vie. Notons qu'au départ, il n'y a pas un mot de conversation avec le père ou le frère ainé. Un employé part, on lui donne son du et il s'en va.  Le fils n'a jamais appris à utiliser de l'argent, sa vie de jeunesse n'est pas faite, alors il fait des bêtises et gaspille son avoir. De sorte qu'il se trouve dans la dèche à nourrir les cochons. Notons de plus que le cochon est l'animal du conquérant romain, donc c'est une déchéance d'être réduit à nourrir l'animal de celui qui les a envahi et conquis.

Alors il réfléchit en lui-même et se dit: J'étais mieux chez mon père. Je mangeais bien, dormais en paix, etc... J'y retourne. Il se prépare une confession: J'ai péché contre le ciel et contre toi .. .  Le père de son côté avait réfléchit également et quettait le retour de son fils. Pour le père, c'est son enfant qui revenait et le voyant sur la route, il court à sa rencontre, le prend dans ses bras, n'écoute pas sa confession, et commande aux serviteurs de le revêtir de la robe blanche du fils, lui donner les sandales de l'homme  libre, de lui passe rl'anneau de l'alliance au  au doigt et fait le fête. C'est la joie des retrouvailles. Il est parti comme un employé et il revient comme un fils. Quel message Jésus me donne aujourd'hui.

J'ai en mémoire le départ d'un fils vers l'aventure et son père lui dit: "Quoique tu fasses, quoiqu'il t'arrive, sache que ta mère et moi nus t'aimons. Tu sera toujours notre enfant. Le premier message que je décode est la révélation du COEUR DE DIEU PÈRE. Pour le Seigneur quoique nous fassions, quoiqu'il nous arrive, nous serons toujours les enfants biem-aimés du Père. Pour Dieu ce qui compte est ce que nous sommes et non d'abord ce que nous faisons. Un deuxième message est que Jésus vient nous dire: C'est comme cela que vous devez vous accueillir les uns les autres. Beaucoup de chrétiens ont quitté l'Église et se sentent souvent mal à l'aise de venir demand.er un service. Et comment nous les accueillons? En faisant la fête ou en leur rappelant les lois et obligations imposées pour suivre le groupe. Nous sommes invités à revisiter l'image du Père que nous présentons à ceux et celles qui viennent demander un service.

Notons que ces paraboles de Luc s'adressent aux collecteurs d'impôt et aux pécheurs condamnés par les pharisiens, lc 15,1. Ces pauvres se savaient condamnés par les grands fonctionnaires religieux de l'époque. Jésus les appelle à la cvonversion du coeur et à travers eux, c'est à nous qu'Il adresse cet appel à la conversion. Regardons bien ce que Jésus présente dans la parabole. Le père accuille son enfant qui se sent pécheur et veut se confesser et le conduit plus loin, comme le fils bien-aimé. La miséricorde ne laisse pas la personne là où elle est, mais la conduit vers une plus grande perfection, un plus grand bonheur. Le père ne critique pas ce qui l'agir de l'enfant, il fait grandir ce qui est bon en lui. C'est notre attitude comme chrétien, et dans notre contexte d'Église aujourd'hui, vomme prêtre je suis invité à méditer plus que tous le schrétiens l'attitude du père.   Accueillir dans  la joie et faire avancer au lieu d'assommer avec des lois et des structures. Notre monde a besoin de cela.

Une autre leçon de la parabole est que le père rencontre aussi un bon vieux chrétien comme beaucoup d'entre nous. Le fils ainé ne veut rien comprendre et refuse d'entrer à la fête. L'attitude du fils ainé est malheureusement trop souvent notre attitude. "Nous, on paie notre dime, on va à la messe et donne à la quête, et on va s'occuper des autres qui ...?  etc. j'en ai entendu et j'en entends  encore aujourd'hui. Nous sommes invités aussi sur ce chemin de conversion.

Le coeur d'un père ou d'une mère n'est pas seulement un récepteur, mais surtout un transmetteur. Transmetteur de l'amour, de l'accueil inconditionnel. C'est le coeur de Dieu qui vient changer notre propre "coeur de pierre en un coeur de chair." Quand nous partageons l'Eucharistie ou la Parole, c'est à ce coeur amoureux que nous communions. Que nos Eucharisties soient toujours des fêtes de retrouvailles où ensemble nous grandissons dans l'amour du Père.

 

Publié dans Homélies
vendredi, 18 mars 2022 14:33

St Joseph

Le Pape François nous parle ce matin de monsieur Joseph. Le Pape rappelle que St-Joseph a pris soin de Jésus même si cela était contraire à la pensée et coutume de son temps. Il a eut le courage de créer une nouvele façon d'être en fonction des besoins du temps et de l'inspiration de l'Esprit Saint. Le Pape nous redit que nous devons avoir le courage de nous poser la question devant la diminution du nombre de prêtre et des chrétiens pratiquants: Si nous continuons de la même façon, demain nous disparaitrons. En Gaspésie, il n'y que deux prêtres gaspésien en paroisse, découvrons nos St Joseph qui ont le courage de créer de l'avenir.

La leçon de courage de Joseph nous arrive comme méditation dans un temps où nous devons nous aussi passer à autre chose si nous voulons que l'Évangile ne soit pas lettre morte. Et la Pape insiste pour découvrir et développer les charismes des chrétiens. Il pose la question: Avons-nous préparer le schrétiens à prendre leurs responsabilitées et à vivre leurs charismes? Comme Joseph, nous adevons avoir le courage créateur et dépasser les règles établies pour fair edu neuf dans un monde nouveau et ne changement. Il ne s'agit pas de faire du changement pour faire du changement, mais de répondre à de nouvelles exigences chré.tiennes. Saint Joseph doit être une source d'inspiration pour transformer notre Église au souffle de l'Espri

En Mathieu 21, 33ss. Jésus parle aux prêtres et aux anciens pratiquants deson temps, il leur rappelle l'importance du travail des laïcs en paroisse et ceux-ci veulent le faire mourir. Changer des traditions, des façons de faire, c'est difficile. Même si le «pape François nous y invitent fortement, il n'est pas certain que ça change. Le premeir changement est la conversion du coeur. Il nous faut aussi redécouvrir la vraie place du prêtre et des chrétiens dans la communauté Église. Nous avons besoin de méditer longtemps St Joseph pour y arriver. 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 16 mars 2022 14:31

Servir.

Le Fils de l'homm  n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. Mth 29, 17-28. Voila le nerf de la mission de Jésus: SERVIR.  C'est la mission qu'il a donné à ses apôtres et à nous tous à travers eux. Le chrétien, disicple du Christ, est un serviteur. C'est la mission du prêtre au coeur de sa communauté. Le prêtre est l'homme de la communion, du rassemblemeent, de l'amour partagé; il est le pasteur façonné à l'image du Bon Pasteur. Le prêtre est le sacrement du Christ rassembleur, du Christ homme de communion.

Un élément essentiel de sa mission, nous dit le texte du concile, est: Les prêtres ont à reconaitre sincèrement et à faire progresser la dignité des laïcs dans la mission de l'Église. (...)  Ils sauront découvrir et discerner dans la foi les charismes des laîcs sous toutes leurs formes, des modestes aux plus élevés, ils les reconnaitront avec joie et les développeront avec ardeur.  Jean-Paul 11 ajoutait que le ministère ordonné était au service des ministères des chrétiens, à partir de leur baptême, pour leur permettre de s'exercer pleinement.  Est-il encore temps dans notre Église pour reconnaitre et vivre cette dimansion essentielle du sacerdoce ordonné? Peut être? Il y a là un long chemin de conversion de la structure ecclésiale qui sera laborieuse. Depuis Monsieur Constantin, nous avons pris le chemn inverse. C'est l'objet de notre prière pour retrouver ensemble le chemin de l'Évangile. Bonne journée.

Publié dans Textes de réflexion

Nous nous reconnaisons souvent dans ces textes de l'Évangile d'aujourd'hui. quand des gens subissent une épreuve, nous sommes souvent portés à dire: ils l'ont bien mérité; ou encore: pourquoi, ils sont bons, il ne méritent pas cela. Nous attribuons souvent la mort ou la maladie à Dieu qui récompense ou punit, ou encore au mérite de l'être humain, il ne méritait pas une telle situation. Ce texte nous renvoie à notre propre image de Dieu assis sur son nuage à nous épier pour nous punir ou nous récompenser. Est-ce que les ukrainiens méritaient cette guerre de destruction? Ou est-ce une punition du Seigneur? Pourquoi tant de morts absurdes? 

Jésus veut nous faire découvrir que le Seigneur ne punit pas, ces situations pénibles sont le fruit des décisions de l'être humain et Dieu respecte la liberté de l'homme. À nos yeux la situation de l'Ukraine est incompréhensible et douloureuse. Pourquoi Dieu laisse-t-il des choses aussi pénibles se produire? Dieu n'est pas un "bouche trou" qui dirige l'être humain comme un gourou. Il respecte la liberté des hommes si pénibles soit-elle. La maladie, la guerre comme la paix et la santé ne sont ni un punition ni un récompense; la santé et la paix sont un don qu'il nous faut préserver. Dieu les a mis entre nos mains comme un cadeau pour notre service. À nous de les bien utiliser. 

Comme nous entendons souvent: je fais mon possible, je suis bon et souvent malade, alors que lui il ne fait que de mauvais coups et n'est jamais malade. C'est pas juste. Quand nous sommes devant des événements que nous ne contrôlons pas, nous avons besoin de quelqu'un d'autre comme coupable. C'est notre image de Dieu que nous avons besoin de purifier. Dieu est une force merveilleuse qui nous habite et nous accompagne dans ce que nous avons à vivre. Il n'est pas un magicien pour changer le cours de notre vie selon  nos goûts ou désirs. Dans ce que la vie nous apporte, c'est là que nous découvrons la présence et la force de Dieu.

Pour nous aider à cheminer, le Christ parle du figuier stérile. S'il ne porte pas de fruit, coupons-le. À quoi bon le laisser épuiser la terre. Le figuier, c'est moi. suis-je un figuier stérile? Un arbre fruitier a besoin de soin pour produire. Il a bsoin d'engrais, de soleil, d'eau et d'amour. Le figuier de ma vie a besoin de l'engrais de la parole de Dieu qui nourrit les racines de ma vie intérieure, il a besoin du terreau de la foi pour grandir au milieu des difficultés de ce monde, il a besoin de l'eau de la prière pour entretenir la relation nécessaire à la source de sa vie, il a besoin du soleil de l'amour pour conserver sa vigueur dans les jours froids  de l'hiver intérieur.

Nous sommes invités à purifier notre image de Dieu. Nous avons souvent connu un Dieu punitif  qui nous parle de péché et de l'enfer.  Nous devons reconnaitre le Dieu de nos ancêtres qui les a accompagnés durant toute leur vie, le Dieu qui nous dit: Je me présente à vous nons à travers des idées ou des théories toutes faites et apprises par coeur, je suis celui qui se fait connaitre à travers une histoire. Regadrez d'ou vous venez, qui vou sêtes et vous suarez qui je suis dit-il à Moïse. C'est vrai pour nous aussi.

Aujourd'hui le Seigneur vient nous dire de prendre soin de notre figuier. Chaque fois que je célèbre l'Eucharistie en communauté, j'arose mon figuier au torrent de l'amour infini pour produire des fruits de communion, de partage, d'accueil et d'amour autour de moi dans mon quotidien. Seigneur permets-nous d'écouter avec amour ta parole pour miux découvrir ta présence au coeur de nos vies. Amen.

 

 

Publié dans Homélies
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