• slider1
  • slider2
  • slider3
  • slider4
  • slider5
  • slider6
  • slider7

Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : octobre 2024
mardi, 15 octobre 2024 16:20

Être le premier. Mc 10. 35-45.

Après l'annonce de la Passion de Jésus, les grands messieurs de Zébédée s'inquiètent de leur place auprès de Jésus. Le sentiment humain prend le dessus et ils veulent s'assurer une bonne place au ciel.  À ce moment-là, ils ne savaient pas que près de Jésus sur la croix, il y aurait deux bandits. La façon de voir de Jésus n'est pas la leur.

Les fils de Zébédée voient la situation avec leurs yeux humains.  Donne-nous de siéger l'un à ta droite et l'autre à ta gauche.  Jésus semble leur dire: Pauvre de vous, vous jugez la situation avec vos yeux humains, mais ce n'est pas ainsi que vous devez le faire. Le royaume de Dieu n'est pas un royaume de puissance, mais de service. Ce n'est pas un lieu de pouvoir, mais d'autorité.  Celui qui sera le premier sera le serviteur de tous et passera par le même chemin que moi. Ces pauvres jeunes hommes ont une vue écourtée de la réalité et juge à partir de ce qu'ils connaissent. Ils se représentent le royaume de Dieu comme quelque chose que l'on peut posséder ou acheter à l'exemple des royaumes terrestres. Mais Jésus avait dit: Mon royaume  n'est pas de ce monde.

Jésus donne deux raisons pour bien montrer la différence entre les royaumes de la terre et celui de Dieu. D'abord ici, ce sont des royaumes de pouvoir où les grands asservissent les gens et les traitent au rang d'esclaves.  Nous en sommes témoins aujourd'hui dans biens des pays où la liberté est inconnue.  Les grands ne peuvent croire à leur propre grandeur et pouvoir qu'en mettant les autres à genoux. Ils ne se rendent pas compte que c'est une façon de révéler sa faiblesse. 

Jésus montre aussi que le demande des fils de Zébédée est basée sur la logique du monde où tout est vue trop souvent sous l'optique du pouvoir. vous le savez ceux que l'on regarde comme chef, les commandent en maitres. Mais parmi vous il n'est pas ainsi. Celui qui veut devenir grand se fera le serviteur de tous. Ici le grec distingue entre "diakonoss et doulos." Le diakonos est celuiqui sert la communauté comme apôtre, qui sert les plus faibles. Mais ils veulent être à sa droite et à sa gauche. Le doulos est celui qui établit la communicatin entre les communautés. Les deux sont au service de la communauté.

Ceci ne se comprend que dans l'amour. Celui qui sert la communauté remplit un service dans l'amour à l'exemple du Christ. La mort de Jésus signifie qu'il a vécu pour nous. Elle n'est pas un échec, mais un nouveau départ. C'est ainsi que dans l'Église le prêtre est au service de la communauté, il n'exerce pas un pouvoir mais un service en autorité.  Jacques et Jean, les fils de Zébédée au lieu d'être à la suite de Jésus comme apôtres et disicples, veulent être à ses côtés. Jésus rappelle la notion de serviteur et l'engagement dans la communauté. Comme Jésus est grand dans le royaume, il est celui qui s'agenouille aux pieds des disciples pour leur laver les pieds. le service dans la communauté est beaucoup plus grand que le pouvoir.  C'est la leçon que le Seigneur nous laisse aujourd'hui. 

 

Publié dans Homélies
vendredi, 11 octobre 2024 13:47

A lire.

Jean-François Lisée: Par la ouche de mes crayons, et Encore par la bouche de mes crayons.  Deux volumes où l'auteur donne son idée sur des questions d'actualité comme l'indépendance du Québec, l'intelligence artificielle, L'athéisme au Québec, et bien d'autres questions bien documentées. C'est un réveil intéressant. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
mardi, 08 octobre 2024 14:13

Une parole dure. Mc 10. 17-30.

Jésus a une parole difficile  à suivre aujourd'hui. tu as respecté les lois de Moïse, il te reste à vendre tous tes biens et à me suivre. On dit que le jeune homme s'en alla tout triste car il avait de grands biens.  Sans doute aurions-nous fait la même chose. Mais Jésus posant son regard sur lui l'aima. Le texte commance par ces mots: Jésus se mettait en route.  Quand Jésus marche, se met en route, il y aura du changement de proposé dans le cheminement. Nous devrions nou smettre en route nous aussi avec Jésus.

Mais Jésus veut tout simplement faire passer cet homme de l'extérieur à l'intérieur et parfois ce chemin est long à parcourir. Jésus commence à lui parler de la loi de Moïse, des commandements`ce sont des choses extérieurs à lui qu'il doit respecter. Alors il répond qu'il a tout respecter depuis son enfance. C'est relativement facile de suivre des lois qui viennent de l'extérieur. Alors Jésus lui dit d'entrer en lui-même et de se débarrasser de tous sentiments qui l'empêchent de le suivre. 

Jésus ne lui demande pas de se débarasser de sa fortune pour la donner aux pauvres. "Tous tes biens", c'est tout ce qui t'empêche de me suivre, ce peut être tes succès, l'image que tu te fais de Dieu, ton ascendant ou pouvoir sur les autres, la peur de perdre ce qu'il possède. La richesse n'est pas mauvaise en soi mais c'est l'idée que l'on s'en fait qui nous enchaine. Il s'agit pour nous de nous regarder intérieurement pour découvrir ce qui nous retient et nous empêche de suivre le Christ. Dans notre monde actuel où plusieurs opinions sont accueillies, il n'est pas toujours facile de faire le tri pour suivre JÉSUS CHRIST. Alors le jeune homme s'en alla tristement. Cette histoire nous invite à ne pas faire comme lui mais à prendre le temps et avoir le courage de faire la vérité dans nos vies.

Alors les apôtres dirent à Jésus: Nous avons tout quitter  -père, mère, frères, soeurs, enfants, maison - pour te suivre. Là aussi il nous faut bien comprendre ce texte. Il ne s'agit pas d'abandonner sa famille, c'est au niveau du coeur qu'il nous faut comprendre ce texte. Quitter sa maison pour moi, c'est abandonné tout lieu de sécurité et être chez nous partout. C'est éviter de se créer un chez soi défiitif et sécurisant. C'est un peu quitter ses sécurités pour accéder aux possibilités de changement de mentalité ou de vie. Quitter ses frères et soeurs c'est ne pas garder d'attaches qui brime notre agir. C'est ne pas rester le petit enfant à la maison avec papa et maman, frères et soeurs, mais devenir un être libre de soi capable de prendre ses propres décisions. Et ainsi être capable de goûter les biens de la communauté.

Comme nous dit le livre de la Sagesse aujourd'hui: J'ai prié et le discernement m'a été donné. C'est aussi dans la prière que nous recevons la lumière nécessaire pour suivre Jésus. Il nous faut aussi méditer profondément le texte de l'Épitre aux Hébreux: Elle est vivante la parole de Dieu, elle est comme une épée à deux tranchants qui pénètrent jusqu'au partage entre l'âme et l'esprit. C'est dans la méditation de la Parole que nous sont donné les lumières et la force de faire le tri dans nos sentiments pour suivre le Christ avec sérénité. C'est ce que nous faisons dans l'Eucharistie. Dans cette célébration d'alliance et de communion nous sommes comme un peu souder sur le Christ qui nous donne ses lumières et nous fait comprendre son message. Amen.

 

Publié dans Homélies
mardi, 01 octobre 2024 14:40

Le divorce. Mc 10, 2-16.

 

L'enseignement de Jésus est difficile aujourd'hui et vient questionner fortement notre mentalité. Son enseignement parait dur et fut très longtemps interpréter à la lettre par l'Église. Beaucoup de milieu et de religion en sont encore à la lettre. Qu'est-ce que Jésus vient nous dire aujourd'hui. Je vais essayer de donner ma façon de voir et de lire ce texte avecl'aide de certains analystes..

À l'époque de Jésus les gens sont pris avec la religion de l'Ancien Testament et la loi de Moïse sur le mariage et la répudiation de la femme.  Jésus est sur la route vers Jérusalem, ceci est important, et les Pharisiens, gens de la stricte observance, tendent un piège à Jésus: Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme, Moïse l'a permis?  Notons tout d'abord que les gens parlent de l'homme qui renvoye sa femme. à l'époque la femme est vue un peu comme un objet. On veut piéger Jésus, S'il dit non, il est contre Moïse et nous pourrons le condamner, s'il dit oui, il est contre le projet de Dieu et nous pourrons l'arrêter. les pharisiens sont enfermés dans le légalisme et perdent le sens des enseignements et du projet de Dieu.

D'abord dans le texte de Genèse de la première lecture, l'homme et la femme sont égaux donc complémentaires. Ils ont la même origine et l'un n'est pas esclave de l'autre.  C'est cette première union que Dieu donna à l'humanité: Ce que Dieu a unit que l'homme ne le sépare pas. Les premiers humains se sont mépris sur cette égalité et cela a duré jusqu'à nos jours. La femme est pris d ela côte d'Adam donc inférieure. Il s'agissait de traduire correctement: La femme est créee de la même vie que l'homme. De plus le but premier de l'union de l'homme et de la femme est l'amour, l'enfant est le fruit de l'amour. S'il n'y a plus d'amour, peut-il y avoir union?

En réponse à la question des pharisiens, Jésus ne se situe pas au niveau de la loi, mais au niveau du sens de ce projet de Dieu. Le projet de Dieu est que l'union de l'homme et de la femme est définitive, mais il arrive des contingences posées par la vie ou par les époux qui fait que ce projet ne peut atteinde son but et la séparation arrive. Jésus se situe au niveau d'un projet qui ne peut atteindre son but comme bien d'autres projets de Dieu. On est au niveau du sens de l'union des époux et non d'une loi. Alors quand arrive la séparation, il y a une brisure de sens mais les humains sont incapables de l'éviter. Cela n'enlève rien au sens du projet, mais nous devons tenir compte des capacités des êtres humains. Un remariage est possible pour un nouveau départ. D'ailleurs nous avons souvent vu un remariages durer toute une vie alors que le premie rn'avait durer que peu de temps.  

N'oublions pas que cette polémique avec les pharisiens se situe sur la route de Jérusalem. Dans quelques jours le projet de Dieu avec son peuple sera brisé, Jésus sera mis à mort et il ressuscitera. Le projet d'amour des époux pourra être cassé et ressuscité une autre fois. Ainsi l'évangéliste Marc en plaçant ce texte juste avant l'arrivée à Jérusalem ne voulait-il pas montrer qu'un échec  peut contenir l'espérance d'un nouveau départ, d'une renaissance qui rend plus vivant. Nous en avons tous eu la preuve un jour ou l'autre dans nos vies. Un nouveau départ est toujours possible sans être exclus de la communauté et de la communion. le pain de Jésus est la pain de l'amour, de la miséricorde, de la vie. 

Publié dans Homélies