Deux personnages retiennent mon attention aujourd'hui dans ce récit: Jésus et les bergers. Jésus est né au coeur de la vie dans une foule lors d'un pèlerinage. Luc a voulu placer Jésus au coeur de la vie dès sa naissance. C'est le monde ordinaire qui les premiers viennent reconnaitre le Messie. Un mot retient mon attantion: ils se HÂTÈRENT d'aller à Bethléem. Ceci nous rappelle que Marie parti en hête vers Élisabeth. Faire l'expérience du Christ nous met en ébulition.
Notons bien que les bergers ont reçu l'annon de la naissance de Jésus d'une façon verbale, avec des mots. Ceux-ci ne se sont pas contentés d'une annonce, ils voulurent faire leur propre expérience et sont partis en hâte rencontrer le Messie. Le Christ ne se fait pas reconnaitre par des mots, mais par une présence, dans un agir. Nous sommes invités comme les bergerrs à faire notre propre expérience du Christ ressuscité dans nos vies. Nous pourrons dire : Je sais que c'est vrai, je l'ai rencontré au coeur de ma vie. Il est important pour notre vie chrétienne de ne pas nous contenter de ce que nous apprenons des autres, c'est un chemin pour vivre notre propre expérience. Chacun de noous va faire sa propre expérience du ressuscité. Si tant de chrétiens ont délaisé la pratique religieuse et n'écoutent plus la voix de l'Église institution, c'est sans doute cette absence d'expérience personnelle; les gens en sont restés à la parole venant des autres. L'enseignement est une piste souvent nécessaire vers l'expérience personnelle du Ressuscité. Cet exemple des bergers est fondamental pour nous aujourd'hui. Nos soeurs et frères chrétiens ont besoin de faire leur propre expérience du Messie en eux.
L'Évangile nous parle des bergers. Aujourd'hui nous parlons davantage de pasteurs. Des gens qui prennent soin de... Les bergers ont l'odeur des brebis comme dirait le Pape François. Ils sont au coeur de la vie tout près des gens qu'ils servent. Pour notre temps d'aujourd'hui, il est essentiel de méditer l'attitude des bergers. L'avenir de l'Église passe par là. Être au ras le sol, près des personnes au jour le jour, comprendre leurs besoins et leur attente pour être en mesure d'y répondre. Les bergers sont là autour de nous, près de nous et nous évangélisent. Nous sommes des bergers avec nos désirs, nos efforts évangéliques durant cet pandémie pour venir en aide aux personnes dans le besoin. Les bergers ne viennent plus d'Israël, mais de chez nous, de notre village. tous ces parents qui luttent pour mettre du pain sur la table familiale, ces hommes et femmes qui travaillent dans les banques alimentaires ou les maisons d'accueil pour les gens de la rue. Les bergers ne sont pas nécessairement assis confortablement devant leur télé en chaude robe de chambre, ils sont dehors se hâtant pour laisser passer le Messie.
Je ne peux m'empêcher de saluer les parents: Marie et Joseph. Luc nous parle seulement de Marie qui gardait ces événements dans son coeur. Joseph a du en faire autant. Eux aussi ont fait leur propre expérience du Messie Fils de Dieu. Ils ont veillé sur Jésus et l'ont présenté aux visiteurs. Ils sont à leur façon des modèle pour l'évangélisation d'aujourd'hui. Laissons-nous évangéliser par nos bergers d'aujourd'hui qui sont sur la même route que nous.
Comme c'est le premier de l'an et selon la coutume d'offrir des voeux. Je soufaite à toutes et tous d'être des bergers pour apporter à notre monde, la paix, la joie, le bonheur intérieur. et de laisser passer le Messie Jésus au coeur du quotidien. Bonne Année à tous.