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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : décembre 2016
samedi, 31 décembre 2016 15:56

N'oubliez pas ...

C'est l'heure des grands souhaits et des résolutions de début d'année. Un éditorialiste écrit: "N'oubliez pas d'être heureux." C'est peut-être le souhait que je formularais aussi ce matin pour nous tous: N'oublions pas d'être heureux. Notre bonheur, notre paix intérieure dépend de nous, nous la fabriquons au jour le jour à travers les aleas du quotidien. N'oublions jamais d'être heureux. Le bonheur donne du goût à la vie, de la saveur au quotidien. Oui, en 2017, n'oublons pas d'être heureux.

N'oublions pas aussi que Jésus est venu pour que nous soyons heureux ensemble dans le respect les uns des autres. Jésus nous a enseigné une recette de bonheur, une façon de vivre ensemble qui épanouit et rend heureux. Alors ce matin en ce dernier jour de l'an 2016, je vous redis avec tout mon coeur: N'oubliez pas d'être heureux.

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jeudi, 29 décembre 2016 18:23

Pensée spirituelle.

"Il ne faut pas appeler richesse les choses que l'on peut perdre." Léonard de Vinci.

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mardi, 27 décembre 2016 18:10

Des voeux pour l'an nouveau.

A vous tous et toutes fidèles amis qui me lisez, je voudrais partager ces quelques voeux de la nouvelle année.

Je vous souhaite la santé:

La santé du corps bien importante. Mais la santé, ça se préserve et s'entretient. je voius souhaite d'en prendre bien soin, de l'emmailloter bien au chaud pour l'hiver. En prendre soin n'est ni un luxe ni une mauvaise pensée.

La santé du coeur qui n'est pas moins importante. Enveloppez-la du manteau de l'amour et de la reconnaissance. Conservons un coeur qui accueille et qui partage. Un coeur rempli d'amour et de pardon pour que la vie ait du goût autour de vous.

La santé de l'esprit nourrit de pensées positives qui voit la vie belle. Un esprit ouvert sur le monde pour en voir les beautés et savoir en diminuer les laideurs.

Une santé spirituelle qui enrichit la vie de valeurs profondes et en dégage les meilleurs moments. Une santé spirituelle qui découvre la richesse de la vie et les propulse vers le meilleur. Une santé spirituelle qui enrichit les autres santés et les fait palpiter de joie et de reconnaissance.

Je vous souhaite la paix.

La paix, l'harmonie dans les relations, c'est comme un parfum de roses qui se répand sans bruit dans la pièce où elle se trouve. La paix et l'harmonie qui permettent de former le caractère, d'adoucir les agressivités et de nourrir la santé du coeur et de l'esprit.

Le Seigneur nous a donné la paix. Mais la paix donnée par le Christ veut dire aussi "être disciple complet". Cette paix du Christ je vous la souhaite aussi. Soyons ensemble de vrais disciples du ressuscité, des disciples nourris à la Parole de Dieu, formés dans l'exercice de la charité fraternelle et sanctifiés dans la communion avec Dieu dans la prière.

Je vous souhaite le Paradis.

Dans la formule traditionnelle on ajoutait: Le paradis à la fin de vos jours.  Mais le paradis n'est pas pour demain, c'est aujourd'hui que nous le bâtissons au quotidien. Le Parasdis c'est de dire à quelqu'un de pas aimable ou  que l'on juge tel:   "JE T'AIME.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 27 décembre 2016 15:27

Une année s'ouvre....

Ce matin, 2017 est là sous nos yeux et notre liturgie nous indique un chemin à explorer durant cette nouvelle année. L'évangéliste Luc écrit: "Marie gardait tous ces événements et les méditait dans son coeur." Et des bergers, il dit: "Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendaient s'étonnaient." Lc 2, 16-21.

Voila mis sous nos yeux les deux attitudes fondamentales de la vie  chrétienne et c'est le chemin proposé pour l'année. Ceci nous rappelle le prologue de l'Évangile de Jean: "Le Verbe était en Dieu, il était tourné vers Dieu, et il fut envoyé dans le monde." L'attitude du disciple et de l'apôtre.

Nous sommes d'abord invités à être disciples et à l'exemple de Marie à garder dans notre coeur les paroles de notre Dieu et les événements de notre quotidien pour les méditer et en comprendre le message. L'Évangile nous invite à contempler le Seigneur, à écouter son enseignement pour éclairer notre vie. Ruminer le message de Jésus à l'exemple de Marie. Avant d'annoncer le Christ, nous devons d'abord l'avoir rencontré. Les événements de la vie sont aussi des messages que nous devons écouter afin que notre témoignage ne soit pas seulement des mots mais l'expression d'un vécu.

Nous vivons dans un monde qui  connait très peu  le Christ ou qui le connait mal. L'attitude de Marie et des bergers doit nous inspirer pour nourrir notre méditation et notre témoignage. Nous vivons dans un monde qui a besoin de découvrir la présence du Christ ressuscité, comme les bergers nous devons apprendre à rendre grâce pour tout ce que nous avons vu, pour l'expérience de rencontre avec le Christ.

Marie se présente à nous comme la femme forte qui sait reconnaitre le message des événements. Nous faisons souvent de Marie une petite femme pieuse avec d'innombrables qualités. Un jour, j'étais jeune, à Noël le prêtre parlait de Marie avec des mots que je ne comprenais pas. Soudain je vois Marie dans la crèche se tourner vers Joseph et lui chucotter: De qui parle-t-il, le monsieur? elle ne se reconnaissait pas et nous aussi. A l'exemple de Marie, sachons conserver les paroles de notre Dieu dans notre Coeur pour les incarner dans notre vie; apprenons à lire les événements pour en saisir le message afin d'être comme les bergers ceux qui racontent ce qu'ils vivent et tous sont émerveillés. Pouvons-nous redire avec les bergers la grandeur de l'amour qui vient de s'incarner dans le monde et dans nos vies. Que notre année en soit une d'émerveillement devant la grandeur de l'amour et des dons de Dieu en nous. Bonne Année.

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lundi, 26 décembre 2016 20:05

Pensée.

Il est tellement facile de dire: "Je ne crois pas en Dieu" puisque Dieu nous autorise à prononcer ces paroles avec impuinité. Ce sont nos actes qu'il observe." Gandhi.

 

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dimanche, 25 décembre 2016 19:14

En réfléchissant!

Noêl , c'est le jour des naissances. Alors dans le chaud de la maison, je médite une naissance que j'ai accueillie la semaine dernière. Je participais à un repas avec mes amis cursillistes. Nous étions neuf grands parents dont l'un sans enfants. Les gens parlaient de leurs enfants et petits enfants, des joies de les revoir à Noël. J'étais comme un étranger dans ce monde animé et heureux. J'ai essayé de lire cet événement. J'en suis arrivé à certaines conclusions.

D'abord ma vie de prêtre célibataire dans un presbytère hors du monde m'a coupé de cette vie de famille et j'ai réalisé le fossé qui s'était élargie entre nous. S'il est difficile pour les grands parents de suivre leurs petits enfants,  à plus forte raison pour moi qui suis hors de ce monde. Ma tâche comme prêtre devient de plus en plus difficile parce que je suis loin du vécu des chrétiens. J'ai compris que mon langage, mon vocabulaire ne rejoignaient pas toujours leurs préoccupations et qu'il devenait normal qu'ils ne soient plus à l'écoute. 

J'ai compris aussi que ce n'était plus la religion qui encadrait la vie ou prenait la première place, mais que les personnes et la vie devenaient prioritaires. Et plus on se rapproche de l'humain plus on est proche de Dieu. Jésus avait dit aux siens après la résurrection: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez." Mth 28, 7. Doucement nous avons glissé de la religion et ses pratiques vers la vie et sa spiritualité. C'est un changement dont il nous faut tenir compte. Comme prêtre nous sommes beaucoup au niveau de la religion et des pratiques et ceci vient questionner notre présence pastorale.

J'ai réalisé également que chaque fois que je demande à un chrétien un service d'Église ou des présence à la catéchèse, nous ajoutons toujours de nouvelles obligations à une vie déjà surchargée. la religons devrait donner du contenu à la vie et non imposer des choses pardessus ce qui existe déjà. Nous comme célibataires ne connaissons pas ces obligations. Je sens souvent chez les chrétiens que j'aborde cette peur de se faire récupérer pour des services à l'église. C'est un contexte dont il faut tenir compte.

Une autre conclusion m'est sautée aux yeux. J'étais là avec ces gens un peu étranger à leurs préoccupations et la question m'est venu: Comment ajuster ma présence et mon langage pour rejoindre les chrétiens dans leur vécu? Le Père André Fossion écrit: "Évangéliser consiste à se porter  vers les autres avec espérance pour découvrir avec eux, dans leurs lieux, au coeur de leur propre exiatence les traces du ressuscité qui toujours nous précède, qui est déjà là incognito. Se risquer à l'accueil dans le lieu de l'autre et entrer dans la converation en cour." Une nouvelle fois, p. 164. Je me suis rendu compte que retraité on se renferme facilement dans notre monde religieux à l'écart de la vie des chrétiens. Il devient de plus en plus difficile d'avoir une parole actuelle et qui éclaire les gens. Une dame me disait: Moi quand j'arrive à l'église, je prends mon Prions et je ferme le son. Signe que souvent notre parole leur est étrangère.

Je crois avoir rencontré le Dieu des surprises. "Quand le christinisme s'endort sur son trésor, s'enferme dans la langue de bois ou semble avoir épuisé toutes ses ressources, le monde séculier lui-même, par des voies inattendues vient à sa rescousse pour redonner force à l'Évangile." Fossion p. 173. Alors je me suis posé une dernière question: si nous qui avons vécu au milieu des changements de  notre société, notre parole n'est plus adaptée aux besoins des chrétiens d'ici, combien il doit être difficile pour les prêtres étrangers de comprendre et de s'ajuster à notre milieu. Il faut être attentifs aux Dieu des surprises.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 23 décembre 2016 14:31

C'est Noël

Noël passe encore une fois sur l'écran de nos vies. En cette année, dans un monde blessé et souffrant, je vous souhaite que le Seigneur nous donne un coeur compastissant et miséricordieux pour accueillir la misère de nos frès et soeurs en humanité.

Je souhaite aussi que l'homme-Dieu de Nazareth développe en nous et dans notre monde le goût de l'amour, de la paix, du respect des personnes, de la justice et de toutes ces valeurs profondes pour lesquelles il a donné sa vie.

Je souhaite encore que le Nazaréen, Bon Berger, suscite dans nos communautés chrétiennes les leaders spirituels dont elles ont besoin pour réaliser sa mission d'amour et de pardon.

Je souhaite aussi que le Laïc de la Galilée fasse naitre dans nos communautés chrétiennes les divers ministères nécessaires à la vitalité de la vie chrétienne.

Je souhaite toujours que les riches aient un moment d'humanité pour rétablir un peu l'équilibre dans la possession des richesses de sorte que personnes ne meurent de faim parce que d'autres ont pris la bouchée trop grosse.

Je souhaite aussi que tous nos leaders tant politiques que religieux puissent placer les personnes et leurs besoins avant les lois, les coutumes et les structures.

Enfin que tous et toutes nous goûtions la douceur de l'Évangile, soyons brasser par le vent de l'Esprit, et que la Parole de notre Dieu ne soit pas seulement un mot mais une réalité vécue parce que nous y croyons. Ainsi Noël ne sera pas seulement la fête d'un enfant dans la crèche, mais le rappel d'une personne qui nous a indiqué la route pour un monde qui a de l'allure.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 21 décembre 2016 15:39

Noël.

"Noël est le fruit du plus beau: Je t'aime. Puisse-ce plus beau je t'aime être celui qui sort de ton coeur en ce jour de Noël."

Publié dans Spiritualité
mercredi, 21 décembre 2016 15:28

Encore une lecture!

Michèle Lambin: Frères et soeurs pour  la vie. Complicités et rivalités. Ed. CHU Ste-Justine.2016. Cet ouvrage aborde les relations fraternelles dans la famille. Souvent le rang de l'enfant dans la famille conditionne son comportement et peut provoquer soit des complicités ou des rivalités. Cette étude sera certes pour les parents un instrument intéressant pour mieux comprendre le comportement des enfants surtout à l'adolescence et ainsi être plus en mesure de les aider à grandir "selon la musique de leur être." Bonen lecture.

Publié dans Nouvelles
mardi, 20 décembre 2016 15:33

Ce n'était pas une place pour eux.

L'évangéliste Luc nous dit ce matin: "Il N'y avait pas de place pour eux dans la salle commune." Lc 2, 1-14. Un auteur traduit: "Ce n'était pas une place pour eux dans la salle commune." Dans cette salle publique, il y avait des services, un certain confort et Jésus n'aurait pas été chez lui en cet endroit. Marie et Joseph se sont dirigés vers un endroit plus convenable pour le Sauveur.

Je me demande donc, quand j'accueille Jésus en moi est-ce ma salle lui convient? Je veux qu'il soit à l'aise, alors j'enlèverai ce qui sent l'apparat des grandes salles, j'enlèverai les peintures de grands prix pour laisser la figure du pauvre et de l'exclus, j'y laisserai le visage amoureux de la mère penché sur son enfant j'enlèverai les vases dorés et le servirai avec le gobelet du berger. Je veux que Jésus soit chez lui dans ma salle personnelle. Dans mon coeur  Jésus veut cohabiter avec le pauvre que je suis pour m'aider à accueillir l'autre tel qu'il est.

Marie m'invite aussi ce matin à emmailloter Jésus dans ma maison. Aujouird'hui Jésus demande à être envelopper de l'amour et de l'accueil dans le malade qui demande un moment d'attention et d'écoute, dans la victime de la drogue ou de l'exploitation qui a perdu la lumière au bout du chemin; Jésus cherche une main qui l'enveloppe d'amour dans le vieillard seul et qui s'ennuie, dans l'être heureux qui veut partager sa joie autour de lui.

Cette année, je veux souhaiter un noël adulte à chacun et chacune de vous qui me lisez. La naissance de Jésus est un peu comme un tsunami qui bouleverse le monde. Noël, c'est la présence d'un Dieu qui vient chez nous dire au monde comment vivre ensemble en enfants d'un même Père. Noël, c'est la naissance d'un monde nouveau, d'une nouvelle façon de vivre ensemble parce que le monde change. S'il est bon de se servir d'une crèche pour faire une catéchèse aux enfants, je crois que pour nous adultes, il faut prendre conscience de l'actualité de la présence du Christ afin que Noël ne soit pas seulement le rappel d'un événement passé, mais surtout le rappel d'une présence qui transforme le monde.

Je vous souhaite un Noël adulte. Un Noël où l'émerveillement des bergers devient le nôtre et nous rend capable de découvrir le Christ là où il veut naitre,  dans le coeur des enfants,  des petits et des pauvres. Un Noël qui dépasse le "cipaille" et les bonnes tourtières pour se déverser en moments de partage, d'accueil, de joie et de paix.

Publié dans Homélies
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