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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : juillet 2017
mercredi, 19 juillet 2017 14:02

Quelle est ta passion?

 

Ce matin, L'Évangile (Mth 11, 25) nous révèle que le Père s'est fait connaitre aux petits et aux pauvres. Il s'est révéler aux personnes capables de l'accueillir et de le découvrir dans leur vie. Mon père disait toujours: Ce qui fait la valeur d'un homme, ce n'est pas ses diplômes ou ses titres, mais ce qu'il a dans le ventre. Autrement dit: la passion qui le fait vivre. La reconnaissance du Père ne se fait pas nécessairement au niveau de l'intelligence et des connaissances mais au niveau du coeur. Le Christ a survécu aux siècles jusqu'à nous grâce à cette passion qui l'animait.Ce qui restera de nous sera aussi ce que nous avons dans le coeur et dans les tripes.C'est la quesiton que l'Évangile m'apporte: Quelle est la passion qui me fait vivre?

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mardi, 18 juillet 2017 14:38

Une piste de réflexion pour la neuvaine

Ce matin, Jésus nous adresse une bonne taloche. En Mathieu 11, 20-24, il dit: "Malheureuse es-tu Corozaine! Malheureuse es-tu Bethsaïde! Car, si les miralces qui ont eut lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes se seraient converties." Corozaine était une ville près de Capharnaüm et avec Bethsaïde étaient  des villes juives qui avaient reçu l'appel du salut. Les autres villes étaient des villes étrangères et celles-là étaient plus ouvertes à l'accueil de l'Évangile. Nous nous croyons bons chrétiens, meilleurs que les autres parce que nous sommes à la messe le dimanche. C'est ce que j'entends souvent autour de moi. Mais attention Corozaïne ...

La question que Jésus me pose ce matin: suis-je Corozaïne ou Tyr? Suis-je un chrétien ancré dans mes pratiques et mes façons de faire ou suis-je une ville ouverte à la nouveauté de l'Évangile? Il m'apparait aujourd'hui que nous jugeons chrétien les gens qui viennent à la messe. Sainte Anne n'est jamais allé à la messe et Marie non plus et pourtant nous les appelons Saintes ... Est-ce à dire qu'il ne faut pas aller à la messe? Non. Mais l'Eucharistie est une vie avant d'être une célébration. Elle est  vie célébrée. Nous avons peut être trop réduit l'Eucharistie à la célébration. On se sanctifie dans l'Eucharistie vécue au quotidien pour ensuite célébrer en communauté. Et la célébration est un tremplin pour nous retourner à l'Eucharistie quotidienne dans mon milieu de vie. Méditons .....

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mardi, 18 juillet 2017 13:21

Un royaume en croissance.

L'évangéliste Mathieu dans le chapitre 13 de son Évangile condense un enseignement sur la croissance du royaume du Père.  Ces enseignements se font sous formes de paraboles. Une parabole est un message enveloppé qu'il nous faut découvrir. Le royaume nous est présenté comme une petite semence jetée dans notre terre et que nous avons mission de faire grandir.

Aujourd'hui (13, 24-43) Jésus nous parle des difficultés que rencontre la croissance du royaume et en même tmeps nous invite à l'espérance. Rappelons-nous qu'au temps de Mathieu le groupe des disciples était vu comme une secte qui bousculait la routine du système religieux. Ils étaient menaçant à leurs yeux. Alors on jetait de l'ivraie pour étouffer la montée de ce groupe religieux. Les disciples du Christ étaient opposés à la rigueur des lois établies, dérangeaient le pouvoir des grands prêtres, on voulait s'en débarasser. Le système établit avait  fait mourir le fondateur, il se devait de faire disparaitre les disciples. Mais Jésus avait averti ses disciples de laisser pousser l'ivraie avec le bon grain afin de ne pas arracher le bon grain.

Dans notre vie personnelle, l'ivraie fait parfois son apparition. L'ivraie ne vient pas seulement du dehors comme action d'un  ennemi, il est souvent au dedans comme une force qui empêche d'agir. Comme nous sommes en croissance, nous avons toujours des choses à améliorer. En plus de nos blesures personnelles, nous avons aussi nos façons de faire, nos structures, nos idées, notre confort et nous n'aimons pas toujours être dérangés, un peu comme au temps des disciples. La société avec ses gadgets vient questionner nos façons de faire et nous oblige à sortir de nos routines et souvent l'ivraie prend le dessus. Nos églises se sont vidées, les chrétiens ont quitté la pratique sacramentelle, dans ce nouveau champ de l'Église qu'allons-nous semer?  La parole de l'amour et de la reconnaissnce? L'ivraie de la critique et de nos façons de faire?

Dans cette parabole, le Seigneur invite à la confiance et à la patience. D'abord confiance en la puissance de la semence jetée en notre terre. Laissez-la pousser dit-il, la semence fera son chemin et vous verrez à la récolte. Et peut être aussi qu'en cours de route l'ivraie se convertira. La croissance du royaume est lente, ayez la patience de le laisser croitre à son rythme. Dans le champ de l'Église pousse le bon grain avec l'ivraie. Ayons confiance en cette semence de vie et ne soyons pas en état de lutte contre l'ivraie. L'ivraie  peut se  convertir en bon grain, n'oublions jamais que nous sommes en croissance et non rendue à la récolte.

L'évangéliste continue son enseignement en parlant du royaume comme du levain placé dans la pâte qui fait lever le pain. Avez-vous déjà essayer de trouver un grain de levain dans votre pain? Le levain est à l'intérieur de la pâte pour la faire lever. Et il y a toujours moins de levain que de pâte. Le royaume est à l'intérieur de nous et lève doucement. Nous sommes comme chrétiens au coeur du monde pour faire lever le royaume. le royaume est là au coeur du monde, au coeur de nos frêres et soeurs souvent blessés par la vie, qui luttent parfois avec violence pour trouver le bonheur et une certaine qualité de vie. Nous devons être le levain de la charité, de la miséricorde, de la présence et de la force de l'Esprit pour continuer la croissance du royaume.

La vie, depuis son apparition sur terre,  est un acte de croissance, elle est en mouvement. Ce ne sera jamais terminé sur terre. Le Seigneur nous dit d'être confiant dans la force de la semnce du royaume et nous invite à la patience. Notre célébration eucharistique doit faire de nous un bon levain qui fera lever le bon pain du Christ au cours de la semaine.

 

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samedi, 15 juillet 2017 15:39

Un souvenir.

Un jour, il y a 20 ans, je faisais monter un jeune "sur le pouce"  un auto-stopper" comme on dit par ici. J'engage une conversation avec lui m'informant de ses études, son coin de pays, et dans la conversation, il s'arrête, me regarde et me dit: "Vous n'êtes pas un prêtre, vous?" Je lui réponds oui et même je travaille à l'évêché comme vicaire de l'Évêque. La conversation s'engage sur la religion et j'ai vécu une excellent rencontre avec ce jeune. En descendant de voiture, il me donne la main et me dit; "Vous n'êtes pas un prêtre comme les autres, vous." Je me suis questionné souvent par la suite. Avant de parler de religion, il avait établi un contact avec un homme et il découvre qu'il est prêtre. Le lien de confiance était établi et la rencontre fut très bonne.

Ce matin, me mettant le nez dans la Joie de L'Évangie, le Pape me dit:"L'annonce de l'Évangile se fait en tout lieu, sur la route,au travail, en chemin. Dans cette prédication, toujours respectueuse et aimable, le premier moment  consiste en un dialogue personnel, ou l'autre personne s'exprime et partage ses joies, ses espérances et ses préoccupations. C'est seulement  après cette conversation qu'il est possible de présenter la Parole en annonçant l'Amour qui s'est fait homme." Ce texte du Pape François m'a rappelé mon expérience d'autrefois. Comme j'ai continué dans cette ligne d'essayer de faire rencontrer l'homme avant le prêtre, le Pape est venu me conforter. D'ailleurs Jésus s'est présenté comme le fils de Marie et de Joseph de Nazareth et les gens ont découvert qu'il était Fils de Dieu. Ce texte de la Joie de l'Évangile est d'une très grande leçon de vie. Marie est merveilleuse en ce sens. Elle est allé porter Jésus à Jean comme femme, on avait pas encore découvert qu'elle était Mère de Dieu.

 

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vendredi, 14 juillet 2017 14:37

Une neuvaine.

Chaque année, le mois de juillet nous ramène la neuvaine à Sainte Anne. Les chrétiens visitent les sanctuaires dédiés à Sainte Anne dans un esprit de piété et de prière, esprit de foi transmis de génération en génération. C'est pour nous au Québec, un temps de ferveur, un temps de communion et de prières.

Cette année, j'aimerais placer ce temps dans la pensée de notre Pape François: un temps de conversion. Dans la "Joie de l'Évangile", le pape nous invite à être des contemplatifs: contemplatifs du peuple de Dieu, contemplatifs de la Parole de Dieu. 

Écouter les gens autour de nous, écouter leurs rêves, leur espérance, leurs besoins spirituels. Ceci en vue de leur donner la parole dont ils ont besoin pour avancer. Nous avons souvent la manie de croire que nous avons la réponse à leurs besoins. Il faut éviter que notre démarche de conversion en soit une de récupération. Convertir pour qu'ils reviennent à la messe et donnent à la quête. Écoutons nos enfants, nos voisins, nos amis de travail, de quoi ont-ils besoin dans leur vie spirituelle? La réponse est en eux non en nous. L'évangélisation est de leur faire découvrir la réponse inscrite dans leur vie. Devenons des contemplatifs du peuple chrétien qui nous entoure.

Écouter la Parole de Dieu et l'intégrer dans notre vie. Nous nourrir de cette Parole pour la faire découvrir aux autres. Savourer le message de l'Évangile. Lundi le 17 juillet, jour de l'ouverture de la neuvaine, Jésus nous parle de la qualité de nos relations: "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui aime ses enfants plus que moi n'est pas digne de moi." Jésus vient nous demander si notre relation est celle du pouvoir -les parents symbole du pouvoir et de l'autorité- ou celle d'un amour étouffant -celle envers les enfants comme nous l'avons dans l'Évangile avec la fille de Jaïre par exemple. Ta relation est-elle une relation libre qui fait grandir. Nous sommes invités à nous mettre à l'école du Christ pour faire grandir la vie. Devenons des contemplatifs de la Parole.

La neuvaine est aussi un temps de prière. La prière est un temps de rencontre personnelle et de communion profonde avec Dieu en nous. Nous avons besoin parfois de formules de prières qui nourrissent notre prière et qui nous conduisent à la prière. Notre vie est prière. Ce que je fais est prière. Les temps d'arrêt avec des prières me permettent d'entrer en état de prière.  Ma vie est eucharistique comme celle de Jésus. La célébration me fait célébrer cette vie et me nourrit pour que je devienne encore davantage eucharistie, bon pain pour ceux que je rencontrerai.

Durant cette neuvaine, je prierai avec Sainte Anne pour qu'elle m'accompagne sur cette route de conversion. Il me semble que c'est l'appel que me lance non seulement le Pape François mais aussi la communauté chrétienne dans laquelle je vis. Sainte neuvaine à vous tous et toutes.

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jeudi, 13 juillet 2017 14:48

Une petite lecture.

Neale Donald Walsch: Messagers de lumière. Soyez des phares. L'auteur était un sans abri qui est devenu un auteur renommé, nous invite dans ce petit livre à passer de l'agir à l'être. Il nous invite non à gagner notre vie, mais à créer  notre vie. "Le but de la vie est de recréer son SOI." En lisant ce livre, je me rends compte que la vie nous conduit là si nous savons l'écouter. Ce qui donne forme à notre vie et donne le bonheur est la réalisation de ce que nous portons dans le coeur, au dedans de nous. Le but de notre vie est de réaliser au mieux ce que nous sommes en dedans. Nous sommes invités à devenir des messagers de lumière. Bonne lecture.

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mardi, 11 juillet 2017 14:08

Suis-je une bonne terre?

Un prisonnir disait un jour à l'animateur spirituel du milieu: "Ma vie est du fumier". L'animateur lui répondit: "Les cultivateurs font pousser de belles plantesdte de bons légumes avec du fumier." Quelques années plus tard, ce même homme cueillait de bons fruits avec son fumier. Il est important de bien connaitre sa terre et de ne pas se fier seulement à l'extérieur.

Nous pouvons regarder la parabole du semeur du côté du semeur et de la semence, nous pouvons aussi la regarder du côté de la terre qui reçoit la semence, cette terre que je suis. Je peux me demander quelle sorte de terre je suis. Cependant, nous sommes habitués dans notre vision de voir le côté négatif de la terre que nous sommes. Il faut se dire que notre terre fut façonnée des mains même de Dieu qui nous habite. Nous sommes le fruit de l'amour. Comment ne pourrait-elle ne pas être bonne?

Nous sommes des êtres en croissance. Notre terre est faite belle. Mais nous sommes marqués par la vie qui nous a façonnés aussi. L'éducation reçue, l'environement dans lequel nous grandissons ont parfois blessé notre terre et ainsi modifié nos comportements. Ainsi de trouvent des ronces, des orties, des pierres. Ces pierres, ces orties sont souvent des enseignements, des défenses ou des peurs reçus qui ont conditionné notre vie. Nous sommes des êtres en développement de tout notre arsenal de qualités, de dons déposés en nous par l'Esprit. Nous devons faire des étapes de croissance. Ntre terre est bonne, nous devons la développer.

Dès notre naissance, des dons et charismes furent semés dans notre terre. Ces talents dorment trop souvent, nous devons les réveillés. Développer notre terre est l'oeuvre de la semence de la parole de Dieu en nous. Notre terre est belle de la beauté même de celui qui l'a façonné. La parole de Dieu nous fait découvrir cette beauté de notre terre et nous donne la force de la développer. La Parole de Dieu nous fait découvrir ces dons pour les mettre au service du royaume du Père. Comme cette parole fait partie de notre vie, elle est puissante, -comme nous le révèle le texte du prophète Isaïe d'aujourd'hui, elle pénètre donc au plus intime de notre être pour nous faire porter des fruits d'amour, de tendresse, de miséricorde. Elle est demée largement en nous pour nous permettre de développer les qualités qui nous habitent et les mettre au service du royaume de Dieu. Elle est puissante aussi pour guérir nos blessures et nous permettre d'avancer.

La parole vient éclairer nos charismes de baptisés, charisme sacerdotal pour prier et animer la prière de la communauté; charisme de prophète pour éclairer la vie à la parole de Dieu, charisme pastoral  pour rassembler la communauté dans l'amour du Christ. Ainsi la Parole fait de notre terre, une terre de louange pour faire de nous un peuple de pasteurs au service du royaume. Cette parole est là en nous pour accompagner notre croissance spirituelle et nous soutenir dans la mission donnée par le Christ le Jeudi Saint au soir. Nous devons faire partie des gens qui se réjouissent des dons reçus et qui les exercent au service de la communauté où ils sont plantés. Ne soyons pas des saules pleureurs qui passent leur temps à demander pardon et voient du mal partout. Reconnaissons la capacité de notre terre et laissons-nous nourrir par la Parole semée en nous.

Ce matin, dans notre célébration accueillons la parole de Dieu comme un don qui vient réveiller notre vie de témoin du Christ ressuscité. Une parole qui nous permettra de porter du fruit cent pour un. Mth 13, 1-23.

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lundi, 10 juillet 2017 16:42

A lire.

Jennifer Welsh: Le retour de l'histoire. Conflits et migrations au XX1e siècle. Boréal, 2017. On dit souvent: Plus ça change, plus c'est pareil. C'est un peu ce que nous décrit cette étude. A la suite de la chûte du mur de Berlin en 1989, nous avions pensé que ce serait la fin de l'histoire et que les démocraties reprendraient du galon. Mais l'égard grandissant entre pauvres et riches a vite ramené les batailles, les émeutes, les  exécutions arbitraires, la torture, etc. L'auteur essaie non seulement de rappeler ces mouvements, mais aussi de les compprendre, de les expliquer. Les démocraties ont de la misère à se garder la têtes en dehors de l'eau. Le monde devra être vigilant pour éviter le naufrage. Bonne Lecture.

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samedi, 08 juillet 2017 21:35

UN beau moment d'Église.

Il y a de ces événements qui nous font grandir en favorisant des relations nouvelles et enrichissantes. Cette fin de semaine chez-nous, nous accueillions des voiliers en visite en notre coin de pays. En même temps le festival de la pêche au maquereau prenait place. J'ai passé plusieurs heures à me ballader d'un côté et de l'autre pour rencontrer les gens et faire de nouvelles conaissances. Les rires, la bonne humeur, la fraternité trottaient sous la grande  tente ou sur les quais. Pour moi c'était un bon moment d'Église, de célébration et de marque d'amour.

Au coeur de ce rassemblement, un homme saluait, soutenait  les efforts de l'un et de l'autre, s'assurait que les participants soient bien accueillis et profitent bien de leur visite. Il parlait à l'un, donnait une poignée de main à l'autre, saluait de loin un passant. Je l'ai regardé vivre quelque temps et je me disais, c'est un pasteur. Son souci est de rassembler les gens et de faire en sorte qu'ils soient heureux et qu'ils aient le goût de rester. Cet homme mettait  beaucoup d'énergie et d'amour auprès des gens simplement pour les inviter à pêcher du poisson et de visiter des voiliers.

Pour moi, c'était l'image du pasteur au coeur de son peuple qui écoute, encourage, soutient et rend heureux. Tout était organisé en fonction des personnes qui viennent aux activités. Il m'a fait réfléchir beaucoup. Moi, comme prêtre, j'ai le règne de Dieu à organiser et à faire vivre. J'ai le plus magnifique projet de rassemblement qui puisse exister, et je me contente de faire des rites à l'église sans jamais rassembler les chrétiens. Et c'est moi qui décide ce qui est bon pour eux. Cet homme sur le quai aujourd'hui m'a questionné; ce qui se vit sur le quai aujourd'hui est un bon moment d'Église. J'étais heureux d'être là au milieu d'eux pour découvrir la beauté de ce vécu et à l'occasion en dégager les valeurs spirituelles qui suintent de partout.

Ces événements se passaient face à l'église paroissiale. Cette église était fermée à clé à double tour et personne ne pouvait y entrer. C'était un très gros contraste. L'Église institution était fermée à clé alors que l'Église de Jésus Christ était ouverte à tout venant. Le presbytère et l'église qui doivent être  le coeur du village était désert et fermé à clé alors que ce coeur ecclésial sautait de plaisir et de fraternité tout à côté.  Le contraste de la religion, de la spiritualité et de la vie m'a sauté au visage.  Le pasteur du rassemblement était là au milieu de son monde pour partager leur joie et leur bonheur. J'étais là aussi comme un vieux retraité sautillant de joie avec tout ce beau monde partageant avec eux ce moment d'action de grâce, moment eucharistique.  Aujourd'hui j'ai rencontré un pasteur, un homme tout donné au service des gens et de son métier.  Ce n'est pas un travail, c'est une vocation.Ma conviction est que l'Esprit fait naitre les pasteurs dont nous savons besoin aujourd'hui même s'ils ne passent pas dans le même moule que nous. DEO GRATIAS.

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jeudi, 06 juillet 2017 19:58

Pensée spirituelle.

On demande un jour au Dalaï Lama: Qu'est-ce qui vou ssurprend le plus dans l'humanité? Il répondit: "Les hommes perdent la santé pour accumuler l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retoruver la santé. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu, en effaçant leurs traces."

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