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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : mai 2018
mercredi, 30 mai 2018 23:19

Il meure lentement.

Il meurt lentement,

celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne se laisse jamais aimer.

celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins.

celui qui ne change jamais de repère, ne se rique jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement celui qui évite la passion et son troubillon d'émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés.

IIl meurt lentement celui qui ne change pas de cap, lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risque pour  réaliser ses rêves, celui qui, pas une suele fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant! Risque-toi aujourd'hui! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement. Ne te prive pas d'être heureux. Pablo Neruda. Cité dans Appoint, juin 2018. Pagee 42.

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 29 mai 2018 13:39

Suivez-le. Mc 14, 12-26.

Jésus nous donne une invitation: Allez au village, vous trouverez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le. Nous sommes envoyés au coeur de la vie accompagner un homme portant la vie. Jésus veut aller au coeur de la vie des êtres humains célébrer sa Pâque. Nous pouvons lui poser la même question que les disciples: Ou veux-tu que nous célébrions la Pâque? Jésus nous redirait la même réponse: Allez au coeur de la vie.

Pour bien comprendre le don de l'Eucharistie, nous devons suivre Jésus avec les siens. Ils sont à Jérusalem pour la fête de la Pâque. La Pâque était la fête de la libération du peuple juif de l'esclavage d'Égypte vers la Terre Promise. Jésus inscrit son repas dans cette esprit de libération. Il vient libérer le peuple de sa fausse image de Dieu, de l'esclavage des doctrines que les hommes ont imposées. Et pour ce faire, Jésus n'envoie pas les siens au temple ou à la synagogue, mais au coeur de la vie. Celui qui indique la salle est un porteur de vie.

Jésus ajoute: "Il vous montrera à l'étage une salle toute prête. Faites-y les préparatifs." La salle est prête, il s'agit de préparer le repas.  Voila la première mission des disciples: Préparer le repas. La salle de nos vies où Jésus veut manger la Pâque est prête; elle est préparée par l'Esprit Saint, il s'agit simplement de préparer le repas. Le repas est un moment de communion, de partage, de fraternité. La salle de célébration est d'abord le coeur de l'être humain avec ses joies, ses doutes, ses souffrances,  son amour. Jésus vient partager son repas avec nous pour nous  libérer de ce qui nous empêche de vivre en enfant bien-aimé du Père. On ne vient pas à l'Eucharistie pour des pratiques, des lois, des coutumes, mais pour faire une rencontre au niveau du coeur. C'est pour rencontrer quelqu'un qui nous invite à un moment de communion profonde avec lui.

Jésus entre dans la salle avec les siens. Pouvons-nous imaginer l'atmosphère qui doit régner dans la salle. Jésus sait que demain, il sera condamné, sa mission n'est pas terminée. Il doit donc passer le flambeau. Par fidélité à sa mission, il ne cèdera pas même devant la mort, il ira jusqu'au bout. Comme si Jésus disait aux siens: Je ne trahirai pas ma mission, je ne cèderai pas devant la peur, le pouvoir, c'est l'exemple que je vous donne et je resterai avec vous comme une nourriture, une force pour continuer la mission. "Prenez et magez, Prenez et buvez. Venez vous nourrir de ma présence, de mon amour, de mon courage, de ma parole; venez vous abreuvez à la tendresse, la vie du Père pour continuer ma mission. Buvez mon sang versé pour le pardon des péchés.

Le pain  est le symbole de la vie de Jésus, de son humanité, symbole aussi de notre humanité qu'il prend avec la sienne pour la transformer. Jésus prend le pain dans ses mains, il nous prend dans ses mains pour nous façonner à son image de Fils de Dieu en vue de la mission. Comme le Créateur a façonné l'être humain à son image en prenant la glaise dans ses mains; de même Jésus nous façonne à son image en nous prenant dans ses mains à chaque Eucharistie. Nous sommes "christifiés" pour devenir du bon pain pour les autrres dans notre quotidien. Jésus nous rejoint là où nous sommes pour nous transformer en lui, et c'est la mission qu'il nous donne d'aller trouver l'être humain là où il est pour faire Église et célébrer avec lui.

La salle où Jésus veut célébrer est prête. Il nous importe de bien connaitre cette salle en vue de préparer le bon repas. Le repas dont l'homme a besoin et non celui que nous croyons qu'il a besoin. Nous devons préparer un repas qui a du goût et donne envie de revenir. Beaucoup de cuisiniers à la télévision donnent d'excellentes recettes ce qui rend plus difficile d'apprêter nos propres recettes. La salle est prête, il s'agit d'apprêter le repas pour aujourd'hui et non servir le repas des temps passés. Prenons bien le temps de méditer la question des apôtres: Où veux-tu que nous préparions le repas de la Pâque dimanche prochain? Peut=être que Jésus nous dira: Suivez la vie et célébrez au coeur de la vie. 

 

Publié dans Homélies
lundi, 28 mai 2018 14:56

Que dois-je faire?

Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle? Respecte les commandements. Je les ai tous respectés. Alors vends ce que tu as de trop et suis-moi. Mc 10, 17-27. Autrement dit: Passe du faire à l'être. Ne te demandes plus ce que tu dois faire, mais qui tu dois être.  Passe du mérite à l'accueil. On ne mérite pas la vie éternelle, elle est donnée, elle fait partie de notre vie aujourd'hui. L'homme de l'Évangile est notre exemple, nous voulons mériter alors que cela nous est donné. Aujourd'hui j'accueille et je bénis la vie qui m'est donnée et la vie éternelle qui m'habite déjà.

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 25 mai 2018 14:15

Pensée spirituelle

Comment acquérir un jour la certitude que Dieu non plus ne nous condamne pas, si nous n'avons jamais entendu de la bouche d'un humain -un humain habité de l'Esprit du Christ, même à son insu- "je ne te condamne pas?" Lytta Basset.

Il ne s'agit pas de savoir ce qu'il va arriver si je ne m'arrête pas près du blessé, que de me demander ce qu'il va lui arriver si je ne m'arrête pas!  Mgr g. Pontier.

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 25 mai 2018 13:45

Le bec ouvert.

J'ai toujours été fasciné par les petits oiseaux dans le nid, le bec ouvert qui attendent la nourriture que leur maman apporte. Un beau geste d'amour de la part de la mère. J'ai longtemps été ainsi et je le suis encore un peu. Le "bec" ouvert pour recevoir la nourriture, non seulement celle du corps, mais surtour celle du coeur, celle de l'intelligence, celle de l'âme. Tout être vivant doit rester ouvert à l'accueil de la nourriture qui le fera grandir.

La personne qui se ferme et n'accueille plus de nourriture vit un vide et demeure insatisfaite. La personne qui reste le "bec" ouvert à la nourriture qui ne vient pas  vit de l'angoisse et de la détresse. C'est le sort de beaucoup de jeunes et moins jeunes aujourd'hui. Un auteur les appelle "les âmes errantes." Ils sont à la recherche de nourriture qui ne vient pas et trop souvent la détresse les conduit à des gestes malheureux. Notre société vit beaucoup de colère, d'agressivité parce que trop souvent la chaleur de l'amour et du pardon n'est plus là. L'être humain est en train de perdre le respect de la nature qui réagit actuellement, comme il est en train de perdre le respect de l'autre qui réagit aussi. Le remède à tout cela n'est ni la loi ni la police quoique nécessaire mais l'amour, l'accueil, l'écoute et la compréhension, la compassion.

C'est le problème de beaucoup de chrétiens de la diaspora. Je le constate très souvent lorsque je fais le plein d'essence, à l'épicerie, ou sur la promenade. Là aussi je rencontre des frères et des soeurs le "bec" fermé aux choses spirituelles et vivent un vide parfois pénible. Je rencontre aussi des chrétiens au "bec" ouvert qui attendent une nourriture spirituelle qui ne vient pas et vivent une détresse ou de la colère. Ces chrétiens et chrétiennes attendent un accueil, une lumière,  un accompagnement et ils reçoivent une solution qui ne leur convient pas. Le tournant missionnaire que veut prendre notre Église saura certes apporter la bonne nourriture pour faire grandir la vie.

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 23 mai 2018 14:47

La communauté chrétienne ...

La situation vécue par nos communautés chrétiennes nous invite à méditer sur l'essentiel de la vie des communautés. Les  Actes des Apôtres nous donne un bon aperçu de cette vie ecclésiale.

Le texte des Actes nous place devant la croissance de la Parole. La Parole se développait et le nombre des chrétiens grandissait rapidement. C'est la Parole qui convoque, rassemble, convertit et met en état de célébrer. Ce n'est pas l'Eucharistie qui convoque et rassemble mais le Parole de Dieu. Le premier élément à mettre en évidence dans notre travail d'évangélisation est la Parole de Dieu. L'Eucharistie fait communauté avec un peuple rassemblé. Nous pouvons constater aujourd'hui les effets bénéfiques des partages bibliques là où ils sont vécus.

L'action de la Parole est soutenue par la présence de l'Esprit Saint. Nous le constatons dans les Actes des Apôtres, dès que les apôtres imposaient les mains, l'Esprit descendait et portait des fruits. Ce fut le cas pour la pentecôte des païens en 10, 44; la pentecôte des Samaritains, 8, 17, et la pentecôte des juifs, 2, 1sss.

Après la première connaissance de la Parole -kérigme- la communauté était fidèle à l'enseignement -la catéchèse. Il fallait maintenant approfondir cette expérience du Christ ressuscité. "Chaque jour au temple, comme à domicile,  ils ne cessaient d'enseigner et d'annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Messie." Act, 5, 42. La majorité des chrétiens aujourd'hui sont au kérigme qui précède nécessairement la catéchèse.

Un autre élément important de la vie en communauté donnée par le livre des Actes est la communion fraternelle. L'Église est communion, communauté, rassemblement familial. La communion fraternelle au quotidien est un élément essentiel de la vie en Église. "Il s'agit d'une union très forte entre les chrétiens, qui prend sa source dans une union de chacun dans le Christ et conduit à un partage à tout point de vue, spirituel et matériel. Il s'agit d'une union des coeurs dans le Christ. Avant d'être une assemblée célébrante, l'Église est d'abord une communauté de frères et soeurs en communion.

La troisième force de la communauté définie par le livre des Actes est la prière et l'Eucharistie. D'abord une prière collée à la vie. La prière de la communauté est prière de la vie et non une prière désincarnée. Ce n'était pas des formules de prière mais une vie en prière. C'était aussi une prière communautaire surtout dans les moments difficiles. Lors du choix de Mathias, toute la communauté se mit en prière. C'est un modèle pour nous dans les situations de notre Église et les décisions difficiles pour le tournant missionnaire. Enfin cette prière était prière de louange. Ils louaient Dieu. 2, 47. Cette prière trouvait son sommet  dans la Fraction du pain qui se célébrait beaucoup à domicile à l'occasion d'un repas.

L'étude du livre des Actes des Apôtres nous invite à retrouver l'essentiel de la vie communautaire et à nous laisser guider par l'Esprit Saint dans le renouveau de notre Église.

 

 

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 23 mai 2018 14:38

Lire encore

Michel Cantin: Devenir partenaire de Dieu. Piste pour une pratique chrétienne dans une société laïque. Ed. Carte Blanche. Plutôt que de jeter l'éponge devant la situation difficile de notre Église, l'auteur élabore des pistes  pour un vécu chrétien possible et signifiant. Se reférant à l'enseignement de Jésus, il imagine des voies d'avenir  près de la vie et qui répondent aux besoins spirituels des chrétiens d'ici. Ce sont des pistes de réflexion de nature à nous aider à mieux saisir l'actualité de l'Évangile dans notre monde. Bonne Lecture.  

 

Publié dans Nouvelles
mardi, 22 mai 2018 13:09

Dieu marche avec nous.

On demandait un jour à quelqu'un qui venait souvent célébrer à l'église pourquoi il le faisait. Il répondit simplement parce que Dieu marche avec moi. Comme il goûtait la compagnie de Jésus sur sa route quotidienne, il avait aussi le goût de fêter avec lui. Un peu comme un membre d'une famille aime fêter avec sa famille. C'est la pointe de l'Évangile de notre dimanche: "je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Mth 28, 16-20.

Faire cette découverte de la présence de Dieu en nous, présence du ressuscité est le fruit d'une expérience du coeur. C'est le psaume 139: "Yahvé tu me sondes et me connais; que je me lève ou m'assois, tu le sais, tu perces de loin mes pensées, que je me couche ou je marche tu le sais." Nous faisons l'expérience d'une communion de vie au quotidien.

Lors de son dernier adieu, Jésus confirme cette présence au monde: "Je serai avec vous jusqu'à la fin du monde." Les apôtres sont beaux dans ce textes: certains eurent des doutes. Ils sont honnêtes. Comme il nous arrive à chacun de nous de douter un jour ou l'autre. C'est le premier mouvement de la vie chrétienne, croire en cette présence amoureuse du Christ en nous. Ce n'est pas une évidence, il est donc normal de douter. Alors Jésus entre en nous aujourd'hui et à travers les disciples, il nous donne une mission en trois temps.

"De toutes les nations, faites des disciples." Notons que pour faire des disciples, il est important d'être soi-même disciple. Avant d'être témoin ou missionnaire, il est nécessaire d'être disciple. Nous devons faire l'expérience du ressuscité en nous, autrement nous risquons d'être des colporteurs de façon de vivre. En Église nous risquons d'être davantage tournés vers la pratique sacramentelle et nous sautons des étapes essentielles. La première démarche est d'être disciple pour faire des disciples.

Un deuxième élément de notre mission est de fêter ensemble cette découverte du divin en nous. "Baptisez-les." Fêtez cette expérience merveilleuse que nous sommes habités du ressuscité et enfants bien-aimés d'un Père. Entrez dans cette grande lignée de frères et de soeurs qui ont déjà fait la même expérience et qui sont attirés vers un approfondissement de cette réalité. La vie chrétienne, la religion, la célébration sont une pédagogie qui nous permet d'intégrer et d'approfondir notre vie spirituelle. la religion se vit par attraction et non par conquête.

Et come dernier élément de notre mission: "Apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné." C'est la fécondité de la mission. Que les femmes, les hommes, les enfatnts de par le monde entier retiennent et vivent l'enseignement du comandement de l'amour que je vous ai donné. Il ne s'agit pas d'être efficace pour faire des choses, mais d'être fécond pour faire grandir et durer l'amour du christ en nous. Il ne s'agitr pas de coonserver des commandements, mais un enseignement d'amour et de façon de vivre ensemble.

Et pour réaliser cette mission, Jésus nous dit: Je marche avec vous sur toutes vos routes quotidiennes. J'aurai une présence qui donne et fait grandir la vie comme un père; j'aurai une présence qui accompagne et soutien dans les joies comme dans les difficultés comme un frère, j'aurai une présence qui anime et guide comme celle d'un souffle de vie afin que "tous soient un dans l'amour." C'est nous rappeler le tournant mssionnaire du Pape François. Mais rappelons-nous que le premier pas de ce tournant est d'abord de nous convertir à être nous-même disciples du Christ ressuscité. Plaçons-nous à l'école du Christ dans la méditation de sa Parole dans la patience et la fécondité de l'Esprit Saint.

 

Publié dans Homélies
lundi, 21 mai 2018 14:38

Un peu de vague à l'âme.

Ce matin, les journaux déposent dans nos maisons la situation vécue par les évêques du Chili qui n'est en somme que le reflet de ce qui se vit dans les autres partie du monde. La plaie du côté de Jésus sur la croix est demeurée ouverte et continue de saigner. Je ne peux m'empêcher de penser à toutes les victimes dont la vie est brisée à jamais.

Devant ces événements, je ne peux m'empêcher de remonterr quelques années en arrière, lorsque notre évêque Mgr Dumais démissionna pour vivre l'amour qui avait pris naissance en lui. Je ne peux m'empêcher de penser au sort que lui a réservé l'Église institution; même que dans certains édifices religieux de  notre diocèse on a enlevé sa photo comme s'il était une brebis galeuse. Que fera-t-on avec la photo des pédophiles? Ce geste définissait bien la pensée de notre Église.

Devant ces événements aujourd'hui, je me pose bien des questions. Je ne veux pas juger. Je veux simplement exprimer ma souffrance parce que Raymond Dumais fut pour nous un bon pasteur et nous aurions aimés que la personne soit plus importante que la loi. Et c'est sans doute vrai aussi pour les victimes des pédophiles. Je ne peux que prier pour la conversion de notre Église.

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 19 mai 2018 21:44

Un écho de l'an 2000.

Quelqu'un m'a remis un texte paru  dans le quotidien le Soleil de février 2000, on fait écho d'une rencontre paroissiale  à Ste-Anne des Monts où l'on propose un spctacle folklorique dans l'église. Ceci répondait à une campagne de financement pour l'église. Cet événement ne s'est pas répété. Aujourd'hui la fabrique est dans une état financier plus critique. Ceci m'a conduit à partager ma méditation.

Un concert est un événement pour développer le goût du beau, de la musique, de la danse. Pourquoi nos églises ne deviendraient-elles pas des lieux pour faire naitre ce goût de la beauté, de la musique par différentes activités? Non pas dans le but d'abord de financer les bâtiments mais de faire naitre à ....

On dit souvent que nous vivons dans un monde individualiste où chacun vit pour soi. Pourquoi nos églises ne deviendraient-elles pas des lieux de rencontre, de fraternité, de partage, de communion à travers différentes activités variées pour rejoindre tous les goûts et besoins? Le financement en serait une conséquence.

On dit encore que nos chrétiens sont devant un vide spirituel. Pourquoi nos églises ne seraient-elles pas des lieux de rressourcement? Par le moyen de cours, d'ateliers, de conférence, de moments de prières, développer la spirituelité des gens. Des conférences sur la vie, la sexualité la théologie du corps, des apprentissages variés .....

On se plaint que les jeunes ne sont plus intéressés à rien. Pourquoi nos églises ne deviendraient-elles pas des lieux d'apprentissage à la vie, à la responsabiltié à travers des activités, des jeux, qui seraient une école de vie ...

  Les gens aiment danser, ce sont de beaux moments de rassemblement, de communion et de partsage. Et la danse, c'est de la beauté. Pourquoi nos églises ne deviendraient-elles ces lieux de rencontres, de plaisir, de partage et d'amusement....

Toutes nos associations paroissiales sont partagées dans chacune leur maison et les coûts d'entretien deviennent exorbitants de sorte que des associations doivent fermées leur porte. Pourquoi nos églises barrées 24 heureus par jou rne seraient-elles pas des lieux de rencontre et de vie pour les personnes du milieu?

Évidemment qu'il faudra transformer l'intérieur de nos églises. Est-il nécessaire de rester en rangée de carottes à regarder les "fesses des autres", ne serait-il pas mieux de regarder les visages? Est-ce que nos églises sont au service de la vie ou si la vie est esclave des formes de bâtiments?  Beaucoup de choses sont possibles si nous avons la volonté de le faire.

Je crois en Dieu qui chante et qui fait chanter la vie. Je crois en Dieu qui danse et qui fait danser la vie. Je crois en Dieu qui joue et fait jouer la vie. 

Publié dans Textes de réflexion
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