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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : septembre 2019
mercredi, 18 septembre 2019 14:22

La maison de Dieu.

Saint Paul écrit à son ami Thimothée: "Je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu,c'est-à-dire la communauté, l'Église du Dieu vivant."  Voila question qui me trotte dans la tête ce matin. Comment je me comporte et me suis comporté dans la maison de Dieu? En méditant, je réalise que c'est souvent le message que nos évêques nous ont donné et m'ont donné lors de mes changements de communautés. Ça m'apparait aujourd'hui le seul message important pour ma présence en Église. J'aime m'agenouiller devant le tabernacle pour adorer, mais est-ce que j'aime autant m'agenouiller devant les tabernacles vivants, souffrants, pauvres dans la maison de Dieu? D'abord comme baptisé est-ce que je suis conscient que la maison de Dieu, c'est moi, mon voisin, l'agente de pastorale tout comme mon curé ou mon évêque? Suis-je conscient aussi comme prêtre que la maison de Dieu est la famille qui ne vient pas à la messe, le bénévole qui s'implique dans la communauté aussi bien que le vieillard qui est à l'église le dimanche? Paul, ce matin, a réveillé en moi une foule de questions que j'ai éclairées avec l'Évangile où Jésus est sur la route et refuse d'être déclaré roi. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." 

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 17 septembre 2019 17:54

Vieillir,

La vieillesse embellit tout; elle a l'effet du soleil couchant dans les beaux arbres d'octobre. Maurice Chapelan.

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 17 septembre 2019 16:57

Un gérant habile. Lc 16, 1-13.

Un étudiant était, un jour, victime d'intimidation à l'école à cause d'un défaut physique. Découragé, il voulait quitter l'école. Un professeur le rencontre et lui dit: tu as une voix remarquable, si tu veux on va développer cette aptitude chez toi. Alors l'étudiant se met à la besogne et en peu de temps, il developpe son talent et entreprend une carrière. Ceux qui l'intimidaient sont rentrés chez eux. Au lieu de s'apitoyer sur son sort, l'étudiant appris à être positif et à developper ses talents. Il me semble que c'est l'histoire de notre gérant de l'Évangile.

Le Seigneur loue l'habileté de ce gérant. Au lieu de pleurer sur son sort, il utilise son talent pour se tirer d'embarras. Le Seigneur ne loue pas la façon malhonnête du gérant, mais son habileté. L'homme reste positif devant sa situation. Nous avons tous des talents, des charismes donnés par la nature et l'Esprit du Seigneur déposé en nous. Parfois ces dons à cause de l'environnement peuvent être mal orientés, manquer leur but. Combien de fois n'avons-nous pas dit ou entendu: Je fais beaucoup d'effort, de sacrifices et de prières et ça ne change jamais rien dans ma vie. je reste pris avec les mêmes mauvaises habitudes, je m'en confesse régulièrement et cela ne change rien. Trop souvent c'est que nous travaillons d'une façon négative. Si j'ai une bouteille à moitié pleine et que je passe mon temps à me plaindre, elle va rester à moitié, si au contraire je verse de l'eau, à mesure que l'eau monte, le vide disparait. Il en est ainsi dans ma vie. Si je développe une force positive contraire à ma difficulté, le négatif diminue et finit par disparaitre.  Notre gérant de l'Évangile, même s'il utilise une méthode malhonnête, demeure positif et les gens l'accueilleront chez eux.

Nous sommes invités à prendre conscience de nos forces positives et à les développer pour remplir notre bouteille a demie pleine. Nous courtisons beaucoup Monsieur négatif dans notre quotidien et envers les gens qui nous entourent. Les nouvelles à la télévision sont toujours mauvaises, les gens ne veulent plus travailler, les jeunes ne croient plus à rien, etc... à côté, de bien belles choses se vivent et nous les ignorons. L'Évangile nous invite à ouvrir la porte à Monsieur positif et à déveloper nos forces en faveur de la vie et des personnes. Versons de l'eau dans notre bouteille pour éviter  qu'elle reste à demi vide.

Une autre question que l'Évangile m'apporte: Quel Dieu sers-tu? Est-ce le Dieu du pouvoir, de l'argent, de la possession de biens, de la drogue? La foule qui a accueilli Jésus à Jérusalem s'est trompée de Jésus. Elle accueillait un roi et Jésus était un serviteur. Même dans ma prière et mon service religieux, je peux me tromper de Dieu. Est-ce que je sers le Dieu de Jésus Christ présent dans ma vie ou celui que je me fabrique ou même que l'on m'a donné? Aujourd'hui dans notre prière, laissons-nous habiter par la présence de l'Esprit de Dieu afin que nos passions ne soient pas brimées mais orientées vers Dieu. Dans ce récit, Jésus veut nous donner le courage de réagir avec passion devant nos situations de vie pour développer un genre "d'égoïsme sacré" qui nous rend sans cesse positif.

 

Publié dans Homélies
dimanche, 15 septembre 2019 13:58

S'amuser à vieillir.

J'ai écrit et je le répète souvent que je suis un retraité qui s'amuse à vieillir. Je partage quelques idées qui me suivent dans cette façon de voir. S'amuser à vieillir pour moi, c'est:

C'est passer de l'extérieur à l'intérieur, c'est essayé de naitre à "la hauteur du soi divin qui m'habite." Tu es mon enfant en qui j'ai déposé tout mon amour." Mc 1, 11.

C'est découvrir doucement la richesse de bonté, d'accueil, déposée en nous et que les années de travail nous ont fait négliger.

C'est découvrir que nous avons du temps pour semer de la joie, de l'amour et de la tendresse autour de nous.

C'est découvrir que la vie est d'abord une façon d'être et de donner. Ce qu'il y a de plus important n'est pas ce que nous faisons mais ce que nous sommes. Et cela, la vie me l'a appris. Quand je quittais une paroisse, j'étais toujours heureux de ce que j'avais réalisé. Quand je retournais par la suite en visite, les gens ne me parlaient jamais de ce que j'avais fait mais de ce que j'avais été au milieu d'eux. J'ai eu ma leçon que je savoure aujourd'hui.

C'est découvrir la joie et le bonheur à semer du bonheur. Un jour, quelqu'un me téléphone pour me dire qu'une dame est arrivée dans le loyer voisin et qu'elle est très pauvre. Alors je vais la visiter. Il n'y avait ni table, ni chaise, les enfants étaient assis par terre et couchaient sur des couvertes sur le plancher. Le frigidaire était vide. Je suis allé leur faire une épicerie; je n'oublierai jamais le regard des enfants quand ils ont vu sortir les fruits et les bonbons de la boite d'épicerie, je n'oublerai jamais la larme qui a coulé sur la joue de la maman. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites."

C'est aussi  écouter la musique de mon être et celle des autres et savourez minute par minute, morceaux par morceaux la vie qui passe.

C'est cueillir ces joies de vivre et garder bien vivant un morceau de jeunesse dans le coin de notre coeur.  

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 15 septembre 2019 13:55

Marcher avec eux.

Le Pape François nous invite c ematin à "marcher avec les personnes de notre temps, écouter ce qu'elles portent dans leur coeur pour leur offfrir ^par nos vies la réponse la plus crédible."  Ne serait-ce pas cela évangéliser aujourd'hui?

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 14 septembre 2019 20:40

Relisons toujours...

Jean Proulx: J'ai perdu un être cher. Médiaspaul. 2019. Après 50 ans de vie commune, l'auteur a accompagné son épouse dans la mort. Il raconte son expérience et sa façon de vivre son deuil avec beaucoup de profondeur et de réalisme. C'est une lecture très profitable pour les personnes affligées d'un deuil d'êtres chers. Il regarde avec amour ce qu'il a vécu et avec sérénité ce qui est à venir. Les êtres aimés décédés deviennent une force intérieure pour avancer dans la vie. Bonne Lecture.

Publié dans Nouvelles
vendredi, 13 septembre 2019 14:40

L'Église est sortie.

Je me suis amusé ce matin à traduire l'Église est sortie. Ce n'est pas gentil sans doute. Il me semble que chez nous l'Église est sortie et nous devons la rejoindre. Nos Évêques du Québec on rédigé un beau texte sur la question et propose une démarche dans les diocèses. On nous propose d'étudier la dimension sociale de la pastorale en Église, ou la doctrine sociale de l'Église. Sur le terrain nous parlons  souvent de la pastorale auprès des pauvres, des exclus de nos paroisses, des personnes intimidées, des endeuillées surtout après des tragédies comme celles que nous avons connues à Ste-Anne dernièrement, des femmes victimes de violence et aussi de la pauvreté spirituelle. Notre grosse question est de savoir comment être présents comme chrétiens à ces personnes et leur apporter la force de l'Évangile. Beaucoup d'organismes répondent à ces besoins dééjà, il existe encore des besoins qui n'ont pas de réponse, il y a cependant une pauvreté spirituelle qui existe toujours. Quand nous arrivons comme prêtre ou religieuse, les gens se mettent souvent sur la défensive. Ils ont peur  d'être récupérer. La grosse question est de faire découvrir la force de l'Esprit qui anime ces services et de faire naître ceux dont nous avons besoin. Nous vivons dans une Église cassée en deux, d'une part des chrétiens sur le terrain vivent comme Église au quotidien selon la richesse de leur vie spirituelle, et d'autre part, une Église  plus institutionnelle absente de ce quotidien du terrain. Comment refaire le pont entre ces deux formes d'Église? Laissons-nous baigner par la passion de Jésus pour les pauvres et les exclus du royaume pour devenir à notre tour passionner pour l'Église du terrain.

Il me semble à partir de mon expérience qu'il nous faudra créer un mouvement ascendant: partir de la vie, de l'Évangile pour laisser travailler l'Esprit du Seigneur. Je me suis permis d'écouter Mgr Ross au début de notre Église diocésaine. Il a vu la pauvreté matériel des gens exploités par les commpagnie et il a développé la force du mouvement coopératif; il a vu la pauvreté intellectuel des gens et il a bâti le séminaire et les écoles normales avant la cathédrale; il a vu le problème des soins de santé et il a instauré les hopitaux, il a vu le manque de prêtres et à instaurer une démarche pour les vocations. Il est parti du besoin  pour créer des services à l'intérieur desquels il a déposé la force de son amour et de sa foi. Ce pionnier devrait inspirer notre démarche d'aujourd'hui. À partir des besoins actuels des chrétiens de chez nous, développer dans les communautés la responsabilité de prendre soin des chrétiens et chrétiennes plus fragiles.  l'enseignement de l'Église éclairé par l'Évangile apporte l'essentiel  qui oriente notre action ecclésiale.

Le Pape François écrit dans la Joie de l'Évangile: "découvrir comment le Père qui est bon veut écouter le cri des pauvres." no187. Il s'agit nous dit aussi le Pape de créer une "nouvelle mentalité qui pense en terme de communauté et de priorité de la vie."  Il serait sans doute intéressant d'être plus proche de l'Évangile afin d'éviter de courir en vain, nous dit encore le Pape. Ne serait-il pas essentiel de s'asseoir près des gens de chez nous pour les écouter, écouter leur cri. Le Pape nous dit qu'il faut créer une nouvelle mentalité alors ma question: Est-ce que je suis prêt, moi, à me laisser évangéliser pour devenir évangélisateur?  

 

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 10 septembre 2019 17:04

Mourir, c'est naître à soi.

Le Père Boulad écrit: "Face à la mort d'un être cher, nous sommes face à deux attitudes contradictioires: Une évidence, c'est que l'être aimé est mort. et une certitude, c'est qu'il n'est pas vraiment mort, il ne peut mourir. L'évidence est au niveau des sens, la certitude est au niveau du coeur." Il me semble que c'est cela que nous vivons en Église actuellement. J'entends souvent que l'Église doit morir pour renaitre autrement. Je crois que nous sommes devant une évidence: la structure ecclésiale connue se meurt. Elle donne des signes d'un état un peu comatique. Cependant au niveau du coeur et de la foi, je sais que l'Église du Christ ne peut mourir. Si je regarde autour de moi, elle me donne des signes de cette renaissance. Ça c'est ma certitude de foi.

Un évêque français disait que l'Esprit était en train de nous appauvrir pour que nous retrouvions l'essentiel. Mourir, c'est laisser éclater l'essentiel de notre être. Il me semble que l'Église de Jésus Christ a suivit la vie et retrouve l'essentiel de son être. Si nous prenons le temps de regarder et de noter tous les actes de bonté et de charité qui se vivent autour de nous, si nous prenions le temps de noter tous les mouvements qui naissent pour venir au secours des personnes en difficulté à tous les niveaux, c'est l'être profond de l'Église qui se manifeste, c'est l'Évangile qui s'écrie au quotidien. J'oserais affirmer avec crainte que l'Église à quitté l'église pour suivre la vie. L'Église ne peut mourir, elle prend forme autrement. Son avenir n'est pas demain, mais vécu aujourd'hui. Et cette Église au quotidien je la présente avec les mots de Zundel: "Je ne suis pas mais je veux être." C'est ma foi. Une Église qui veut éclore au coeur de la vie. Alors mettons l'accent sur cette Église en gestation au ventre du monde et soyons moins négatif.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 10 septembre 2019 13:52

La joie des retrouvailles. Lc 15, 1-32.

La Bible TOB coiffe ces trois paraboles d'un même titre: Le Brebis retrouvée, la pièce retrouvée, le fils retrouvé. Et dans les trois textes, nous lisons la même expression: "Réjouissez-vous avec moi car ma brebis est retrovée,; Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvée la pièce que j'avais perdue; mangeons et festoyons car mon fils  est retrouvé."  Nous sommes situés devant la fête et la joie des retrouvailles. Une autre chose à noter est que Jésus s'adresse à des pécheurs et à des pharisiens qui écoutent pour le orendre en défaut. Aux uns Jésus annonce l'accueil inconditionnel du Père et aux autres il dit la façon comme responsables d'Églises d'accueillir les  gens qui ont pris leurs distances de l'Église.

Le berger et une communauté chrétienne vont à la recherche des membres de la communauté qui ont quitté pour leur manifester l'accueil et les inviter au retour en les prenant sur leurs épaules. Nous sommes invités aussi comme  communautés et comme berger à balayer  nos vies de tout ce qui cache la bonne graine de l'Évangile d'accueil, d'amour, de miséricorde... Nous sommes invités du même coup à accueillir avec joie les soeurs et les frères chrétiens qui reviennent faire un tour à la maison Église. Cet accueil suscite la fête et développe la joie des retrouvailles. C'est la façon avec laquelle le Seigneur agit avec nous et il nous a dit un soir: "Faites ceci en mémoire de moi."

Je suis invité à balayer ma maison  pour enlever la poussière qui m'empêche de vivre ma véritable identité d'enfant de Dieu, enlever ce qui m'empêche de vivre pleinement mon baptême et ma confirmation qui font de moi un témoin de l'amour et de l'accueil du Seigneur. Je suis invité à balayer mes préjugés qui m'empêche de faire la fête avec les personnes qui reviennent faire un tour à la maison Église. Comme communauté et comme berger, je suis invité à balayer mes structures, mes coutumes et lois pour le service de l'accueil et de la miséricorde.

Si nous écoutons notre monde aujourd'hui, si nous écoutons les jeunes pris dans le tourbillon de la vie, nous sentons monter la colère, l'impuissance devant un monde mené par l'argent et le pouvoir. Et nous véhiculons encore l'image d'un Dieu sévère, au ciel qui nous regarde pour nous punir ou nous récompenser. Nous nous fabriquons trop souvent un Dieu à notre image. J'entends souvent encore devant la mort de quelqu'un: Dieu l'a aimé et est venu le chercher, son heure était arrivée... Qaund ces mots sont lancés devant des enfants qui ont perdu un parent, cela laisse une image déformée du Seigneur et presque blasphématoire.  

Ces paraboles s'adressent à nous aujourd'hui qui vivons dans une société cassée et blessée. Ce berger de l'Évangile, je le vois chez nous dans toutes ces personnes qui prennent en charge les enfants blessés dans leur coeur et leur intelligence, ces personnes qui accueillent les femmes victimes de violence, ces pauvres victimes d'une société qui déshumanise ... ces bergers aujourd'hui naissent autour de nous et sont l'espoir de demain. Ces nouveaux bergers, femmes et hommes, reçoivent-ils de notre communauté le support nécessaire pour bien réaliser la mission qui est celle de l'Évangile? Est-ce que comme Église nous n'aurions pas aussi quelque chose à balayer dans nos structures et exigences pastorales pour signifier l'accueil amoureux de Dieu?

Aujourd'hui, dans notre Eucharistie, laissons résonner en nous ce mot de Jésus: "Faites ceci en mémoire de moi."  Rendons présent et efficace  l'amour et accueil miséricordieux du Père. Jésus ne demande pas de juger les gens à savoir s'ils sont bons, dignes de l'Eucharistie; Il nous demande simplement de les asseoir à côté de nous sur le même banc comme des frères et soeurs pour chanter ensemble les merveilles de notre Père et communier au même pain de l'amour et de la miséricorde.    

 

Publié dans Homélies
lundi, 09 septembre 2019 14:56

"Les jarrais dont du"

Nous avons beaucoup depuis des siècles les "jarrais dont du". Ce matin, les nouvelles nous parlaient du jeune Bissonette qui a fait une tragédie à la Mosquée de Québec. Ce jeune avant d'être un criminel est une victime, victime des "jarrais dont du." Je parlais dernièrement de la nécessité ou de l'urgence d'apprendre à lire. Nous travaillons sur les conséquences et oublions trop souvent les causes. La violence gronde un peu partout, les gens se soulèvent et en voulant freiner les conséquences nous augmentons la colère sourde qui éclate. "Jarrais dont du" comprendre ce que le jeune voulait nous dire, "Jarrais dont du" être plus attentif à ce qu'il vivait ... Autrefois on disait; L'enfer est pavé de jarrais dont du.

Ce matin dans l'Évangile de Luc, Jésus guérit un malade le jour du sabbat. Les bons messieurs gardiens du sacré le surveille pour le condamner. On regarde le geste en fonction de la loi. Ce qui est important, c'est le respect de la loi et non la personne. Après 2 millénaires est-ce que cela a bien changé? Nous avons besoin de lois et de directives dans une vie en société, mais les lois sont au service de la vie et des personnes et non au dessus. La personne est souvent blessée, ce qui la fait mal agir. C'est là pour moi que je place l'importance du sacrement du pardon dans une rencontre individuelle. Une rencontre qui permet de dépasser les conséquences pour guérir la cause. Derrière un acte mauvais, il y a une personne blessée souvent qui lance un S.O.S. D'ou pour nous la nécessité d'apprendre à écouter et à lire. Ne jugeons pas , mais écoutons et aimons pour comprendre  et aider. Ne devenons pas des "jarrais dont du." Bonne journée. 

 

Publié dans Textes de réflexion
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