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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : mars 2020
dimanche, 22 mars 2020 13:50

Merci.

A mon réveil, ce matin, mon premier mot fut MERCI. Action de grâce pour toutes les personnes qui à tous les niveaux d'inrervention dans le domaine de la santé font face au danger de contamination pour nous secourir et nous préserver. Notre Premier ministre avec ses responsables de la santé, chaque jour, leur redit sa reconnaissance. Ce matin, comme pasteur, je voudrais ajouter une autre dimension à leur présence et leur dire avec toute ma foi Vous êtes le  premier sacrement de la présence du Christ ressuscité auprès des personnes atteintes de maladie. Le sacrement des malades est  la présence agissante du Christ ressuscité auprès du malade, présence signifiée par des personnes et un rite. Ces gens ne le savent sans doute pas. C'est pas grave. J'ai travaillé touts les étés durant mes études dans un hopital auprès des malades et je ne le savais pas parce que personne me l'avait dit et personne ne l'avait dit parce que sans doute ils ne le savaient pas. Le Christ agissait quand même.  Aujourd'hui quand je revis ces moments, je comprends et décode la présence et l'action du ressuscité à travers notre agir. Ce temps de crise ne serait-il pas le moment de redécouvrir la valeur de notre baptême et comprendre que nous sommes prêtre de par notre baptême. Avec Lazare, nous sommes invités à ressusciter.    

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 21 mars 2020 15:08

Un mot d'actualité.

 

Ce matin, Monsieur Luc (18, 9..) me parle d'actualité. Je sirotais mon café et cette nouvelle m'a tellement frappé que le lait a faillit surir dans mon café. Deux hommes montent au Temple pour prier: un pharisien et un publicain. Alors je réécris ce texte aujourd'hui à ma façon.

L'un dt: Je ne suis pas comme tous les autres, je vais à la messe, je donne à la quête, je paie ma dîme. Les autres ne croient plus à rien J'espère que le coronavirus va les faire réfléchir.

L'autre, un petit pauvre, dit simplement, Seigneur la messe ne m'intéresse plus parce que je ne comprends pas ce qu'ils disent à l'église; je ne suis pas fin comme le monsieur en avant, je ne suis ni riche, ni instruit, je me  contente d'aimer mon prochain, de rendre service à ceux qui sont dans le besoin et que je peux aider. Et quand je n'ai pas de viande à me mettre sous la dent, je ne la remplace pas par mon prochain. Comme prière, je n'ai qu'un mot à te dire: MERCI d'être là avec moi.

On va me dire: Tu exagères, je le sais, mais si peux. Il y a 50 ans, j'entendais les vieux curés évaluer la foi des paroissiens par le montant de la quête, on l'entends encore aujourd'hui. A mon arrivée comme vicaire à Gaspé en 1969,  j'avais visiter uen jeune famille que j'avais trouver très intéressante. J'en parle à mon curé pensant fair eune bonne choe, il me répond: Ils ne viennent pas à la messe, paie pas de dîme, et ils pensent qu'on va s'occuper d'eux. Aujourd'hui les chrétiens qui ne viennent pas à la messe, comment on s'en occupe? Ceux qui célèbrent leurs funérailles au salon funéraire? Etc ...

La bateille du coronavirus nous permet de constater avec action de grâce la capacité des gens d'ici de vivre l'Évangile, la charité chrétienne sur le terrain, de vivre leur mission et leur eucharistie au quotidien. Faudra s'en émerveiller. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Je vous laisse à votre méditation.

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vendredi, 20 mars 2020 14:55

Gourmandise.

Ce matin, en déjeunant, j'ai pensé à la gourmandise et j'ai essayé de la définir. Je l'ai définit à partir des dernières lectures que j'ai fait sur le sujet. La gourmandise est la relation que j'entretiens avec les aliments et les personnes qui fait que je sois ou consommateur ou en communion.        Dans mes relations, est-ce que je consomme les aliments pour me nourrir, et je consomme  les personnes ou si je suis en communion avec la lignée de gens qui m'ont permis de manger ou me permettent de les rencontrer et d'échanger?

Je peux consommer les personnes avec qui je vis ou que je  rencontre. J'aime voir des gens pour qu'ils m'écoutent, m'admirent, me servent. Au lieu d'être en communion avec les personnes, je les consomme. La nourriture est un objet pour satisfaire ma faim, mon plaisir de manger avec du bon vin; souvent la qualité de mes relations dépend de la qualité de la nourriture et du vin que l'on m'offre. Je peux aussi avoir la même vision des autres dans ma relation. Ils sont là pour moi.  

Est-ce que je mange pour vivre, remercier et établir un lien de communion avec les personnes qui me permettent de manger ou si je mange pour me  remplir. Est-ce que j'établis des relations et des rencontres pour me nourrir et grandir spirituellement et humainement? La gourmandise c'est ce qui emprisonne donc contraire de ce qui fait grandir. Nous pouvons faire la même chose avec la prière et les célébrations, devenir esclave de formes et non de contenu.

Un premier remède est de devenir des êtres de louange, de communion, d'action de grâce, et au plan chrétien: devenir eucharistie. Dans l'Eucharistie, c'est Jésus d'abord qui a faim et soif de nous et qui vient communier à nous. Dans l'Eucharistie, nous recevons ce que nous sommes, au quotidien nous vivons ce que nous sommes, des êtres eucharistiques. Continuons de réfléchir sur notre gourmandise.

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vendredi, 20 mars 2020 14:39

Un beau moment de communion.

Ce matin, je m'amuse à réécrire le prophète Osée pour moi et je vous le partage. osée 14, 2-10.

Je te guérirai de tes blessures, tes maladies spirituelles afin que tu sois un être de communion avec tes frères et soeurs que tu côtoies au quotidien.

Je serai pour toi comme la rosée qui vient couvrir le sol pour lui donner une plus belle verdure, qui fait ressortir ses plus belles couleurs. Cette rosée descend comme un don gratuit sur la terre; ainsi ma présence en toi et dans le monde est gratuite, pas besoin de sacrifice pour la gagner, elle est un cadeau qui fait ressortir la beauté de ton être de communion.

Tu fleuriras comme le lis et étendras ton amour comme le cyprès étend ses racines pour toruver plus de force afn de grandir et rayonner de splendeur.

Tu seras comme le cyprès un témoin qui étale sa verdure d'amour et de tendresse pour seemr la joie de vivre.

Ceci me conduit à la parole de Jésus: "Aime Dieu et ton prochain et le royaume de Dieu est en toi."

En ce temps de crise que nous traversons, ne serait-ce pas le moment tout choisit pour devenir des êtres de communion, ainsi quand nous reviendrons à la normale nous aurons profiter de ce temps pour renforcer notre vie spirituelle. 

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jeudi, 19 mars 2020 14:57

Une prière.

Seigneur Jésus, notre frère et Sauveur, prends en charge notre peuple de la terre écrasé par un mal sournois. Toi, qui es présent en chacun de nous, nous savons que  tu souffres avec nous, donne-nous la force de ne pas céder à la peur et au découragement, mais garde-nous debout dans la foi et l'espérance. Tu apportes support et soulagement dans la douleur par la main de toutes ces personnes qui développeront grâce à ta présence une force spéciale pour manifester de la tendresse et de l'amour aux personnes malades. Tu sais mieux que nous ce dont nous avons besoin et notre foi nous permet de savoir que tu nous aideras à le trouver. Dans un mot d'action de grâce, nous voulons te dire MERCI.   

Publié dans Spiritualité
jeudi, 19 mars 2020 14:49

Être ....

Jean Désy: Être ou n'être pas. chronique d'une crise nordique. Ed. XYZ. Un médecin raconte dans une série d'anecdotes son histoire de service en pays nordique auprès de  familles amériendiennes très isolées. "Je suis conscient que la réalité au Nunavit est devenue souffrante, et ces années-ci plus que jamais.  Lire ces pages, c'est une plongée dans la souffrance et l'isolement de la population des quatorze villages des côtes de l'Ungava et de la Baie d'Hudson. On ne peut s'empêcher de se poser quelques petites questions. Bonne Lecture.   

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jeudi, 19 mars 2020 13:45

Un temps vide ou rempli?

A cause de la maladie mondiale du coronavirus, nous vivons un temps de restriction des rassemblements et nous devons jeuner de nos rassemblements chrétiens le dimanche. Une question se pose pour moi ce matin: Ce temps sera-t-il un temps vide ou un temps riche en réflexion et en moments de communion? Qu'est-ce qui me manque? Lorsque nous avons parlé de supprimer la communion à l'Hostie à l'occasion des célébrations dominicales de la Parole, la réaction fut négative et j'ai entendu souvent: Nous n'irons plus. Alors aujourd'hui, qu'est-ce qui me manque?   

Jésus a donné l'Eucharistie autour d'une table dans un moment fort de communion avec les siens. la communion ensemble comme chrétiennes et chrétiens est le premier mouvement de la célébration que ce soit l'Eucharistie ou de la Parole. S'il n'y a pas communion ensemble, nous risquons fort de  ne faire qu'un rite. La communion euchasristique est cette force que nous donne le Christ pour vivre au quotidien notre communion déjà là.

La famille est la première Église, premier lieu de communion. Alors chaque jour nous avons en famille l'occasion de faire eucharistie. Lors d'un repas entrons en communion les uns avec les autres, en communion avec toutes les personnes qui ont permis que cette nourriture soit devant moi sur la table, en communion avec le Dieu qui m'habite, cette présence amoureuse à l'origine de tout ce qui existe,  et laissons monter un chant d'action de grâce. Si nous apprenons à développer cette communion au quotidien nous aurons davantage le goût de nous rassembler le moment venu. La famille est la première communauté, si nous ne faisons pas communauté en famille comment le faire avec les autres. Alors profitons de ce moment de jeûne pour développer en nous le sens de la communion, redécouvrir le sens de la communauté. Allez à la messe n'est pas seulement aller chercher une Hostie; c'est surtout allez cueillir la force de devenir HOSTIE pour les autres. C'est cueillir la force de devenir pain de communion avec les frères et soeurs rencontrés au quotidien. La messe n'a pas d'abord une dimension verticale, mais une très forte dimension horizontale.   Est-ce que cela me manque aujourd'hui?  

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 18 mars 2020 14:49

Un visiteur indésirable.

Un virus se promène incognito cherchant un imprudent pour établir sa demeure.  Faut-il paniquer? On ne baisse pas pavillon devant un ennemi, ce serait lui donner plus de force. Devons-nous nous faire l'autruche? Ce serait lui assurer toute la place. Alors: une attitude semble bonne, celle d'être responsable. Responsable de sa santé et de celle des personnes autour de nous. Disons nous: JE SUIS UN ÊTRE RESPONSABLE. Être responsable, c'est tenir scrupuleusement aux consignes données par les autorités concernées.

Un chrétien est un être debout qui fait "face à la musique" et prend ses responsabilités. C'est là aussi la première forme de prière à vivre. Il est bon d'être solidaires dans la prière, mais il ne suffit pas de se réfugier derrière la prière. La force divine qui nous habite agit avec nous.  La fête de Saint Joseph demain pourrait nous inspirer. C'est là ma prière ce matin.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 17 mars 2020 14:09

Chercheurs de lumière. Jn 9, 1-38.

Trois groupes de chercheurs de lumière rencontre Jésus sur la route aujourd'hui. Nous y verrons un aveugle de naissance et deux groupes de personnes aveuglées par leur façon de voir la vie. Ces trois groupes se retoruvent parfois en chacun et chacune de nous. Alors nous ferons route avec eux pendant queques instants.

"Qui a péché? lui ou ses parents pour qu'il soit né aveugle?" À l'époque de Jésus la maladie était la conséquence du péché, donc cet aveugle de naissance doit être victime d'un grand péché. Voila le premier groupe de personnes aveuglées par des superstitions. Jésus essaiera de guérir leur jugement: personne n'a péché. Il est aveugle voila tout. Nous entendons encore aujourd'hui des expressions de même nature: Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour avoir telle épreuve. Nous sommes trop souvent en présence d'un Dieu punisseur. Et pourtant nous disons le Bon Dieu.

Plus loin des pharisiens, hommes forts de la religion à l'époque, diront aussi à l'aveugle: Tu es dans le péché depuis ta naissance et celui qui t'a guérit ne respecte pas la loi de Moïse en guérissant le jour du sabbat et tu veux nous faire la leçon. Voila le deuxième groupe de personnes aveuglées par leurs lois et coutumes. Eux, ils possèdent la vérité. Eux, ils savent;  ils nous arrivent souvent aussi  de faire passer les lois et les traditions avant les personnes. À eux, Jésus dira a la fin du texte: "Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché; mais du moment que vous dites:"Nous voyons!" votre péché demeure."  L'aveugle est guérit, mais les personnes aveuglées  demeurent dans leur aveuglement.  La question  nous est posée aujourd'hui: Sommes-nous des personnes aveugles ou aveuglées?

Méditons l'attitude de Jésus. Il ne pose pas de question. Notons également que les gens autour de Jésus n'entament pas de discussion de communion avec l'aveugle, ils cherchent un coupable. Ils sont aveuglés par leur vision de Dieu et de la vie. Alors Jésus, avec de la salive et de la terre, fait de la boue et en met sur les yeux de l'homme et lui dit: Va te laver ;a la piscine de Siloé.

La salive vient de l'intérieure, elle est le symbole des forces intérieures qui nous habitent. Jésus utilise cettte force intérieure pour nous indiquer que nous avons en nous ce dont nus avons besoin pour guérir notre mal intérieur. C'est nous faire comprendre que le mal vient du dedans et que nous avons besoin de guérison et non de punition. Nous cherchons trop souvent à l'extérieur de nous à la fois la cause de nos malaises et leur guérison. C'est une bonne méthode d'évangélisation que de retourner en dedans pour découvrir la présence divine en nous et entrer en communion avec elle.

Jésus touche l'aveugle avec tendresse et compassion. Le toucher est important pour l'aveugle. Il indique à l'aveugle la tendresse, l'accueil, le contraire de la dureté. Un enfant a besoin de tendresse pour grandir sainement, le malade  aussi a ce même besoin pour retrouver sa force intérieure. Jamais la tendresse ne blesse ou détruit quequ'un. Dans ce simple geste de toucher le mendiant aveugle, Jésus nous invite à ce même geste d'amour à l'égard des personnes blessées par la vie dans leur corps, leur coeur ou leur psychologie.

Jésus l'envoie se laver à la piscine de Siloé. Siloé signifie "envoyé." Il est envoyé comme témoin d'une présence accueillante et amoureuse dans l'être humain.  Il est envoyé dire la Bonne Nouvelle de l'amour, il devient messager et témoin du salut apporté par le resussicté. Alors que les deux autres groupes resteront enfermés dans leur aveuglement, l'aveugle -qui n'a pas de nom- donc chacun et chacune de nous devient messager du Christ et de sa bonne nouvelle de liberté.  

Aujourd'hui à cause de l'épidémie du COVID 19, nous vivons un temps de jeûne du rassemblement eucharistique; ce sera peut être l'occasion de réfléchir si nous pouvons être des gens de communion ou des consommateurs de célébration. Quelqu'un me disait hier: Nous devenons protestants, plus de messes.  Sommes-nous aveugles ou aveuglés? Saurons-nous développer un courant de communion entre nous? Et quand je vais manger, pensons à entrer en communion et en action de grâce avec toutes les personnes qui ont contribué à amener cette nourriture devant moi dans mon assiette. Ce sera cela aussi faire eucharistie. le temps de jeûne est toujours un temps bénéfique pour la santé tant spirituelle que corporelle. Magnifique semaine. 

Publié dans Homélies
lundi, 16 mars 2020 22:29

Attention

Notre évêque Mgr Proulx nous envoie une recommandation concernant la situation du coronavirus. Il nous demande instamment de respecter les demandes des autorités civiles en vue de nous protéger ainsi que l'environnement du danger de contamination. toutes les célébrations dans les églises: messes, baptêms, mariages, funérailles sont reportées jusqu'à nouvel ordre. La messe chrismale sera célébrée en catimini et les célébrations des jours saints sont pour le moment annulées.  On réfléchit présentement sur la situation  de la perte de revenus des Fabriques. 

La situation d'urgence nous impose des restrictions dérangeantes qu'il nous faut vivre dans l'espérance, dans la prière avec la force de l'Esprit. Même isolés dans nos maisons restons en communion avec la force du divin qui nous habite. Comme j'ai plus que 70 ans, je dois rester tranquille chez moi, mais je continuerai de vous visiter   en prenant le large. Soyons vigilants et prudents, nous luttons contre un ennemi invisible qui ne frappe pas à la porte avant d'entrer.

Publié dans Textes de réflexion
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