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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : mars 2020
lundi, 16 mars 2020 16:02

Une occasion de ...

Nous avons un visiteur indésirable qui se promène partout dans notre monde. Le coronavirus s'amène chez nous sans crier gare. Hier j'entendais les médecins et le Premier Ministre déplorer que les québécois  n'étaient pas dociles à suivre les recommandations afin de prévenir la propagation du virus. Je me suis dit: Nous voila dans une situation où nous pouvons discerner notre capacité de rendre service. Si quelqu'un est malade, blessé, nous allons vitement à son secours. Nous sommes tellement charitables que nous ne  laisserions pas quelqu'un dans le besoin sans l'aider. Cependant, nous constatons que s'ocucper des autres en prenant les mesures préventives pour éviter des épidémies ne rencontre pas toujours les mêmes élans de charité. C'est aussi important d'éviter de blesser quelqu'un que de le secourir quand il est malade. La situation que nous vivons au Québec nous invite à sortir de nos coutumes, structures pour prendre soin à la fois de nous et des autres autour de nous en prenant les mesures de sécurités préventives nécessaires. Se laver les mains souvent à l'eau savonneuse, ce n'est pa chinois et ça rend un grand service de prévention. Je n'ai pas contracter le virus et  je ne veux surtout pas le donner à d'autres. Profitons de ces moments difficiles pour prouver que nous sommes chrétiens et profondément humains.

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 16 mars 2020 14:33

La nature.

Il est sain et nécessaire que nous tournions de nouveau le regard vers la terre et que, dans la contemplation de ses beautés, nous laissions surgir en nous l'émerveillement et l'humilité. Rachel Carson.

Qu'adviendra-t-il d'un enfant qui ne contemple jamais le ciel étoilé, qui ne se trouve jamais bien longtemps en présences d'autres espèces, ou qui ne fait jamais l'expérience enrichissante de la nature.  Richard Louv.

La nature est une belle cathédrale pour découvrir et adorer le seigneur. Écouter le silence de la nature est une découverte extraordinaire de la présence du Divin dans tout ce qui nous entoure et à l'intérieur de nous. C'est une découverte libérante que je souhaite à toutes et tous de faire un jour. Hier soir, j'admirais un coucher de soleil et une prière d'Action de grâce et d'émerveillement montait en moi comme un magnifique chant de louange. Comme dit le psaume: la nature n'a pas de mots mais elle témoigne jsuqu'aux limites du monde.  Ma conviction est que si nous prenions l'habitude de contempler la divinité dans la nature et en nous notre monde changerait. Pourquoi tant de meurtres, de suicides, de guerre? Ne srait-ce pas un peu parce que nous sommes enfermés dans des structures et entre des murs de béton et nous avons développé une vie "bétonnée". La nature nous apporte la libération et le repsect de la vie et des autres. La nature fut le livre d'enseignement de Jésus. Merveilleuse université. 

Publié dans Spiritualité
lundi, 16 mars 2020 14:17

Sept maladies

Catherine Aubin, Dominicaine: Sept maladies spirituelles. Entrer dans le dynamisme des mouvements intérieurs. Ed.  Salvator-Novalis. L'auteure nous fait visiter de l'intérieur ce que nous appelons "péchés capitaux." Nous les découvrons moins comme des fautes extérieures à nous qu'il faut pardonner ou corriger, mais comme des maladies intérieures qu'il s'agit de guérir. À la suite de bien d 'autres théologiens, l'auteure nous fait découvrir que nous sommes des êtres en croissance et libres donc capables de poser des gestes pas toujours conformes avec notre être spirituel à cause de blessures ou de notre éducation. Il faut donc remonter à la cause pour guérir ce qui nous fait agir de travers. Dans une approche nouvelle, l'auteure nous invite à un discernement qui nous fait mieux découvrir l'action de l'Esprit Saint dans nos vies. Je vous souhaite une lecture rafraichissante.

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samedi, 14 mars 2020 14:24

L'accueil. Lc 15, 11-32

Avec notre ami Luc, ce matin, Jésus entre chez moi pour me dire un mot d'amour.Voyant venir son fils de loin, le père commande aux serviteurs d'apporter la robe blanche du fils, l'anneau de l'alliance et les sandales de l'homem libre. C'est la joie du retour et de l'accueil du fils qui rentre à la maison. N'oublions pas que Jésus s'adresse à des pharisiens qui le critiquent à cause de son accueil aux pécheurs. Alors Jésus donne cette parabole aux maitres religieux du temps pour leur indiquer la façon d'accueillir les gens lorsqu'ils reviennent demander un service à l'Église.

Cette parabole me rejoint aujourd'hui dans mes tripes de prêtre. Comment je reçois les gens qui reviennent demander un service à mon Église. Jésus est heureux du retour et fait la fête. En Église nous les recevons beaucoup plus avec des normes, des lois, des parcours catéchétiques. Nous avons médité cette parabole dans l'accueil du Seigneur avec nous et avons peut être oublié la leçon d'acuceil que le Seigneur nous donne. N'oublions pas que la parabole s'adresse aux pharisiens et non d'abord au peuple.

Jésus vient nous dire que ce qui est premier, c'est la personne et non ce qu'il a fait. Tout l'enseignement de Jésus va dans ce sens. La bible TOB coiffe ces paraboles du titre: la brebis retrouvée, la pièce de monnaie retrouvée, le fils retrouvé. Et dans chacune des paraboles nous avons la même phrase: Réjouissez-vous avec moi. Il est question de la joie du retour et on fait le fête.  Les gens du peuple allaient écouter Jésus alors que les hommes de la religion maugréaient contre Lui parce qu'il accueillait les pécheurs et mangeaient avec eux. Nous sommes invités, il me semble, à méditer ces deux attitudes: celle du peuple qui écoute Jésus et celle des hommes religieux qui murmurent contre Jésus parce qu'il les dérange. Ils sont prisonniers de leurs structures religieuses, de leurs lois qui deviennent plus importantes que les personnes. Les vieux chrétiens aussi sont prisonniers de ces lois. Je me souviens de cette jeune fille qui arrive enceinte à la maison venant du CEGEP. Ses parents l'ont simplement mise à  la porte: Tu ne viendras pas ici déshonorer notre famille. Je suis allé voir la famille pour essayer de remédier à la situation, mais ce fut peine perdue. L'honneur de la famille passait avant la personne qui avait tellement besoin d'eux en ce moment. Jésus a tellement voulu nous faire comprendre que l'important, c'est la personne avant son agir. C'est là que l'Évangile m'a conduit ce matin.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 10 mars 2020 19:45

Méditons.

En face de l'Évangile, ce n'est pas d'être peu nombreux qui est grave, c'est d'être immobile ou de marcher comme des vieillards. Madeleine Delbrel.

Le mal le plus grand de l'Église d'aujourd'hui n'est pas dans la baisse de la pratique dominicale mais dans cette absence de véritalbes communautés. Il nous faut viser à bâtir des communautés à taille humaine.  Georges Corvert.

 

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mardi, 10 mars 2020 13:46

Une femme blessée. Jn 4, 1 sss.

Fait étonnant dans l'Évangile de Jean, Jésus commence sa vie publique dans un pays païen qui a rejeté toutes formes de pratiques religieuses du temps et que l'on appelle souvent les "maudits." C'est dans ce pays que Jésus s'assoit au puits de Jacob pour demander de l'eau. Une femme vient cueillir l'eau pour ses besoins. Cette femme est blessée. Elle fut rejetée par cinq maris déjà et pour éviter les commérages elle vient le midi alors qu'il n'y a personne au puits.

Mais ce jour-là, au puits, il y a un homme, un juif qui a l'audace de lui adresser la parole brisant les traditions de son temps où un juif ne parle pas à une femme en public et surtout pas une païenne.  Jésus conteste les coutumes de son temps, mais peut être aussi que Jésus s'adresse à une païenne parce que les païens seraient plus réceptifs que les bons religieux juifs prisonniers de leurs structures et traditions. Il accueille cette femme au niveau de sa perosnne et non de son agir. Jésus l'accueille comme un être humain blessé par la vie et les lois des hommes. Ce qui compte pour Jésus n'est pas l'agir mais la personne humaine. Il l'accueille non comme une pécheresse, mais comme un être blessé qu'il faut guérir et aimer. Quelle belle exemple Jésus nous donne pour nous aujourd'hui dans l'acceuil des personnes qui ont pris des distances à l'égard de l'Église.

Jésus accueille cette femme au bord d'un puits, lieu de l'eau, lieu de la vie. Jésus part de sa soif personnelle pour conduire la femme à ses soifs intérieures, soif d'être aimée et d'aimer, soif d'être reconue comme être humain créée à l'image de Dieu. "Si tu savais le don de Dieu," Si tu connaissais cette eau spirituelle déposée en toi et qui pourrait te satisfaire. l'eau du puits est extérieure, mais l'eau déposée en toi est intérieure, vient du dedans et ne s'épuisera jamais. Tu n'aurais plus jamais soif. Pas besoin de venir au puits, il s'agit de laisser monter cette eau de l'intérieur. Jésus nous apprend à ne pas juger à partir de l'extérieur mais à partir de l'être, de la personne.

Cette femme accueillie, aimée, respectée pour ce qu'elle est, laisse sa cruche, et part annoncer la merveille qui l'habite. elle laisse ses peurs, sa culpabilité donnée par les autres et va la tête haute annoncer le Messie qu'elle vient de rencontrer. Elle vient de passer de l'amour purement humain, amour possessif qui dégrade à un amour vrai, un amour qui redonne sa dignité et sa valeur. Jésus nous donne une magnifique leçon  d'évangélisation.

Jésus vient de briser le mur entre les juifs et les samaritains en répondant à la soif de l'unité, de l'accueil sans condition, du respect et de la reconnaissnce. L'accueil de Jésus a cette femme brisée par la vie, les lois et les mentalités humaines est un exemple que nous devons méditer profondément dans notre contexte de société. Jésus l'accueille comme un mendiant en lui demandant un service. Il entre d'abord en relation avec elle. C'est une rencontre d'amour. L'époux divin entre en relation avec ceux et celles qui viennent puiser l'eau au puits de l'Amour. Il n'arrive pas avec des doctrines mais comme un mendiant qui a besoin de l'autre.

La réponse de la femme à la question de Jésus: "Je n'ai pas de maris," c'est le cri d'angoisse des femmes violentées, violées, qui sont seules et qui ont soif d'un amour vai et respectueux. Ce cri, nous l'entendons encore trop souvent aujourd'hui.  C'est le cri des personnes surtout les enfants mal aimés, maltraités, abusés, qui cherchent un peu de respect et d'amour et qui demandent que nous fassions quelque chose pour eux. Jésus vient nous révéler qu'au creux de toute relation humaine, il y a un coeur humain fait pour aimer et être aimé. Jésus veut nous faire comprendre qu'avant l'acte posé ou subit, il y a une personne blessée à acueillir et aimer. Ceci vient questionner, il me semble, nos célébrations du sacrement du pardon qui doivent être non le sacrement de l'AVEU mais la célébraiton de l'amour miséricordieux du Seigneur.  

Une fois ses soifs reconnues et satisfaites, cette femme part à la rencontre des gens pour leur annoncer la merveille qu'elle vient de vivre. Elle est devenue témoin de l'accueil de Jésus Christ. Elle vient nous révéler que si nous sommes désaltérés à cette source de l'amour déposée en nous, nous pourrons espérer aider les autres dans leurs soifs d'amour, de respect et de liberté.

Et Jésus ajoutera cette phrase merveilleuse: "Ce n'est plus au temple ou sur la montagne que vous adorerez, mais en esprit et en vérité." La source d'eau est en nous, le Divin est en nous, c'est là d'abord qu'il faut l'adorer. Une  nouvelle façon d'entrer en relation avec le Seigneur vient d'être annoncée. Nous sommes des tabernacles vivants et nous devons éviter d'enfermer le Christ ressuscité dans nos églises.

Cette rencontre nous donne une façon merveilleuse d'évangéliser. C'est la mission que Jésus nous a donné le jeudi saint: "Faites ceci en mémoire de moi." Ce que je vient de faire avec vous, rendez-le vivant, présent et agissant au coeur du monde. Aller à l'Eucharistie, c'est s'asseoir au puits de l'amour du Christ pour se désaltérer en vue de la mission de faire découvrir cet amour inconditionnel déposé dans le coeur et la vie de chaque être humain. Cette merveilleuse aventure d'amour est venu jusqu'à nous et il nous apprtient de la continuer.

Publié dans Homélies
lundi, 09 mars 2020 14:24

Pas de mot

"Les cieux racontent la gloire de Dieu, ...) point de récit, point de langage, mais par toute la terre ressort le message." Ps 18. Voila un beau message d'évangélisation par la qualité de présence et la force du témoignage. J'ai grandi au pied des montagnes, c'est grandiose, c'es impressionnant. La montagne me rappelle l'importance de baser sa vie sur du solide. Sur le roc comme nous dit l'Évangile. La montagne subit les tempêtes et demeure inébranlable. ses pieds sont solidement posés. La montagne m'enseigne aussi à regarder en avant. L'oeil au front des montagnes voit loin et voit grand. Son regard n'est limité qu'à sa capacité de voir loin. Si je gravis la montagne mon regard aussi s'élargit et mon émerveillement grandi. Assis au faite de la montagne je ne peux que laisser monter en moi un immense chant d'action de grâce pour tant de beauté. C'est là que l'on apprend l'action de grâce, que l'on découvre la grandeur du cadeau de l'univers et la puissance de l'amour qui nous l'a donné. Assis sur la montagne, je reprends le chant de Marie: Mon âme exalte de joie devant tant de merveille et mon esprit exulte de reconnaissance pour ce don d'amour que nous ne pourrons jamais assez admirer.

La montange m'a appris la valeur du silence., la valeur d'être là sans un mot mais d'être là. La force du témoignage, la qualité de présence. Ça me rappelle le vieil adage: On attire plus de mouches acec une cuillèrée de miel qu'avec un baril de vinaigre. La montange n'a pas de paroles qui s'entendent, elle n'a qu'une parole qui s'écoute avec le coeur et qui passe comme un souffle a fond de nous. Je crois que vieillir, c'est un peu comme gravir une montagne. Avec les années, nous nous arrêtons moins aux détails de la route, le regard s'élargit -comme disait Boukar:"Un vieillard assit voit plus loin qu'un jeune debout. Avancer en âge, c'est comme gravir une montagne: découvrir des paysages nouveaux, laisser naitre l'émerveillement, cesser de "s'enfarger"  dans les fleurs du tapis, apprendre au contact des jeunes que les personnes sont plus importantes que les coutumes, les lois et les traditions. Nous revenons à l'essentiel. "O que la montagne est belle." En ce temps de carême je souhaite que nous apprenions ensemble à écouter la nature, écouter la montagne qui nous parle de l'essentiel afin de communier d'une façon profonde au Seigneur au coeur même de son oeuvre. Jésus dit aux diciples: "Vous serez mes témoins." Évitons d'être des haut-parleurs et soyons des montagnes.

Il y a quelques années, j'ai célébré,  avec mon évêque Mgr Blanchet, l'Eucharistie sur le mont Jacques Cartier chez nous en Gaspésie. Dans cette belle "université du Bon Dieu," "cette chambre nuptiale de l'homme et de Dieu" comme dit Zundel. Ce fut un beau moment d'action de grâce qui est toujours présent en moi. Ce ne fut sans doute pas la montagne de la transfiguration, ce fut celle d'une rencontre d'émerveillement qui se continue.  

Publié dans Spiritualité
samedi, 07 mars 2020 18:15

L'Émerveillement.

Catherine L'ecuyer: Cultiver l'émerveillement. comment préserver la soif d'apprendre de nos enfants. Québec Amérique. Une éducatrice partage son amour de l'émerveillement surtout chez les enfants et développer leur goût d'apprendre. Il y a là une leçon aussi pour adulte. Préserver l'émerveillement chez nos enfants est une bonne façon de développer pour nous cette bonne habitude de s'émerveiller au quotidien. L'émerveillement tue la morosité, le négativisme dans lequel trop souvent adulte nous nous enlisons. Garder ce goût d'apprendre, de s'émerveiller nous fait trouver la vie belle. bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
vendredi, 06 mars 2020 15:42

Une tentation.

La grande tentation de l'être  humain est d'être séduit par la puissance et d'oublier la communion.

"Le monde sera sauvé -s'il peut l'être- que par les insoumis." A. Gide. J'aurais le goût de parodier: Le monde sera sauvé que par les contestataires à l'exemple de Jésus Christ; c'est à dire que par ces personnes qui au nom des valeurs et du respect des personnes contestent les comportements déviants de notre société. La contestation de la  violence faites aux femmes et aux enfants en est un exemple. Dans notre Église je vois là une mission urgente et stimulante pour les diacres qui doivent être les témoins de la charité et de l'amour du Christ sur le terrain auprès des gens mal gommés dans la société. Le diacre n'est pas d'abord un homme de "Choeur" mais un homme de "coeur" sur le terrain.   

Publié dans Spiritualité
vendredi, 06 mars 2020 14:56

Vendredi Saint 2020.

J'écoutai l'émission "Ces femmes qu'on tue," Je l'écoutai avec intérêt pendant deux heures et j'avais l'impression d'entendre la Passion de Jésus Christ en 2020. J'entendais en moi la parole de Jésus: "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas." Les personnes ont été faites égales en dignité, l'homme a séparé cette égalité en devenant maitre de l'autre sexe. Nous devrions  nous questionner comme chrétiens dans notre vie en Église sur cette réalité. La Samaritaine qui a rencontré Jésus au puits a été rejetée par six hommes déjà. Sur quoi allons-nous enseigner dimanche? Depuis  2000 ans, nous Le Christ a prêché cette égalité, et pourtant la Passion du Christ est encore très présente dans notre monde. Le 10 avril prochain, nous, chrétiens, nous rassemblerons dans nos églises pour écouter la lecture de la Passion de Jésus d'il y a 2000 ans passés, sans doute indifférents  à celle qui se joue près de nous aujourd'hui. J'aurais le goût cette année de laisser cette lecture monocorde de la Passion pour méditer la passion du Christ chez nous aujourd'hui. Pouvons-nous nous agenouiller avec vérité devant la croix du Christ alors que nous sommes indifférents aux crucifiées de notre temps? Ce matin, comme prêtre, je me sens gêné d'aller à l'église le vendredi saint. Je ferai sans doute mon chemin de croix devant les endroits chez nous où des personnes essaient de soulager les plaies du Christ dans le coeur de ses frères et soeurs blessés par la vie.

Publié dans Textes de réflexion
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