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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : avril 2020
jeudi, 30 avril 2020 16:36

Après la dispersion.

Au temps de la tour de Babel dans la Genèse 11, 1ss., les gens dispersés partout ne communiquaient plus ensemble et vivaient isolés. Alors Dieu regretta son geste. Il imagina alors des bâtisseurs de ponts. Des personnes capabes de refaire les liens brisés mais à distance. C'est alors qu'est né le téléphone, l'internet, les réseaux sociaux, etc ... Ces bâtisseurs de ponts, c'est chacune et chacun de nous. Nous sommes mandatés pour bâtir des ponts entre les personnes et surtout en ce temps de confinement, cette mission prend encore plus d'importance. Que Dieu fasse de nous de bons faiseurs de ponts.

Publié dans Spiritualité
jeudi, 30 avril 2020 14:24

Amusons-nous!

 30 avril déjà. Ce soir notre mois d'avril passera à l'oubli. Avant de l'envoyer à l'incinération, j'ai pensé lui rendre  hommage. Parce que celui de l'an prochain a de grosses chances de ne pas lui ressembler.

Cher mois d'Avril, tu nous en a fait voir de toutes les couleurs cette année. Nous ne t'oublierons pas de sitôt. La  neige, le froid, les tempêtes, le coronavirus, mêlé de soleil et de confinement, toute une salade pour nous donner une indigestion. 

Mais au milieu de tout cela, il y avait quand même un assaisonnement qui a donner du goût à la salade et nous avons appris de bonnes leçons. Nous avons reçu une grande leçon de solidarité pour s'occuper des malades et des gens plus vulnérables, solidarité pour nourrir les banques alimentaires, solidarité pour apporter du réconfort aux personnes seules et isolées. Et la liste pourrait s'allonger.

Nos responsables politiques à tous les niveaux se sont montrés responsables  et nous ont visités régulièrement pour nous donner les dernières nouvelles et nous sécuriser. Nous avons vu des artistes user de spontanéité et de créativité pour apporter un peu de chaleur humaine dans ce temps de confinement.

Avril avec la pandémie nous a fait toucher du doigt la lourdeur et la lenteur des systèmes, leur incapacité de répondre rapidement aux besoins des plus faibles. Il y a là un travail de réflexion qui s'annonce pour l'après pandémie, si nous avons le courage de le faire. Le mois d'Avril nous a fait vivre un peu de stress et d'anxiété parfois. Et nous pourrons chez nous allonger la liste.

Au plan chrétien, en vivant un jeûne de célébrations, nous avons appris à nous créer des temps et formes de prière qui nourrissent notre vie spirituelle. Comme les artistes, nous avons inventer des façons de communier ensemble et avec le Seigneur qui saurons nous rendre service par la suite. Nous avons pu imaginer nos propres prières qui naissaient du coeur.  L'Esprit était à l'oeuvre au coeur de nos communautés et nos familles. L'internet nous a founi de multiples exemples et a aidé à libérer lEsprit Saint. Ce serait sans doute profitable qu'un jour, un fois déconfinés, nous  puissions partager ensemble nos créativités en famille et développer ainsi des façons de nourrir notre vie spirituelle, ce pourrait être profitable pour les personnes qui ont délaissé la pratique sacramentelle.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, cher mois d'Avril, nous te confions à l'histoire en te disant MERCI.

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mercredi, 29 avril 2020 14:31

Une espérience.

Un jour, je décidai de faire du ski de fond. Comme je commençais à un âge moins jeune, mon apprentissage fut plus long et ma vitesse de croisière laissait souvent à désirer, je n'aurais certes pas participer aux olympiques.

Par un bel après-midi, je pars en excusrsion avec un groupe de jeunes expérimentés. Je me suis rapidement retrouvé seul sur la piste. Voulant faire ressortit ma jeunesse, j'accélérer pour suivre le groupe. Je compris vite qu'à ce rythme, je ne me rendrais jamais au bout. Alors je  me résignai à prendre mon rythme et j'arrivai au but en retard mais encore en forme.  Voila, que je me suis dit, si tu veux aller jusqu'au bout dans la vie tu dois respecter ton rythme et du même coup respecter le rythme des autres.

Publié dans Spiritualité
mercredi, 29 avril 2020 14:05

Une merveille.

Dans le beau soleil du matin, j'ai le goût de partager avec vous une découverte faite il y a quelques années déjà. Je suis une merveille. Je vous vois sourire. Ne vous en faites pas, vous êtes aussi une merveile.  Regardons notre corps, une véritable usine, les médecins le diront. Nos énergies se renouvellent à la condition que nous ne fassions pas trop d'exès. Mais mon usine n'est pas parfaite, je dois donc en prendre soin et parfois corriger des défauts. Mais il y a une autre merveille que j'ai découverte. Quand je vois des mamans se pencher avec amour sur un enfant malade ou victime d'un handicap pendant des années, je me dis quelle merveille d'amour et de patience! Quand je vois actuellement tant de jeunes travailler aux soins des autres au risque de leur santé ou de leur vie, je me dis quelle merveille d'amour! C'est en regardant la vie autour de nous que l'on découvre les merveilles. je me suis demandé pourquoi?

Je me suis souvenu d'un texte que j'avais lu autrefois: Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, à l'image de Dieu il les créa homme et femme. Dieu modela l'homme avec de la glaise du sol, il insuffla une haleine de vie dans ses narines et il devint un être humain.  Voila. quand le potier façonne un objet, il a d'abord l'image dans sa tête et ses mains reproduisent sa pensée. Quand Dieu façonna l'être humain il avait le modèle dans sa tête et ses mains ont réalisé le modèle. Nous sommes façonés à l'image de Dieu. Quelle merveille!

Quand je préside l'Eucharistie, c'est la même chose qui se produit. Jésus prit du pain symbole de sa vie, de son humanité, il prend notre humanité avec la sienne dans ses mains pour nous façonner à son image comme enfants de Dieu et envoyés comme témoins, de la même façon que le Créateur l'a fait. À chaque eucharistie, je suis façonné à l'image du fils de Dieu pour devenir son témoin dans notre monde. Quelle merveille! Pouvons-nous nous imaginer,  à la célébration, être dans les mains de Jésus christ pour être transfomés à son image en vue d'être envoyés dans le monde révéler cette présence. Quelle merveille!

Alors j'ai simplement le goût de reprendre le chant de Marie: Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il a fait pour moi (de moi) une merveille. Alléluia.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 28 avril 2020 18:31

Je suis la porte. Jn 10, 1-10.

La porte est le lieu normal de circulation dans la maison et dans le coeur. Ceux qui entrent par la porte ne retournent jamais les mêmes qu'au moment d'arriver. Une vraie rencontre enrichie les personnes. Entrer par la porte, c'est être accueilli, reçu, c'est faire une rencontre d'intimité avec l'autre. La porte se ferme aussi pour préserver l'intimité des personnes. Au matin de Pâque, les apôtres étaient enfermés derrière des portes claoses. Jésus entre par effraction pour déverrouiller la porte de leur coeur. 

Jésus me dit aujourd'hui: Je suis la porte par où le berger  passe pour rassembler les brebis et les conduire vers de verts pâturages. Je suis la porte par où les brebis vont sortir pour accomplir leur mission. Alors le premier mouvement où Jésus nous invite est d'être ses disciples.  Si nous voulons passer par le porte, il nous la connaitre et suivre la route qu'il nous propose. Dans la vie ordinaire, nous avons tous besoin des autres un jour ou l'autre, l'enfant a besoin de ses parents pour l'aider à grandir et devenir responsale.  Si je veux avancer dnas la vie spirituelle, j'ai besoin d'un guide qui éclaire ma route. Les jeunes ont besoin d'un modèle qui les inspire. Si nous voulons devenir des bergers, il nous faut d'abord être disicple. Jésus est la porte qui nos apprendra à être berger.

Les gens écoutent la voix du berger et le "suivent parce qu'ils connaissent cettte voix." Une des qualités fondamentales du berger est de connaitre les gens, d'avoir une parole crédible qui permet aux chrétiens de le suivre. Jésus, le Bon Pasteur, nous connait comme ses brebis dans ce que nous avons d'unique, de personel. Il peut donc apporter la nourriture dont nous avons besoin. Jésus ne fait pas que nous reconaitre, il nous connait. Reconnaitre vient souvent de l'extérieur, je le reconnais à son apparenc, ses airs de famille; je le connait par ses valeurs, ses qualités intérieures. Passer par le porte qu'est le Christ dans nos vies, ce n'est pas apprendre des choses sur Jésus, c'est faire une expérience profonde au niveau du coeur comme celle de Thomas qui nous fait dire: "Mon Seigneur et mon Dieu."   Jésus, la porte des brebis, ne nous apprend pas à être efficace, mais à être fécond.

Les personnes qui sont passées par la porte qu'est le Christ sont envoyées comme pasteur chacune et chacun à sa façon. Nous sommes envoyés comme témoin pour permettre à d'autres de passer par la porte qu'est le Christ, de deveir à leur tour disicples et envoyés.   Il s'agit toujours d'une expérience profonde au niveau du coeur. Nous sommes appelés à être disicples et puis envoyer comme apôtres et témoins. Pour être témoin, nous devons passer par le porte qu'est Jésus Christ.

Aujourd'hui nous nous plaignons de la diminution du nombre de prêtres, de la vie religieuse en voie d'extinction. C'est la conséquence du fait que nous avons négligé de faire des disciples. Nous ne pouvons pas envoyer quelqu'un qui n'a pas d'abord été appelé. Nous sommes appelés à être disciple, à faire cette expérience vitale qui nous place sur les pas de Jésus. Nous avons peut être besoin de laisser déverrouiller nos portes pour accéder à celle du Christ. Je suis convaincu que celui ou celle qui a pasés par la porte de Jésus Christ sera une personne féconde; non pas quelqu'un qui fait d'abord des célébrations, mais quelqu'un qui fait naitre la vie et rend chacun responsable  de sa vie chrétienne.  C'est une réalité  trop négligée   et qu'il faut redécouvrir. Le temps de pause que nous vivons sera un temps propice à une réflexion féconde à l'école de la Parole de Jésus Christ. "Je suis la porte et je suis venu pour que vous ayez la vie en abondance."

Publié dans Homélies
mardi, 28 avril 2020 14:35

Dieu oublie ses lunettes.

Quelqu'un me dit«; Je crois que Dieu ne voit pas bien et quand quelqu'un agit mal, il oublie ses lunettes, et comme il n'est pas certain, il pardonne. 

Mais quand quelqu'un agit bien, il n'oublie jamais ses lunettes pour bien voir et festoyer.

Publié dans Spiritualité
mardi, 28 avril 2020 13:31

Un soir.

Le soir descendait lentement sur mon coin de pays, l'oeil des maisons s'allumait l'un après l'autre et laissait deviner des présences humaines derrière des volets demi-clos. Regardant ces changements se produire autour d emoi, mon imaginaire se promenait et mon regard rencontra le clocher de l'église paroissiale. Une idée se fit jour en moi et je viens vous la partager.

A Ste-Anne, j'ai de bons amis qui me gâtent et me rendent la vie belle. Il y en a plusieurs autres, plus nombrux, qui me saluent et avec une parole d'amitié mettent de la lumière dans mes yeux; il y en a encore beaucoup que je rencontre au hasard des marches quotidiennes qui me saluent tout simplement. Je navigue dans ce monde qui nourrit mon quotidien. Je ne sens pas d'hostilité ou de refus, seulement de l'indifférence.

Devant le clocher de l'église,  je me disais: Ce doit être comme cela avec le Seigneur. Il y a des chrétiens qui vivent une communion profonde avec le Chrsit qui lui font dire aussi que la vie est belle. Il y a des chrétiens en recherche qui saluent de loin, plus distants, parce qu'ils ne savent pas; il y a des sympathisants qui sortent de temps en temps participer à un rassemblement répondants à une invitation. Il y a aussi cette foule immense de chercheurs ou d'indifférents qui avancent devant un vide qui les questionne. Je n'ai pas senti de d'hostilité ou de refus, simplement un peu d'indifférence.

Devant le clocher de mon église, je me disais ce fut cela aussi au temps de Jésus. Des foules l'ont suivit pour ensuite le condamner à mort, des disciples l'ont abandonné, seules des femmes sont restées fidèles à leur amour. Il y avait des suiveux, aussi des chercheurs de sens et de liberté, comme aujourd.hui encore. Alors pendant que le soir s'appesantissait sur la région et que l'oeil des maisons s'éteignait doucement, j'ai compris que ce nous vivons est simplement une réalité normale qui nous apparait plus difficile à cause de l'époque de chrétienté d'où nous sortons. Nous sommes appelés sur un autre chemin sur lequel nous ne sommes pas haitués à voyager. Nous avons besoin d'n GPS et la Parole de Dieu est toujours là  pour nous éclairer.

Tout heureux d'avoir compris un autre chemin où je suis invité à cheminer par l'Esprit, j'entrai ce soir-là dans les bras de Mophée avec le sourire du vieillard qui caresse un rêve impossible. Bonne nuit.  

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 27 avril 2020 14:14

Une autre partie du vaccin.

Apprendre à écouter est à mon avis un élément important dans le vaccin spirituel que nous avons découvert hier. Écouter est le premier commandement donné par Dieu au peuple: "Écoute Israël, le Seigneur ton Dieu." Si tu écoutes nous dit le livre de la sagesse, tu apprends, tu t'enrichi;  si tu parles, tu répètes ce que tu sais. En ce temps de pandémie, il nous faut écouter avec les oreilles du ceur.

Quand je suis arrivé en paroisse après quatorze ans d'étude dont six à l'université, j'étais savant et j'avais les réponses à tout. J'avais beaucoup à donner et peu à recevoir. Un soir, je me rends à un meeting A.A. avec quelqu'un que je connaissais. A la fin de la rencontre, un homme m'approche et me dit: Viendrais-tu prendre un café chez moi. J'accepte et je me rends chez lui. Avec ma tasse de café, assis au coin de la table de cuisine, j'apprends que sa femme est à l'hopital gravement malade, sa vieille maman est venue tenir la maison et prendre soin des trois enfants en bas âge, et lui a été victime d'un accident et ne peut plus faire de gros travaux. C'est une situation très difficile. Je l'ai écouté jusque tard dans la nuit et quand je suis parti, il m'a serré la main et m'a dit: Merci d'être venu, si tu n'avais pas été là ce soir, j'aurais "slipper". C'est une expression pour me dire qu'il aurait recommencer à boire. IL n'en pouvait plus.  Je suis rentré chez moi en me disant qu'il y avait une école que je n'avais pas assez fréquenté, c'était celle de la vie. L'homme n'avait pas besoin de mes belles théories et phrases savantes, il avait beosin d'une oreille et d'un coeur pour l'accueillir, l'écouter et l'aimer.

  Ça m'a rappelé ce que des étudiants me  disaient à l'église à la fin de la messe: Jos, parle-nous donc à nous, explique nous la Parole de Dieu, on ne comprend pas ce que tu nous dit. Ce n'est pas facile et je n'ai pas toujours bien réussi. Aujourd'hui dans ce temps de pandémie et de confinement, nous avons cet urgent besoin d'écoute et d'écouter. Les parents, les éducateurs, les prêtres comme les médecins doivent développer cette capacité d'écoute. La télé nous montre chaque jour tant nos hommes politiques que les médecins, pharmaciens et éconimistes qui prennent du temps à répondre aux questions des gens. Le drame de la Nouvelle Écosse comme celui de la petite décédée à onze ans sont l'expression d'une très grande détresse.

Le temps de confinement est aussi un temps pour s'écouter soi-même. Si nous prenons le temps de nous demander qui dans notre vie a influencé le plus ma vie. La réponse sera dans la majorité des cas, la personne qui nous a le poins parlé mais dont l'écoute et le témoignage de vie nous a façonné.  Écouter pour comprendre et accompagner au lieu de juger. Écouter avec les oreilles du coeur, aimer et accompagner sont des éléments essentiels dans la vie pour créer un monde de paix et de communion. Ce doit être la grande qualité du pasteur dont nous parlerons dans les dimanches qui viennent. À vous toutes et tous, Bonne Journée. 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 27 avril 2020 14:08

Sur l'autre rive.

La foule partit à la recherche de Jésus et ils le trouvèrent sur l'autre rive. Jn 6, 22 sss  Les gens ne trouvaient plus Jésus à l'endroit où ils l'avaient vu. Ils le trouvèrent sur l'autre rive. C'est ce que nous vivons en ce temps de confinement. Nous n'allons plus à l'église, nous n'avons plus nos messes, Jésus est sur l'autre rive, celle du quotidien. En lisant le journal et en éoutant les nouvelles, je me rends compte que beaucoup de bénévoles ont trouvé Jésus sur l'autre rive. Celle du quotidien. Merci.

Publié dans Spiritualité
dimanche, 26 avril 2020 14:14

Un "Vaccin Spirituel."

J'emprunte ce titre d'un message vu sur internet, je fais amende honorable à l'auteur. Le temps de confinement que nous vivons présentement nous fait voir avec plus d'acuité encore le vide spirituel dans lequel nos frères et soeurs ont cheminé depuis longtemps. Les gens me disent: nous sommes comme les païens, nous n'avons plus de messe; beaucoup de prêtres se sont évertués à trouve rmoyen de célébrer devant une église vide et une caméra. Nous avons mis l'accent sur la liturgie et la pratique, la spiritualité fut négligée et les dévotions populaires se sont effilochées au cours des ans  et nosu nous sentons devant un vide spirituel.

Ce vide, les apôtres l'ont vécu  à la suite de la mort de Jésus et le récit des disicples d'Emmaüs en est le signe. Mais Jésus leur a dit: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez."  Ce temps de confinement nous envoie dans la Galilée de nos vies. C'est là que vous me verrez. Alors le premier élément de mon vaccin spirituel sera de reconnaitre, de faire l'epxérience de cette présnece divine au coeur de ma vie qui est ma force et mon compagnon de route. D'ailleurs Jésus dira plus tard aux siens; Je serai avec (en) vous jusqu'à la fin des temps." Nous ne sommes pas seuls sur la route. La présence du ressuscité en nous ne se fait pas découvrir par des enseignements mais par une expérience intérieure chaude et qui fait vivre. C'est un premier pas à faire.

Ce Jésus dont j'expérimente la présence en moi a dit un jour au paralytique: Prends ta vie en main et rentre chez toi. Nous sommes invités à être debout et positif dans la situation présente. Nous sommes peut être habitués à être souvent contre; nous luttons contre la maladie, nous luttons contre un ennemi. Jésus nous dit, soyez pour et non contre. Je lutte pour ma vie, ma santé. Ce confinement qui m'est demandé avec tous ses inconvénients est pour protéger ma vie, ma santé et celle des autres. C'est positif. Avant de regretter ce que je perds, il me faut regarder ce que je vais gagner ou que j'évite de perdre pour toujours. Soyons des êtres positifs.

Cette présence divine qui m'habite entre en communion avec moi. Ma prière devient une rencontre personnelle, un temps de communion avec quelqu'un, un temps de ressourcement intérieur qui me donne la force d'avancer sereinement. J'apprends à retrouver la prière moins comme des paroles mais comme rencontre de communion. Ma prière devient aussi bénédiction. Nous devons apprendre à bénir toutes ces personnes qui s'occupent de notre santé, de nos besoins essentiels, toutes ces personnes qui souffrent de solitude et meurent seules dans des résidences. Redécouvrons la force de la  bénédiction, elle est un élément important de notre spiritualité et de notre "vaccin spirituel."

Enfin méditons bien ce texte de Jean: "Je suis le Bon pasteur, je connais mes brebis," Je sais ce dont elles ont besoin. Continuons soeurs et frères chrétiens de méditer notre vaccin spirituel et laissons le Bon Pasteur nous accompagner sur notre route de concinement et de solitude.

Publié dans Textes de réflexion
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