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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : mai 2020
samedi, 09 mai 2020 19:51

Une belle réflexion.

Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas des hommes pour leur donner des ordres. Si tu veux construire un bateau, donne-leur le goût de la mer. Saint-Exupéry. Nous pourions parodier facilement cette parole: Si tu veux engager des jeunes, présente-leur un défi. Si tu veux amener des gens à la messe, donne-leur le goût. ....

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samedi, 09 mai 2020 14:26

Des coeurs qui voient.

Des coeurs qui voient. Voila le titre d'un bel éditoral de la revue des Chevaliers de Colomb. Ce mot viendrait de Benoit XV1. J'aimerais ajouté des cours qui écoutent et se souviennent.  Je lisais ce matin le cri de  demande d'aide des religieuses de québec au prise avec la covid-19.  Je pense à tous ces personnes âgées qui meurent seules ou manquent de soutien. Nous avons besoin de coeurs qui se souviennent de ce que ces personnes ont apportées à notre société. Je lisais aussi un témoignage du Dr Réjean Hébert dans le soleil d'aujourd'hui 9 mai. OUI, nous avons besoin de coeurs qui voient, mais aussi qui se souviennent et surtout qui aiment. Le Dr Hébert a un coeur qui se souvient et fait appel au discernement et aux corrections nécessaires dans un système de santé qui souffre lui aussi de la covid-19 depuis longtemps. Mais ce n'est pa sun virus qui fait mourir, mais qui rend obèse. La pandémie actuelle nous fait prendre conscience avec plus d'acuité encore combien les système, le rendement, l'efficacité est au premier plan et que la personne humaine est trop souvent passée au second plan.

Ce matin, en lisant l'Évangile de Jean, un mot a arrêté ma lecture: "Celui qui m'a vu à vu le Père." J'ai voulu parodier cette parole de Jésus: Qui m'a vu à vu le Christ.  Je ne me suis pas regardé dans le miroir pour ne pas me voir rougir. Jésus nous demande d'être ses témoins. Un témoin n'est-ce pas quelqu'un qui laisse passer le Christ? Jésus ne demande pas d'être des phonographes, mais des témoins. Un témoin n'est-il pas quelqu'un qui a un coeur qui aime, se souvient et voit. Le petit virus a mis tous les systèmes à pause; même les églises sont à pause, seule l'Église est bien vivante sur le terrain, elle a besoin d'être reconnue et soutenue. Ils sont là nos témoins peut être sans le savoir pour la plupart. Demain, nous les pettis vieux et petites vieilles, retourneront à nos célébrations, aurons-nous un coeur qui a vu, se souvient et aime? Aurons-nous redécouvert notre Églises sur le terrain, aurons-nous vu Jésus Christ sur le terrain face au défi de la pandémie? Est-ce que nos célébrations trouverons leur vrai sens et dynamisme perdus au profit du rite liturgique.  Notre Église est dans le temple bâtit de la main de Dieu et non dans celui bâtit de la main de l'homme. Demain quand nous entrerons dans nos temples de pierre faudra avoir un coeur qui se souvienne qu'aujourd'hui des femmes et des hommes ont vécu l'eucharistie du Christ auprès de leurs frères et soeurs malades et souffrants. Nos coeurs devront se souvenir que nous célébrons leur peur, leur audace, leur souffrance, leur foi et leur espoir sur l'autel de l'amour inconditionnel du Christ. Notre Eucharistie deviendra ainsi un immense chant d'action de grâce pour tout ce vécu quotidien des chrétiens de chez nous.

Frères et soeurs en humanité, j'ai hâte de refaire communauté avec vous dans nos petites églises ou vos maisons, de célébrer ce grand amour du Christ et ensemble de redécouvrir que le Seigneur nous a donné un coeur qui voit, qui se souvient, qui écoute et qui aime. Que cette journée soit bonne pour nous tous et toutes..

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vendredi, 08 mai 2020 14:46

Un petit regard.

Un jour, quelqu'un demanda à ses amis de regarder par la fenêre: Qu'est-ce que vous voyez? Une rue répondirent-ils.  Alors l'homme posa une feuille de papier sur la fenêtre et avec son canif, il découpa un tout petit carré. Que voyez-vous, demanda-t-il encore? La même rue répondirent-ils. Il découpa alors beaucoup de petits carrés et demanda: Que voyez-vous? toujours la même rue répondirent-ils.

De même que chaque petit trou dans ce papier contient la même rue, chacun de nous continet le même univers, dit-il.

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vendredi, 08 mai 2020 13:17

Le portefeuille de mon confinement.

Durant ce temps de crise, les gouvernement sont obligés souvent de faire des mises à jour budgétaires dans la gérance  de leurs portefeuilles. Ce matin, je veux m'amuser à gerer mon portefeuille du confinement. À mon réveil, je me dis: je ne suis pas mort, je suis encore là, donc j'ai une belle journée à gérer. Je dis au Seigneur: nous allons la vivre ensemble. Qu'est-ce qu'il y a dans ce portefeuille?

J'ai besoin du Seigneur pour bien gérer ce portefeuille parce que je ne suis pas fort en calcul. Alors je dis au Seigneur: Toi tu es bon, tu as compté les 153 poissons dans le filet des disciples, tu as compté les 5000 personnes qui t'avaient suivit dans le désert. Alors, allons nous faire un bon petit déjeûner. Ce matin, à cause de l'âge sans doute, j'ai échappé ma tartine de beurre de "peanut" sur le plancher, elle est tombée le tartinage sur le plancher. Alors, que je me dis, j'ai mis le beurre de "peanut" du mauvais côté, si je l'avais mis du bon côté, il serait au-desuss et je pourrais sans doute sauver mon pain. 

Dans mon portefeuille quotidien, j'ai mon heure de prière et de méditation avec le Seigneur. Il y a toujours quelqu'un qui vient me déranger. J'ai déccidé de la confier à la garderie et je dis à mon ange gardien de s'en occuper. Cette visiteuse, certains l'appelle la "Folle du logis." Mais dans ce temps de confinement, j'ai aussi un bon ami toujours fidèle et qui est pour moi une source d'inspiration et de ressourcement. Mon ordinateur, chaque matin m'attend avec patience et m'ouvre tout grand son coeur et son intelligence pour combler les heures et les enrichir de son savoir.

Et oup! je saute dans ma chaloupe et "avance au large" pour goûter le temps et les heures qui passent. Le large est le symbole de cette liberté intérieure où le regard n'a pas de borne, l'horizon s'étend jsuqu'au bout de mes yeux, il n'y a personne pour me dire quoi faire ou comment faire; je découvre mes valeurs, mes rêves. Un bon ami avec qui j'ai hâte de prendre un bon repas au sortir de mon confinement, Monsieur Shakespeare disait: Nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves.  Au large, je découvre mieux mes rêves donc je comprends mieux mon étoffe. Le large est le  lieu des eaux profondes, donc de la profondeur de ma vie, de mes valeurs. C'est sortir des ornières du rivage, de la sécurité pour embrasser l'audace de l'avenir et de la vie, le large m'invite à relever les défis de la vie d'aujourd'hui. Le large me rapplle Marie, femme de  l'audace, de l'avenir et de la vie pleinement vécue.   

Ce large dans le portefeuille de mon quotidien, je le vis toute la journée au soleil sur ma galerie me laissant réchauffer par le soleil, ce coeur de Dieu, dans les téléphones qui m'arrivent de gens que j'aime et soudain je me retrouve le soir avec Bonsoir Bonsoir qui est une source d'inspiration, nos artistes aujourd'hui ouvrent aussi le large de leur vie pour laisser éclore des moments de liberté qui nourrissent la tête et le coeur. Et après un dernier salut à la lune, cet oeil de Dieu qui éclaire nos nuits, j'entre dans ma "piaule" et m'étends sur mon "pieu" dans un temps de repos, car demain j'aurai un autre portefeuille à gérer. Soyons optimistes, rions un peu -à la méthode de Sr Angèle-  car la vie est belle malgré tout. 

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jeudi, 07 mai 2020 14:29

Le retour du fils. Lc 15, 11.

Un jour, un jeune adolescent quiite la maison paternelle avec son baluchon, il part à l'aventure. Son père lui dit: Quoiqu'il t'arrive ou quoique tu fasses, souviens-toi toujours que ta mère et moi nous t'aimons. Je croyais entendre la parabole du retour du fils en Saint Luc. Depuis un certain temps, je suis fasciné par cette parabole et elle me questionne de plus en plus.

En découvrant que Jésus s'adresse ici aux pharisiens, 15, 1, je me suis senti visé le premier comme prêtre. Jésus s'adresse à des gens en autorité ou en service dans la communauté. Nous voyons le fils revenir à la maison avec son aveu en poche qu'il a appris par coeur. Il revient avec un sentiment de culpabilité. Il a découvert ses entrailles de fils et se sent coupable devant son pêre. C'est notre sentiment à nous souvent devant le Seigneur. Nous sommes pécheurs et nous ne manquons pas les occasions  de nous le rappeler. Je pense au rite d'ouverture de l'Eucharistie. Ce doit être un rassemblement de joie d'une famille venue se rencontrer comme frères et soeurs avec leur grnad frère et un Père dans l'action de grâce, et nous voila partie à demander pardon. Ce rite de rassemblement doit être le moment où on se découvre en présence d'un Dieu d'amour qui nous accueille dans la joie pour cheminer avec lui. Le "Seigneur prends pitié" a ce sens merveilleux de "prendre en charge, de prendre soin" nous disaient les professeurs de liturgie. Rapidement il est devenu un rite de pardon.   Serions-nous encore sur la route du retour avec le fils cadet?

Pour le Père, l'important n'est pas ce que le fils a fait mais ce qu'il est. Dieu ne voit pas en nous d'abord un pécheur, mais un enfant bien-aimé. Nous devons faire cette expérience d'un accueil inconditionnel pour le reproduire dans nos vies dans nos relations avec les autres, et plus spécialement pour moi comme prêtre ou comme parents, ou comme en service d'autorité dans une communauté. L'important est la personne d'abord et non son agir. Notre agir d'écoule toujours de notre intérieur, de nos blessures, de notre éducation, de ce que nous avons appris, de l'image de Dieu que j'ai appris.  Ce n'est pas un criminel ou un drogué, mais une personne blessée qui pose des gestes mauvais,  qu'il faut accueillir et accompagner sur la route de la guérison. Jésus m'invite à ne pas mettre l'accent d'abord sur le geste ou la faute, mais sur la personne.

Quand j'aurai moi-même fait l'expérience d'un Dieu aimant qui m'accompagne, je pourrai certes dépasser cette image d'un Dieu courroucé qui me surveille pour m'attaper en défaut. La relation au divin qui m'habite est une expérience de vie qui me transforme et me fait agir. Ce n'est pas quelque chose que j'apprends, mais que j'expérimente et vit et c'est comme cela que je deviens témoin. En ce temps de confinement ou des règles me sont imposées en vue du bien de ma santé et de celle des autres. je me sens questionné au niveau de mes motivations. Est-ce que j'agis en être responsable pour préserver la santé publique ou par obéissance à des normes? Ou si je ne les respecte pas, pourquoi je le fais.  L'important pour moi est-ce les personnes, la santé ou? Cette parabole du fils cadet me renvoie aussi au fils ainé. Prenons  le loisir de le ragarder en face comme souvent aussi notre image.

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mercredi, 06 mai 2020 14:05

Une Église en VTT.

La pandémie de coronavirus à mis l'Église en mode VTT, véhicule tout terrain. Nous sommes en présence d'une Église sur la ligne de front exposant sa santé et sa vie pour soigner le corps du Christ malade. Cette Église doit passer par tous les chemins, chemins de terre, chemins de brousse comme de macadam pour apporter soulagement aux personnes malades. Ces gens du terrain sont le premier sacrement des malades. Ils ne le savent pas. J'ai travaillé dans des hopitaux durant mes études et je ne savais pas l'importance de ma présence auprès de personnes malades. Tous ces chrétiens au service de la santé sont les premiers sacrements du Christ ressuscité auprès des malades. Nous avons trop réduit les sacrement au moment du rite.  Je voyais à la télé une personne donner le bain à son animal de compagnie, son petit chien. C'était bien. Mais n'est-il pas aussi valorisant de laver le corps du Christ, de lui donner à manger et à boire.  Ces gens qui peuvent tenir la main de quelqu'un en fin de vie et lui dire: Va en paix, un grand AMOUR t'attend. Notre Église est en VTT dans tous les services essentiels, pharmacies, épiceries et autres.  Si j'avais 40 ans de moins, je voudrais être au coeur de cette Église.

 Notre Église est aussi en VTT dans ces présences aux personnes seules et isolées par un téléphone, un courriel signe de communion, dans les banques alimentaires, les artistes qui inventent des moments de vie pour nous. Enfin tous ces petits gestes qui donnent de l'espérence, nourrissent la vie et soutiennent le moral. Comme j'ai trop d'années d'accumulées, j'essaie d'être dans cette Église par mes petits mots  quotidiens.

Pendant ce temps nos églises sont vides. Je crois que nous sommes passés de l'Église des sacrements à  L'Église sacrement.   Nous sommes comme Communauté-Église sur le terrain le sacrement du Christ ressuscité au coeur du monde. Ce temps de confinement nous permet un moment de recul et de discernement pour qu'après la pandémie nous restions en VTT et ne retournions pas trop vite dans notre "vaisseau spatial" comme disait un bon théologien. Bonne journée dans l'amour et l'espérance et soyons de bons sacrements du Christ ressuscité. Amen.

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mardi, 05 mai 2020 18:13

Une parole "Sécateur".

Nous connaissons tous l'utilisation du sécateur le printemps pour élaguer les arbres et leur donner une beauté printanière. Il faut couper ce qu'il y a de trop ou qui sèche pour permettre aux arbustes d'être en forme pour l'été. C'est souvent ce que l'enseignement de Jésus vient faire dans notre vie.  Pour que notre vie chrétienne soit riche et féconde, elle a besoin d'être émondée our revenir à l'essentiel.

Pierre nous dit aujourd'hui dans sa lettre: Vous êtes une descendance choisie,  un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destinée au salut. 1 P. 2, 9. L'apôtre vient nous rappeler la grandeur et la beauté de notre baptême, la grandeur de notre sacerdoce baptismal, de notre vocation de baptisés. Nous sommes toutes et tous prêtres, prophètes, rois (pasteur). Notre sacerdoce baptismal est la pierre angulaire de toute vie  d'Église. Notre grande vocation chrétienne qui est participation au secerdoce même de Jésus Christ. L'Église est une communauté de baptisés, de prêtres, de prophètes et de rois. Je ne suis pas prêtre de par mon ordination mais de par mon baptême, nous dit le Pape François.

À l'intérieur  de cete communauté de baptisés s'exercent différents ministères qui rendent présent et efficace le sacerdoce de Jésus Christ.  tous ces ministères ne sont pas là seulement au niveau du service mais surtout au niveau du sens. Le ministère presbytéral est le sacrement de la présence du Christ rassembleur, Christ pasteur qui créé des liens de communion avec et autour de Jésus Christ présent. Quand on parle de vocation, que nous parlons des prêtres, nous faisons référence à ces personnes mandatées par l'Esprit du Seigneur pour révéler le Christ ressuscité  et rassembler les chrétiens en communauté de foi autour du Christ. En ce dimanche ou nous parlerons encore des vocations, c'est ce défi que le Seigneur vient proposer aux chrétiens aujourd'hui: d'être des rassembleurs dans un monde individualiste,  d'être  témoins de Quelqu'un dans un monde laïc et indifférent souvent aux valeurs spirituels. Le prêtre doit aussi travailler en concertation avec d'autres témoins qui vivent à leur façon la vocation baptismale. Pensons aux époux chrétiens qui sont les sacrements de l'amour du Christ au milieu du monde, pensons aux diacres et "diaconesses" qui sont les témoins de la charité du Christ sur le terrain au quotidien. Pensons aussi à tous ces autres ministères que les baptisés exercent au nom de leur baptême. Nous avons là une découverte à faire pour chacune et chacun de nous où la parole "sécateur" devra travailler.

Cette réalité nous est un peu annoncée dans l'Évangile de Jean 14, 1-12. "Je suis le chemin, la vérité et la vie." Je suis prêtre, prophète et roi(pasteur). Dimanche dernier, Jésus nous rappelait qu'Il était la porte des brebis. Aujourd'hui, il est le chemin. Nous sommes renvoyés au sens de notre spiritualité, de notre vie chrétienne, qui n'est pas d'abord une fonction mais une expérience de vie. Nous sommes invités à dépasser les oeuvres, l'efficacité pour la fécondité. Avant le confinement, je marchais et une dame près de sa maison cherchait dans l'herbe. Je m'approche et lui demande si elle a perdu quelque chose. Elle répond qu'elle cherche son aiguille. Alors je lui demande à quel endroit elle pense l'avoir perdue. Elle me répond dans la maison. Mais que je lui dis: pourquoi la chercher dehors? Elle me regarde et simplement me dit: vous savez monsieur, c'est souvent comme cela dans la vie, nous cherchons dehors ce que nous avons en dedans.

La vocation chrétienne est d'abord une expérience personnelle avec Quelqu'un qui nous met au service de nos frères et soeurs. Ce n'est pas d'abord une fonction mais une relation profonde avec Quelqu'un qui nous habite. Nous sommes invités à faire l'expérience de l'amour et de l'amitié de Jésus Christ au coeur de nos vies. Le Temps de confinement est propice dans le silence à retrouver nos forces intérieures et notre communion avec le Divin qui nous habite. La vie chrétienne, la spiritualité proposée par le Christ n'est pas fuite du quotidien; c'est au coeur de notre quotidien que nous faisons l'expérience de l'Amour pour le partager. Petit à petit le Seigneur nous conduit à une union plus grande avec lui et le Père.

Jésus, notre frère, apprends-nous dans ce temps de confinement à découvrir la délicatesse de ton amour et de ta bonté qui nous fasse conmprendre la grandeur et la beauté de notre vie d'enfant bien-aimé d'un Père.

Publié dans Homélies
mardi, 05 mai 2020 15:43

Si Jésus vivait aujourd'hui.

Si Jésus vivait aujourd'hui, ma conviction qu'il n'aurait pas eu le temps de vivre trois ans avant qu'on le crucifie. Si Jésus s'était élevé contre les systèmes  en place qui n'ont comme souci que l'argent et le pouvoir au détriment de l'être humain. Une humanité qui se bâtit un monde de pouvoir et d'eficacité sur le dos des petits et des pauvres aurait eu droit à quelques petittes remarques intéressantes de la part de Jésus. Nous lui aurions donner l'aide médicale à mourir.  

Jésus est venu nous sauver de nous-même, de nos maladies intérieures qui font prendre de mauvaises décisions, des décisions qui manquent leur cible. Nous avons besoin souvent d'un coupable, alors c'est satan qui nous tente pour nous faire pécher. Ainsi au lieu de guérir les blessures qui font mal agir, nous accusons quelqu'un de l'extérieur est c'est toujours à recommencer. Nous avons des blessures intérieures qui font mal agir et Jésus nous propose un chemin de guérison. Jésus est venu nous faire découvrir le règne de Dieu en nous et non en dehors de nous. Il nous fait comprendre que si le règne de Dieu n'existe pas d'abord en nous, il y a un gros risque qu'il n'existera jamais en dehors de nous. Le règne de Dieu est cette façon de vivre ensemble dans le respect des personnes, l'amour inconditionnel des autres; une existence de paix, de pardon et d'harmonie, etc ...  Une société où personne ne me dit quoi faire mais me fait découvrir ce que je dois vivre et faire, qui me rend responsable. C'est un rêve, mais c'est le rêve de Jésus Christ. Il est venu nous dire que nous étions d'abord des être féconds et pas seulement efficaces. 

Nous avons besoin de méditer la réaction du fils cadet de la parabole. Il prend la route du retour à la maison. Il ne prend pas l'autoroute 20, mais un chemin intérieur qui lui fait découvrir son être de fls et le rend capable de faire l'expérience d'une vie de famille. C'est ce chemin intérieur qu'il nous est possible de découvrir aujourd'hui encore. C'est ce chemin que le Seigneur a voulu nous faire découvrir. Jésus dira en Marc: "Convertissez-vous le règne de Dieu est en vous." Nous avons à prendre cette route intérieure pour suivre le Christ. En ce temps de confinement, assoyons-nous à côté du fils cadet pour entreprendre avec lui le chemin intérieur qui nous conduira à faire l'expéreince d'une vie de famille au coeur de notre Église. Et peut-être que notre retour à la vie normale nous fera découvrir le goût de célébrer ensemble et de faire communauté. Continuons de rêver.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 05 mai 2020 14:55

La braise solitaire.

Juan se rendait toujours au service religieux de sa congrégation. Mais toruvant que le pasteur répétait toujours la même chose, il cessa de fréquenter l'église. Au bout de deux mois, le pasteur lui rendit visite. "Il est sans doute venu essayer de me convaincre de revenir," pensa Juan. Mais je ne peux pas lui dire la vraie raison de mon absence.

Le pasteur s'assoit et ne dit rien. Après avoir tenté inutilement d'animer la cnversation, Juan se tut à son tour. Ils demeurèrent tous les deux silencieux devant le feu. C'est alors que le pasteur de lève et à l'aide d'une branche qui n'avait pas encore brûlée, écarta une braise pour l'éloigner du feu. Comme elle n'avait pas assez de chaleur, elle commença à s'éteindre, Jaun la fit revenir vivement au centre de la cheminée.

Bonne nuit, lui dit le pasteur qui se leva pour sortir. Bonne nuit et merci, lui répondit Juan.  Loin du feu, la braise, aussi brillante soit-elle, finit par s'éteindre. Loin de ses semblables, l'homme, aussi intelligent soit-il, ne peut pas conserver sa chaleur et sa flamme. Je retournerai à l'église dimanche prochain.

Paulo coelho. comme un fleuve. P. 57.

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lundi, 04 mai 2020 13:48

Demain....

Ce matin, 4 mai, ma méditation s'inspire d'une conférence du Père Arnold sur l'Église après la pandémie.  Comme j'aime bien Madame Marie, je suis retourné à l'Évangile de Luc pour méditer les deux annonciations, celle à Zacharie, Lc 1,5; et celle à Marie Lc 1, 26. Ces textes m'inspirent un discernement.

Zacharie est un prêtre qui est désigné pour le service de l'encens au Temple de Jérusalem. C'est durant son office que l'ange lui apparait près de l'autel de l'encens. L'ange lui dit qu'il sera père et en bon vieil incérdule, il pose des questions et sort du temple MUET, Le sacerdoe ce l'ancien Testament en peut plus annoncer la Nouvelle Allinace.

Marie est une jeune femme probablement dans sa maison à la visite de l'ange. Le texte nous dit que l'ange entra chez elle.  L'ange n'entre pas seulement dans sa maison, mais chez elle, dans sa vie. Marie fait une expérience venant du coeur et rapidement elle part vers Élisabeth partager sa joie et permettre a Jésus de rencontrer Jean. Alors que pour Zacharie, l'ange apparait près de l'autel, Zacharie reste au niveau de la tête il ne descend pas au niveau du coeur.   

Il m'est apparu instructif de contmepler ces textes en rapport avec notre vie d'Église aujourd'hui. Le coronavirus à bloqué le service liturgique et nos églises sont vides. Depuis quelques années le vide devenait de plus en plus évident. Après la pandémie certaines églises auront de la difficulét à réouvrir par manque de ressources financières. On nous dit qu'au Québec depuis une quinzaine d'années 22% des églises sont ou fermées,  vendues ou détruites. C'est l'Église du type Zacharie. 

Notre Église sort du temple. Durant ce temps l'Église est vivante sur le terrain dans le support des personnes malades ou confinées.  L'Église se déplace. C'est l'Église de type  Marie qui va vers les autres. Alors la question que je me pose ce matin: Voulons-nous essayer de faire survivre l'Église du type Zacharie? ou celle du type Marie?

La Père Arnold prend l'exemple de l'exil pour nous faire réfléchir à cette question. J'aime aussi méditer le texte du prophète Aggée sur la recontruction du temple de Jérusalem au retour de l'exil. Le prophète nous invite à aller à la montagne chercher le bois pour bâtir le temple. Il nous invite à entrer en discernement avec l'Esprit pour découvrir le chemin que le Seigneur nous indique. Ce temps de confinement est un temps propice pour bien réfléchir à demain tant pour les communautés paroissiales que religieuses. C'est un temps difficile mais aussi un temps de grâce.  

Publié dans Textes de réflexion
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