nouvelles2

Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : février 2018

La vie prit naissance et évolua jusqu'à l'arrivée de l'être humain.   À l'Éden les gens furent placés devant des choix, des décisions qui devaient les faire grandir. C'était un temps de croissance. Au désert, Jésus fut placé devant la même situation et mit les choses à leur place. Méditons un brin ces deux événements.

A À L'Éden, Dieu défendit de manger des fruits de l'arbre de la connaissance. Il est question de repas, donc de communion et de partage. L'être humain avait à choisir: Est-il seulement un animal qui mange et dort, où un être humain avec des valeurs spirituelles. Ils devaient choisir et laisser grandir l'humain en eux. Ils mangèrent seulement.

B- A Jésus on demande de changer les pierres en pain. Il est question de manger, de repas. Jésus dira: L'homme ne vitpas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. L'homme n'est pas seulement un animal, il a une valeur spirituelle, valeurs de partage, de communication et de communiom. Jésus laisse émerger l'humain.

Cette première tentatin avait pour but de faire advenir l'humain.

C- Quand les premiers habitants prirent conscience de leur différence, ils se firent des pagnes. Il se protégèrent. Ils furent incapables de dépasser leurs différences pour établir des relations de fraternité. C'est ainsi que le corps est  devenu objet de désir et de possession et non de communion.

D- A Jéus on propose le pouvoir. Jésus répond: "Le Seigneur ton Dieu est le seul à qui tu rendras un culte." Dans le royaume de Dieu, il n'y a pas de pouvoir. Jésus est venu instaurer une vie de fraternité. Je suis venu pour servir et non pour être servi.

Cette tentation veut abolir le pouvoir pour établir des relations de fraternité.

E- A l'Éden, Adam se cache en entendant le pas de Dieu. Il a peur. Il n'a pas découvert Dieu comme un Père mais comme quelqu'un qui vient demander des comptes.

F- A Jésus on propose de se jeter en bas du temple pour tester si vraiment il est Fils de Dieu. Jésus agira comme un Fils de Dieu. Là où Adam s'est caché, Jésus se révèle fils de Dieu.

Cette tentation avait pour but de nous faire reconnaitre comme enfant d'un Père et qui reçoit la vie comme un don.

Ces tentations sont encore bien réelles aujourd'hui où l'argent et les lois trop souvent briment les personnes, où les relations de fraternité sont de plus en plus difficiles, c'est le pouvoir qui prend la place, et où les chrétiens ne se découvrent pas enfant d'un Père. Est-ce que notre carême pourra faire une petite place à ces réalités de la vie.

Notons les endroits où se passent les tentations: Désert, Montagne, Temple. Trois lieux de la rencontre du Seigneur.  Ces choix sont possible avec la présence et la motion de l'Esprit. Bon carême.

Inspirer de André Fossion: Une nouvelle fois.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 13 février 2018 15:41

Un carême frappe à la porte.

Demain, 14 février 2018, mercredi des cendres. Un carême frappe à notre porte une autre fois. Qu'en ferons-nous? Peut être serons-nous indifférents? Peut être irons-nous à la messe recevoir les cendres par coutumes, peut être certains vont rebâcher de mauvais souvenirs de leur enfance. Quoiqu'il en soit la liturgie de ce jour nous trace un programme intéressant et engageant pour cette période.

D'abord le prophète Joël nous invite à la conversion du coeur. Puis Paul nous demande d'être des ambassadeurs du Christ et l'Évangile nous invite au sens de notre agir chrétien et non seulement aux apparences. Voila notre programme du carême 2018.

Le Pape François nous invite à une Église en sortie; sortir de nos vieilles habitudes, de nos sécurités, nos traditions pour prendre résolument le chemin de l'Évangile. Actuellement nous sommes portés à évaluer la vie chrétienne à la performance, un bon chrétien va à la messe tous les dimanches, se confessent régulièrement, paient sa dîme et donne pour réparer les murs de l'église. Au delà de cette caricature, le carême nous invite à descendre dans notre désert pour découvrir l'essentiel.

Convertir son coeur, premier pas pour une Église en sortie. Tourner son coeur vers Dieu dans des moments d'intimité et de communion.  Les chrétiens sont aujourd'hui devant un vide spirituel; ils ont délaissé la pratique sacramentelle et n'ont pas de spiritualité au quotidien. Le premier pas est de retrouver les valeurs spirituelles qui nous habitent. Se placer à l'école de la Parole de notre Dieu et nous laisser éclairer.

Ceci nous conduira avec Paul à devenir des ambassadeurs du christ. Le monde n'a pas besoin de "peadler" de l'Évangile ou des célébrations, mais de témoins, des ambassadeurs du Ressuscité. Un témoin est quelqu'un qui laisse passer le Christ dans sa vie à travers son agir. Ce n'est pas d'abord un être efficace, mais un être fécond.

L'Évangile nous invite à être un chrétien de partage, partage du temps, de l'accueil, de l'écoute,  de l'amour...   Jeûner, c'est d'abord être capable non seulement de donner un dollar puis rentrer chez soi dans ses pantoufles; jeûner de ce qui m'empêche d'être un homme de partage, d'accueil et d'amour. Convertir son coeur, c'est de retrouver de l'intérieur au niveau du sens les actes que je pose et non seulement un geste extérieur.

Méditons bien ces textes, ils sont un programme de carême. Notre carême ne doit pas être seulement un temps pour ramasser de l'argent pour les bâtiments.  Je rencontrais denièrement un homme qui ne pratique plus depuis plusieurs années mais qui est engagé dans des oeuvres comunautaires comme le cancer, enfant soleil, l'entraide aux voisins, etc.  En le quittant je rencontre une bon vieux chrétien qui m'offre des billets pour réparer le toit de l'église. Ça m'a fait réfléchir. L'homme du large travalle a réparer les coeurs et les personnes alors que l'autre répare les bâtiments. les deux sont nécessaires, mais .....  

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 13 février 2018 14:38

Un illustre inconnu Mc 1, 12-15.

Aujourd.hui, premier dimanche du carême, la liturgie nous présente un temps de réflexion sur notre   vie chrétienne. Un temps pour entrer dans notre sanctuaire personnel et y découvrir nos forces intérieures. Nous sommes des êtres en croissance toujours en découverte de la spiritualité. Nous sommes invités à retrouver le divin qui nous habite. Un temps pour entrer dans notre désert.

Pour réaliser ce projet de carême, nous sommes comme Jésus poussé par l'Esprit. L'Esprit pour plusieurs est un illustre inconnu. Et pourtant c'est l'Esprit qui anime nos vies au quotidien. Nous sommes donc invités à découvrir cette puissance de vie qui nous habite. Ouvonrs les portes à l'Esprit de Dieu. Le carême réussi sera l'oeuvre de l'Esprit en nous.

Nous disons souvent de quelqu'un, c'est vraiment le fils d'un tel ou la fille d'une telle, ils ont l'esprit de famille. On reconnait la famille dans la façon de vivre et de s'exprimer des personnes. Avoir l'esprit de famille, c'est penser comme eux, s'inspirer de leurs valeurs pour vivre, tout en menant sa vie à sa façon. Avoir l'Esprit de Dieu, c'est s'inspirer des valeurs du Christ pour nourrir notre vie, c'est se nourrir de sa Parole pour orienter notre vie. Est-ce que les gens qui m'entendent ou me voient vivre peuvent dire: il ou elle est vraiment un enfant de Dieu animé de l'Esprit de Dieu? Est-ce qu'on reconnait l'Esprit de famille en moi?

C'est quoi avoir l'Esprit de famille? Écoutons Jésus Christ. "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés."  Je vous ai lavé le psieds, je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même. Avoir l'Esprit de famille, c'est de donner à manger à celui qui a faim, donner à boire à celle qui a soif, vêtir l'autre qui est nu, accueillir l'étranger,  etc ... Avoir l'Esprit de famille, c'est répandre la paix et l'amour, le pardon et la miséricorde, c'est créer des communautés, des relations fraternelles, c'est de fêter ensemble dans la célébration des sacrements de la vie.  Ceci est possible parce que l'Esprit  habite en nous. L'Esprit pousse, dérange, bouscule et nous invite à L'action.

Nous sommes constamment tentés de rester dans nos routines, nos sécurités; aller à la messe et revenir chez soi bien tranquille. Le statu quo est toujours plus reposant. Nous ne pouvons pas communier en vérité au Christ à l'Eucharistie si nous n'avons pas d'abord communier au Christ au quotidien dans les autres surtout les pauvres et les mal aimés de la société. Nous ne pouvons pas nous agenouiller devant le grand crucifié si nous ne nous sommes pas d'abord agenouillés devant les crucifiés de la vie au quotidien: les enfants mal aimés, les femmes violentées et violées, les vieillards abandonnés .... si nous n'avons pas d'abord posé le baume de l'amour, de la tendresse sur ces coeurs endoloris.

Le temps du carême est un temps idéal pour l'Église en sortie. Poussés par l'Esprit de Dieu nous sommes invités à sortir de nos structures, nos sécurités pour acquérir l'Esprit de famille et témoigner d'un Père de tendresse et d'amour.  

Publié dans Homélies
vendredi, 09 février 2018 15:41

Pensée.

"La vraie confiance en soi est le signe du respect de l'enfan de Dieu que nous sommes, appelés à faire de belles oeuvres pour Dieu." Jean Vanier.

Publié dans Spiritualité
jeudi, 08 février 2018 22:14

Une lecture dérangeante.

Jean Vanier: Les signes des temps. A la lumière de Vatican 11. Albin Michel. L'auteur amène quelques pistes de réflexions à la lecture des événements actuels de la société qui touchent l'Église. Il invite à passer de l'exclusion à la rencontre, du pouvoir à l'autorité, de l'isolement à la communauté dans l'écoute des pauvres, des marginaux et des exclus de nos sociétés. Nous sommes trop souvent  prsionniers des systèmes et de la normalité qui laissent beaucoup d'exclus sur le bord du chemin et empêchent un écoute vraie et fructifiante des pettis du royaume. La situaiton vécue dans nos communautés comme l'absence des chrétiens et le manque de prêtres invite non seulement à réfléchir mais surtout à écouter aec le coeur les besoins spirituels des femmes et des hommes d'aujourd'hui. Une lecture qui mérite d'être faite attentivement et approfondie dans des échanges en communauté. Bonne Lecture.

Publié dans Nouvelles
mardi, 06 février 2018 14:26

J'ai soif. Mc 1, 40-45.

Ce cri: j'ai soif a retentit un certain  vendredi  après-midi. Ce cri était sortit du coeur du lépreux de Galilée. Le lépreux était quelqu'un que l'on croyait contagieux et qu'il fallait isoler. Il vivait à l'écart et on le "soignait au bout de la fourche" comme on disait chez nous. Cet homme vient au pied de Jésus en vivant la puissance infernale du rejet. Il a soif de relations normales avec ses semblables, il a soif d'être aimé et accepté tel qu'il est avec ses beautés et ses faiblesses. Il souffre du regard négatif que l'on porte sur lui. J'ai soif d'amour vient-il crier à Jésus.

Alors le Bon Pasteur s'arrête, l'accueille, l'écoute et surtout le touche. Jésus semble lui dire: Je t'accueille tel que tu es. Toucher un lépreux était défendu à cause de la contagion. Et la maladie aussi était vu comme une conséquence du péché. Jésus pose un geste d'amour et lui donne la force de guérir. Jésus le Bon Pasteur lit la détresse de cet homme et répond à son attente. Il l'accueille avec son amertume, son désespoir pour lui redonner goût à la vie, lui redonner sa dignité d'être humain et d'enfant de Dieu. Du même coup Jésus lui redonne sa place dans la société.

Jésus vient nous faire comprendre que nous sommes tous frères et soeurs  et qu'il n'y a pas d'exclus dans nos vies comme dans nos communautés chrétiennes. Il n'y a que des enfants bien-aimés du Père. Jésus vient nous rappeler qu'il est venu créer des fraternités, bâtir des ponts et des relations de communion entre les personnes et avec Dieu. Jésus vient nous rappeler que derrière tous gestes ou situations même criminels, il y a toujours un  être humain, un enfant de Dieu plus grand et plus important que le geste posé.

Jésus lui demande le silence parce qu'il ne veut pas que les gens le voient  d'abord comme un thaumaturge faiseur de miracle et le suivent attirés par le  merveilleux. Mais l'homme est tellement heureux qu'il ne peut s'empêcher de crier sa joie.

Nous assistons dans cet Évangile à un revirement de situation. Le lépreux était à l'écart de la société et Jésus à la suite du geste de guérison  devient isoler de la société à son tour. "Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans les villes, il devait rester à l'écart dans des endroits déserts." L'un était victime des préjugés, l'autre était victime de la soif du merveilleux.

Jésus vient me questionner: Quelle est ma lèpre qui me garde à l'écart des autres? Quels sont les exclus dans ma vie et dans ma communauté chrétienne, ces hommes et ces femmes que l'on met à l'écart souvent parce qu'ils ne pensent pas comme nous.

Quelle est mon approche de Jésus: est-il un faiseur de merveilleux ou un Bon Pasteur? Et ma façon de présenter Jésus doit aussi attirer. Une autre question importante: Quelle est mon attitude envers les exclus: Celle du Bon Pasteur qui accueille, écoute et guérit ou celle des préjugés qui exclus? L'Évangile doit avoir une résonnance concrète dans mon quotidien, c'est l'invitaiton que le Seigneur me lance aujourd'hui. Le débat qui se fai tau Québec présentement m'invite à une sérieuse réflexion.

Publié dans Homélies
lundi, 05 février 2018 18:47

Prier

Nous avons appris beaucoup à prier pour les malades ou les personnes décédées. J'ai développé une autre façon de prier qui me réjouis. Chaque matin: Je te bénis, Seigneur, pour la présence, la force, le soutien que tu apportes aujourd'hui à tous nos malades; je te bénis pour l'accueil que tu vas réserver aujourd'hui à toutes les personnes qui vivront avec toi l'ultime rencontre définitive; je te bénis, Seigneur, pour l'accompagnement que tu vas me réserver aujourd'hui dans toutes mes rencontres  ou tu vas me donner la force d'être la personne que tu veux que je sois dans ton amour.

J'entretiens une prière de bénédiction, prière positive qui nous fait avancer.

Publié dans Spiritualité
lundi, 05 février 2018 15:34

J'ai lu

Frédéric Lenoir`: L'âme du monde. L'auteur écrit une fable où il met en action sept sages de différentes religions. D'abord nous prenons conscience que tous ces chercheurs spirituels se nourrissent à la même source, celle de la vie et de l'amour. La différence vient de la façon dont la question est abordée. Nous sommes invités à descendre en nous-même à la source intérieure qui nous alimente, les valeurs qui nous font agir. L'auteur nous parle des montagnes, elles sont là, nous les regardons, les admirons, nous ne sentons pas le besoin de les comparer. Pourquoi comparer les êtres humains, les religioins? Lecture dérangeante et captivante.

Publié dans Nouvelles
lundi, 05 février 2018 15:31

Remonter à la source.

tout être humain a une source en soi qui alimente et nourrit sa vie. L'important est de rester fidèle à sa source. Beauoup trop de chrétiens préfèrent descendre le courant de la vie comme tout le monde plutôt que de remonter à la source  pour nourrir leur vie.

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 03 février 2018 20:19

vous avez dit spiritualité?

De nos jours, nous parlons souvent de spiritualité et même si la référence religieuse s'est amoindrie, que la pratique sacramentelle est fatiguée, la référence  à la spiritualité reste présente. Je veux simplement partager quelques réfléxions que je me fait inspiré par le livre de Jacques Grand'maison: Une spiritualité laïque au quotidien.

"Le spirituel est ce qui vient du plus profond de soi et qui, en même temps,  nous dépasse. C'est ce qui donne profondeur à notre vie, à nos expériences humaines, à nos convictions et croyances, à nos amours, à notre foi en nous-même, aux autres et en Dieu." J.G. P. 13

Si je regarde en moi dnas le silence, je constate que ce mes parents m'ont donné de plus important, ce sont leurs valeurs: l'amour, l'accueil,la bonté le dévouement, la prière, etc ... L'exemple qui me vient est celui de l'érable que l'on entaille au printemps. L'érable donne ce qui vient de l'intérieur, ce qu'il y a de meilleur. La spiritualité est ce qu'il y a de meilleur en nous qui va nourrir la vie en nous et autour de nous. Des personnes malheureuse m'ont dit parfois: "Ma vie, c'est de la merde." N'oublions pas, que je réponds, que le cultivateur s'en sert pour faire produire de bons légumes.  Les valeurs inscrites au fond du coeur sont une force capable de produire de belles choses.

Dans notre société devenue laïque, l'appel à la spiritualité devient de plus en plus importante. Nous devons retrouver le chemin du silence, de la beauté, de l'accueil, de la prière du coeur qui est communion avec quelqu'un, le chemin de la quête de sens.

La spiritualité n'est pas fermeture sur soi, mais ouverture à l'autre, au monde. C'est ce qui nourrit, fait vivre et donne le goût de célébrer. Les démarches faites en Église aujourd'hui visent à ramener les gens à l'église et nous oublions l'essentiel: la spiritualité au quotidien. Apprendre à devenir le sel de la terre, le levain dans la pâte. Le documentaire L'Heureux naufrage nous a placés devant cette réalité de 'importance de la spiritualité au quotidien. C'est une des facettes du tournant missionnaire. C'est à la fois un défi et un chantier magnifique qui s'ouvre à nous.

Publié dans Textes de réflexion
Page 2 sur 3