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Homélies, réflexions et spiritualité

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Filtrer les éléments par date : mars 2018

Hier, vendredi saint, je suis allé participer à la célébration de la Passion dans une église. Pendant 45 minutes nous avons écouté une lecture déformée d'un événement vécu il y a plus de 2000 ans. Au retour chez moi, la télé m'a raconté la passion du même Jésus aujourd'hui: des hommes et des femmes sont morts dans des attentats en Syrie, Iran, Lybie, des enfants meurent de faim et de froid par centaines chaque jour, des gens vivent blessés par la pédophilie, etc .. C'est le même Jésus qui est crucifié encore aujourd'hui dans ces personnes que l'on tuent sans raison, ces enfants dont la vie est crucifiée depuis des années par les pédophiles ...  Ne serait-ce pas la passion d'aujourd'hui et on se contente de dire: c'est de valeur, le monde est méchant ...

En méditant cela, je lis et relis l'homélie du Pape François aux prêtres à la messe chrismale: "Si tu te sens loin de Dieu, approche-toi de son peuple qui te guérira des idéologies qui ont refroidi ta ferveur. Si tu te sens loin des gens, rapproche-toi du Seigneur, sa parole. Dans l'Évangile Jésus t'apprendra sa manière de regarder les gens, quelle valeur a, à ses yeux, chacun de ceux pour qui il a versé son sang sur la croix."  Je ne peux donc m'approcher du peuple sans m'approcher ce Dieu et vice versa. J'entendais un prêtre me dire un jour: Je ne sais plus comment prendre la paroisse, les gens ne sont plus là. Le Pape vient de nous donner une réponse. J'entends aussi notre ancien évêque Mgr Dumais, un bon pasteur, me dire souvent au retour de rencontre en secteur: Mais où est-ce qu'ils sont les prêtres? Nous étions là physiquement, mais ...

Je relisais aussi le message du prêtre Guy Gilbert  parlant de son expérience auprès des jeunes. Il est proche des personnes. Le Pape François insiste beaucoup sur la proximité, être proche des gens. Je constate que depuis que je suis retraité, je vis beaucoup le sacrement du pardon sur la rue, faisant le plein d'essence, à l'épicerie. Les gens se sentent libres de me dire leur doute et leur déception.  Et je me rappelais ce qu'un de mes professeurs de liturgie à l'Institut Catholique nous disait, il nous faudra un jour sortir les sacrements du corset liturgique dans lequel nous les avons enfermés.

En ce samadi saint de 2018, je me disais: Est-ce que nous ressusciterons un petit peu cette année? Est-ce que nous vivrons une résurrection ou simplement une célébration? Je crois que les chrétiens nous attendent nous prêtres et vieux chrétiens pratiquants. Hosanna! Viens Seigneur nous délivrer ce qui nous empêche de ressusciter.   

 

Publié dans Textes de réflexion

Le matin de Pâque, Marie Madeleine s'en va au tomnbeau pour embaumer le corps de Jésus. Le tombeau est vide, Jésus s'est envolé. Elle regarde avec les yeux du corps et ne comprend pas. Deux disciples viennent jeter un coup d'oeil mais repartent  laissant la femme avec son chagrin.

Au matin de Pâque, c'est le monde à l'envers. Ce n'est pas le premier pape avec son conseil qui va au tombeau faire l'expérience de la résurrection pour l'annoncer au monde. Mais une pauvre femme pardonnée.  Il y a là un moment extraordinaire du matin de la résurrection. Jésus ne va pas non plus faire un pied de nez à Pilate ou à la télé annoncer son triomphe. Au matin de Pâque, c'est le triomphe de l'amour, de l'humilité, de la miséricorde. C'est un moment de grande beauté. 

Cette réalité ne se découvre qu'avec les yeux du coeur. Jésus appelle la femme par son nom: Marie; elle lui répond Rabbouni, Maitre. Dieu nous avait dit en Isaïe: "Ne crains pas, car je t'ai racheté, je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi, tu as du prix à mes yeux." Is. 43, 1-4. Dans cette rencontre, je croyais entendre Osée: "C'est pourquoi, je parlerai à son coeur, le la fiancerai à moi pour toujours," Os. 2, 16. Reconnaitre le Christ ressuscité, c'est se situer au niveau du coeur et de faire une expérience intérieure profonde.

La présence de cette femme au tombeau comme au pied de la croix nous représente tous et toutes qui cherchons Jésus dans tous les sens sans écouter sa voix au fond de nous. Ne cherche parmi les morts celui qui est vivant. Au tombeau comme à la croix, il n'y a place que pour l'amour. L'autre disciple arrivé le premier entre, il voit et croit. Au tombeau vide comme à la croix, il n'y a pas de place pour l'ambition, la colère, la haine, mais seulement pour l'amour. Les disciples peureux et déçus se sont terrés en ville alors que l'amour est sur la route pour vivre l'expérience de la résurrection.

Cette femme est l'image de chacun de nous qui devons sortir de nos sentiers battus, nos coutumes, nos traditions pour prendre la route de la résurrection. Cette femme nous rappelle aussi que la vie chrétienne, que l'avenir de notre Église est sur la route de la vie,  route de l'avenir et non enfermée dans le passé. Marie nous enseigne à ne pas chercher Jésus là où il n'est pas. Cette femme au tombeau est la première missionnaire à annoncer la résurrection, comme Marie fut la première a porter Jésus à Jean Baptiste, et montre la place importante que devrait avoir les femmes dans la vie de nos communautés chrétiennes. Elle nous questionne sur le ministère des femmes en Église. Les femmes n'ont-elles pas dans l'Église un ministère unique que les hommes ne pourront jamais exercer? Un jour peut être pourorns-nous regarder cet événement du matin de Pâque avec les yeux du coeur et sortir de notre cénacle pour prendre la route de la résurrection.

Je te bénis Marie Madeleine parce que tu nous apprends la route des yeux du coeur qui seule nous conduira à l'expérience d'entendre notre nom de la bouche du ressuscité.

Publié dans Homélies
mardi, 27 mars 2018 14:00

La Passion. Vendredi.

Jésus a vécu deux passions: celle qui l'a fait vivre et celle qui l'a conduit à la mort. Toute sa vie, Jésus fut animé de la passion pour le règne du Père. Cette passion l'a fait vivre et l'a comnduit à celle qui l'a fait mourrir.

Jésus va à Jérusalempour la fête de la Pâque.  La Pâque était la commémoration de l'exode du peuple sorti de l'Esclavage de l'Égypte vers la Terre Promise avec Moïse. Le second Moïse entre à Jérusalem et dans la tête des juifs, il venait libérer le peuple de l'esclavage des romains qui avaient envahi leur pays. Pilate aussi était venu à Jérusalem avec son armée craignant une émeute lors de ce rassemblement  de la Pâque.

Alors Jésus est confronté à la passion qui l'a fait vivre. Il sera invité à renier sa passion, sa mission ou à en subir les conséquences. Au désert, il s'est manifesté comme un  adulte capable de prendre ses décisions dans la fidélité à son ÊTRE, aujourd'hui il se manifestera de nouveau fidèle à sa mission et ne reculera pas devent la mort. C'est la première grande leçon donnée: demeurer fidèle à soi même et à sa mission.

Le peuple juif et le pouvoir religieux verut le mettre à mort parce qu'il s'est dit Fils de Dieu et qu'il pardonne les péchés, c'est un blasphème à leurs yeux.  Ce pouvoir n'appartient qu'à Dieu. Mth 26, 64-66. Jn 19, 7. De plus Il n'apparait pas comme celui qui va libérer Jérusalem des romains. Alors les juifs sont déçus et demandent sa mort.

Pilate va le condamner parce qu'il se prétend roi des juifs et il a peur d'être détrôné.  Jn 18, 33.

Si Jésus avait fait un geste de puissance pour éviter la mort, il ne serait pas Dieu. Jésus n'a jamais fait de miracles comme geste de puissance, mais toujours en vue de la mission, ses gestes avaient un sens.

Les évangélistes rapportent les événements avec certaines diféfrences en fonction de gens à qui ils s'adressent. Mathieu qui voit ses commuanutés détestées par les  juifs de pouvoir qui les persécutent adoucira le rôle de Pilate et fera porter davantage l'odieux de la condamnation sur le peuple. Pilate se lave les mains, ne trouve pas de motifs de condamnation, remet Jésus au peuple pour le crucifier. "Nous prenons son sang sur nous et sur nos enfants." Mth 21, 25. Luc va amener la libération de Barrabas, Lc 23, 25. Le peuple juif est donc responsable de la mort de Jésus.

Le seul qui avait le pouvoir de condamner Jésus était bien Pilate. Celui-ci eut peur de Jésus qui se prétendait roi des juifs et de la foule qui demandait sa mort. Les deux ont leurpart de responsabilité dans l'événement.

Si Jésus a accepté de donner sa vie, c'est par amour; amour pour son Père et amour pour l'humanité. Il a fait du sacré de sa vie. Il a fait le sacrifice de sa vie; sacrifice vient de "sacrum facere" qui signifie faire du sacré. Jésus est venu libérer l'être humain de ce qui l'empêche d'être vraiment homme et enfant de Dieu et aussi nous montrer le terme de notre vie: la Résurrection. Il libère l'être humain de la mort pour le conduire à la résurrection. Jésus a toujours agit dans la fidélité à son être et il le demeurera jsuqu'à la fin. Un seul mot peut expliquer ce geste: AMOUR.

 

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lundi, 26 mars 2018 14:10

Communauté BIO.

"Le prédicateur doit toujours se mettre à l'écoute du peuple pour découvrir ce que les fidèles ont besoin de s'entendre dire. Devenir contemplatif du peuple, et contemplatif de la Parole."La Joie de l'Évangile, no 154. C'est ce que j'ai vécu hier soir  en écoutant une émission de télé.

Une june fermier qui vit une expérience intéressante nous a dit quelques phrases qui m'ont fait réfléchir. "J'aime ce que je fais, la terre, la liberté, faire des exériences; je veux donner le  goût aux jeunes de vivre la même expérience, je veux aider ceux qui le veulent à réaliser leur rêve, et je vends mes produits pour avoir un contact avec l'acheteur et créer des relations vraies." Ils sont beaux nos jeunes, et quel beau programme pastoral ne vient-il pas de nous donner!

Écouter sa terre pour lui donner ce dont elle a besoin. Je me souviens lorsque je travaillais sur la ferme paternelle et que nos récoltes étaint moches, un vieux voisin nous disait: Vous n'avez pas écouté votre terre. En voyant nos églises vides, je me fais la même réflexion: Je n'ai pas écouté ma terre pour lui donner ce dont elle avait besoin.

J'aime ma terre et mon travail et je veux donenr le goût à d'autres. Je crois que la mission d'évangélisation est de donner le goût de vivre en communion, de célébrer ensemble dans la joie. Nous avons connu un temps où le péché mortel et la peur de l'enfer nous conduisait à l'église et au confessionnal; tout cela est fini,  pourrions-nous aujourd'hui donner le goût? Le goût de Jésus Christ, le goût de célébrer dans la joie et l'amour, le goût de faire des expériences qui nourrissent? J'ai rêvé et je rêve encore que des secteurs pastoraux deviennent des laboratoires de liturgie, de célébrations pour sortir de sentiers battus et donner le goût de célébrer.

Je vends mes produits pour étalbir un contact avec l'acheteur, bâtir des relations. Je me disais comme prêtre, il me faudrait descendre du CHOEUR pour aller au COEUR de la communauté. Aller écouter les personnes dans la rue, sur le guai, à l'épicerie, créer de liens, ne serait-ce pas une belle mission. Si on le fait pour vendre des carottes, pourquoi ne le ferions-nous pas pour la vie chrétienne? je me souviens encore du président de RONA qui nous disait«;  Nous on vend des clous et des marteaux et quand un client arrive on s'intéresse  a son besoin. Trop souvent à l'église on nous reçoit avec des normes, des lois ou des façons de faire qui nous déroutent et nous éloignent. Écoutons notre terre.  

Ils sont beaux nos jeunes, ils nous évangélisent. Il est beau notre peuple chrétien sur le terrain, il nous parle et vit de  Jésus Christ sans le savoir. Écouter ma terre. Je me souviens quand je suis arrivé en paroisse avoir trouvé dans des tiroirs bien classés des documents avec des projets en pastorale que j'avais envoyés quelques années auparavant. Et même certaines lettres n'étaient pas ouvertes. Je n'avais pas écouté ma terre. Et comme sur la ferme paternelle, la récolte a été moche. Quand on ne respecte pas la vie, un jour ou l'autre elle nous fausse compagnie. J'en ai fait  l'expérience.

La leçon qui m'est restée entre les deux oreilles et dans le coeur hier soir est que nos communautés pousseront d'en bas; animées par l'Esprit du Seigneur. Tant que nous ferons de projets dans nos bureux, la récolte sera moche. Je bénis le Seigneur de nous envoyer des jeunes qui vibrent à la vie, à la liberté, et qui donnent le goût d'aller plus loin et ailleurs que dans les sentiers battus.

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 24 mars 2018 17:44

Les sacrements du service

Le Jeudi Saint nous rappelle l'institution de l'Euchariste et nous associons aussi l'institution du sacerdoce minstériel. Je partage quelques réflexions de Jean Vanier qui nous présente ce jour comme la fondation des sacrements du service. 

Le lavement des pieds est  signe d'amour et du pouvoir transformé en amour. Qand Jésus lave les pieds de ses disciples , il leur révèle d'une façon spéciale son amour et sa tendresse. Il leur révèle que chacun d'eux est beau, choisi, et aimé pour continuer sa mission.  Il leur lave les pieds pour leur montrer que c'est leur coeur qu'il veut purifier.

Aussi dans ce geste du lavement de spieds, Jésus enseigne le service de l'autorité. Il demande d'exercer l'autorité comme un bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis. Exercer l'autorité avec tendresse; non pas l'exercer de haut sur un piedestal mais tout près des personnes. Les aider à grandir dans la liberté et la vérité.

Le lavement des pieds nous dit encore Jean Vanier , nous enseigne à transformer la pyramide de pouvoir en un coprs. Jésus veut que nous découvrions l'Église comme un corps où chacun est important, où la fonction du responsable est importante parce que le corps en a besoin. Mais ce n'est pas une responsabilité de pouvoir parce que nous sommes tous frères et soeurs dans le même corps.

Nous avons là trois lignes de fond pour méditer et vivre le Jeudi Saint. Ce soir-là, Jésus savait que sa vie terrestre touchait à sa fin et il devait passer le flambeau à ses disciples. Il leur donna sa mission dans le pain et le vin symbole de sa vie, et il donna la façon de la vivre dans le lavement des pieds. 

Au cours des siècles, l'Eucharistie fut réduite à un rite et le lavement des pieds à un geste rituel. Le prêtre a été présent davantage comme faisant partie de ce que l'on a appelé une "pyramide de pouvoir". Les chrétiens se font plus rares à no scélébrations eucharistiques, et les prêtres sont de moins en moins nombreux dans le service des communautés. Ne serait-il pas temps cette année de bien de mieux méditer ces gestes importants de notre vie d'Église? Ne devrions-nous pas présider l'Eucharistie avec un tablier au lieu d'une chasuble?  

Je me permets de copier quelques observations impertinentes de Mgr Moreau: Au jour du jugement, le Seigneur ne nous demandera pas: As-tu bien lavé les linges d'autel ou les vases sacrées qui servent à l'autel? Mais il pourra nous demander: As-tu lavé les pieds, les mains, le corps souffrant de tes soeurs et frères? As-tu partager ton pain avec les affamés? Il ne nous demandera sans doute pas: Est-ce que tu t'es agenouilé pour m'adorer dans l'Eucharistie? Mais il demandera sans doute: Est-ce que tu t'es agenouillé devant tes soeurs et tes frères pour les servir et soulager leur souffrance? Ces questions dérangeantes doivent nous faire découvrir l'essentiel. La fin de l'Eucharistie n'est pas la communion ou l'adoration, mais la missison. La communion est la force donnée pour accomplir la mission.

Sur le terrain autour de moi chaque jour des hommes et des femmes lavent les pieds des autres avec dévoument et amour dans les différents services communautaires. Je crois que les chrétiens vivent un des sens profonds de l'Eucharistie et du service sacerdotal: LE SERVICE dans l'amour, peut être sans le savoir. Je nous souhaite une bonne méditation en ce jeudi saint 2018.

Publié dans Homélies
vendredi, 23 mars 2018 17:32

Un sage me dit:

Notre esprit s'incarne en deux lieux et se manifeste en deux voix: l'intellligence et le coeur. L'intelligence nous fait rechercher la connaissance et la liberté. le coeur nous met en quête d'amour. Les deux unis nous font quérir la beauté et la justice.

 

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vendredi, 23 mars 2018 17:08

L'Éveil.

Ce matin, en m'éveillant, j'ai pensé à cette belle journée qui m'était donnée pour m'enrichir de valeurs et de beauté. Je me suis dis, l'évangélisation ce doit être cela aussi, s'éveiller à la beauté et la bonté de Dieu qui vit en moi.

En vieillisant, je m'éveille à les réalités de l'adolescence, puis de l'âge adulte, puis à la vieillesse. Cela s'apparente à s'émerveiller. En même temps je m'éveille à la réalité divine qui m'habite. Cette force de l'Esprit Saint qui m'anime. Évangéliser, c'est grandir dans mes valeurs spirituelles, découvrir ces puissances spirituelles qui m'habitent; c'est de s'émerveiller de cet être merveilleux que je suis, que nous sommes tous.

J'entends souvent les gens qui animent les parcours catéchétiques pour les jeunes obliger les jeunes à assister à la messe de temps en temps sinon il ne pourornt vivre leur Eucharistie. Nous revenons au temps ancien de l'obligation. Une fois la célébration faite, on ne les revoit plus. Nous sommes encore dans un système qui oblige et non dans une Église qui accompagne.  Est-ce que nous les avons éveillés aux merveilles qui les habitent? Évangéliser, c'est simplement accompagner une croissance dans la découverte et l'émerveillement. Le Pape François nous invite à ce tournant missionnaire ou on ne marche plus par obligation, mais pas attraction.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 22 mars 2018 21:05

La vie intérieure.

Placide Gaboury: La vie intérieure. Ed. Québécor. L'auteur nous livre de multiples et enrichissantes réflexions sur la vie intérieure. Quand on lui demande comment définir la vie intérieure, il répond: "C'est la turbine d'énergie en nous qui mène tout à notre insu. C'est le moteur invisible qui anime le corps." L'auteur nous propose une démarche  vers une dévouverte libérante  de la vie intérieure qui nous permet d'être nous-même et de ne pas être asservi par les lois ou les autorités extéreures. Ces réalités estérieures doivent être des instruments qui nous permettent de devenir nous même en toute liberté. La semaine sainte que nous commençons nous donne l'exemple de Jésus qui se révèle fidèle à sa vie intérieure. Bonne Lecture.

 

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mercredi, 21 mars 2018 14:34

Une petite pause.

Ce ne sont pas les éléments extérieurs qu'il faut changer, mais nos pensées et nos croyances qui conditionnent une grande partie de ce qui nous arrive. Nous sommes ce que nous pensons, dit un ancien. Un homme pessimiste voit partout des signes négatifs; un optimiste voit partout des signes d'espoir qui confirment son optimisme. F.L.

 

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Dans le texte de la Passion chez MArc dimanche prochain, nous voyons Jésus se tromper de porte en s'approchant de Jérusalem. Au lieu d'aller saluer ses amis Marthe, Marie et Lazare, il s'arrête chez Simon, un exclus. Et en plus une prostituée vient lui verser du parfum sur les pieds. Pauvre Jésus, on dirait qu'il fait exprès pour se mettre les pieds dans les plats. Imaginez si aujourd'hui Jésus arrivant dans notre paroisse au lieu d'aller au presbytère, irait s'asseoir à la table d'un vendeur de "pote," quelle serait notre réaction? Jésus vient nous dire: Ce qui compte pour moi, c'est ce que tu es et non ce que tu fais. Pouvons-nous apprendre à l'école de Jésus? Il pourrait nous redire: "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." C'est l'entrée en matière de la semaine sainte.

 

Publié dans Textes de réflexion
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