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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : juillet 2018
mardi, 31 juillet 2018 17:16

Alphonse.

La liturgie nous porpose de prier en communion avec Saint Alphonse-Marie de Liguori, il était avocat et devint prêtre pour se consacrer à l'évangélisation. à une émission dernièrement, une avocate confirma qu'elle avait une situaiton très rémunaratrice pour se consacrée à la défense des pauvres et des mal gommés de la société. Notre société compte encore de ces gens conscients des problèmes qui les entourent, des injustices qui nous envahissent et se donnent tout entier à la défense de la justice et des sans voix.

L'exemple de Alphonse de Liguori est très actuel. Il s'est consacré à l'évanglisation et fonda une congrégation d'évangélisateurs. Le Pape François nous invite à être des évangélisateurs au coeur du monde. Évangéliser ne consiste pas d'abord à ramener les gens à l'église mais à faire naitre des témoins du Christ au quotidien. être le sel de la terre pour donner du goût à la vie. L'Évangile de la messe de Saint Alphonse nous parle d'un trésor enfouie en nous qu'il nous faut découvrir, d'une perle précieuse à garder avec pécaution. Ce trésor, cette perle est peut être la présence de l'Esprit en nous, la présence du ressuscité en nous que nous devons découvrir et non pas chercher ailleurs. J'inscrirai ma loi au fond de votre coeur dit le Seigneur. "Nous portons un trésor dans des vases d'argile nous chante Robert Lebel. Nous avons besoin de chrétiens et chrétiennes qui mangent le Seigneur pour le donner. Trop de gens en sont ignorants ou le gardent pour eux.

Publié dans Textes de réflexion

Une foule en mal de merveilleux suit Jésus sur l'autre rive du lac. Une foule sera toujours une foule qui cherche du merveilleux. Jésus veut les faire passer du miracle au signe et au message donné. Un miracle sera toujours un geste merveilleux qui révèle la puissance de Dieu pour son peuple. Le signe apporte un message de vie. C'est ce passage que nous sommes invités à faire avec ce texte d'aujourd'hui.

Jésus vient de nourrir beaucoup de personnes avec cinq pains et deux poissons. Aujourd'hui Jésus ajoute: "Je suis le vrai pain descendu du ciel." Quel est ce pain donné par le Seigneur? Nous sommes des êtres en croissance qui  avons besoin de nurriture pour le corps, l'intelligence, le coeur et l'âme. Nous ne sommes pas seulement un animal à gaver, nous sommes des êtres spirituels qui avons besoin d'une autre nourriture. La vie humaine est un chemin de croissance où nous apprenons à passer de l'enfance à l'adolescence, de la peur à l'audace, de l'ignorance à la connaissance.... Notre vie physique pour grandir à besoin de nourriture sinon elle s'anémie. Il en est de même pour notre vie spirituelle, comme nous avons aussi besoin de nourriture pour notre vie affective afin de devenir adulte et libre.

Jésus est le pain de vie. Le pain de Dieu n'est pas seulement ou d'abord fabriqué avec de la farine. Le pain du Christ est d'abord sa Parole, son témoignage de vie, son amour donné et partagé. Il ne faut pas réduire la nourriture du Christ à l'Eucharistie. S. Jérôme écrit: "Pour moi, j'estime que l'Évangile est le corps du Christ et que les Saintes Écritures sont sa doctrine. Quant le Seigneur parle de manger sa chair et boire son sang, cela peut  s'entendre de l'Eucharistie, cependant son vrai corps et son vrai sang, ce sont la Parole des Écritures et sa doctrine."  La première nourriture donnée par le Seigneur est sa Parole de vie, son témoignage. Se nourrir du Chirst, c'est d'abord établir un bon compagnonnage avec lui et se laisser transformer par sa Parole de vie.

Dans ce geste de la multiplication des pains, dans cette parole qui nous révèle qu'Il est le pain de vie, Jésus veut nous faire passer de l'enthousiasme d'une foi qui nait du merveilleux à une foi profonde qui nait du coeur et qui marque la vie. Jésus se dit une nourriture, Il n'est pas d'abord quelqu'un que l'on adore mais que l'on mange pour avoir la force  de vivre comme lui et de continuer sa mission. En Ézéchiel nous lisons: "Fils d'homme, ce qui t'est présenté mange-le, mange ce rouleau et va parler à la maison d'Israël." Ez. 3, 1-4. Avant de parler, de témoigner, nous devons d'abord nous nourrir à la Parole du Seigneur. Le Pape François nous invite à être des"contemplatifs de la Parole pour avoir la parole juste pour la dire à nos contemporains."

Si nous nous bornons à l'Eucharistie, nous risquons de demeurés au niveau du rite ou de dévotion et de perdre l'essentiel du message de Jésus Christ. Communier au Christ, c'est communier à nos frères et soeurs au quotidien, c'est communier dans sa Parole, c'est communier à sa présence dans l'Eucharistie. Le pain de l'Eucharistie est le signe de cette force que me donne le Seigneur de communier à lui dans mon quotidien.   Communier au Christ n'est pas d'abord recevoir un pain mais de se laisser trandsformer par lui au quotidien. C'est pour cela que Jésus a donné sa vie.

Dieu notre Père, augmente notre foi en Jésus ton envoyé: que nos yeux s'ouvrent à son mystère, que nos oreilles entendent sa Parole. Alors dans la joie de l'Esprit Saint, nous verrons son oeurvre s'accomplir.

 

Publié dans Homélies
samedi, 28 juillet 2018 14:26

En ruminant.

L'un me dit: "L'Église est en train de mourir." L'autre me répond: "Non elle est en train de renaitre." J'écoute et me demande qui a raison? Probablement ni l'un ni l'autre ou les deux. Moi, je dis: "L'Église est en train de se purifier."

La vie, c'est la vie, c'est libre. Si nous voulons l'enfermer dans des structures, un jour  ou l'autre, elle nous faussera compagnie. C'est ce que nous vivons présentement. Notre société est traversée par un fort courant laïque qui a des étapes à vivre; elle est aussi traversée par un fort courant démocratique qui aussi  des étapes à franchir pour bien se vivre. C'est à l'intérieur de cette nouvelle société que l'Église doit faire découvrir l'Évangile. Elle doit devenir le sel de la terre qui donne du goût à la vie. C'est un appel venant de la société à découvrir d'autres chemin d'Évangile.

Comme nous avons  catéchisé et sacramentalisé le peuple, nous devons maintenant nous convertir à un autre type de présence. Je vais dire un gros mot, je suis conscient comme prêtre que ma difficulté à faire découvrir l'Évangile au quotidien est mon ignorance de l'Évangile. Il est plus facile de quoi faire que de dire comment être. Le catéchisme ne serait-il pas un handicap à la foi parce qu'il donne simplement des réponses que l'on a appris par coeur? Les chrétiens qui sont partis de l'Église nous questionnent et nous demandent de nous purifier de nos réponses toutes faites, de nos croyances pour retomber sur terre avec eux.

La parabole du fils retrouvé, dans Luc 15, devrait nous faire réfléchir. La pointe du récit est la joie des retrouvailles. Le fils à son arrivée trouve une famille qui l'accueille et donne du goût de famille et d'amour à sa vie. Il passe de l'employé au fils. Il passe de la perception de son père comme un employeur à un vai père.  C'est ainsi que nous accueille le Père et c'est ainsi que nous devons nous accueillir en Église. Si je me fie à ce que j'entends sur la rue et dans les marchés publics, j'ai la conviction que nous avons besoin d'un bon temps de purification pour retrouver la place de l'Évangile dans notre quotidien. Nous avons beaucoup trop de normes et de lois qui briment la vie et éloignent les chrétiens. Comme je n'ai plus de responsabilité, les gens se sentent libres de me dire leur déception et leur souffrance devant une Église hors de leur vécu. Nous sommes de très nons catholiques, sommes-nous de bons chrétiens? Je pose la question. Ce fut mon rêve de toute ma vie de prêtre de défricher une Église  accueillante et moins cléricale. Ce ne fut qu'un rêve. Nous vivons un temps de purification vers cette Église que le Pape François  nous fait découvrir et que le concile nous avait annoncée.

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 28 juillet 2018 14:22

La vie est blle!

La vie est belle, c'est vrai à cause de l'amour que nous mettons à réaliser les moments qui la composent.

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mardi, 24 juillet 2018 18:15

Réparer le visage du Christ.

Un jour, il y a longtemps de cela, un bon monsieur s'arrête chez un vendeur d'antiquité et achète un corpus sans croix. Il découvre que le visage du Christ est brisé, il accourt chez un antiquaire pour faire réparer ce visage de Jésus. En route le Christ lui parle. "Tu veux faire réparer un morceu de bronze alors que mon visage est défiguré dans la vie de beaucoup d'enfants mal aimés et mal traités, dans la vie de nombre de femmes abusées et tuées, dans la vie de travailleurs exploités et tu ne fais rien."

En lisant ce récit imaginaire, je pensais à tout l'argent que l'on investit aujourd'hui pour réparer des murs de briques, ou des stateus de plâtre ou de bois, alors que les chrétiens sont à la recherche de spiritualité et des valeurs qui font vivre et nous n'investissons rien pour répondre à ces besoins. Nous n'avons plus d'argent pour nourrir la foi, nous n'en n'avons que pour les murs de pierre.

Nous devons réparer le visage du christ en nous d'abord; je crois que nous  sommes des gens de croyances et de dévotions et non des gens de foi et de prière. Ne sommes-nous pas des chrétiens de lampions et de formules de prières? Ce que nos jeunes rejettent. Nous sommes braves de dire au Seigneur: Je t'aime, tu es bon, à l'intérieur de nos églises; mais sur le terrain devant le pauvre qui a faim ou le non croyant qui questionne ma façon d'être chrétien? Devant les femmes qui luttent pour être reconnues? devant les couples de même sexe qui ne veulent souvent qu'on leur fiche la paix?

Jean Vanier disait: "Si tu ne peux pas t'agenouiller devant le blessé de la vie, tu ne paux pas t'agenouiller en vérité devant le grand Blessé." N'avons-nous pas chosifié nos sacrements et spiritualisé notre foi de sorte qu'aujourd'ui nous ressemblons à des "ovnis".

Lundi dernier, je présidais l'Euchariistie pour la neuvaine Sainte Anne, j'étais seul prêtre et des chrétiens et chrétiennes sont venus distribuer la communion avec moi. Hier soir, je présidais encore l'Eucharistie, mais il y avait deux autres prêtres avec moi, alors les gens demandés pour distribuer la communion sont retournés dans leur banc. J'ai regardé ce phénomèmne avec tristesse. Pauvre chrétiens, me suis-je dis, vous n'êtes bon qu'à "boucher un trou" quand il n'y a pas de prêtre. Ensuite on vous dis de vous prendre en main, d'être responsable de la vie paroissiale. Nous avons travaillé pendant des années à changer cette mentalité et ...... Mgr Paul-Émile Charbonneau avait une belle comparaison, Il disait: J'ai donné des conférences sur l'Église toute entière ministérielle, les gens on applaudit, les prêtres on trouvé cela beau, mais rien n'a changé. Comme lorsque quel'on va à un concert de piano, on applaudit l'artiste mais on n'apprend pas à jouer du piano.

C'est un quesonnement que je porte et proclame depuis plus de 40 ans, Mais comme me disait un vieux ici à la résidence où je suis, cela ne dérange rien à ma foi parce que ma foi est dans l'Évangile et dans le christ.  Et avec cela LA VIE EST BELLE.

Publié dans Spiritualité
mardi, 24 juillet 2018 18:09

Pour méditer.

François Bégaaudeau et Sean Rose: Une certaine inquiétude. Albin Michel, 2018. Les auteurs nous proposent une correspondance entre un croyant et un athée. Étant attché au vécu, le croyant voyage sur la route vers l'athéisme, tandis que le non croyant chemine sur la route de la foi. Il est intéressant de voir le cheminement différent sur la même route. C'est un sujet brûlant d'actualité et nous conduit à regarder  notre perception de la foi. Une lecture qui fait avancer. Bonne Lecture.

 

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mardi, 24 juillet 2018 13:29

Un magnifique pique-nique!

"Jésus passa de l'autre côté de la mer de Galilée." Jn 6, 1-15. L'évangéliste Jean place Jésus en mouvement, donc il nous invite à un moment de conversion. Le déplacement physique signifie un déplacement spirituel de conversion. Les gens suivent Jésus parce qu'ils ont vu des miracles et ils attendent d'autres gestes merveilleux. Jésus va purifier leur faim. Il les fait passer sur l'autre rive. 

Jésus vient nous révéler d'une part l'attention portée aux besoins des gens et d'autre part la grande générosité de Dieu à l'agard de son peuple qu'il aime. Ceci nous rappelle l'Évangile de Jean où Jésus nous dit: Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent." Jn 10. Jésus prend le temps de répondre à la faim spirituelle des gens avant de satisfaire leur faim de pain.

Le prophète Élisée dans le livre des Rois 4, 42-44, s'est permis la même folie de générosité. Ces textes de la Parole de Dieu me pose une question: Quelle est ma faim aujourd'hui qui m'a conduit à l'Eucharistie? Quelle est la faim qui me fait suivre le Seigneur au quotidien? Comme la foule, j'ai peut être faim de merveilleux, de miracles, comme la foule je dois me laisser conduire sur l'autre rive, sur la rive de la faim de valeurs et de spiritualité.

Aujourd'hui, des enfants, des femmes et des hommes meurent de faim pendant que quelques personnes accumulent des biens sans nécessité. Des millions dorment dans des comptes de banques alors que tout près des gens meurent de faim. Le monde est invité au pique-nique du Seigneur. Apprendre la partage avec ceux et celles qui ont faim. À l'émisison "Y du monde à messe", j'entendais des gens parler de leur engagement pour la justice, la défense des pauvres et des sans voix. Il y avait là des militants de l'amour et de la justice, du respect des personnes. Nous ne faisons pas de publicité autour de ces gens et pourtant ils sont l'Église du terrain. Ils sont au coeur du pique-nique du Seigneur. Lors du festival de la pêche au maquereau, j'ai rencontré des gens qui donnent de leur temps et argent pour secourir des enfants dans le besoin, des familles démunies,... Il y avait là une vie d'Église sur le terrain dont on ne parle presque pas. Pourquoi avons-=nous rétrécit la vie de l'Église à l'assistance à la messe? Nous nous sommes marginalisés par rapport à la société.

Le problème nous apparait tellement grand que nous sentons notre impuissance à y répondre. L'Évangile nous invite simplement à partager ce que nous pouvons. "Il y a là un garçon avec cinq pains" mais qu'est-ce pour tant de monde. Alors Jésus dit avant de vous décourager ou de renvoyer les gens à la maison, commencez donc par partager ce que vous avez. Tout se multiplie au moment du partage. Votre coeur et vos mains ne sont pas des coffre-forts pour garder jalousement des trésors, mais une sorte de petit semoir pour laisser tomber les graines qui vont germer et pousser dnas le coeur des autres.

Il est certes plus facile de donner un pain ou un dollar pour un café que de donner une partie de notre oreille pour l'accueil et l'écoute de l'autre. Il est plus facile de donner un pain qui nourrit le corps que de donner la parole qui nourrit le coeur et l'âme. Comme je l'ai déjà écrit, nous sommes invités à la pastorale "des fesses et de l'oreille", prendre le temps de s'asseoir avec les gens pour les écouter avec l'oreille du oceur.

Dans notre célébrartion aujourd'hui, nous sommes invités à traverser sur l'autre rive, celle de l'accueil du trésor de Dieu déposé en nous et en chaque être humain, sur la rive du partage avec les personnes dans le besoin, sur la rive de l'amour et du respect des autres. Nous sommes invités sur la rive du pique-nique du Seigneur. Nous pourrons alors nous rassembler avec ces personnes qui reconnaissent notre voix pour célébrer l'abondance du trésor de Dieu déposé en chacun et chacune de nous.

Il me sembe aussi que ce pique-nique du Seigneur nous invite à faire de nos Eucharisties non un rite qu'il faut répéter tous les jours ou chaque dimanche, mais une démarche d'action de grâce au quotidien. L'Eucharistie de Jésus n'est pas d'abord une célébration, elle est une vie donnée, partagée au quotidien que nous venons ensemble célébrer pour vivre la communauté. Notre vie comme chrétien comme celle de Jésus est eucharistique. Peut-être que si les chrétiens ont délaisssé massivement la célébration, c'est que le pique-nique ne répond plus à leur besoin? Posons-nous la question et passons avec Jésus sur l'autre rive.

Publié dans Homélies
dimanche, 22 juillet 2018 19:39

Malade ... Pécheur ... ?

Nous parlons souvent de malades autour de nous, de pécheurs et qu ele sgens ne vont plus à confesse comme on disait autrefois, de criminels qu'il faut châtier. Moi, je crois, qu'un nalade, un pécheur ou un criminel, ça n'existe pas.

Aujourd'hui les médeicns soignet le corps un peu comme un mécanicien répare une voiture. on ausculte le coprs, on détecte la cause du mal et une pilule guérira le tout.

Une personne pose un geste criminelle, on accumule les preuves, on le juge et on le punit.

Quelqu'un fait une faute que l'on appelle "péché" en Église. Il se confesse, une petite pénitence, prie et cela va passer.  Avec cette méthode nous avons couvert une foules d'actes criminels qui viennent nos harceler aujourd'hui.

Avant le criminel, le malade ou le pécheur, il y a une personne. je pense que nous devrions changer notre vocabulaire: Il y a une perosnne atteinte de maladie, une personne qui a posé des gestes criminels, une personne qui a fait une faute. Si les gestes sont mauvais et doivent être punit, il ne faut jamais oublié que derrière l'acte posé, il y a une personne blessée qui a besoin de guérison. Je l'expérimente souvent dans le sacrement du pardon. Combien de chrétiens se sont confessés chaque mois ou plus souvent et se  sont retrouvés toujours devant la même situation. Parce que nous avons regarder la conséquence: l'acte posé, et jamais la cause. Le sacrement du pardon n'est pas un rite, il est un long pèlerinage de guérison. L'expérience de l'absolution collective m'a permis de vivre des rencontres individuelles qui soient vraiment une démarche de guérison. Où des hommes et des femmes ont appris à prendre leur vie en main, où des chrétiens ont appris qu'ils avaient plus de blessures à guérir que de péchés à pardonner. Ma conviction de vieux pasteur est que le rite individuel célébré rapidement en groupe dans des célébrations peut répondre à des exigences canoniques mais s'éloignent de la valeur profonde du sacrement. Nous nous occupons de l'acte qu'on juge pécamineux, mais nous oublions la personne qui a un autre besoin. Un peu comme un fait le juge. Nous avons à revisiter notre théologie du sacrement. 

"Nous rencontrons Dieu à partir de l'humain, et à partir de Dieu nous humanisons l'homme." Jésus nous en a donné l'exemple. Rapprochons-nous de l'être humain si nous voulons vraiment rencontrer Dieu.

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 21 juillet 2018 14:47

Ma mission dans le vieillissement.

Il y a 10 ans, en 2008, j'écrivais ceci:

J'ai médité en compagnie de Léandre Boisvert et aujourd'hui je reviens avec Raymond Dumais qui m'inspire une autre façon de voir le vieillissement. Pour le prêtre comme pour tout chrétien, le passage de la vie active à la retraite est parfois difficile. Allons saluer trois personnages de la bible qui aideront à réfléchir.

D'abord saluons Paul. Il s'est vu forcé de prendre sa retaite et il fait le bilan de son travail apostolique. Act. 20, 17-38. La retraite peut être un temps de fécondité. Paul invite à jeter un regard positif sur ce que le Seigneur lui a permis d'acomplir. Ensuite il encourage et stimule ceux qui ont encore la charge pastorale. La personne à la retraite de par son expérience peut-être un élément important pour les personnes qui oeuvrent encore su rle terrain.

Siméon est un autre viellard encourageant à regarder. À la retraite, il sait découvrir l'action de Dieu dans la vie qui l'entoure. IL sait porter un regard positif sur la vie autour de lui. Il sait offrir le service de la pirère ce qui lui permet de reconnaitre l'action du Seigneur dans le monde. Se rendre capable de nommer aux plus jeunes l'espérance qui stimule et le partage fraternel qui pousse vers l'avenir. La personne à la retraite peut facilement revenir à l'essentiel de la vie et demeurer positif devant ce qui se vit.

Nicodème est une autre figure motivante. Celui-ci nous invite à renaitre constamment à la nouveauté. Ne pas rester enfermés dans nos structures ou façons de faire pour être éveillés au neuf. Nicodème devait être certes à la recherche, il ne voyait pas clair dans sa situation et Jésus lui a permis de renaitre en découvrant le neuf de sa vie. Jésus n'a pas invité Nicodème à faire des choses, mais à renaitre. Il y a une dynamique importante: savoir s'ouvrir à la nouveauté et se laisser transformer par elle comme le fait une nouvelle naissance. La retraite est le moment pour s'ouvrir à l'Essentiel de notre vie, à ne pas rester enfermés dans nos façons de faire pour naitre à la nouveauté et en découvrir la richesse.

La retraite n'est pas un temps pour pleurer sur ce que je ne pûis plus faire, mais un temps pour découvrir pleinement ce que je suis et la nouvelle fécondité de mon être.

Aujourd'hui j'ajouterais que depuis ma retraite, je regarde ce que j'ai fait. J'ai célébré des messes en quantité, des sacrements en quantité, j'ai prêché des heures devant des églises pleines à l'époque; aujourd'hui, elles sont presque vides et les chrétiens sont en recherche de spiritualité. Ils sont devant un vide. Depuis quelques années, j'ai découvert dans le partage de la Parole de Dieu en équipe avec des chrétiens et chrétiennes, la richesse de cette nouriture et la fécondité de cette Parole pour sanctifier le monde et  permettre aux gens de retoruver le vrai visage de Dieu. La Parole m'a fait passer de l'efficacité à la fécondité. Je goûte aujourd'hui une grande joie d'accompagner ce cheminement de mes soeurs et frères dans la foi et cette joie, je la souhaite à tous les prêtres et chrétiens qui vivent à la retraite.

Hier, des jeunes m'ont demandé où il pouvait se procurer une Bible pour répondre à leur goût de connaitre le Seigneur.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 20 juillet 2018 14:34

Prière pour ce matin.

Viens Esprit, souffle de Vie! Que des femmes, des hommes et des enfants se lèvent encore et encore, conscients de leur faiblesse mais sans peur.

Viens Esprit de Feu! Qu'en réponse à ton impulsion, ils avancent en compagnie du Christ, appuyés sur la Parole, serviteurs de leurs frères comme l'ont fait nos ainés dans la foi.

Viens Esprit d'Amour! les constituer en petites commuautés fraternelles, solidaires entre elles et ouvertes à tous, nous sommes enfants d'un même Père.

Viens Esprit de force! Qu'ils marchent humblement, à pas égal, avec tous leurs frères et soeurs en humanité.

Viens Esprit d'Audace!  répands ton souffle à travers leur vie simplement offerte à toute rencontre et exposée aux enjeux de notre temps.

Viens Esorit de Lumière! Guide-les pour découvrir et révéler le visage de Dieu au plus profond des ténèbres comme dans l'ordinaire des jours, aux nuits de tempête comme aux jours de brise légère.

Viens Esprit de Pentecôte, Saveur de Dieu, Saveur d'humanité!

 

 

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