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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : novembre 2019
dimanche, 10 novembre 2019 17:53

Homme de communion.

Depuis dix ans, nous nous réunissons un groupe de baptisés qu'on appelle:  laics, religieuses et prêtre, pour un temps de partage de la parole de Dieu. Actuellement nous méditons sur Jésus homme de communion. Jésus n'est pas venu bâtir une Église, mais établir un courant d'amour et de communion entre les êtres humains. Je m'arrête un moment pour méditer avec vous la rencontre des disciples d'Emmaüs qui est intéressant pour l'évangélisation.

Notons au point de départ que Jésus rejoint les gens sur la route au milieu de leur inquiétude et questionnement. Il les écoute. Il marche avec eux. Il les prend là où ils sont pour cheminer avec eux. Doucement il explique l'événement qui vient de se produire et qui les décourage. Il leur fait découvrir une autre facette de l'Événement de la mort du Christ.Ils sont au niveau de la communication. À L'auberge, iis cassent la croûte, un autre moment de partage, et soudain ils expérimentent que Jésus est vivant et avec eux. Ils n'ont plus de signe, leur coeur est tout chaud, ils sont heureux, Jésus est vivant. Ils viennent de passer au niveau de la communion.

Voila, il me semble, la démarche essentielle de l'évangélisation. L'évangélisation doit faire passer à une vie de communion avec le Seigneur en passant par la communication. Il est essentiel de donner du goût à ce que l'on dit et fait pour éveiller le désir d'aller plus loin. Nos catéchèses, nos célébrations, nos homélies restent au niveau de  la communication. Pour célébrer un baptême, la confirmation il nous faut un détour de catéchèse; quand la célébration est terminée, c'est finit. Le temps de la communication est terminé et celui de la communion n'est pas là. Il reste un vide.

L'Église de Jésus Christ n'est pas d'abord un lieu de célébration des sacrements, mais un lieu de communion. C'est une communauté rassemlée autour de Jésus Christ qui vit la mission du Christ au quotidien et sent le goût ou le besoin de se rassembler pour fêter cette vie. Le jour où il faut metttre une obligation de célébrer, l'Église vient de planter un clou à son cercueil. Les disciples sur la route d'Emmaüs sont passés au mode communion et nous sommes invités à faire de même. Les disciples sont descendus de la tête au coeur. La vie chrétienne est en bas des deux épaules. Cette route que nous devons emprunter pour réaliser la communion est celle du Christ, c'est sa mission  donnée le jeudi saint. Je vous souhaite une bonne méditation.

 

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 07 novembre 2019 15:46

La pastorale de la "moppe".

Une femme a dix pièces d'argent, elle en perd une, elle balaye la maison jusqu'à ce qu'elle la retrouve et ensuite fait la fête avec ses voisins. Luc 15, 8-11. Le Seigneur, ce matin, m'invite à développer la pastorale du grand ménage pour en arriver à faire la fête. Dans ma vie personnelle, il m'arrive souvent de perdre des valeurs ou des relations, de poser des gestes qui ne me font pas grandir. Alors le Seigneur me dit: balaie ta maison, guérit tes blessures, refais les liens brisés et ensuite fais la fête. La pointe de ces paraboles dans Luc est la "joie des retrouvailles."

Il en est ainsi dans notre église. Nous avons perdu bien des trésors au cours des siècles. Aujourd'hui des chrétiens sont partis, ils reviennent parfois pour demander des services. Le Seigneur nous dit de balayer notre porte pour leur faire un bon accueil, créer des liens, réajuster notre façon de voir et faire la fête ensemble comme Église. Ne sommes-nous pas davantage enclins à poser des conditions, des façons de faire qui rebutent bien des retours de sorte que les gens refont des rites à l'extérieur pour mieux répondre à leurs besoins. Nous sommes invités à la pastorale du grand ménage pour retrouver l'Évangile. Il devrait y avoir beaucoup de joie dans nos églises quand un chrétien éloigné vient nous demander un servie. N'avons-nous pas perdu le sens de la fête pour le remplacer par des normes et des directives? Avons-nous perdu des chrétiens, ou n'avons-nous pas perdu  l'Église tout simplement? Laissons-nous questionner par l'Évangile.

Publié dans Spiritualité
mercredi, 06 novembre 2019 15:29

Foule ou disciple.

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus: Il se retourna et leur dit: "Si quelqu'un vient à moi sans se préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, (...) il n'est pas digne d'êtrte mon disciple." Lc 14, 23. La foule suivait Jésus. Une foule sera toujours une foule et une foule cherche le merveilleux. Ils suivent Jésus parce qu'ils ont vu des miracles, ils ont mangé à leur faim, les boiteux marchent, ... Jésus ne veut pas ce genre de suiveux. De nos jours encore les foules se rassemblent pour voir du merveilleux et quand le calme est revenu la foule disparait. Les grands rassemblements sont importants mais ils sont le résultat de liens créés au quotidien sinon ils resteront factices et sans lendemain. Ils seront  riches s'ils viennent d'en bas et non imposés par une autorité venant d'en haut.

Le disciple est celui qui a fait une expérience profonde avec le Seigneur et qui le suit par conviction et amour. Le disciple ne fait pas de distinction entre suivre le Christ et aimer ses parents ou sa famille. L'amour du Christ et des autres est tout un. Il ne s'agit pas d'avoir des préférences, l'amour du prochain est la'amour du Christ, c'est tout UN. Prendre sa croix à la suite du Christ, c'est être fidèle à son être d'enfant de Dieu. Jésus ira jusqu'au calvaire plutôt que de se renier et de renier sa mission. Être disciple, c'est aussi être témoin, laisser passer le Christ à travers ma vie. Ma première mission est de faire des diciples, mais à la condition que je sois moi même disciple. Notre Église est dans un tournant missionnaire, nous parlons d'évangélisation; mon premier pas est de devenir disciple en vue de devenir envoyé et témoin. Qu el'Esprit Saint nous inspire.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 05 novembre 2019 14:52

Nous sommes éternels. Lc 20, 27-38.

"Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels," disait un sage. C'est le message que Luc veut nous donner aujourd'hui. "Dieu est le Dieu des vivants. Tous vivent en lui." Nous sommes éternels parce que nous sommes enfants de l'Amour et l'Amour est éternel.

 

Les Sadducéens, ces bons messieurs qui ne croient pas à la résurrection ou à la vie éternelle, parce qu'ils l'imaginent à la façon de la vie humaine. La femme qui a eut sept maris duquel sera-t-elle la femme au ciel? Alors Jésus détricotte leur pensée pour l'approcher de la réalité. Les relations parents-enfants, maris et femmes ne sont que des façons de vivre sur la terre. Mais nous sommes des êtres en croissance et la finalité de la vie est autre.  Nous serons des êtres de communion les uns avec les autres. Nous sommes des êtres en croissance et chaque jour nous découvrons des morceaux de divin en nous et la mort est l'éclatement de tous ces morceaux dans leur plénitude de vie. La mort est la rencontre des morceaux de divin en nous avec le Divin global, et cette rencontre produit l'éclatement du divin en nous jusqu'à la finalité de notre nature créée.

On raconte qu'un jour un ambassadeur canadien fut fait prisonnier à Lima avec d'autres otages. Les terroristes l'envoyèrent avec trois autres otages négocier avec le gouvernement en leur faisant promettre de revenir. Les trois autres décidèrent de fuir, mais l'autre revint par fidélité à sa parole. Il voulait respecter la parole donnée. C'est le cas des matyrs d'Israël de la première lecture de notre dimanche. Les gens par fidélité à leur foi et engagement acceptèrent de mourir plutôt qie de  se renier. C'est le cas de Jésus qui monta au Clavaire plutôt que de renier son être et sa mission. Nous le vivons aussi de nos jours des femmes et des hommes à travers le monde accepte le martyr plutôt que de renier leur foi ou leurs traditions. L'histoire humaine est pavée de ces personnes de foi et d'audace qui marchèrent à la mort plutôt que de se renier.

Ces textes nous invite à méditer la dimension spirituelle de notre être. Nous sommes comme des icebergs, la partie immergée de notre être est plus  grande que celle que nous voyons et nous devons plonger à l'intérieur de notre vie pour la découvrir. Nous sommes envahis par l'Amour et cet Amour est éternel qui fait de nous des êtres éternels.  C'est ce que notre Eucharistie nous fait célébrer.

Publié dans Homélies

La parole nous permet d'expérimenter notre pouvoir créateur. Notre parole n'est pas seulement un son elle est une force. Ma parole peut faire vivre ou relever dans la détresse, elle peut aussi détruire et faire vivre un enfar.

Quelqu'un ave qui je travaillais m'a dit un jour: Chez nous, mon père m'a toujours dit que je n'étais qu'une bouche à nourrir et que je serais toujours bon à rien." Malgré nos efforts pour l'aider, il finit dans un suicide. La puissance de la parole a détruit sa vie. Par contre nous avons des personnes avec un handicap a qui une parole positive a permis de réaliser de grande chose. La parole est un lame a deux tranchant qui peut aussi bien couper les meilleures intentions dans leurs racines comme permettre de gravir des montagnes.

Si ma parole a une force, à plus forte raison le parole de Dieu. Elle est créatrice de vie, elle crée le monde. "Elle est vivante la Parole de Dieu, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'Esprit." He. 4, 12. Et dans Isaïe 55, il est écrit: "Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondé et fait germer pour qu'elle donne la semence au semeur ... de même la parole qui sort de ma bouche ne me reviens pas sans résultat." Cette parole de Dieu est créatrice, positive et Amour. La puissance de cette parole se mesure à l'aulne de l'amour.

Comme dit Sébatien Doane: Il faut sortir la parole de Dieu du placard. Nous devons lire, méditer, intégrer la parole de Dieu qui nous convoque, nous rassemble et nous convertit pour nous permettre de célébrer et de donner du goût à nos célébrations. Nous devons aussi apprendre à communier au Christ présent dans sa parole comme dans l'Eucharistie. L'avenir de notre vie chrétienne en Église passera par le chemin de la parole de Dieu intégrée et vécue. Il nous faut approfondir ces quelques idées de méditation.

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 02 novembre 2019 23:13

Poème signé Florent.

La nature n'est pas un simple décor joli à voir. si tu fermes les yeux, tu ressens mille présences. On écoute le vent, la terre, la vie qui résonne et fourmille à nos oreilles.

si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, toruve une forêt, cherche un tapis d'herbe ou de mousse, allonge-toi dessus, ferme les yeux, vide tes penseés, respire l'odeur de la terre, écoute la vie.

Adapte ta respiraiton aux battements de ton coeur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et le snerfs raidis par le temps. deviens oiseau au son du vent, deviens arbre parmi les arbres, devens le vent qui buisse dans le feuillage, devines le cerf qui t'observe et que tu n'avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres. (écrit pas un autochtone).

Et moi j'ajouterais simplement: Écoute le chant de Dieu. La nature est l'université du Bon Dieu, c'est la "chambre nuptiale" de l'homme et de Dieu. Ce lieu de rencontre qui donne naissance à l'être humain rempli de divin.

Publié dans Spiritualité
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