nouvelles2

Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : novembre 2020
mardi, 24 novembre 2020 15:16

Un temps de gestation. Marc 13, 33-37

Dans notre société et dans notre Église  de 2020, Nous sommes en état de gestation, un temps qui prépare une nouvelle naissance. Après le temps de pandémie nous devrons vivre une sorte de renaissance à une vie nouvelle et il en est ainsi dans l'Église et dans nos vie personnelle. De sorte que le temps de l'Avent est moins un temps d'attente à Noël, mais un temps de préparation à cette nouvelle naissance qui veut se faire jour.  Le texte de Marc aujourd'hui se situe juste après l'annonce de la destruction du temple de Jérusalem et la Pasison du christ. C'est pourquoi l'évangéliste invite les chrétiens à rester sur leur garde pour accueillir le monde nouveau qui se prépare. Nous sommes placés un peu dans cette même situation où quelque chose de neuf se prépare.

Ce qui est en train de naitre vient de Dieu. Nous vivons un bouleversement et un abandon de nos institutions et pratiques religieuses. Le temps de pandémie nous oblige à redécouvrir l'essentiel. Marc en ce premier dimanche de l'Avent nous adresse un sérieux avertissement: Prenez garde, Veillez,restez éveillés. Rester éveillés pour des chrétiens, c'est aussi savoir lire les signes des temps, savoir écouter l'Esprit du Seigneur qui parle à travers les événements.  Le premier changement qui nous est demandé est celui du coeur, le changement de mentalité. La majorité parmi nous ont vécu dans une période de chrétienté où nous ne nous posions pas de questions. Les choses allaient de soi. Aujourd'hui nous sommes dans un monde qui questionne et veut savoir le pourqui des choses et des décisions. Nous vivons dans un monde plus éveillé qui veut avoir son mot à dire dans les décisions qui les concernent. Restér éveillé, c'est rester à l'écoute de ces cris, de ces besoins.

Rester éveillés, c'est garder l'oeil ouvert sur la vie de notre monde pour comprendre ses besoins parce que c'est le cri de Dieu. Rester éveillés, c'est demeurer capable de nous ouvrir à une nouvelle façon de regarder le monde et de lire l'Évangile au coeur de ce monde. Il nous faut être capable de sortir de nos structures et sécurités pour prendre la route avec le Christ.  Le temps de l'Avent ne doit pas être seulement un temps où on prépare la fête de Noël ou la naissance de Jésus il y a 2000 ans. Ce doit être le temps où on pépare la naissance de Jésus dans le coeur des femmes et des hommes d'ici en 2020. Ce doit être un temps où on apprend à dire comme Marie: Que tout se passe pour nous selon ce que tu as dit. 

La nature aujourd'hui est un maitre si nous savons l'écouter. Elle s'est dépouillée de sa beauté et les arbres descendent dans leur racine chercher l'énergie nécessaire pour faire renaitre leur beauté au printemps. Elle nous apprend à descendre dans notre intérieur y puiser la force divine déposée par le Christ pour faire renaitre notre vie chrétienne et vie en Église. Notre source, notre fontaine spirituelle est au dedans de nous, c'est là que nous trouverons la force de changement nécessaire.

C'est souvent dans la nuit, dans le silence, dans le noir que les idées se font les plus claires et que les décisions sont les meilleures. Le temps de pandémie comme la situation vécue dans nos Églises sont un point de noirceur qui doit nous aider à comprendre les événements et nous permettre de prendre les meilleures décisions et faciliter la naissance de la vie nouvelle devant nous.  L'Avent doit être pour nous ce temps de préparatif de sorte qu'après Noël, la vie en nous et autour de nous soit changée, il y a plus d'amour, plus d'espérance, plus de joie, plus de réconciliation. Ce temps de l'Avent doit être ce temps où on intensifie la qualité de nos relations, un temps où nos Eucharisties deviennent un ferment qui fait lever notre pâte communautaire, un temps qui fait naitre des témoins du ressuscité. Reprenons la parole d'Isaïe: Descends Seigneur des montagnes, vient ébranler nos sécurités, nos routines pour écouter la voix qui s'élève de la Galilée.  Oui, Seigneur, decends pour nous faire descendre de nos pratiques,  de nos routines, de nos sécurités pour que s'élève dans la galilée de nos vies un cri,  que le "Je t'aime" ne soit pas simplement une parole mais un geste vrai.        

 

Publié dans Homélies
lundi, 23 novembre 2020 15:38

Prise 2

Partant de la triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie, nous avons médité hier sur le dimanche; ce matin j'aimerais m'aventurer sur la dismension de l'assemblée. L'assemblée est le sujet de l'action liturgique. Ce n'est pas le nombre d'abord, mais que les chrétiens soient rassemblés au nom du christ pour célébrer dans la foi. C'est l'assemblée qui célèbre et le prêtre préside la prière du peuple convoqué.  Aujourd'hui nous devons faire le deuil des grandes assemblées d'hier. Nous sommes invités à de petites assemblées de foi, de fraternité qui sont plus proches du sens même de l'Église. L'assemblée est convoquée par la Parole de Dieu et préparée par cette même Parole à célébrer. L'Eucharistie est la célébration de chrétiens rassemblés et avec cette assemblée, l'Eucharistie fait une communauté. L'assemblée est l'Église, le lieu de la présence réelle du Christ., le premier sacrement de la présence du ressuscité. Notre problème aujourd'hui est que la convocqtion n'existe pas. Nous avons appris à célébrer avec des gens qui sont là pour la messe, et quand les gens n'y sont plus, nous ne savons pas quoi faire.  Nous ne sommes pas formés à convoquer l'assemblée  et à préparer cette  assemblée à la célébration de l'Eucharistie. 

L'assemblée des Évêques du Québec écrivait en 1992: "L'assemblée est un lieu privilégié de la présence du Christ. Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle quand on lit les Écritures. Il est présent lorsque l'Église qui prie et chante les psaumes: Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux." Cette assemblée qui se rassemble le dimanche est elle-même  un lieu de la présence du Christ; elle écoute sa parole qui le rend de nouveau présent." Nous avons à redécouvrir la théologie et le sens de l'assemblée.  La célébratrion dominicale n'est pas un acte personnel d'abord, une action isolée, mais l'action d'une assemblée convoquée par le Christ.  

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 22 novembre 2020 15:32

Dimanche, Assemblée, Eucharistie

Aujourd'hui, c'est dimanche 22 novembre, j'ai pensé méditer un peu sur cette belle triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Pour moi, l'ordre des mots est important: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Quand je vais célébrer l'anniversaire de mes parents, j'ai la même trilogie: Anniversaire, Famille, Fête. La raison du rassmeblement est l'anniversaire de la personne, le lien est la filiation et le but est la fête. La fête normalement raffermit les lien de famille.La raison qui me conduit à l'église est le dimanche, Jour du Seigneur ou de la résurrection, J'y vais rassemblé pour créer des liens, prier en communauté avec d'autres, des liens de famille dans la foi, et la fin est de célébrer ensemble, en famille avec notre frère Jésus christ: Faire Eucharistie, faire action de grâce, et cette célébration raffemrit les liens de communauté.

C'est pourquoi je crois que le dimanche a besoin d'être redécouvert comme le jour de l'assemblée, le jour où comme chrétiens nous nous réunissons comme famille pour célébrer la VIE. Pourqui la famille se réunit-elle à l'anniversaire d'un membre de la famille? Parce que c'est l'anniversaire. Nous nous réunissons le dimanche parce que c'est le jour anniversaire, jour de la résurrection, jour de la vie. L'obligation de la messe du dimanche a déplacé l'accent du dimanche, de l'assemblée à l'Eucharistie où on assistait par obligation. Le dimanche est le Jour Seigneurial du Seigneur qui convoque l'assemblée pour célébrer le mémorial de la réssurrecrion. Je vais à l'Eucharistie convoqué, invité par le Seigneur non par une loi ou la peur du péché mortel. Aller célébrer l'Eucharistie découle d'un choix personnel et non d'une obligation.  C'est à cela que la situation actuelle dans l'Église nous invite dans le contexte actuel de la société de chez nous. Redécouvrir l'importance du dimanche, l'importance de l'assemblée pour redécouvrir l'importance de l'Eucharistie dans une société en perpétuel changement. Je veux simplement éveillé l'attention sur le sujet et inviter nos savants théologiens et pasteurs à entreprnedre avec nous un bonne réflexion sur le sujet. L'avent serait un temps magnifique pour naitre à une nouvelle vision de notre vie chrétienne célébrée en communauté à Noël.  

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 21 novembre 2020 15:06

La chance.

Nous disons ou entendons souvent: Je suis chanceux, ou il est malchanceux. Hier soir à une émission les participants expliquaient que la chance est une petite partie de notre vie. L'important est la réponse que nous donnons à ce que nous appelons la chance. Parfois on se dit: La porte est entrouverte, j'ai mis le pied dedans pour ne pas quelle se referme et je suis entré. Cette réflexion m'a invité  à jeter un coup d'oeil en arrière sur ma propre vie.

Je veux dire que j'ai été chanceux et heureux. Mais je dis aussi que j'ai mis le pied dans la porte qui s'entrouvrait et je suis entré. Je suis bien conscient que la chance est une partie de notre vie, mais notre réponse et l'effort mis en est la plus grande partie. Je ne pensais jamais que nonagénaire je serais là ce matin en train de causer avec vous pour dire que la vie et notre bonheur ne sont pas seulement une question de chance mais qu'il faut savoir répondre à la chance quand elle passe. J'ai occupé des postes au plan dioc.ésain comme en paroisses dans des communautés populeuses et de très petites communautés et pour moi ce n'était ni des promotions ni des démonitions, mais un service d'Église dans des responsabiltiés différentes. Le bonheur ne se recherche pas, il se vit là où la vie nous a plantés. 

J'écrivais hier que la télé m'inspire. Il y a de ces femmes et de ces hommes dont le vécu est inspirant pour nous et souvent comme célibataire enfermé dans un rôle des témoins passent à côté de nous incognito. Ce matin ma dernière parole est celle de Jésus`Lève-toi, prends ta vie en main et rentre chez-toi. Rentre dans ton intérieur, va chercher ta force,  tes valeurs, ta spiritualité et vis en faisant grandir la vie.

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 20 novembre 2020 16:34

La retraite!

Quand je demeurais à Gaspé, j'allais souvent dans une famille où vivait une grand'maman et chaque soir les enfants et petits enfants venaient lui donner une bise; elle était comme le lien de la famille. Je me disais quand je serai à la retraite, je veux être comme elle. Plus tard je travaillais au plan diocésain et je visitais les prêtres retraités et presque tous se plaignaient de la solitude, que les curés ne leur demandaient pas pour dire la messe. C'était le contraire de la vieille dame de Gapsé. Et je me disais, quand je serai à la retraite, je ne veux pas être grincheux comme cela. Alors je me suis tourné vers mes frères ainés. Ils étaient menuisiers et à la retraite, il bricolaient dans leur petit atelier et vendaient aux touristes ou donnaient autour d'eux le fruit de leur bricolage. Et je me disais, je serai comme eux.

Quand j'ai pris ma retraite, je me suis amusé à bricoler et j'ai voulu partager le fruit de mon bricolage avec les gens. J'ai bricolé dans les livres récents pour rejeunir ma vision de l'Église, des sacrements et du ministère presbytéral.  Des personnes généreuses m'ont fait instaler "avangeaularge" pour partager le fruit de mon bricolage spirituel. Pendant le temps de pandémie, j'ai essayé de bricoler un petit mot de réflexion chaque jour. Le temps passe rapidement, je ne me sens pas seul puisque je vous rencontre tous les jours, ce qui fait que je suis un retraité qui s'amuse à vieillir.  Alors à chacun gardez-vous un petit atelier pour bricoler dans un coin de votre oceur afin de semer du bonheur et de la joie surtout en ce temps de pandémie. 

Alors ce matin, le petit mot que j'ai bricolé pour vous:  Dieu ne regarde pas l'importance du don, mais la qualité de celui qui le fait.  Francis Quarles.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 19 novembre 2020 15:29

Et puis après ...

Je suis allé à la mess ce matin, et puis après ... Je vais à la messe tous les dimanches, et puis après ... Je ne vais plus à la messe, et puis après ... Je lisais un texte sur la vie de l'Abbé McGivney, le fondateur du mouvement des Chevaliers de Colomb, où on disait qu'après avoir présidé l'Euharistie son ministère commençait. Pour lui, l'Euchariste était une source de force pour réaliser sa mission au coeur de sa communauté. Pour nous qu'est devenue l'Eucharistie? Une fin ou un début? N'avons-nous pas à redécouvrir le sens profond de l'Eucharistie dans nos vies quotidiennes? Quand la célébration finit, la messe commence. Jésus nous a donné une mission, SA MISSION à réaliser en nous autour de nous. Notre célébration devrait être centrée sur la misison.

Dans la célébration actuelle de l'Eucharistie, il y a trois tables.

D'abord la table de la Paole: nous fait méditer le message du Christ qui nous convertit, nous évangélise et nous prépare à l'Eucharistie. 

Puis la table de l'Eucharistie où le christ se donne en nourriture, comme force en vue de la mission, où le Christ nous prend avec Lui pour devenir nourriture pour les autres au quotidien.

Enfin la table de la mission où nous sommes envoyés vivre la mission du christ fort de sa présence en nous. Allez témoigner de celui que vous avez rencontré.

Toute la démarche de la célébration est orientée sur cette envoie en misison. Christifiés dans l'Eucharistie nouis devenons BON PAIN comme le Christ au coeur de notre vie quotidienne. La messe n'est pas un bon petit repas avant de fiare la sieste, c'est un dynamisme pour la mission. Si notre rencontre est vraie dans l'Eucharistie, nous devenons des témoins de l'amour, de l'accueil, de la paix, de la miséricorde du Christ au quotidien. Demandons-nous si la coutme de la messe quotidiene et l'obligaiton de la messe dominicale n'a pas vidé l'Eucharistie de son sens et de sa force. Je suis aléé `la mese et puis après ....

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 18 novembre 2020 15:13

Faut que ça change!

Hier, je visionnais une vidéo où quelqu'un racontait qu'un jour, il était dans une église avec un groupe en prière et partage de la Parole, au sortir de l'église, trois jeunes leur demandent à manger. Tout le monde s'en va en se saluant amicalement et il reste seul avec les jeunes. Il se dit: ça n'a pas de bpn sens, ce n'est pas cela l'Église, FAUT QUE ÇA CHANGE.  Cet homme est devenu prêtre et dans ses paroisses il est le prêtre de la rue avec les jeunes et les gens en difficulté. Ce cri "Faut que ça change," m'a interpellé beaucoup.  

J'ai pensé au temps de l'avent et de Noël qui sont à nos portes et j'ai réfléchi. Depuis un certai nombre d'années, Noël, pour moi, n'est pas d'abord la fête de l'anniversaire de la naissance de Jésus; l'Avent est devenu pour moi ce temps où j'apprends comment faire naitre Jésus aujourd'hui dans notre monde. On me dit souvent que les gens ne connaissent pas Jésus Christ, que les gens sont à la recherche de spiritualité et de sens à la vie; pourquoi ce temps de l'Avent ne serait-il pas ce temps où on accepte de faire naitre Jésus aujourd'hui? Nous savons que Jésus n'est pas né à Bethléem ni dans une étable; ce sont des symboles qui trannsportent un message. Ce serait intéressant d'entrer dans ces symboles pour y faire naitre Jésus, entrer dans notre Bethléem (maison du pain) et dans notre étable ((lieu de la pauvreté) pour y faire naitre Jésus. Une dame a écrit dans une revue: Consentir à l'incarnation.  J'ai pensé que ce serait un beau ministère pour moi cette année parce la pandémie ne me permet pas de célébrer dans les paroisses. Alors ensemble, chaque jour nous allons essayer de faire naitre Jésus dans notre coeur et notre monde. FAUT QYE ÇA CHANGE. Nous y reviendrons.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 17 novembre 2020 16:43

Chahuteur d'amour. Mth 25, 31-46

Le premier sens du mot chahuteur est danseur. Le Seigneur nous apprend à danser l'amour et la tendresse. À la suite de la lecture de l'Évangile de ce dimanche, j'ai fait une drôle d'expérience. En me rasant la barbe devant mon miroir ce texte m'est revenu et je me suis dit: Je suis le visage du Christ. Si ce que nous faisons aux autres, c'est à Jésus que nous le faisons, c'est que le Christ est présent en nous: Nous sommes visage du Christ.  Le visage reflète notre identité intérieure, nos sentiments que les mots ne disent pas. L'expression du visage reflète ce que nous vivons intérieurement très souvent.  Quand nous chantons que nous sommes visage du Christ, ce n'est pas de simples mots. Ces mots pour être vrais doivent s'enraciner dans notre expérience profonde du Christ en nous. Il me semble que c'est le message que Jésus nous adresse aujourd'hui.

Le Christ-Roi est surtout un Christ-pasteur présent au coeur de nos vies. Il nous identifie à lui et il s'identifie à chacun et chacune de nous. Ce roi pasteur est venu nous convaincre non de péché mais d'amour.  C'est ainsi qu'il devient pour nous un danseur, un chahuteur,  de tendresse et d'amour. Ce roi pasteur vient nous rappeler que la vie chrétienne ne se joue pas dans l'extraordinaire ou l'exceptionnel, mais la vie quotidienne. C'est intéressant de faire de grandes actions qui font la manchette dans les quotidiens, comme aller servir le repas des pauvres sous l'oeil des caméras à Noël,  mais ce n'est pas là que le Seigneur nous attend. Il nous attend avec le verre d'eau pour celui qui a soif, ou la beurrée pour celui qui a faim.  Dans tous ces pettis gestes que nous faisons à l'égard de l'autre à côté de nous Jésus est présent.

Mais nous avons besoin de contempler le visage du Christ à travers les Écritures pour se laisser baigner par cette présence. L'évangéliste Jean nous le présente dans son chapitre 10: "Je suis le bon pasteur, je connais mes brebis, elles écouteront ma voix et me suivront." Le roi pasteur nous invite à être discile et témoin et non de beaux parleurs et qui énoncent de belels théories, il brise le tabou du sabbat en guérissant des malades; il est celui qui fait passer les personnes avant les lois et les coutumes ce qui lui permet de replacer les personnes exclus par les lois dans leur rôle au coeur des communauté. Le roi pasteur ne voit pas le mal, le péché mais la perosnne à aimer et à guérir.

Ce roi pasteur est passé au milieu des siens pour les instruire, ensuite il est parti leur laissant, nous laissant, la responsabilité de vivre ce message dans le monde. Parfois nous pensons que Jésus est sourd parce qu'IL ne répond pas de suite à nos demandes, c'est comme s'il disait: Je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin, prenez  vos responsabilités.  Et la façon dont Jésus nous invite à prendre nos responsabilités est la façon dont nous accueillons et aidons l'autre près de nous et dans le besoin.  Si Dieu parait silencieux, c'est que trop souvnet nous ne sommespas là où il nous attend pour répondre à misère de cekui qui crie sa souffance. Nous sommes parfois responsables du silence de Dieu. Notre bénédicité avant le repas nous met dans cette direction: "Donne du pain à ceux qui n'en n'ont pas." Et pourtant Jésus avait dit: "Donnez-leur vous même à manger."  

Un exemple du roi pasteur nous a été donné par une actrice face à son fils vivant dans la rue. Elle nous  a dit: Je l'aime toujours, il est mon fils, nous avons tout fait pour l'aider mais il n'est pas capable sa blessure est trop profonde.  Jésus a dit la même chose au jeune homme riche qui n'était pas capable d'aller plus loin: Il l'aima. Jésus veut nous apprendre à dépasser l'extérieur pour prendre conscience des blessures qui empêchent les gens d'avancer. J'entendais aussi Claude Paradis ou Jean-Marie Lapointe dans les rues de Momntréal. C'est là un premier chemin d'évangélisation. "C'est par le biais de ce type de chahut que le Seigneur vit en nous et se fait reconnaitre.  C'est ça aussi l'Eucharistie de Jésus que nous vivons d'abord sur le terrain pour ensuite célébrer en communauté. 

Jésus, pour te suivre tu nous invitea à lâcher prise et à se laisser déranger, à être à l'écoute de ceux et celles qui ont faim de tout. Toi, l'homme libre l'être de relations, tu nous apprends à devenir des êtres de bien et de vérité, à être des êtres de désir, à tout attendre de toi,  dans l'amour. Tu nous apprends à être des chahuteurs de l'amour et de la tendresse. Amen.

 

Publié dans Homélies
mardi, 17 novembre 2020 15:26

Entendre.

Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises.  Apoc. de Jean 4, 22. Jésus va utiliser cette expression, que celui qui a des oreilles pour entendre qu'il entende. Écouter parler l'Esprit Saint au coeur de ma vie, au coeur de la vie. L'Esprit habite au coeur de chacun de nous, nous sommes tatoués de l'Esprit du Seigneur et il nous parle à l'oreille; nous devons apprendre à l'écouter. Mais le problème est de découvrir comment et quand il nous parle. Il n'est pas un professeur d'université qui parle du haut de sa tribune. Ni un beau parleur qui harangue les foules comme un bon politicien. Il parle surtout par des événements, il est au ras de la vie. Nous découvrons souvent le message de l'Esprit à travers notre vécu. La vie nous fait subir un coup dur et nous avons la force de le vivre sans se laisser écraser parce que la force de l'Esprit nous habite. Nous avons une décision difficle à prendre, et souvent une lumière nous arrive et ça va bien, l'Esprit du Seigneur éclaire ma route. Souvenons-nous que lorsque Moïse à demander à Ddieu: Quel est ton nom? Il répondit: Regardez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Nos Églises sont aujourd'hui devant des problèmes difficiles et des décisions par faciles à prendre. N'ayexz crainte, l'Esprit es là pour éclairer la route, laissons-nous guider. "Mes pensées ne sont pas vos pensées, mes chemins ne sot pas vos chemins." Notre  prière: Donne-moi d'écouter ta parole afin de prendre la décision la meilleure pour ma vie et la vie de ma communauté. Nous sommes appelés à un esprit d'abandon mais un abandon actif. Bonne journée.  

 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 16 novembre 2020 14:45

j'AI MAL.

j'ai mal, voila le cri qu'a lancé un humoriste, d'origine arabe, hier soir à l'émission "tout le Monde en Parle." Il faisait écho à toutes les personnes qui réagissent aux mots racistes prononcé en public faisant allusion à ce qui s'est passé à l'Université d'Ottawa dernièrement. Si les gens réagissent si fortement, c'est qu'ils ont mal. La blessure ouverte par le rejet dans le passé est encore saignante et devient facilement douloureuse. Avantr d'être un cri de condamnation, c'est un cri de souffance. J'ai mal. 

C'est le cri des enfnats mal aimés et mourant de faim, c'est le cri des femmes violentées et soumis à un état inférieur, c'est le cri du pauvre dans la rue qui chercche à manger: J'ai mal. Ce cri a retentit il y a 2000 ans sur une colline de Jérusalem: J'ai soif, j'ai mal. J'ai mal parce qu'un peuple que j'aime me crucifie, ils attendaient un être puissant et vengeur et j'ai enseigné le service et le pardon; Ils attendaient un roi vêtu de pourpre monté sur de fiers chevaux et j'ai enseigné le chemin du pèlerin monté sur un âne. Ce cri du vendredi saint continue de résonner au coeur de notre monde à travers le cri du pauvre et de l'orphelin. Ce cri de l'humanité nous a été lancé hier soir, sera-t-il entendu? 

C'est aussi le cri du chrétien qui a quitté l'Église, qui vit ses funérailles dans les salons funéraires,  qui se sent souvent abandonné comme nous l''ont dit les participants du documentaire "L'heureux naufrage."  Ils sont partis  à la recherche d'une guérison pour leur mal. C'est une façon pour eux de nous dire: J'ai mal.  Le Pape François nous invite à écouter ce cri de notre monde.  C'est aussi une question majeure pour nos Église. En ce temps de confinement, nos frères et soeurs ont besoin d'une écoute plus attentive que jamais, ils ont besoin d'une parole nourrissante, d'une présence réconfortante et souvent nous leur offrons une messe. J'ai mal. J'ai soif, Voila le cri de notre monde.

Publié dans Textes de réflexion
Page 2 sur 5