nouvelles2

Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : juin 2020
mercredi, 03 juin 2020 16:18

Un amour gratuit.

Ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour du Christ. Rm 8, 38. Cet amour du Christ est déposé en nous et fait partie de notre être de chrétien. On ne peut l'acheter, on ne peut s'en débarrasser, on peut l'ignorer ou le méconnaitre, mais il sera toujours là gratuitement;  nous ne pouvons que le découvrir et le vivre. C'est là que le silence du confinement devient intéressant, il nous permet d'entrer dans notre demeure intérieure pour en découvrir les térsors et nous émerveiller. 

 

Publié dans Spiritualité
mercredi, 03 juin 2020 13:50

Continuons de nous émerveiller

"La fascination des enfants tient à ceci: avec chacun  d'eux, le monde se recrée, et c'est tout l'univers qui est remis à l'épreuve." G.K. chersterton. L'enfant pose la question: Pourquoi la pluie descend et ne remonte pas? L'enfant s'émerveille et se questionne pour peu de chose. Pourquoi nous adultes sommes-nous si sérieux? 

Nous apprenons à nous émerveiller au cours de la vie. Le temps de confinement nous renvoie en nous même et nous fait décuvrir nos richesses intérieures. Pourrions-nous nous émerveiller devant notre réalité de chrétien. En ce temps où la situation financière de biend es familles est plus précaire, les dons pour les oeuvres humanitaires se font encore très généreux. Nous pourrions découvrir ce que signifie "être chrétien." Comme prêtre, je me rends compte que je dois me situer davantage au niveau du sens de mon ministère et moins de la fonction. Tout ce qui est fonction est sous pause, il nous reste à découvrir le sens profond d'être pasteur au coeur d'une communauté.

Quand je suis arrivé au diocèse en 1969 à la suite d'étude en Europe où des professeurs comme le« Père Chenu, Jounel et autres parlaient à l'époque de  "L'Église Épiscopale" et moins diocésaine. On expliquait que le diocèse faisait référence à un territoire à gérer alors Épiscopale faisait référence à l'Évêque épiscope,  donc à une communauté. L'accent était placé davantage sur le pasteur et la communauté. J'étais tout heureux de cette découverte.  J'ai du rapidement changé de vocabulaire parce qu'on me taxait de n'être plus "catholique" mais devenu "épiscopalien." Nous sommes habitués à regarder davantage la fonction que le sens profond du ministère. Aujourd'hui le temps de confinement nous renvoie à ce sens profond. Il en est de même pour le sens de la vie chrétienne. Comment dans mon quotidien j'exprime ma vie de disciple et de témoin de Jésus  Christ? Mgr Dumais, notre ancien évêque, nous parlait souvent de retrouver le sens  des ministères en Église et le sens de la vie chrétienne au quotidien. Je m'émerveille de la réaction des chrétiennes et chrétiens dans ce temps de confinement. Je me rends compte que la foi est toujours bien vivante. Tous les systèmes en "arrachemt" et nos église n'y échappent pas. Certaines églises peut être n'ouvriront pas à la suite du confinement. Alors nous serons retourner à l'Église et nous pourrons peut etre nous émerveiller de la vivacité de cette Église qui devra faire des deuils.

Nous pourrons nous émerveiller des chemins nouveaux à explorer, de nouvelles façons d'exprimer et vivre notre foi. Quelqu'un qui ne rêve plus et ne s'émerveille plus est déjà mort. Alors ce matin, j'ai le goût de dire avançons ensemble et nous serons libres. Le meilleur est à venir.  Je toruve beaucoup de joie et de dynamisme spirituel à partager avec vous chaque jour un petit mot positif et je me sens de plus en plus pasteur avec vous. Je m'émerveille à découvrir le travail de l'Esprit au coeur de notre Église du terrain et  des pasteurs. Ouvrons grand nos yeux pour regarder le monde avec le regard de Jésus Christ et nous aurons peut être recréée notre Église comme l'enfant recrée le monde.

  

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 02 juin 2020 16:39

La foi qui sauve. Jn 3, 16-18.

Fête de la Sainte Trinité: pouvez-vous le comprendre, un Dieu en trois personnes? Nous sommes devant un mystère, c'est à dire une réalité que notre intelligence humaine ne peut percevoir dans son entier. C'est une façon pour Dieu de dire qu'IL est, un être de relation et il exprime sa relation avec des mots que nous puissions comprendre. La relation avec nous en est une d'amour parce qu'Il se présente comme un Père, un Frère et un souffle de vie. Il nous pésente le modèle familial. Rappelons-nous la parabole du fils retrouvé  où il retrouve un père et une vie de famille. Dieu a un coeur de mère et de père et de frère dans sa relation avec nous. Il est donc quelqu'un qui fait grandir, accompagne, écoute et soutient, tout ce que font les parents envers leurs enfants. Un Dieu qui nous veut fidèles à nous- même comme le Christ l'a été  et heureux. Il nous a tellement aimés qu'il est venu s'incarner pour nous révéler la grandeur de son amour. Il est venu nous dire aussi comment vivre ensemble pour faire connaitre son amour envers l'humanité. Il avait assez confiance en nous pour faire de nous le sacrement de sa résence et de son amour.

Jésus nous dit dans l'Évangile de Jean que toutes personnes qui croient au fils a la vie éternelle. Une des dimensions essentielles de notre relation avec la divinité en nous après l'amour est la foi.    Alors je voudrais simplement méditer un peu cette réalité de la foi.  Nous suivrons l 'exemple de Moïse et irons sur la montagne. Aller sur la montagne, c'est se placer devant le Seigneur pour méditer et ainsi se dégager de tout ce qui nous empêcherait de le rencontrer.

Dans l'Évangile de Mathieu 20, 29, Jésus guérit deux aveugles qui se mirent à sa suite. Les aveugles ont eu confiance en Jésus parce qu'ils ont eu une expérience de sa présence avec eux. La foi est pour ainsi dire le fruit de la rencontre de deux amours, celle de Jésus qui nous rejoint et le nôtre qui devient réponse. Les gens dans l'Évangile ont cru en Jésus à partir de l'expérience de vie qu'ils ont fait avec lui. Nous écoutons souvent des témoignages de vie de personnes qui ont vécu une expérience de foi avec le Christ et presque toujours il y a derrière une rencontre ou cette profonde recherche de Jésus. La foi nait d'une expérience de vie, elle n'a pas toujours l'aspect foudroyant de l'expérience de Paul. Cette expérience de foi nous met en relation de communion avec le Seigneur en nous, c'est alors que de développe la prière. Une attitude fondamentale qui découle de la foi est l'attitude de prière. Une prière qui n'est pas seulement répétition de mots, mais état de communion profonde avec le Christ. Comme l''aveugle de l'Évangile, nous prenons la route à la suite de Jésus. Si nous sommes à l'école de Jésus, si la foi nous met sur la route à le suite de Jésus, elle nous place aussi à l'écoute de sa Parole. La parole, l'enseignement du Christ devient une nourriture quotidienne pour notre vie de foi.

La foi bien vécue non seulement nous ait contempler  Jésus, mais nous engage aussi à sa suite. Elle fait de nous ses témoins.  Saint Jacques nous dit: "C'est par mes oeuvres que je te montre ma foi. La foi sans les oeuvres est une foi morte." Jc 2, 14-18. "En réalité, tout chrétien qui traduit sa foi à travers son travail, ses loisirs, ses relations exerce en l'absence de tout discours sur Dieu ou sur Jésus un véritable apostolat."  Beaucoup de gens aujoud'hui: pompier, menuisier, boulanger etc. révèlent Dieu à leur façon sans le nommer. Nous ne sommes pas habitués à cette façon ayant grandi dans un monde de chrétienté mais note foi nous invite à faire ce pas. 

Trop souvent nous écoutons la Parole de Dieu comme nous écoutons une pièce de piano; nous n'apprenons pas à jouer du piano, il en est souvent ainsi de la Parole de Dieu.  Nous devons comme Moïse aller sur la montagne pour bien goûter la parole de Dieu. Ce temps de confinement que nous vivons nous donne le temps, à nous chrétiens, de méditer la parole chaque dimanche pour nourrir notre quotidien. Ce temps nous permet aussi de voir comment les chrétiens vivent cet enseignement de Jésu à travers toutes ces personnes qui aussure les soins essentiels des autres. Dieu se fait connaitre là aussi dans son mystère profond comme Père, fils et Esprit. Il est dans une relation de famille pour donenr du souffle à notre engagement. Dieu est plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer, nous dit Saint Paul. 

 Ce matin, Seigneur, entraine-moi sur la montagne,  où dans le silence je puisse faire une expérience merveilleuse de ta présence qui fera de moi un témoin docile à ton amour.   

Publié dans Homélies
mardi, 02 juin 2020 14:58

S'émerveiller.

"Cultiver l'émerveillement, c'est offrir à nos enfants un terrain fertile où ils puissent découvrir tranquillement les mystèrs et les beautés du monde. Un enfant émerveillé devant un adulte émerveillé, pour qui jamais ne s'éteint la soif  d'apprendre."

 

Quand la haine crie trop fort, l'amour ne peut rester silencieux. Écrit sur la façade d'une maison aux États Unis.

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 02 juin 2020 14:25

Cultiver l'émerveillement.

Il est absolument nécessaire que nous tournions de nouveau le regard vers la terre et que, dans la contemplation de ses beautés, nous laissions surgir en nous l'émerveillement et l'humilité. Rachel Garson. Il peut sembler bizarre de parler d'émerveillement dans le contexte actuel, mais il y a des raisons de s'émerveiller et nous ne devons pas tomber dans le dolorisme. Nous sommes trop facilement portés à être des saules pleureurs. Jean-Paul 11 écrivait: "Sans l'émerveillement, l'homme tomberait  dans la répétitivité et, peu à peu, il deviendrait incapable d'une existence vraiment personnelle."  Il y a en chaque être humain un trésor et nous devons libérer ce trésor.

La nature en cette période de l'année est une source d'émerveillement devant l'éclatement de ses beautés, ses richesses, il ne faudrait pas passer à côté de ces merveilles sans les voir. La force de vie qui s'y dégage est un exemple qui doit nous soutenir dans le temps difficile que nous vivons. Nous pouvons nous émerveiller devant l'engagement des personnes dans la lutte contre le virus ert le soin des malades, toutes les personnes dans les services essentiels qui risquent leur santé et même leur vie pour assurer les services nécessaires à la vie. Nous pouvons nou sémerveillés devant la levée de bouclier face à la mort de l'homme de race noir au États Unis. Nous pouvons déplorer les méfaits causés par certains manifestants, mais je suis émerveillés par le témoignage du frère de la victime, par l'appel réaliste du gouverneur. Il y a dans le coeur de l'être humain un trésor qu'il faut laisser éclater. Cela me rappelle le texte de la multiplication des pains où les apôtres disent à Jésus de renvoyer les foules; Jésus leur répond: "DONNEZ-LEUR VOUS MÊME À MANGER." les gens se lèvent et se battent  pour plus de justice et de respect des personnes. Ils vivent la parole de Jésus. 

Les chrétiens et chrétiennes mêmes les personnes qui ne viennent pas  à la messe sont remplies d'un trésor qu'il faut laisser éclater et devant lequel nous devons nous émerveiller. Une des pistes intéressantes de l'évangélisation ne serait-ce pas l'émerveillement devant l'oeuvre du Seigneur dans nos vies. Éduquer et évangéliser c'est, je crois,  laisser surgir le trésor déposé par l'Esprit en chacune et chacun de nous.  Émerveillons-nous et laissons les autres s'émerveiller à leur façon. Ainsi la vie sera belle.

 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 01 juin 2020 16:43

Un mot de Monsieur Churchil

Nous gagnons notre vie par ce que nous recevons, nous faisons notre vie par ce que nous donnons. W. Churchil.

 

Publié dans Spiritualité
lundi, 01 juin 2020 14:21

J'ai le coeur ...

Ce matin, j'ai le coeur un peu à l'envers comme dirait l'autre. La pandémie et le confinement font paraitre au grand jour la faiblesse et les horreurs de nos systèmes. Après les horreurs des CHLSD, c'est le racisme américain qui soulève la colère du peuple à la suite de la mort d'un homme noir étouffé par le genoux du policier. Le peuple s'est levé, la colère engendre la colère. D'autres endroits dans le monmde ont suivit le peuple américain. Je me disais, lorsque Jésus était levé sur la croix, la foule qui l'avait condamné n'était pas là, les apôtres avaient fuit; aujourd'hui devant la mort d'un frère de Jésus le peuple se soulève pour réclamer justice.  Comment se fait-il qu'après 2000 ans de christianisme nous en soyons encore la?  Autour de moi  j'entends les bons chrétiens que nous sommes espérer l'ouverture des églises pour avoir nos célébrations.  Pouvons-nous nous agenouiler avec vérité devant le grand crudifié alors que les curcifiés meurent dans le silence et l'abandon et que nous gardons le silence? 

Cependant si je m'arrête à regarder attentivement ce qui se vit mon coeur revient un peu à l'endroit. Je crois que nous vivons un temps propice à une réflexion profonde sur notre vie chrétienne et en Église. Beaucoup de gens travaillent au soin des malades sans savoir qu'ils sont les premiers sacrements des malade.s. Les proches aidants comme les infirmières et les préposés  sont les premiers sacremnts du Christ auprès des personnes malades. Ils ne le savent pas, peut importe, mais qui va le leur dire?  La vie de Jésus Christ fut eucharistique comme la nôtre d'ailleurs. Jésus a fait du sacré de sa vie en la donnant et le chrétien fait aussi du sacé de sa vie en la donnant et la pandémie nous en offre un exemple édifiant. L'Eucharistie se vit chaque jour en attandant la célébration en communauté. toutes ces personnes qi se dévouent en ce tmeps de maladie sont mues par l'Esprit saint. Nous devrions étendre les mains pour les bénir et vivre le sacrement de confirmation. Le sacrement de confirmation vient confirmer l'action de l'Esprit au coeur du monde. Les actes des apôtres nous en donnent l'exemple. Les sacrements ne sont pas d'abord des célébrations mais une action du Christ ressuscité dans la vie des chrétiens. Cette action nous est signifiée par des personnes, des symboles et nous conduit à les  célébrer ensemble comme communauté chrétienne. Cetterencontre avec le christ dans la célébration nous donne le courage et la force  de retourner sur le chantier du règne de Dieu. Car le combat du Christ pour la justice et la paix n'est pas terminé et il est entre nos mains.   Ce temps de pandémie nous permettra-t-il de réfléchir et mieux découvrir nos sacrements?

Chaque matin, je bénis le Seigneur de donner du coeur à ces frères et soeurs en humanité et dans la foi pour se dépenser au service des mal gommés de notre société et de poser un peu de baume sur les plaies non seulement du corps mais surtout sur celles du coeur.  

Publié dans Textes de réflexion
Page 6 sur 6