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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : mars 2021
mercredi, 24 mars 2021 16:15

Le désir

Le seul sentiment qui peut vraiment nous conduire à changer, c'est le désir. C'est une puissance qui nous mobilise et conduit à vouloir un changement. Je désire une autre couleur sur mon mur de salon, je désire manger tel produit; si je veux changer une mauvaise habitude, je vais développer une habitude positive contraire. Le changement de penser ou de voir que la société actuelle me demande ne sera pas seulement un acte de la volonté, il devra être un désir venant du dedans et qui me permettra de changer mes idées ou mes façons de faire.

L'exemple de Zachée est très parlant. Jésus ne lui faitpas une semonce ou une catéchèse sur sa façon de vivre. Il lève les yeux et lui dit: Descend, car je veux manger chez toi.  Zachée s'est sentie aimer et importantpar le regard de Jésus. Il s'est sentie apprécié et cela l'a convertit. Jésus a fai tnaitre ne lui le désir de la conversion, de réparer ses torts par un accueil inconditionnel.  Parce que Jésus l'a aimé, il a fait naitre en lui le désir de se convertir. C'est le message que le Pape François nous adresse; au lieu de nous crisper sur des données théoriques et moralisatrices qui font fuir la majorité des gens, soyons d'abord des gens d'accueil, d'amour, de miséricorde. Faire naitre le désir de grandir spirituellement, d'aller plus loin sur la route avec le seigneur. Faire naitre le désir de Dieu,le désir de grandir en amour et bonté. Si nous avons tant de difficulté à suivre les jeunes, c'est que nous restons au niveau des idées et de nos sécurités. Faisons grandir le désir d'avancer, de connaitre, d'aimer. 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 24 mars 2021 14:59

Un vécu pas comme les autres.

Edith Blais: Le Sablier. Otage au sahara pendant 450 jours. Ed de l'Homme. L'auteur raconte la prise d'otage dont elle a été victime en Afrique et comment elle s'en est sortie.  C'est une leçon de courage et de foi en la force de la vie. Un drame difficile à imaginer pour nous au Québec. Ce récit nous fait aimer la vie et nous incite à lutter pour le respect de la vie et des personnes. Ce récit ne laisse pas indifférent. Bonne lecture.

 

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L'entrée de Jésus à Jérusalem est modelée sur l'envoie des disciples préparer le repas de la Pâques. Jésus envoie deux disciples à la ville détacher un ânon et le lui amener. Ce symbolisme est intéressant à méditer.

Rappelons-nous l'âne d'Abraham. Abraham part avec son âne et Isaac vers la montagne que Dieu lui a assigné pour le sacrifice de son fils. Au pied de la montagne, il laise l'âne et gravit la montagne seul avec Isaac. Sur la montagne il comprend que Dieu ne lui demande pas de sacrifier son fils, mais de le laisser vivre. Alors il tue un bouc image du père poour qu'Isaac devienne père d'une multitude. Dans la Bible, l'âne est le symbole de nos lourdeurs et désirs terrestres,  symboles de tout ce qui nous empêche de rencontrer Dieu. C'est pourqui Abraham sur la montagne,  sans son âne, comprend mieux le message de Dieu. Dans son entrée à Jérusalem, Jésus s'assoit sur notre âne, il s'assoit sur tout ce qui nous empêche de rencontrer vraiment Dieu,; il s'assoit sur ce qui n'avait pas gravit lamontagne avec Abraham et il entre à Jérusalem jusqu'à la montagne du calvaire, montagne de la vie et résurrection.  Désormais nos ânes ne nous empêcheront plus de rencontrer le Seigneur et de communier à sa présence en nous.

Aujourd'hui, Jésus entre dans ma Jérusalem assis sur mes petits ânes.  Jésus vient guérir tout ce qui m'empêche de communier à sa présence en moi. Quels sont les vêtements que je vais déposer sur le chemin pour l'accueillir? Vais-je l'accueillir comme un roi ou comme un pasteur rempli d'amour et de fidélité?  Notons que la foule s'est trompée de Jésus. Elle acclamait un roi puissant qui venait les libérer de l'envahisseur romain et voila que cet homme fait le ménage du temple et s'inscit contre le pouvoir religieux. C'est pourquoi deux jours plus tard, il le livreront à Pilate pour le faire condamner. Il s'attribue des pouvoir qui ne conviennent qu'à Dieu. C'est un genre d'usurpateur. La foule s'est trompée sur Jésus. Et moi? Jésus ne condamne pas cette vision fausse des juifs, il sait qu'elle est le cri d'une souffrance par suite de l'invasion du pays par les romains. Jésus nous apprend ici à accuillir le cri des autres souvent comme un cri de souffrance à cause de blessures données par l'environnement. Comme la foule, je peux moi aussi me tromper sur Jésus. L'entrée de Jésus dans ma vie n'est pas le fruit d'une obligation ou de doctrines, mais le fruit d'un besoin de rencontre,  de ma foi et de mon besoin de libération intérieure. Jésus vient aussi m'apprendre la fidélité à la mission du christ en moi.

Notons aussi que le petit âne est attaché et Jésus demande aux disciples de le détacher. La mission donnée aux disciples est de détacher l'humanité, de guérir l'humanité de ses attaches, de tout ce que symbolise le petit âne dans ma vie et qui m'empêche de communier vraiement au Dieu qui m'habite. La mission confiée ici aux paôtres est de libérer l'humanité pour les conduire à Jésus: Détachez-le et amenez-le moi.  Détacher les  personnes et les conduire à Jésus, Lui fera le reste. Détachez l'humanité de ses erreurs, ses routines, ses coutumes qui paralysent pour les conduire à la liberté du Christ. Jésus nous invite à écouter et accompagner   les êtres humains dans leur démarche de foi jusqu'à la montagne où leur âne les empêche de monter dans une rencontre vraie avec le Seigneur.  Nous sommes invités à être des témoins qui laissent passer le Christ pour permettre une rencontre de communion vraie avec Jésus Christ.

Je suis invité aujourd'hui  à un accueil libre et plein d'amour d'un pasteur qui vient me guérir, me détacher de ce qui entrave ma relation avec lui. Il m'inte à étendre ma vie en toute vérité devant sa présence pour que mes faims et mes soifs terrestres soient satisfaites par l'amour d'un libérateur. Je suis invité à à célébrer ces entrées quotidiennes dans ma vie à travwers les rencontres, le sévénements, les temps de prière  et les personnes qui jalonnent ma route au quotidien. 

 

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lundi, 22 mars 2021 14:48

Nous voudrions voir Jésus.

Nous avons chanté: "Je veux voir la mer." Les gens demandent aux disciple: "Nous voulons voir Jésus." Est-ce que voir la mer et voir Jésus est la même chose. Peut être que plusieurs le vivront de la même façon.  Voir Jésus, c'est le rencontrer, faire l'expérience de sa présence, communier à sa mission; voir Jésus, cela change un peu la vie. Le temps de confinement nous invite à retrouver l'essentiel, le sens profond de la vie et des événements.

Nous avons hâte de retrouver nos célébrations`à l'église  un peu comme nous voulons nous retrouver au magasin pour se voir et fraterniser. Ce n'est pas mauvais. Mais nous voulons voir Jésus, nous voulons rencontrer Jésus, nous voulons faire l'expérience du ressuscité dans nos vies. Mais voir Jésus, c'est au quotidien que nous le ferons. Jésus dira à la samaritaine: Ce n'est plus dans le temple ou sur la montagne que voua adorerez mais dans la vie et le oceur des chaque personne. Nous voulons voir Jésus, allons dans les hôpitaux auprès du personnel soignant et des malades, allons dans les prisons écouter les prisonniers à la fois du pouvoiret de leur propre prison intérieure, allons dans les maisons de personnes âgées qui se bercent en attendant la mort, allons dans les familles qui triment dur pour mettre du pain sur la table ... C'est là d'abord que Jésus se fait voir. Quand j'irai à la messe avec mes frères et soeurs de la communauté, c'est tout ce que j'aurai vu de Jésus,  toute l'expérience que j'aurai fait de sa présence au coeur du monde que je déposerai sur la patène pour être christiphié.  Il faut éviter que le retour à l'église après la pandémie soit une belle amicale d'anciens contents de se retrouver mais que Jésus y soit absent parce qu'il est sur la route de la Galilée auprès de chrétiens qui cherchent Jésus. Je veux essayer de vivre une montée pascale avec un groupe sur Messenger afin d'y mettre  toout notre vécu et que cela réponde mieux à nos beosins spirituels.  Est-ce que je veux voir Jésus ou regarder Jésus?

 

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dimanche, 21 mars 2021 14:30

La liberté.

Tous nous voulons être libre. Et nous cherchons par tous les moyens de nous libérés de certaines entraves extérieures. Mais nous oublions que la première liberté et la plus importante est la liberté intérieure. Nous sommes tous des êtres en croissance et tributaire de nos milieux de vie respectifs. Comme nous sommes des êtres créés donc imparfaits et sur la route d'une vie en plénitude, nous avons tous un travail de croissance à vivre. Cette liberté intérieure que l'on acquiert progressivement en faisant un travail sur soi. Trois sages nous ont parlé de cette liberté intérieure.

Aux yeux de Bouddha, la vraie liberté est celle que chaque être humain doit aquérir en combattant ses passions, ses désirs, ses envies qui sont des chaines qui le lient. Pour Socrate, c'est par le connaissance de soi, du bien et du juste que nous devenons des êtres bons et justes. Pour Jésus c'est la connaissance de la Parole qui conduit à la vérité et la vérité rend libre. La vérité est en nous et faire la vérité, c'est comprendre ce qui nous fait agir.  Ces enseignements de nos trois sages nous invitent à une bonne connaissance de soi. Notre liberté est brisée par des blessures infligées par notre milieu social ou famillial, blessures pas encore guérit. Nos gestes que nous qualifions de péchés donc coupables  sont souvent causés par ces blessures qui entravent notre liberté d'agir. Il est important de remonter à la cause de notre agir. Il est important de faire la vérité sur notre être intérieur et cette vérité nous rendra libre. D'ou l'importance du sacrement de la guérison intérieur qui doit dépasser le simple aveu des fautes pour accompagner la personne sur sa route de croissance. Bonne réflexion. 

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samedi, 20 mars 2021 14:45

Trois sages.

Frédéric Lenoir: Socarte, Jésus, Bouddha, trois maitres de vie.  Cette étude date déjà de quelques années, mais demeure une source de méditation. L'auteur fait une étude comparative entre ces trois maitres à penser et de vie. Le fond de l'enseignement est le même mais ils diffèrent un peu sur les modalités  d'enseignement. C'est intéressant de voir que la parole de ces trois maitres a traversé les siècles et à transformé le monde. Ils ne s'enferment pas dans des dogmes ou dans des conceptions étroites, ils présentent une parole de liberté. Ils répondent à leur façon et "sans détour à la question essentielle du sens de la vie." 

 

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samedi, 20 mars 2021 14:24

Une page de vie.

Dans l'Évangile de Jean ce matin, des gens se posent des questions devant Jésus. Jn 7, 40-53. Les uns disent que c'est vraiment lui le Messie annoncé, D'autres disent  que ce n'est pas possible parce qu'il vient de Galilée et aucun prophète ne sort de Galilée. Si tu viens de la ville tu as plus de chance d'être entendu qu'un gars de la campagne.  Si tu es enfant d'un millionnaire tu seras plus écouté qu'un petit morveuzx de la campagne. Pour Jésus l'important n'est pas l'épaisseur du compte de banque ou la ville d'où tu  viens,  mais le coeur de la personne. Nous voyons beaucoup d'artistes populaires et très talentueux aujourd'hui qui viennent de petite bourgades comme la Galilée.  L'humilité consiste à prendre sa place, toute sa place mais seulement sa place. J'ai mes valeurs et mes talents, je les mets au service de la communauté en toute simplicité de coeur. Nous sommes reconnus et nous influençons le milieu par la qualité de notre présence et de notre coeur.   En ce temps de confinement, temps où les rencontres sont limitées, il est plus que jamais important de développer ces qualités du coeur. Bonne journée. 

 

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vendredi, 19 mars 2021 14:38

S. Joseph

L'Évangile ne parle que très peu de Sant Joseph. Il fait un court passage en Mathieu pour donner le nom à Jésus. Mais il nou slaisse un bon moment de méditation. C'est lui qui donne le nom à Jésus: Tu le nommeras Emmanuel, le Saeigneur sauve.  Joseph a donné l'identité à Jésus, il lui a donné son nom.  Joseph était un bon  juif qui connaissait l'Écriture ce qui lui permetait de mieux saisir le message de Dieu d'accueillir Marie et son Fils. C'est l'Exemple que Joseph et les juifs nous donnent de lire les Écritures et d'être au courant de la Révélation.   Ce qui lui permet aussi de comprendre ce qui vient de Dieu et prend Marie chez lui. Il prend ce qui vient de Dieu.

Quand je médite ce texte, je me dis que Joseph a pris un risque. Ce qui venait de Dieu a chamboulé sa vie et celle de toute sa région. Jésus arrive chez un couple pas encore marié, comme beaucoup d'enfants aujourd'hui. Jésus ne conteste pas le mariage mais il invite à un autre regard moins figé sur cette institution à l'époque avec la condamnation à la lapidation. Il invite peut être chacun et chacune de nous à porter sur les couples un regard plus miséricordieux et moins figé. Jésus est contestataire et ne s'inscrit pas dans un registre tout ordonné davance. Il est l'être de la liberté et Joseph devra s'inscrire lui aussi dans cette démarche. C'est ainsi que Joseph devient très inspirant pour nous dans notre contexte de soicété.  Joseph s'inscrit dans la mouvance de Jésus et de la Parole qui met l'accent sur la personne et la vie.

Joseph prend chez lui ce qui vient de Dieu. Pour nous aujourd'hui il ne nous est pas toujours facile de découvrir ce qui vient de Dieu ou des hommes. Beacoup de sécurités, de pratiques, de coutumes sont bousculés ou disparus. Qu'est-ce qui vient de Dieu ou des hommes dans tout cela? Ce n'est pas plus facile pour nous que pour Joseph et nous avons peut être le goût de répudier bien des choses qui étaient bonnes hier et mal venues aujourd'hui. Joseph nous dirait ce matin: tournez-vous vers la Parole de Dieu inscrite en vous, écoutez-la sérieusement, confiez vos décisions à l'Esprit dans la prière et la méditaiton profonde des valeurs qui sont présentées. La docilité à l'Esprit est sans doute la meilleure avenue pour nous. En communauté, dans l'échange et la prière, laissons-nous guider par le voix de Dieu inscrite au fond de nous-même à l'exemple de notre ami Joseph. Bonne journée avec Joseph.    

 

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jeudi, 18 mars 2021 14:20

Le veau d'or. Ex 32, 7-14

En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison.  Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu   me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or.  Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture,  et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs,  etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion.  Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ...  Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi.  Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi.  Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonen journée. 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 18 mars 2021 14:20

Le veau d'or. Ex 32, 7-14

En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison.  Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu   me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or.  Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture,  et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs,  etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion.  Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ...  Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi.  Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi.  Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonne journée. 

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