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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 09 juin 2020 14:16

je suis du bon pain. Jn 6, 51-58.

Souvent quand nous parlons de quelqu'un de bon, nous disons: c'est du bon pain de ménage. Étudiant, j'aimais aller écouter les grands théologiens de passage pour me nourrir intellectuellement et spirituellement. Aujourd'hui encore, j'ai besoin de changer ma recette pour que ma nourriture réponde mieux à mes besoins. L'internet nous fourni une bonne nourriture spirituelle et intellectuelle qui réponde à nos besoins. Nous cherchons un bon pain, une bonne nourriture qui nous donne de l'énergie pour avancer. Quand nous nous mettions à table le soir après une grosse journée de travail et que ma mère déposait une assiettte remplie d'un bon repas préparé avec amour, j'avais l'impression de manger un peu ma mère. Dans cette nouriture où elle se donnait toute entiere et dans ses leçons de vie, elle se donnait aussi en nourritue.  C'est ce que Jésus nous dit dans l'Évangile d'aujourd'hui.

"Je suis le pain vivant descendu du ciel." Jésus se donne à nous en nourriture. Celui qui se nourrit à ma vie, à mon enseignement et témoignage de vie, je deeure en lui. Jésus me donne son enseignement de vie, sa Parole de vie, ses valeurs, son amour, sa miséricorde; il me donne tout ce qui le fait vivre, tout ce qu'Il est pour que ma vie d'enfant de Dieu soit semblable à la sienne. Me nourrir du Christ, c'est acquérir ses yeux pour regarder les autres, avoir son coeur pour les aimer, ses mains pour servir. Que ma vie soit davantage façonner sur  la sienne.  Me nourrir du Christ, c'est entrer le mieux possible dans sa mission. La communion au Christ est une mission à réaliser. Me nourrir du Christ n'est pas seulement satisfaire ma piété personnelle, c'est m'engager sur la route avec lui. 

Jésus dira à Mathieu, Pierre, Jacques et les autres, venez à ma suite, venez vous nourrir de ma parole, de mon témoignage de vie, de mes valeurs et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. Je ferai de vous des envoy.és en mission. Se nourrir du Christ c'est d'abord se laisser transformer par sa présence en nous pour faire mémoire: "Faites ceci en mémoire de moi." Faire mémpire, c'est rendre présent et efficace aujourd'hui la parole et les valeurs de Jésus Christ. Communier à Jésus christ, c'est se laisser transformer par lui  pour que notre vie, notre mission rendent présent le mieux possible l'action  du ressucité au coeur de notre vie. Nous avons mis l'accent beaucoup sur l'adoration et la communion à l'hostie et nous avons un peu torp oublié la mission. 

"Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, en lui. De même que le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie." Me nourir du pain de Jésus est d'abord un temps de communion avec lui: Je demeure en lui comme il dmeeure en mpi. Mais c'est auss un temps de mission, il nous envoie avec lui au chantier de l'amour, de la justice, du pardon, de la miséricorde, etc. Notre vocation est d'être auprès du christ pour nous laisser transformer dans un temps de communion et notre mission  découle de cette communion pour devenir apôtre et témoin du Christ ressucité et vivant en nous. 

Nous nourrir au Chirst, c'est comme nous dit Sant Paul, devenir avec les autres chrétiens et chrétiennes un seul coprs, le corps vivant du Christ.  Nous nourrir au Christ dans l'Eucharistie, c'est faire corps avec les autres  pour devenir corps vivant du ressuscité. Je crois aujourd'hui que le gros problème que nous vivons en Église n'est pas la diminution rapide des pratiquants mais l'absence de repas de fraternité. Nos célébrations ne seraient-elles pas devenues seulement des rites trop rigides. Rompre le pain ensemble le dimanche, c'est créer des liens de fraternité, crérer des liens de communauté et de communion pour devenir le "corps vivant du Christ ressucité." Nous pouvons espérer que ce temps de confinement nous fasse réfléchir à ces réalités essentielles à notre vie d'Église. Et pouvons-nous espérer que la fermeture obligée de certaines églises -après la pandémie-  nous fasse retrouver des lieux et des façons de célébrer notre fraternité. Je suis descendu du ciel pour faire coprs avec vous et ensemble témoins de l'amour inconditionnel du Père.  

 

mardi, 09 juin 2020 13:04

Mon travail d'artisanat?

J'ai souvent vu ma mère tisser au métier. Sur le métier, il y avait  un fil tendu dans lequel elle tissait un autre fil pour faire une pièce d'étoffe selon nos besoins de la famille ou que les gens lui demandaient de faire. Le fil tendu était toujours semblable et ma mère s'amusait à promener la navette entre ces fils avec un autre fil selon la couleur nécessaire ou une façon de procéder qui répondait aux besoins. Enfant, c'était pour moi un travail comme un autre. Avec les années, il a pris à mes yeux une autre dimension et est devenu une piste de réflexion.

Le fil tendu sur le métier est devenu à mes yeux le fil de ma vie, mon ADN, ma vocation  d'être humain et de chrétien.  L'autre fil tissé entre les fils tendus devenait ma mission , ma responsabiltié de réaliser ma vocation. Il m'appartenait à moi et à moi seul de façonner la pièce d'étoffe de ma vie. Personne ne pourrait le faire à ma plac.e.   Et comme ma mèr prenait le fil nécessaire à réaliser la pièce dont elle avait besoin, changeant parfois les couleurs ou la façon de "tisser", je devais moi aussi ajuster ma façon de réaliser ma mission selon les besoins du milieu où je vivais. Je devais parfois changer la couleur du fil, ou ma fa^con de "tisser" pour répondre aux besoins des gens. Ma façon de concevoir ma mission comme prêtre en 2020 n'est pas celle du jour de mon  ordination. 

Aujourd'hui pour moi, être prêtre, ou marier à l'Église, c'est une mission. Une  vocation m'apparait une chose plus statique. Une mission s'ajsute aux besoins du milieu où je suis planté. Une religieuse ou religieux est aussi une mission dans la communauté. La mission suit le besoin du milieu alors que la vocation est plus figé dans une façon de faire. En ce temps de pandémie comme pour la retraite, notre question est toujours: C'est quoi notre mission au coeur de la communauté dans le moment que nous vivons.? C'est quoi le besoin spirituel des chrétiennes et chrétiens aujourd'hui dans le temps de confinement. C'est à partir de ce besoin que je vais "tisser" ma mission. Bonne journée.

 

lundi, 08 juin 2020 14:01

Je vais à la messe!

Moi, est-ce que je vais à la messe ou si je vais célébrer l'Eucharistie et faire communauté? J'ai parfois dit aux chrétiens, je veux plus que vous veniez à la messe. Je veux que vous veniez célébrer l'Eucharistie. Moi, je célèbre avec vous et je préside votre prière.  Nous célébrons ensemble et je préside votre prière. Vous célébrez parce que vous êtes prêtre, nous sommes prêtres de par notre baptême.  Et moi, de par l'ordination, je suis missionné pour présider votre rassemblement en Église. Quand nos églises réouvriront, nous irons célébrer ensemble, nous irons faire communauté et moi je serai heureux de présider votre prière, votre rassemblement et faire Église avec vous. Profitns de ce temps de jeûne pour approfondir cette vision d'Église. Bonen journée. 

lundi, 08 juin 2020 13:19

Une période de jeûne.

Un teps de jeûne n'est pas un temps vide, un temps d'attente, mais il peut être surtout un temps de réfexion et de décoverte. Je jeûne pour refaire ma santé, mieux comprendre ma façon de m'alimenter, il peut être un temps très positif. Le temps de confinement que nous vivons est un temps de jeûne des activités d'Église, de rassemblements et de vie communautaire. Nous pouvons en faire un temps vide, temps d'attente que nos églises ouvrent. Mais pourrions-nous en faire ausi un temps plein de découverte, de réflexion sur notre vie chrétienne et en Église. 

Dimanche, nous avons vécu un belle messe à la télévision: le téléthon Enfant Soleil.  On a lancé un appel pour les enfants en difficulté et le peuple chrétien du Québec a répondu PRÉSENT. En écoutant cette émission, je croyais voir se réaliser le chapitre 25 de Mathieu: "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." En ce temps de difficulté financière la réponse fut extraordinaire. Quand le peuple est questionné au niveau de la vie, des personnes, il répond: Présent. C'est ce que nous vivons en paroisse lors d'activités communautaires, c'est un lieu extraordinaire d'évangélisaton. 

Un certain nombre d'églises ne pourront réouvrir après la pandémie faute d'argent pour mettre de l'huile dans les fournaises. Et le peuple chrétien ne répond  plus présent.  Nous avons là, il me semble, un lieu de réflexion profonde en Église. Avons-nous fait de ce temps de jeûne un temps vivde où un moment d'intense réflexion sur notre vie chrétienne et vie en Église. Comme prêtre, il pour moi un temps précieux de revoir le sens de mon ministère. Depuis longtemps, je me pose cette question: Suis-je seulement un faiseur de rites? Si nous  voulons que nos églises fonctionnent, que notre Église retoruve sa raison d'être dans notre société, ne serait-il pas nécessaire que nous retrouvions le plan humain avec ses enjeux, ses défis, ses grandeurs et ses rêves. Il nous faut rejoindre le peuple sur la route d'Emmaüs et prendre le temps de nous arrêter à l'auberge pour communier avec lui.

Dieu notre Père, Enfante-nous! Insuffle en nous ton Esprit d'amour! Fais-nous découvrir ta présence dans l'autre à côté de nous. Fais-nous communier à ta présence au coeur de la vie et nos Eucharisties deviendront un lieu d'action de grâce et d'envoie en mission: Faites ceci en mémoire de moi. Rendre présent dans notre monde ta présence d'amour, de paix et de miséricorde et notre mnde en sera ainsi ILLUMINÉ.   

 

dimanche, 07 juin 2020 14:34

J'ai l'âme à la tendresse.

En ce dimanche de la Trinité, dimanche de la tendresse de Dieu envers nous. je m'inspire de Pauline Julien pour méditer un peu: J'ai l'âme à la tendresse, tresser avec des liens d'amitié et de délicatesse.

Un mot, un regard, un silence, un sourire. J'attendrai la fin du confinement  pour approfondir les amitiés et en créer de nouvelles. Mais au coeur de ma vie, au  tréfond de ma solitude, je sais que la tendresse de mon Dieu est toujours là. Et cette tendresse, je veux la partager avec vous aujourd'hui. Bonne journée.

dimanche, 07 juin 2020 13:54

Colère et Tendresse.

Devant tout ce qui se vit dans notre monde d'aujourd'hui de violence, d'abus de pouvoir, d'injustice monte du coeur de l'être humain  à la fois des sentiments de colère et de tendresse. Les manifestations publiques à travers le monde font ressortir cette colère et cette indignation d'un monde qui en a assez d'être opprimé et maltraité.  Pendant qu'une poignée d'individus laissent pourrir des trésors dans les  banques,  des enfants meurent de faim et les personnes âgées manquent de soins appropriés  faute de personnel. Alors la colère gronde parce que le pauvre est impuissant devant le pouvoir. Cette colère est saine et faire surgir la fierté d'un peuple qui réclame du respect et de la justice. Malheureusement des casseurs s'infiltrent à l'intérieur de ces démarches saines,  ce sont des minorités.  Cette colère est un signe de courage et de fierté, elle invite aux changements de mentalités. elle évoque la colère de Dieu  contre les pouvoirs indus et l'injustice. C'est souvent un premier mouvement qui aide l'humilié à relever la tête pour se faire respecter.

Mais ces mouvements de colère font place à de la tendresse. tendresse à l'égard des victimes, des familles, tendresse aussi à l'endroit de ceux et celles qui ont le courage de dénoncer. Nous entendons aujourd'hui la famille de Floyd appeler au calme et dénoncér la violence. On se rend compte que même si la colère est bonne et saine,  elle n'est pas  le seul chemin pourr transformer les mentalités.   L'Esprit travaille au coeur de l'être humain. C'est la tendresse de Dieu qui se manifeste, cet amour du Christ Jésus qui se révèle au coeur de l'humanité. Après le tonnerre, les éclairs et l'orage se manifeste un temps de calme où nous goûtons les bienfaits de la pluie. Après ce tonnerre et éclairs dans les rues se fera connaitre un temps de calme où les esprits pourront se rencontrer pour échanger et changer les choses.

Ces deux sentiments se vivent au coeur de l'être humain dans les moments comme ceux que nous vivons aujourd'hui. Il faut éviter d'étouffer la colère, nous devons la canaliser pour qu'elle porte des fruits et conduise à la tendresse. Souvenons-nous toujours de ce vieil adage: On attrape plus de mouches avec une cuillère de miel qu'avec un baril de vinaigre.  J'ai l'âme à la tendresse.... 

 

samedi, 06 juin 2020 14:26

Une aumône.

Dans l'Évangile de Marc, Jésus remarque  le geste de la veuve qui dépose une pièce dans le tronc du temple. Jésus ne loue pas le geste mais le remarque. Nous pouvons interpréter ce texte de différentes façons. Ce matin, il me renvoie à notre situation d'Église. Cette femme est devant un système religieux qui stimule les gens à déposer même de leur nécessaire pour faire vivre le templ.e. Et nous, au sortir de la pandémie devant les besoins urgents des fabriques, où serons-nous? Vous me direz sans doute, c'est facile pour toi, retraité, de penser ainsi. Vous avez raison. L'héritage que vous avez entre les mains, j'en suis aussi un peu resonsable. Mais ceci ne m'empêche pas de réflechir et de voir la réalité en face. Bonne journée. 

 

samedi, 06 juin 2020 13:38

Manger bio.

Se pourrait-il que nous vivons présentement un temps de grâce? Nous vivons un temps difficile mais historique et inattentdu. Une médaille a toujours deux côtés. Le temps de pause nous donne le temps de regarder le monde avec attention pour en découvrir la richesse et les besoins. Il me semble que nous vivons dans  une société à trois étages au plan chrétien.

Le premierrétage est habité par les vieux comme moi qui sont restés fidèles à la pratique religieuse et participent avec foi et amour aux célébrations dominicales. Mais aussi des gens âgées qui n'aiment pas trop se faire déranger par les plus jeunes. Nous sommes un peu le fils ainé de la parabole de Luc.

Le deuxième étage abrite les  "mitans", les personnes d'âge moyen qui ont abandonné toute pratique religieuse,  se trouvent devant un vide psirituel et sont pour plusieurs à la recherche de spiritualité. Certains ont gardé une petit agressivité devant l'obligation de la pratique religieuse.

Le troisième étage garde dans son sein l'avenir de la société et de l'Église. Toute notre jeunesse loin des préoccupations religieuses mais en recherhce de sens. Le Pape François vient de lancer avec des jeunes "l'Univsersité du sens" à l'intérieur d'une démarche déj;a enclanchée sur l'éducation.  

C'est devant cette société que nous devons témoigner de notre foi et de notre amour. En méditant devant ma tasse de café ce matin, je me suis dit: Il nous faut manger BIO. Qu'est-ce à dire?

Manger bio, pour moi au plan spirituel,  c'est de retourner à la vie, à l'être humain dans son vécu. L'écouter pour le comprendre et lui donner la nourriture dont il a besoin. 

Manger bio, c'est retrouver  l'Évangile et en faire une lecture symbolique  et pas seulement logique ou exégétique. Retouner au message de Jésus Christ pour le découvrir dans toute son exigence et sa beauté. Nous l'avons peut être remplacé par des doctrines ou des thèses théologiques.

Manger bio, pour moi, c'est retoruver la mission de Jésus Christ donnée le jeudi sant au soir. Cette mission que nous avons trop souvent remplacée par une pratique sacramentelle. Quand je me regarde ou que je regarde et écoute autour de moi, j'ai l'impression d'être encore sur la route vers Emmaüs mais nous ne sommes pas encore rendu à l'auberge. 

Manger bio, pour moi, c'est retrouver l'Église de Jésus Christ comme communauté de baptisés,  communion de personnes autour du Christ. Une communauté de baptisés où il n'y a pas clercs et de laïcs, mais des chrétiens en marche avec des pasteurs sur la même route pour bâtir ENSEMBLE le règne du Père dans les coeurs.

Je vous laisse le choix de trouver d'autres lieux pour manger bio ....

Manger bio, pour moi prêtre, c'est retoruver le sens profond de mon ministère au coeur de la communauté chrétienne. C'est pouvoir faire mien le texte de Jean sur le pasteur qui connait ses brebis et leur donne la nourriture dont elles ont besoin. Découvrir que je suis pasteur parmi d'autres pasteurs, leader parmi d'autres leaders, éveilleurs de leaders dans la communauté pour vivre la  mission de Jésus Christ, comme nous le dit le texte du concile sur la vie et le ministère des prêtres..

Il me reste à souhaiter que le temps de confinement nous aura éveillés à manger bio. Mais comme le disait quelqu'un à la télé hier soir: Ça va nous prendre plus que la covid-19 pour changer de cap. Mon souhait est simplement d'inviter à la réflexion. Ma crainte est que devant la réouverture progressive des églises, les chrétiens devront aller chercher le service religieux là où il sera disponible, un peu comm e on fait pour notre épicerie. 

vendredi, 05 juin 2020 14:23

Nous possédons tout.

Nous possédons beaucoup et nous ne le voyons pas. Nous possédons la caresse du soleil, la douceur du vent, la beauté des fleurs,

On pssède chacun de quoi embellir la vie d'un autre, des autres. On possède le don de s'émerveiller, de partager, de donner.

On possède la volupté de la  musique, la grâce de la danse, la poésie des mots.

Et par-dessus tout, on possède le temps d'en profiter. (Grégoire Delacourt.)

Ce matin, je me suis amusé à méditer comment l'être humain s'était amusé à découvrir le Seigneur dans sa vie. D'abord  l'être humain a fait une décpouverte malheureuse de Dieu. Il a pensé qu'il avait soulevé la colère du Seigneur au Paradis terrestre et il s'est caché quand il a entendu le pas de Dieu au jardin. Adam était en présence d'un Dieu courroucé qui allait le punir. Et nous connaissons la suite. Il avait imaginé un Dieu a dimension humaine.

Plus tard avec Moïse, l'être humain a fait l'expérience d'un Dieu libérateur qui le fait sortir de  l'exclavage d'Égypte. "Tu feras sortir mon peuple d'Égypte et je serai avec toi." Ex. 3, 2-13. Mais le Dieu de Moïse est un Dieu des commandements. l'être humain avait encore besoin d'être encadré dans sa relation avec le Seigneur. Il percevait Dieu comme un être extérieur qu'il ne fallait pas faire fâcher. Mais il commence à comprendre que Dieu est avec lui sur la route de la vie.

Un jour il décovrira avec le prophète Jérémie une proximité plus grande avec le Seigneur: "Je mettrai ma loi au fond de leur être et  je l'inscrai sur  leur oceur." Jr. 3, 33. L'être humain commece à découvrir une présence plus intime de Dieu au coeur de la vie. Doucement les distances disparaissent au profit de l'intimité.  

Dans sa quête de connaissance de Dieu, l'être humain découvrira avec joie: "Je parlerai à ton coeur, je te fiancerai à moi dans la fidélité, dans l'amour." Os. 2, 32 ... Dieu n'est plus l'être courroucé du jardin de l'eden, ni le libérateur d'Israël, mais le fiancé qui m'acocmpagne et vit avec moi une relation d'alliance.  Mais l'être humain a de la difficulté à vivre cette réalité et il s'enferme dans des stuctures religieuses qui l'empoisonnent.

Alors le Seigneur se dit: Il est temps que j'aille moi-même leur dire qui je suis et leur faire comprendre la relation que je veux vivre avec eux et qu'ils doivent vivre aussi les uns avec les autres. Et Jésus Christ est arrivé. Les foules l'ont suivit avec enthousiasme. Il nous a fait comprendre que Dieu n'était pas extérieur à nous.  "Le règne de Dieu est en vous," nous dira-t-il en Marc.  Il nous fait passéer des commandements aux béatitudes, c'est à dire du faire à l'être. Dans la parabole du fils cadet, il nous fait comprendre que l'inportant n'est pas ce que je fais mais ce que je suis. Il est un Dieu de l'amour, qui prend la défense des pauvres, des petits, des sans voix. Il n'est pas le Dieu du temple mais de la vie et de l'être humain. Il n'est pas le Dieu des systèmes mais d'une relation d'alliance. Il est notre fiancé et nous sommes son ou sa fiancé. Il n'est pas sur un nuage ou dans un drone pour nous surveiller, mais sur la même route que nous pour nous accompagner et la vivre avec nous. "Je suis avec vous jusqu'a la fin des temps."

Ce matin, j'écoutais les nouvelles et j'entendais et voyais les hommes de pouvoir bousculer les gens, même des vieillards sans défence,  et utiliser la force pour retrouver l'ordre; j'avais l'impression que la dimension humaine est disparue de notre société. L'homme ne compte plus, c'est le pouvoir. Jésus Christ est encore aujourd'hui condamné et nous, chrétiens, restons muets et attendons que nos églises ouvrent pour retoruver nos célébrations. J'entends rarement parler de retrouver nos communautés, de se retrouver ensemble pour lutter contre le racisme, la violence, l'injustice. On dirait que l'humain est disparu. On ne s'amuse plus à découvrir le Christ vivant en nous. Jésus est là sur la route qui meurt étpouffé sous le genoux du pouvoir,  dans la vie des enfants et des femmes maltraités et tués, il est là dans la vie des familles qui n'auront pas de pain sous la dent ce soir, ... J'arrête  là  ma méditation,  ...