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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 02 janvier 2020 15:04

"On va"

Nous autres les québécois, "on vas." J'vas à la messe, j'vas au magasin, j'vas à confesse, j'vas à la pharmacie, j'vas aux funérailles; "on va". Et nous choississons notre messe comme on choisit son magasin. J'vas à la messe chez une communauté de religieuses, la messe est pas longue, l'aumonier est vieux et ne prêche pas longtemps. Ou bien j'vas à messe dans un petite paroisse tranquille où le curé est le "fun". J'entends souvent dire: Dans telle petite paroisse, les gens viennent à Sainte-Anne pour leur épicerie, ils sont capables de venir à la messe ici, fermons cette église. J'ai l'impression souvent que aller à la messe, aller à l'épicerie c'est un peu du pareil au même. La messe est devenue un objet de consommation comme l'épicerie que nous allons chercher là où elle se présente. De même que l'on choisit son épicerie en fonction des spéciaux qui font économiser, on choisit le lieu de sa messe en fonction souvent du célébrant. On me dira: Jos tu caricatures! Un petit peu sans doute pour inviter à réfléchir.

Aujourd'hui nous avons ajouté un mot "PAS". Je ne vais pas à la messe, je ne vais pas à confesse, je ne vais plus à l'église pour les funérailles. On ne vas "pu à la messe." Alors je me suis posé une question ce matin en sirotant mon café. Maintenant qu'on ne va plus à la messe, pourrions-nous ensemble apprendre à vivre et à célébrer la mission que le Seigneur nous a donné le jeudi saint? Nous avons 2000 ans de retard. Mgr Durocher dans son petit livre sur le tournant missionnaire nous fait découvrir que même les Actes des Apôtres ont oublié la mission du Christ à cause de la situation particulière où ils se trouvaient. Ce fut une découverte pour moi.

Jésus nous a dit: Faites ceci en mémoire de moi. Tout ce que j'ai vécu avec vous, ce que j'ai enseigné, la fidélité à ma mission et à mon être qui me conduit au Calvaire, rendez ceci présent dans le monde et je serai avec vous comme du bon pain pour vous donner la force de vivre cette mission. Je crois qu'il faudra recommencer à aller à la messe, mais la messe sur le monde, la messe qui est vécu d'action de grâce, la messe qui est mission d'amour et de miséricorde, la messe qui me donne le goût de la bonté, d'être ensemble, de célébrer et de marcher dans la liberté des enfants de Dieu, la messe qui me fait grandir comme enfant de Dieu, la messe qui est envoie dans le monde dire la grandeur de l'amour et de la bonté du Père en nous. La messe où les paroles de la consécration sont dites sur moi pour faire de moi du bon pain pour les gens qui vivent avec moi, où nous devenons nous-mêmes corps du Christ. Une messe qui fait de nous une humanité plus humaine et donc plus près de Dieu. Etc...

C'est un rêve que j'essaie de vivre un peu à l'occasion. "Plus je vieillit, plus je me rends compte que ce qui ne vieillit pas, ce sont mes rêves."

 

mercredi, 01 janvier 2020 18:57

Où est le roi des Juifs. Mth 2, 1-12.

Ou est le roi des Juifs? Ceci nou srappelle la question posée par Dieu au Jardin de l'Éden: Adam où es-tu? Quelqu'un est à recherche de quelqu'un. D'une part, Dieu est à la rechercche de l'être humain et d'autre part, c'est l'inverse,  l'être humain est à la recherhe de Dieu.  Nous sommes donc devant des chercheurs de Dieu. Nous sommes donc invités aujourd'hui à devenir des chercheurs de Dieu. L'histoire du mage belge est intéressante. Un mage partit à la recherche de Jésus. comme il n'était pas pressé est très généreux, il s.arrêtait en chemin  pour parler avec les gens, faire des cadeaux aux pauvres, de sorte que lorsqu'il arriva auprès de Jésus il n'avait plus rien à lui offrir. alors il lui offrit le plus beau cadeau qui soit: il lui offrit sa propre personne, tout ce qu'il était, ses richesses intérieures, ses échecs comme ses réussites. Ce mage est peut être nous qui n'avons qu enotre pauvreté à offrir a`Jésus.

Ces chercheurs de Dieu existent encore aujourd'hui. Ces femmes et ces hommes qui cheminent à la recherche du bonheur, qui veulent devenir pleinement pleinement humain sont des chercheurs de Dieu, chercheurs d'infiini. toutes ces personnes victimes de violence, d'injustice qui veulent la liberté et le respect sont des chercheurs de Dieu. Tous ces chrétiens qui ont quitté l'Église se demandent aussi: Où est le roi des Juifs? tous ces gens heureux qui veulent partager leur joie et leur bonheur devant la difficulté de la vie présente sont aussi des chercheurs de Dieu pour partager leur joie de vivre.

Trop souvent le Dieu que nous cherchons est en dehors de nous. Un Dieu qui nous surveille pour nous récompenser ou  nous punir. Ce Dieu que nous cherchons est en nous. Il est au-dedans de nous. Ce Dieu ne veut pas de cadeaux achetés au "boxing day"; Les sages de l'Évangile lui offre de beaux cadeaux extérieurs à eux. il veut notre coeur. Il veut simplement se faire reconnaitre là où il est en nous. Ce Dieu il ne veut qu'entrer en communion avec nous. Il veut simplement nous accueillir tel que nous sommes avec nos joies et nos pauvretés, nos succès et nos erreurs. Il veut simplement que nous nous donnions à lui dans des temps de rencontre intérieure de prière, mais aussi dans l'accueil et le soins des autres dans le besoin.

Aujourd'hui, la question se pose autrement: Où est le roi des coeurs?  Où est le roi de l'amour qui aime sans condition? chacun et chacune de nous pouvons donner notre propre réponse. Où est notre Dieu? Quel Dieu avons-nous? Dans l'Évangile, nous avons deux réponses: celle d'Hérode et celle de l'étoile. Dans quelle réponse nous situons-nous? Hérode a peur d'un roi qui lui enlèvera son trône, un rival, alors que l'étoile indique la vie, la liberté des enfants de Dieu. L'étoile est toujours là au coeur de notre vie qui nous indique la route. Nous sommes trop habitués à un Dieu en dehors de nous. Dieu marche avec nous.

Dans l'Évangile, les Sages sont repartis par un autre chemin. Une vraie rencontre avec le Seigneur nous convertit et nous remet sur la route du royauame de Dieu, route de l'amour, de la fraternité, de la miséricorde. Nous ne pouvons pas rencontrer le Christ dans la prière sans vivre un changement intérieur. Cela nous rappelle les disciples d'Emmaüs qui eux aussi ont repris un autre chemin. Ils sont passés du chemin de la fuite à la route de l'engagement et du témoignage. C'est une situation à méditer en ce temps d'Église où nous parlons d'évangélisation; comme les Sages et les disciples, nous devrons prendre un autre chemin. Ce chemin sera celui de la conversion, celui de la vie, celui du témoignage.

Quand les mages reprirent la route, l'étoile qui les avait guidés était toujours là avec eux. Dans notre vie chrétienne comme vie en Église, sur la nouvelle route où nous sommes invités, l'étoile   est toujours là pour indiqués le chemin. 2020 sera l'année de la route de la conversion d'abord dans notre vision de l'Église, de notre vie chrétienne et ensuite de notre engagement et de notre témoignage de vie. Alors en 220, partons à l'écoute de notre étoile intérieure à la découverte du Seigneur qui nous habite.

 

mardi, 31 décembre 2019 15:17

Toc, toc, toc!

2020 frappe à la porte. En l'accueillant, je partage un souhait avec vous. en lisant l'Évangile de ce jour, j'ai la goût de nous souhaiter de "sentir le mouton" comme dit le  Pape François. Les bergers sont venus auprès de Jésus nous dit le texte de Luc. Les bergers ce sont des gens proches de la nature, proches de la vie, proches des moutons. Ils sentent la vie, la nature, la proximité avec leurs troupeaux. Notre monde est traversé par un fort courant de violence, d'agressivité, d'insatisfaction; ce monde a besoin d'amour, d'accueil, de compréhension. Il a besoin de bergers. Nous vivons dans des systèmes qui déshumanisent et font naitre la colère. Et notre système ecclésial n'y échappe pas. Comme chrétiens, il nous est urgent de sortir des systèmes pour retrouver le chemin de l'amour, de l'accueil sans condition; le chemin qui rencontre d'abord la personne humaine dans son vécu avant les structures et les lois, retrouvons le chemin de l'Évangile. Aujourd'hui j'entends monter dans notre Église l'insatisfaction, la colère et l'abandon. Arrêtons-nous un instant, regardons les bergers au coeur de leur troupeau et laissons-nous convertir un peu. Soyons des amoureux de la vie, de la paix, du bonheur des autres, soyons des hommes et des femmes au coeur de berger.   Que cette nouvelle année soit bénie de Dieu d'une bénédiction qui rende féconde notre vie chrétienne et vie en Église et que nos familles deviennent des petites Église domestiques qui vient et célèbrent l'eucharistie au quotidien pour découvrir la force de la célébration en communauté. J'y reviens encore aujourd'hui, je radote sans doute, mais la conversion est tellement difficile qu'il nous faut frapper longtemps sur le même clou pour le rentrer.

J'ai le goût de faire un deuxième souhait. Je nous souhaite d'être tous des curés. Curé vient du latin qui signifie "prendre soin de." Fare une cure, c'est prendre soin de nous, se donner du bon temps pour grandir en santé. D'abord être curé pour soi, prendre soin de son être, sa vie intérieure, sa vie de communion avec soi et les autres et le Seigneur. Prendre soin de sa santé physique, spirituelle et intellectuelle. Prendre soin de sa vie de famille pour qu'elle demeure toujours un foyer qui accueille, réchauffe, éclaire et rassemble.  Prendre soin de la communauté chrétienne paroissiale pour qu'elle soit toujours un lieu où il fait bon demeurer. Un curé est un leader, un rassembleur, quelqu'un qui soutien la marche des autres attentifs à leurs besoins; ce n'est pas quelqu'un qui dirige mais accompagne et s'occupe de, à l'exemple du Christ. Que le Seigneur fasse de nous tous et toutes des curés pour 2020. 

 

lundi, 30 décembre 2019 15:14

Effacement de Dieu

Gabriel Ringlet: Effacement de Dieu. La Voie des moines poètes. Ed. Albin Micehl. L'auteur nous présente la spiritualité des moines poètes au cours de L'histoire comme Jean de la Croix, Thérèse d'Avila, Charles Dumont et bien d'autres. Gabriel Ringlet nous montre l'actualité de ces moines qui présentent un Dieu caché, inachevé qui attend le travail de l'être humain pour se faire découvrir. Je Sais pourquoi Dieu m'a dit que mes joues lui étaient désirables: c'est parce que j'ai rougi de plaisir  quand j'ai su qu'il m'aimait. Charles Dumont.

Bonne lecture.

 

dimanche, 29 décembre 2019 15:18

Une année nouvelle.

Mon premier mot est pour dire une action de grâce à la vie de nous permettre de saluer cette nouvelle année. Tant de frères et de soeurs sont tombés en route depuis l'an dernier. Je dis action de grâce à la vie parce que la vie qui nous habite est la VIE, la puissance du divin en nous qui est principe de cette vie. Soyons des êtres de louange pour ce Dieu, cette force divine qui est en nous.

Mon second mot aujourd'hui est pour souhaiter que nous devenions ensemble des bergers, des personnes qui font une rencontre personnelle avec Jésus assez forte pour devenir des témoins de l'amour et de la paix dans un monde souffrant de violence, d'agressivité et de guerre. "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais que ce feu soit édjà allumé." Lc 12, 49. soyons des pyromane pour allumer le feu de l'amour dans les coeurs. Notre monde a besoin de bergers au coeur de feu. Nous sommes bien armé au plan religieux mais notre vie spirituelle est en souffrance.

Mon troisième mot sera pour que nous découvrions ensemble le visage de Dieu au coeur de nos vies: "Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage" Livre des Nombre. Ce visage du Seigneur est inscrit au fond de nous mêmes et nous avons à le découvrir pour le laisser passer comme un vitrail qui laisse passer la lumière.

Mon quatrième mot sera pour souhaiter comme dit Saint Paul que nous soyons libérés des lois, traditions et coutumes pour posséder la liberté des enfants de Dieu et pouvoir dire ABBA' Père. Que NOUS avançions moins au niveau de ce qui est permis ou défendu mais davantage au niveau de ce qui a du sens, fait grandir la vie, rassemble, fait prier (comme disait un de mes anciens évêques). Dieu a envoyé son Fils pour que ceux qui sont soumis à la loi soient rachetés. Col. 4, 4-7.  Que notre expérience de la Parole de Dieu en nous soit assez forte pour faire de nous des témoins du ressuscité.

Mon cinquième mot sera pour souhaiter que nous devenions ensemble des Marie. Marie regardait ce qui se passait autour d'eux, gardait cela dans son coeur, les méditait pour les comprendre et les vivre pleinement. Elle était une femme forte, bien de son temps et ouverte à l'avenir. Elle est entrée allègrement dans le plan de Dieu avec elle et l'a vécu pleinement. Elle nous donne l'exemple pour nous aujourd'hui où le monde est changé, les défis sont autre, la façon de vivre la mission du Christ est différente, nous sommes dérangés dans nos traditions et façons de faire; Marie nous donne l'exemple de la femme debout à l'écoute de la vie et prête à s'y engager. La mission est en avant et nous attend.

Mon dernier mot sera pour que la bénédiction de Dieu descende sur nous tous. Quand le Seigneur bénit, il rend fécond. La bénédiction de Dieu est un acte de fécondité. Quand Dieu a bénit Abraham, il eut une descendance aussi nombreuse que le sable au rivage de la mer et les étoiles au firmament. Gn 23, 17. Que le Seigneur bénisse notre vie quotidienne pour qu'elle soit féconde en fruit de bonté, d'amour, de pardon, de miséricorde et que notre monde environnant connaisse le feu que le Seigneur veut allumer sur la terre.

 

samedi, 28 décembre 2019 15:16

J'ai fait un rêve.

À la veille du premier de l'an, nous formulons des voeux pour nos familles et nos amis. Je me permets de formuler un rêve pour mon Église.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble durant la nouvelle année nous retrouvions la MISSION de Jésus Christ perdue et que nous avons remplacée par des dogmes et des doctrines. La redécouvrir dans un lent conpagnonnage avec la Parole de Dieu, celle écrite et celle qui s'écrit encore chaque jour dans notre peuple.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions la vocation baptismale avec ses trois PPP -Prêtre, Prophète, Pasteur. Jésus sur la route en palestine a appelé les gens à le suivre, à se mettre à son école, à devenir ses disciples. C'est la vocation de base de toute vie chrétienne et vie d'Église.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions -comme prêtre-  notre mission de serviteur du royaume du Père qui vit au coeur de nos communautés chrétiennes, notre mission de serviteur de l'amour, de l'accueil, de la miséricorde, notre mission de rassembleur des chrétiens autour de Jésus Christ. je crois qu'être prêtre est moins une vocation qu'une mission. Jésus nous a appelés à être disciples et nous envoie comme témoins au coeur du monde. "Allez faites des disciples".

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions la force de l'Eucharistie comme source de communion, comme ciment de la communauté chrétienne, une eucharistie qui se vit au quotidien au coeur de nos paroisses et non d'abord un sacrifice sur un autel comme le faisait Abraham.

Enfin ma prière, mon rêve, mon souhait est qu'ensemble au coeur de notre monde devenu agressif et violent nous soyons des semeurs de paix, de bonheur, de joie, des semeurs d'amour comme le fut Jésus Christ et que les personnes deviennent plus importantes que les rites et les doctrines.

Notre Église du Québec depuis 50 ans a commencé à paver la route d'une nouvelle vision d'Église surgit de l'Évangile et de la société nouvelle. Notre année 2020 devrait être une année d'écoute du cri des chrétiens d'ici,  cri de l'Esprit nous invitant sur la route de l'éspoir.

jeudi, 26 décembre 2019 20:32

Pensée

Apprenez à donner de l'absence à ceux qui n'ont pas su appprécier l'importance de votre présence.

 

jeudi, 26 décembre 2019 15:26

Planter son propre jardin.

Apprendre à planter son propre jardin, c'est apprendre à "grandir selon la musique de son être" dirait Jean Vanier. Un jeune avait dit à sa mère: "Maman, on élève des poules mais on éduque des enfants". Éduquer quelqu'un c'est lui apprendre à planter son propre jardin. Trop souvent dans la vie, nous plantons le jardin des autres. On nous dit parfois, ce n'est pas comme cela qu'on fait, ou fait ceci ou cela et nous nous habituons à vivre selon les autres, nous sommes malheureux et la colère monte et finit pas provoquer des luttes internes et externes, ou provoque l'abandon. L'épanouissement d'une personne dépend beaucoup de sa prise en charge personnelle. Les sociétés, bien des familles et même les religions nous disent quoi penser et quoi faire au détriment des personnalités.

Jésus dira au paralytique: Prends ta vie en main et va. Il dira à la femme accusée d'adultère: Va et  ne manque plus ta cible. Jésus renvoie toujours les personnes à leur propre responsabiltié, à leur talent, leur charisme, il les rend responsable de leur propre jardin. C'est à mes yeux un grand message de l'Évangile que d'apprendre aux chrétiens à vivre selon leur charisme. Jésus ne dit pas quoi faire, il renvoie les gens à eux-mêmes.

En ce temps où nous parlons d'évangélisation, d'Église en sortie, il nous est indispensable de songer éduquer à la vie chrétienne et non embrigader dans des façons de faire ou des catéchèse hors de la vie. Évangéliser est aussi permettre à chaque personne de planter son propre jardin à partir de la présence du Seigneur en eux et des charismes donnés. "Apprendre à chacun à grandir selon la musique de son être." Évangéliser, c'est apprendre à ÊTRE et à VIVRE selon la présence du divin en nous.

Alors comme voeux des Fêtes et pour l'an nouveau, je souhaite que nous apprenion ensemble à grandir comme chrétien, que nous apprenions ensemble à planter notre propre jardin, que nous découvrions ensemble cette force divine en nous qui nous pousse en avant, que nous apprenions ensemble à devenir plus humain et donc plus chrétien. Il s'agit moins de dire aux autres quoi faire que d'apprendre ensemble comment être et comment faire. Va et ne manque plus ta cible. 

 

mercredi, 25 décembre 2019 19:44

Dimanche de la famille. Mth 2, 13-23.

L'Évangile de Mathieu met sous nos yeux l'image de la Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph. Cette famille de Nazareth est désignée sous le nom de la Sainte Famille et présentée comme modèle de nos familles. La famille de Jésus est une famille ordinaire. Si nous y regardons de près, la mère est enceinte avant mariage, à douze ans Jésus fait une fugue en restant à Jérusaem à l'insu de ses parents; c'est la famille d'aujourd'hui qui nous laisse un message que nous allons méditer brièvement.

Cettte famille de Nazaret vient nous révéler que les personnes sont plus importantes que les lois, les coutumes ou les qu'en dira-t-on. Nous vivons aujourd'hui des familles reconstituées, ou des familles unies par l'amour seulement et non pas l'engagement dans un mariage. Devant la famille de Nazareth, je ne peux m'empêcher de penser à toutes ces personnes qui vivent encore de ssituations familiales selon les principes et dont les personnes sont malheureuses: mariage de personnes de même sexe, les personnes homosexuelles qui se marient pour cahcer leur différence et qui vient un enfer. Il nous est encore difficile de sortir des règles pour respecter les personnes. Jésus est venu briser ces tabous en faveur des personnes et de la vie.

Une force de la famille de Nazareth est l'amour qui permet d'accepter les différences. Joseph et Marie entrent dans cette nouvelle dynamique familiale en vue d'une mission. La famille   est une école d'amour, école de respect des personnes dans leur différences et souvent dans la famille l'enfant malade ou infirme est plus aimé et gâté que les autres parce qu'il est plus fragile. Nous vivons cela aujlourd'hui dans les familles recontituées qui apportent des différences et des blessures qui souvent rendent difficile les relations. C'est dans la famille que se forge notre personnalité dans les contacts quotidiens bons ou mauvais.

Jésus n'est pas devenu charpentier comme son père. Il avait ses charismes, ses goûts et sa mission. Il a mis tout cela au service de la mission. Les parents ont repsecté cette volonté et on appris à vivre avec lui une relation d'adulte à adulte, Marie au noce de Cana. Combien de parents avaient rêvé que leurs enfants prendraient le commerce ou la vie du père et que ces rêves ne se sont pas réalisés. Au noce de Cana, Marie devint disciple, situation des hommes seulement, elle a brisé un autre tabou de son temps. En devenant disciple, elle fit évoluer Jésus vers sa vie publique, vers sa mission.

La famillee est la première Église, l'Église domestique. Elle est le modèle de nos communautés chrétiennes. La communauté est la famille des enfants de Dieu. Les liens de famille coome la vie en famille et en communauté vient du coeur. Vivre en communauté religieuse ou chrétienne ne vient pas d'un engagement mais de cettew volonté de vivre en communauté et l'engagement en est le signe. Malheureusement    des familles vivent ensemble dans la même maison sans être des familles, ils ne sont que des individus vivant les uns à côté des autres dans une même maison.  Il en est ainsi des communautés chrétiennes et des célébrations communautaires qui ne sont trop souvent qu'un agglomérat de personnes participant à la même célébration. La vie familiale comme la vie communautaire vient du coeur au niveau des valeurs et non seulement des présences ou des engagements. Quand je rencontrais les couples pour la présparation au mariage, je leur disais souvent: vous vivez dans la même maison, mais vous n'êtes  pas un couple. C'était le moment d'une bonne réflexion. 

En ce dimanche de la famille, retenons de la famille de Nazareth, ces grandes valeurs d'amour, d'accueil et de respect des autres dans leurs différences, et apprenons avec elle la valeur profonde de la communion les uns avec les autres et avec la divinité en nous.

 

lundi, 23 décembre 2019 17:34

Un prophète.

Qu'est-ce qu'un prophète? Un prophète est quelqu'un qui a fait une expérience du Christ assez forte pour  lui permettre de regarder les autres comme des soeurs et des frères.

On demandait à des enfants: C'est quoi une vie réussie? Un enfant de neuf ans répondit: C'est être heureux sans rendre les autres malheureux. Socrate avait dit la même chose il y a quelques années.

Le sage veut libérer les hommes de l'esclavage de leurs passions pour leur permettre de vivre libre et heureux. Jésus a voulu la même chose et c'est aussi l'Importance du sacrement du pardon dans la rencontre individuelle. Cette rencontre avec Jésus veut libérer l'être humain de l'esclavage de ses blessures et ses passions. Ce n'est pas d'abord l'aveu rapide et détaillé qui est important, mais le dialogue sincère dans la prière qui libère et guérit.