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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 23 novembre 2017 15:45

Jésus de Nazareth.

Quand nous regardons bien notre vie, il est facile de constater que le milieu de notre naissance et premières années de vie a marqué profondément notre comportemant. J'ai grandi dans une colonie où il fallait défricher pour se batir un lieu viable. Un jour, le pouvoir politique nous a expulsés et envoyés vivre ailleurs. Cette réalité vécue a marqué  pour toute ma vie et je réagis encore aujourd'hui, devant des système qui briment les personnes, comme le peitit gras de St-Octave. Il sera intéressant dans le même ordre d'idée de bien connaitre Nazareth pour mieux connaitre Jésus Christ. La spiritualité de Nazareth est un modèle pour notre vie chrétienne aujourd'hui.

Nazareth était un petit petit village en Galilée tout près de la Samarie. Les gens n'étaient pas "très catholiques" et entretenaient des contacts avec les samaritains, ces païens, ces maudits comme on les appelait. La Galilée souffrait de l'occupation des romains d'une part et de l'oppression de Jérusalem avec ses prescriptions financières, liturgiques et religieuses de toutes sortes. Jésus a grandi dans ce milieu pauvre, opprimé par les pouvoirs politique et religieux, mais un milieu riche de la Parole de Dieu. On lisait les Écritures en bon juif. "Nazareth était le lieu le plus saint de la terre." Cette situation a marqué profondément Jésus Christ.

La spiritualité de Nazareth est une spiritualité de naissance;  C'est là que le chrstianisme est né et grâce à une femme. La Parole de Dieu a nourrit la vie et a donné l'orientation et la force de faire naitre une nouvelle apporche de Dieu. Les gens avaient pris des distances de Jérusalem, du Temple et de ses rites pour aller au niveau de la vie. Jésus de Nazareth nous invite aujourd'hui a développer une spiritualité de naissance, d'incarnation.

La psiritualité de Nazareth est prophtique: "L'Esprit est sur moi, il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, la délivrance aux captifs et aux aveugles le retour à la vue." Is. 4, 16. La misison de Jésus est aussi une mission politique; les pauvres le sont parce qu'ils sont victimes d'un pouvoir de l'argent  qui fait que les uns s'enrichissent alors que les autres s'appauvrissent de plus en plus. Les esclaves le sont parce que le pouvoir les oppriment et les réduit à l'esclavage. Jésus est venu remettre la société à l'endroit. Jésus est partie de la personne et de la vie parce qu'il avait vu les perosnnes et la vie blessées, brisées par les pouvoirs. Les gens brimés par le pouvoir religieux avaient délaissés les valeurs religieuses. Notre société ne nous invite-t-elle pas à une même démarche aujourd'hui?

La spiritualité de Nazareth est celle du pauvre:  Les gens de Nazareth sont des gens simples, des travailleurs qui gagnaient durement leur pain opprimés qu'ils étainet par les pouvoirs. C'était la spiritualité de la vie dans les maisons et les champs. "Ce n'est plus sur la mntagne ou à Jérusalem que vous adorerez mais en esprit et en vérité." Jn 4, 23. La spiritualité. de Nazareth nous fait passer  d'une spiritualité basée sur des rites et des prières à celle de la vie. C'est dans ce milieu que Jésus a vécu et qui a marqué tout son enseignement. Nous avons développé une spiritualité monacale qui rejoint de moins en moins le peuple chrétien.

La spiritualité de Nazareth est une spiritualité de libération: Jésus a grandi dans un pays opprimé par les pouvoirs politiques et religieux, il développera une spiritualité qui rendra libre. Il développera une spiritualité selon la musique de l'être créé à l'image de Dieu. L'Esprit vous rendra libre. La spiritualité de Nazareth part du peuple, de ses besoins pour le faire grandir. "Le sabbat est fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat."

La spiritualité de Nazareth est celle du pèlerin: Jésus n'est pas resté toujours à Nazareth, il fut un voyageur. "Ayant accompli tout ce qui  concernait la loi du Seigneur, ils retournèrent à Nazareth leur village." Lc 2, 39. Il ne s'agit pas simplement d'un déplacement physique mais surtout d'une quête spirituelle,d'une évolution spirituelle. "Nous n'avons pas de demeure permanente." Hb. 13, 14. Quand les disciples demandèrent à Jésus: " Où demeres-tu?" Il répondit»: Venez et voyez." Il ne s'agissait pas d'un lieu physoque de résidence, mais venez à ma suite et vous verrez, mettez-vous à mon école. Il s'agissait de voir avec les yeux du coeur.

 C'est à cette école que Jésus s'est formé pour sa mission. Nous comprenons bien sa prise de position pour les pauvres, les prisonniers et les mal gommés de la société. Charles de Foucault voulait laiser vivre Nazareth en lui et non vivre à Nazareth. Je crois que c'est cela que Jésus a fait et qu'il nous invite à faire  à sa suite. Laisser vivre Nazareth en nous. 

Les comparaisons sont souvent mauvaises, mais nous pouvons nous demander si ne vivons pas un peu la même situation aujourd'hui. Pendant que Nazareth faisait naitre cette spiritualité, Jérusalem s'effritait et disparue.  Notre Jérusalem d'aujourd'hui s'affaiblit de jour en jour, nos églises se vides pendant que dans nos Galilées paroissiales s'élèvent une soif de spirituel, de sens à la vie, un goût de liberté religieuse et une pratique de la charité vivante sur le terrain. J'entends beaucoup de doléances des catéchètes qui préparent aux sacrements; nos programmes ne rejoignent pas les gens, nous sommes étrangers à leurs besoins. Est-ce que Jérusalem veut imposer des programmes à la Galilée et que celle-ci  ne s'y retrouve pas?  Je crois que nous devrions nous inspirer beaucoup de Nazareth, partir du peuple et bâtir avec eux le règne du Père. Voila je partage quelques convictions personnelles inspirées aussi du livre du Père ASI.  Laisosns vivre Nazaretrh en nous.

mardi, 21 novembre 2017 18:15

Un Roi-Pasteur.

"Il n'y a pas de meilleur exercice pour le coeur que de se pencher pour aider quelqu'un à se relever." (John Holmes). J'ai eu le bonheur d'accueillir, il y a quelques années, deux jeunes soldats vietnamiens qui avaient fuit l'armée pour sauver leur vie. Ils avaient risqué la mort pour retrouver leur liberté. Comme beaucoup d'immigrés aujourd'hui encore. J'ai vécu avec eux les difficultés d'adaptation: langue, nourriture, climat etc. Il faut le vivre pour le comprendre. Il faut le vivre aussi pour acueillir la richesse d'une telle expérience.

L'Évangile de notre dimanche, Mth. 25, 31-46, nous rappelle cette magnifique exercice pour le coeur. Nous savons que dans notre société de plus en plus de riches accumulent les richesses alors que les pauvres s'appauvrissent aussi de plus en plus. L'écart grandi constamment entre les uns et les autres. L'Évangile d'aujourd'hui nous rappelle la loi fondamentale du christianisme et de tout être humain, donc de tous disicples de Jésus Christ.

Cet Évangile est vécu tous les jours à travers le monde. Le livre de Jean-Marie Lapointe "Face à la rue" en est un exemple merveilleux. D'ailleurs dans chacune de nos paroisses des services caristatifs sont vivants et nous ne les voyons pas suffisamment. La pratique de la charité quotidienne sur le terrain est bien vivante même si la pratique sacramentelle s'est affaiblie. Que ce soit des banques alimentaires, des maisons d'accueil pour les gens blessés par la vie, le coeur de Dieu est ouvert au quotidien. C'est l'Eucharistie vécue au quotidien qu'il nous faut réapprendre à célébrer.

Ceci est possible d'une façon permanente parce que le Seigneur nous dit en Ézéchiel: "Voici que moi-même je m'occuperai de mes brebis, et je viellerai sur elles." Je suis le Bon Berger dira-t-il en Jean, je connais mes brebis et elles me connaissent. Il n'est pas un roi avec une couronne d'or mais avec une couronne d'épines qui donne sa vie pour que nous soyons des gens heureux. Quand nous regardons toutes le soeuvres caritatives qui se vivent en notre société au quotidien, nous pouvons y voir le doigt de Dieu.

Les royaumes de la terre ont des frontières, des territoires que l'on défend, on y érige des barrières pour délimiter les espaces et certains sont prêts à tuer pour défendre leurs forntières. Le royaume de Dieu est un royaume sans frontière sauf celles que notre coeur dresse. Dans le royaume de Dieu, nous fabriquons des ponts et non des murs. C'est un royaume de relations réalisées dans l'amour.

Il ne faut pas oublier la pauvreté spirituelle. Cette pauvreté est présente dans notre monde et même dans notre vie personnelle. Les gens ont beosin de la nourriture du coeur et de l'epsrit, ils ont besoin du vêtement de l'amour et de la sagesse. Au fond c'est du grand commandement de l'amour dont il est question, l'amour de soi, l'amour des autres et l'amour de Dieu qui est tout UN. Si le Seigneur est un roi et que ce que je fais à autrui est fait à Dieu même, c'est donc à un roi ou une reine que je rend service. Je fais du bien à mon roi. Le premier manteau à donner est celui de la dignité, la première nourriture est celle du coeur et de l'esprit. Aider quelqu'un c'est lui permettre de sortir de sa misère pour le conduire plus loin. Le livre de Jean-Marie Lapointe est stimulant à cet effet et l'exemple de Jésus aussi.

lundi, 20 novembre 2017 15:35

La prière du CD.

Je me suis posé la question: Est-ce que je prie comme un CD? je fais tourner un CD, c'est beau, mis une fois terminée, c'est fini. Mais parfois je reste accroché aux paroles ou à la mélodie pendant un certain temps. Je fais mes prières que je récite de mon mieux soit par coeur ou avec l'aide de textes. Une fois terminé je passe à autre chose. Comme mon CD, c'est fini. Un signe de croix et hop, c'est fini,  la journée commence.

Questionné, j'ai ouvert la Bible: Montre-nous à prier. Lc 11, 2. Les apôtres ont vu Jésus en prière. Ils étaient habitués comme moi à réciter de nombreuses prières, et voyant Jésus en prière, ils se sont dit: faudrait apprendre à prier, ça l'air le "fun". Le texte ne nous dit pas le contenu de la prière de Jésus. Ce qui a frappé  les disciples est l'attitude de prière de Jésus.

Alors Jésus leur a dit: quand vous priez, parlez à votre Père. Il leur a donné un exemple dans le Notre Père. Il n'a certes pas donné un texte à apprendre par coeur, mais indiqué une route pour parler au Père. Mais j'ai ressorti mon CD et enregistré le Notre Père que je récite fidèlement et avec bonne conscience. Ma mémoire a longtemps zigonné sur cette réalité et je me suis dit: Si j'allais visiter mon père chaque jour en lui répétant toujours la même formule, il se poserait surement des questions.

Les formules de prières sont importantes, mais elles sont comme le seuil d'une maison. Quand j'entre quelquepart, j'ouvre la porte, je franchis le seuil et je suis en présence de gens et en état de communion avec eux. C'est un peu cela les textes de prières. Ils nous permettent d'entrer en nous d'y découvrir une présence et d'entrer en communion avec cette présence divine. Le CD est terminé, La prière commence. Je ne termine plus un temps de prière par un signe de croix. Je ferme mon livre, toute ma journée devient prière, communion avec cette présence du divin rencontrer  en moi. C'est ainsi que souvent je ne récite plus le Notre Père, mais je dis mon Notre Père, je m'adresse à mon Père, -parfois quand je célèbre seul chez moi-  je suis en communion avec la présence divine qui m'habite.  Voila, je crois, où l'Esprit nous conduit.

dimanche, 19 novembre 2017 16:57

Une source jaillissante.....

Noua avons vécu une animation sur le thème de la vie selon Simonne Pacot. Quelques personnes avaient le goût d'aller plus loin dans cette volonté de faire grandir la vie telle que nous la possédons. Simonne Pacot s'inspire beaucoup de la Parole de Dieu et du même coup nous fait découvrir la Parole sous un nouveau jour qui nous rejoint davantage dans le vécu. Prenons-nous des chemins de vie ou de mort? Comment les blessures nous arrêtent dans notre évolution et comment aussi ces même blessures ou difficultés peuvent être des chemins de vie si nous savons les vivre. Ce fut une journée très enricihissante qui nous  conduira sans doute à mettre sur pied un groupe de lecture pour en fair profiter d'autres personnes. Notre monde à soif et faim de spiritualité, de sens, de façon de retrouver son équilibre spirituelle. Nous vivons actuellement un temps d'Église fructueux en découverte de la Parole de Dieu. L'image de Dieu se refait doucement dans le coeur des chrétiens.  L'être humain est en perpétuel changement, la société est en changement constant et nous interpelle sur la route de la vie. Pendant que les systèmes meurent doucement mais à travers des spasmes douloureux, la vie chrétienne se fraie un chemin comme une nouvelle pousse au printemps. Je redis avec coerur»: La vie est belle!

dimanche, 19 novembre 2017 00:27

Face à toi-même.

Jean-Marie Lapointe: Être face à la rue. Ed. Libre expression. 2017. L,auteur raconte son expérience auprès des itinérants. En lisant ce livre, je voyais repasser le chapitre 25 de Mathieu qui défilait  devant mes yeux à chaque page. Le Père Benoit Lacroix disait que les chrétiens avaient délaissé la pratique sacramentelle mais avaient gardé vivante la pratique de la charité sur le terrain. Ce livre en est la preuve vivante. C'est une lecture qui ne laisse pas indifférent,  qui élève et nous montre du doigt l'oeuvre de l'Esprit dans la vie quotidienne. "Je rêve d'une Église qui prenant des empreintes de tout être humain découvre le doigt de Dieu" écrivait quelqu'un. En lisant ce livre que je voyais le doigt de Dieu à chaque page. Ne serait-ce pas une belle forme de "diaconie" exercée dans l'Église? Moi, je rêve d'une Église qui qui pourra découvrir l'Église là  où elle vit. Bonne Lecture.

jeudi, 16 novembre 2017 17:32

Baisse ta vitre!

Quand je voyage, souvent je dois baisser ma vitre soit parce qu'il fait chaud, ou pour donner ou demander un renseignement. Je la baisse aussi pour donner des sous aux étudiants qui font un pont payant pour leur voyage de fin d'année. Baisser sa vitre, c'est entrer en contact avec quelqu'un, c'est enlever une frontière qui m'empêche de communiquer avec l'autre. Trop souvent peut être je garde ma vitre levée. Baisser sa vitre, c'est acceuillir un sourire et se laisser transformer, se laisser évangéliser par l'autre. Alors, je me donne un mot d'ordre: Baisse ta vitre!

 

mardi, 14 novembre 2017 23:23

Nazareth ou Jérusalem.

Il m'apparait extrêmement important pour bien comprendre Jésus Christ et aussi Charles de Foucauld de bien connaitre Nazareth, la spiritualité de Nazareth. Jésus est né et a vécu à Nazareth, lieu d'incarnation, à Jérusalem il y est allé pour être condamné à mort. le Père Emmanuel Asi résume ces deux spiritualités, celle de Nazareth et celle de Jérusalem.

Nazareth est synonime de charismes et d'engagement. Jérusalem de devoir et d'obligation.

A Nazareth, nous parlons de laïcs et d'une liturgie de la vie. A Jérusalem nous rencontrons des prêtres et des lévites.

A Nazareth, c'est une voix prophétique. A Jérusalem, ce sont des liturgies, des rituels et des rubriques.

A Nazareth, la Parole de Dieu est la force du prophète. A Jérusalem, la structure et la loi constituent le pouvoir des prêtres et du roi.

A Nazareth, Dieu est incarné. A Jérusalem, Dieu a été mis à mort, assassiné et crucifié.

Ces deux spiritualités contituent un défi pour nous encore aujourd'hui et sont l'image de notre conception de Dieu et de la religion. En nous demandant dans quelle spiritualité Jésus s'est située, posons-nous aussi la question dans laquelle je me situe comme disciple, comme croyant, comme chrétien, comme prêtre? Cette question, Charles de Foucauld se l'est posée et y a répondu par sa vie. Il disait: "J'aspire à Nazareth." Il voulait s'emparer de Nazareth. Il ne voulait pas vivre à Nazareth, mais laisser Nazareth vivre en lui comme un chemin de vie..

 

mardi, 14 novembre 2017 23:13

Une question?

Mathieu en 25, 14 nous présente une parabole: Un maitre part en  voyage et confie des talents à ses employés leur donnant la repsonsabilité de les faire fructifier. Il fait confiance à ses gens. Deux ont doublé leurs talents, un seul a eut peur et l'a enterré. Je me suis posé une question farfelue, question que je me  pose depuis longtemps en Église. Quand un prêtre quitte une paroisse, il est parfois difficile aujourd'hui de le remplacer. Serait-il pensable de faire comme le monsieur de l'Évangile et de confier des responsabiltiés à des gens sur place pour continuer l'animation de la paroisse, présider aux  baptêmes, aux funérailles, à des célébrations dominicales de la Parole etc ... C'est certain que je rêve en couleur, mais il me semble que l'Esprit Saint est encore dans l'Église quelque part.

mardi, 14 novembre 2017 15:37

Question de peur. Mth. 25, 14-30.

 

VIVRE, c'est quitter l'esclavage et vivre debout a écrit un sage. Nous sommes souvent esclave du regard de l'autre, de son approbation ou souvent nous avons peur de sa réaction et nous vivons dans la peur sans jamais nous réaliser pleinement. Ne serait-ce pas la leçon de l'Évangile d'aujourd'hui?

Le Seigneur dit: aux uns je donne cinq talents, à d'autres deux talents et à certain, un seul talent. Notre mission est de faire fructifier ces talents. le Maitre de la parabole ne revient pas chercher le fruit de son investissement, mais voir comment chacun a fait fructifier son don.

Jésus fait appel à notre sens des responsabilités et à notre fécondité intérieure. Ou bien nous sommes féconds et feront fructifier ces dons, ou bien nous serons stérile et allons l'enfouir par peur de le perdre. Ceci nous rappelle le texte de la création: "Soyez féconds." Fécondité de l'intelligence, du coeur, de l'esprit et de la chair.

Faire fructifier les dons reçus est une mission qui fait partie de notre être de chrétien et d'enfant de Dieu. Le baptême nous fait participer au sacerdoce donc à la mission du Christ. Il fait de nous des prêtres, des prophètes et des pasteurs. Je suis un être spirituel et non seulement animal. Comme baptisés et disciples du Christ nous sommes envoyés faire d'autres disciples: "Allez, enseignez, faites des disciples." C'est là notre fécondité de baptisés. Ce n'est pas quelque chose qui s'ajoute à notre être, mais qui en fait partie et nécessaire comme l'air que l'on respire.

Cependant nous vivons des peurs qui bloquent trop souvent notre agir et favorisent la stérilité de notre action. Nous avons peur de l'opinion des autres, de la pauvreté de notre agir, du rejet, des critiques, ... de sorte que nous enterrons nos talents au lieu de les faire fructifier. L'image que nous avons de Dieu, un Dieu vengeur, punitif, peut aussi bloquer notre fécondité. Il sera peut être temps de purifier notre image de Dieu. Le Dieu de la parabole est un Dieu bon, qui fait confiance, rend responsable, donc un Dieu qui fait avancer et non qui paralyse.

Mais nous pouvons nous demander aussi quel sort nous réservons dans nos communautés paroissiales à celui ou celle qui a peur et cache son talent. Est-ce qu'il est abandonné à lui-même? Est-ce que la communauté   met en route un accompagnement pour soutenir ces personnes? Il ne faut jamais oublié que trop souvent nos structures, nos disciplines et nos lois paralysent la bonne volonté des chrétiens.  Si moi je suis dans cette situation, quelle action j'entrevois pour développer mes talents? Comment je deviens adulte et libre dans ma vie et dans ma foi?

L'Évangile nous invite à nous mettre en route ensemble dans le respect les uns des autres pour permettre à chacun de développer ses talents et rendant grâce pour tous les dons et charismes déposés dans nos communautés  chrétiennes pour l'annonce de la Bonne Nouvelle.

dimanche, 12 novembre 2017 18:03

vivre....

VIVRE, c'est quitter l'esclavage et vivre enfin debout.

Nous sommes trop souvent esclaves du regard de l'autre, de son approbation, de sa considération. Mais pour qui  sommes-nous venus ici sur terre? Pour que l'autre soit heureux ou pour que nous le soyons. Vivre en fonction de l'autre, c'est choisir la survie. Vivre en fonction de soi, c'est quitter la survie pour enfn vivre notre vie.