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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 22 octobre 2023 18:20

Une lettre pastorale.

Notre Évêque Mgr Lamoureux vient de rendre public sa lettre pastorale pour l'année en cours. Hier à gaspé se rencontraient des personnes de toutes les paroisses du diocèse pour participer à une séance de  travail en pastorale  pour l'année en coiurs. À cette occasion, notre Évêque a transmis sa lettre pastorale pour l'année.

Le tout début de cette lettre m'a invité à une bonne réflexion. Nous sommes associés étroitement comme membres de l'Église à la mission inclusive du christ chez nous aujourd'hui. Nous sommes un peuple en marche en complémentarité sur le route de l'Église. Bénéficiaires de dons et charismes variés nous sommes complémentaires dans la mission et la brique que chacun peut poser à l'édifice spirituel est d'une grande importance. 

 Nous avons deux jambes pour réaliser la mission et avancer ensemble: L'écoute et le travail en équipe.  S'avoir écouter l'Esprit et le  monde qui souvent parlent d'une même voix. Écouter est plus qu'entendre. Écouter est comprendre, discerner et agir. Travailler en équipe, en complémentarit, en cooresponsabilité sous la houlette d'un pasteur, (notez que j'écris un pasteur, ce peut être une femme, un homme, un laïc, un prêtre) Dieu ne se limite pas à nos catégoris. C'est la force de l'Église.

Des mots reviennent souvent dans cette lettre pastorale:  Écouter,  témoigner, accompagner et inviter. Et notre Évêque reprend un texte du Pape François qui décrit bien le coeur d'un pasteur: Combien je désire que les années à venir soient comme imprégnes de miséricore pour aller à la rencontre de chacun en lui offrant la bonté et la tendresse de Dieu! Qu'a tous, croyants ou loin de la foi, puisse parvenir le baume de l a miséricorde comme signe du règne de Dieu déjà présent au milieu de nous. Ce texte, il nous faut le lire et le méditer en petit groupe de partage et d'amitié qui sont des piliers de l'Église d'aujourd'hui et de demain.

 

 

 

lundi, 16 octobre 2023 17:46

Qui suis-je? Mth 22, 15-21

Dans  notre Évangile d'aujourd'hui, les Pharisiens veulent prendre Jésus au piège et lui pose une question embarassante: Devons-nous payer l'Impôt à césar ou à l'empereur? Alors Jésus leur demande: "De qui est  l'inscription sur votre pièce ce monnaie?  De César, répondent-ils. Alors Jésus reprend: Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. 

Ceci m'envoie la question: De quel effigie est marquée ma vie? Qui a mis son sceau éternel sur ma vie? Le texte de la création nou sen donne une idée: Faisons l'homme a notre image et ressemblance. Nous sommes frappés de la ressemblance de Dieu. C'est une première effigie. Une deuxième effigie  me vient du baptême de Jésus: Tu es mon fils bien-aimé en qui je mets tout mon amour. Cette affirmation faite à Jésus se répand sur tous les êtres humains. Nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Cette réalité, nous avons à la découvrir toute notre vie. Prenons le temps de nous arrêter pour laisser descendre en nous cette vérité`Tu es mon ou ma bien-aimé." C'est la révélation ultime de notre être profond. Le monde d'aujourd'hui et souvent notre propre éducation  nous enseigne tellement que nous sommes mauvais, insignifiants, pécheurs ...    

Cette façon de découvrir que je suis un bien-amé me vient de mes parents qui me prodiquent leur amour, des amis qui m'entourent de sollicitude, de gens qui ont besoin d'une écoute ou d'un moment d'attention et me disent ainsi que je suis important. Le découvrir ne demande pas d'effort, il s'agit d'en faire l'expérience et de se laisser aimer. Cette réalité lorsqu'elle est découverte et vécue marque toute notre vie d'une façon positive. Nous n'avons pas à le prouver ou à l'acheter mais simplement à le vivre avec conviction.

Nous sommes envoyés dans le monde vivre en enfant bien-aimé et, par notre agir, révélé l'amour infini qui est à la source de notre être. Le Christ ressuscité, présent au coeur de nos vies, nous donne la force de dire OUI à Celui qui nous a envoyé et qui nous appelle ses enfants bien-aimés. Jésus après son baptême fut envoyé dans le monde prouver son idnetité de Fils bien-aimé. Toute sa vie dans son quotidien il a agit selon la "musique de son être", selon son identité. Nous ne sommes pas là pour devenir ce que le monde veut que nous soyons, mais pour être pleinement ce que nous sommes vraiment, enfant bien-aimé du Père.

Ainsi marqué du sceau d'enfant bien-amé du Père, nous avons à payer notre impôt  à Dieu. Une bonne façon est la prière de communion avec la présence spirituelle du Christ en nous, puis le partage avec les frères et soeurs en humanité, et l'amour envers le prochain, le pardon des offenses etc. La célébration de l'Eucharistie devient pour nous à la fois une façon de dire notre amour et de renforcer notre vie de bien-aimé pour mieux le signifier au quotidien. Ainsi notre prière, notre agir chrétien ne nous est pas imposé de l'extérieur, mais devient le mouvement vital, profond de notre être intérieur de bien-aimé. Notre vie sera ansi une action de grâce.

mardi, 10 octobre 2023 19:26

Nous, les invités. Mth 22, 1-14.

 

Aujourd'hui encore, Jésus nous rejoint avec une parabole pour nous faire découvrir son message. Notre vie est comme l'histoire d'un roi qui invite au noce de son fils. Quand tout est pêt, il envoie des serviteurs convoquer les invités. Ceux-ci restent indifférents ou maltraitent les envoyés. Et pourtant, ils ne sont que des invités. Alors le roi invite les gens sur la route, les pauvres, les estropiés et la salle fut remplie de convives. Un des grsndes leçons que je retiens est que nous sommes des invités du Seigneur dans le royaume. Et notre attitude est d'accueillir cette invitation, tout nous est donné gratuitement. J'ai à regarder de quelle façon je reçois cette invitastion et que je réponds. Dieu n'agit pas avec pouvoir et nous oblige, il nous invite. 

la relation que le Seigneur veut vivre avec nous est une relation de communion à l'image de celle des époux. Créés à l'image et ressemblance de Dieu, nous sommes des êtres de communion et ce que le Seigneur veut vivre avec nous est une communion profonde. Et cette communion est gratuite et non forcée. De cette communion se vivra les pratiques extérieures expression de notre amour réciproque. Dieu n'est pas au ciel ou sur un nuage dans l'espace pour nous espionner, mais présent au cour même de nos vies pour nous acocmpagner. Ceci est d'autant plus important aujourd'hui dans un contexte de société qui connait de moins en moins la divinité au coeur de nos vies. La montée de violence, de pouvoir, d'ambition est un exemple que le message de Jésus n'a par encore bien passé dans nos sociétés. Depuis le Paradis terrestre, l'être humain a fait passé ses intérêts personnels et souvent passagers avant sa propre raison d'être et l'utilisation des biens reçus.

Le banquet a lieu quand même et le roi remplira sa maison avec les gens de la rues se sentant indignes d'entrer au palais du roi. Notons que Jésus s'adresse aux Grands prêtres et au Pharisiens, des gens pieux, connaissant la religion et pourtant ce sont les gens de la rue qui entrent à la salle du banquet. Jésus insiste pour faire comprendre que ce n'est pas les titres, les fonctions, la grosseur du compte de banque ou les belles connaissances le plus important mais la qualité du coeur. Ceci nous pose une question sur nos jugements envers les personnes qui ont délaissé notre forme de religion et pratique autrement.

L'Évangile se termine avec l'expulsion d el'invité qui n'avait pas le vêtement convenable. L'homme devait simplement bien laver son vêtement de travail. C'est-à-dire de purifier sa vie pour la rendre conforme à la volonté du maitre. Alors prenons bien conscience que nous sommes invités à vivre une allance d'amour avec le Seigneur et cela dans un moment de communion: un repas. Nous sommes invités à un repas de noce. C'est vivre au mieux nos relations avec les autres et Dieu. C'est l'appel de l'Eucharistie. L'Eucharistie est un repas de noce, un repas de communion qui nous permet de mieux vivre notre alliance avec nos frères et soeurs. L'Eucharistie n'est pas un rite mais une rencontre d'alliance, rencontre d'amour avec la source de l'AMOUR.

mardi, 03 octobre 2023 16:16

La pierre d'angle. Mth 21, 33-43

Jésus est en route vers Jérusalem et commence à préparer ses amis à sa mort. Aujourd'hui encore il parle en parabole et nous indique que chaque fois qu'Il intervient, il dérange. Chaque fois que l'Évangile prend de l'espace, il dérange et parfois fait naitre l'agressivité ou la jalousie. Aujourd'hui encore Jésus s'adresse aux grands prêtres et aux anciens du peuple, des gens bien pensants et qui possèdent la vérité.

Cette parabole est un peu l'histoire  du peuple. Chaque fois que Dieu envoya des prophètes annncer au peuple son projet de vie, le peuple les a rejetés, nous pouvons penser à Jérémie, Agée, et combien d'autres, et bientôt le peuple demandera la mort du Fils. C'est aussi notre propre histoire. Aujourd'hui parler des exigences de l'Évangile et de notre mission de chrétien n'a pas toujours bonne presse.

Ils se saisirent de lui, le jettèrent hors de la vigne et le tuèrent. Jésus sera crucifié en dehors de la ville de Jérusalem. Jésus annonce sa propre mort. La sentence prononcée par les gens contre les ouvriers  n'est pas celle de Jésus. Les gens veulent la destruction de ces ouvriers, mais Jésus a une autre vision de l'événement.  À  l'époque la pierre ou les pierres de trop lors de construction étaient rejetées  par les ouvriers, comme le fils de la vigne. Cette pierre, c'est Jésus qui deviendra la pierre sur laquelle repose tout l'édifice spirituel de l'Église. Alors Jésus a cette phrase très dure pour les anciens du peuple et qui doit les obliger à bien méditer: Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera prodire ses fruits. Pour les grands prêtres et les anciens du peuple qui se croyaient maitre dans ce royaume de Dieu, cette parole est dure à entendre.

Plusieurs explications peuvent être donnes à cette parabole. Si nous nous regardons aujourd'hui, qu'est-ce que cette parabole m'enseigne pour mon agir quotidien. Nos églises sont vides, les jeunes surtout sont étrangers à nos pratiques, on dit que le peuple n'est plus chrétien. La violence grandit dans nos milieux et nous nous sentons bien heureux d'être encore pratiquant sacramentel.

 Ce que nous rejetons peut devenir la pierre vivante de l'Église de demain. Ces chrétiens qui ont quitté la pratique religieuse sont à la recherche de plus de spiritualité; sont souvent à la recheche de valeurs profondes qui les habitent. Ce qui compte pour Jésus c'est le coeur. La vérité de ce que nous croyons. Le message important n'est pas seulement ou d'abord la punition des vignerons, mais la place du Christ au coeur de notre monde. Jésus ne se fit pas aux apparences, mais à la qualité du coeur. Ce n'est pas le nombre de messes vécues mais la qualité du coeur dans la vie quotidienne et dans notre pratique sacramentelle.

Les grands prêtres agissent comme s'ils étaient maitre du  temple et de la religion. Depuis le Concile, nous avons connu aussi de ces grands maitres qui se croient maitre de la religion et qui jugent les chrétiens de la diaspora. Le royaume de Dieu se manifeste par des fruits. Si nous regardons tous ce qui se vit aujourd'hui au soin des handicapés, des personnes âgées, des enfants malades, est-ce que le royaume du Seigneur ne serait pas en train de se manifesrer à nous à travers ce quotidien?

Cette parabole je le souhaite accompagnera les Père du synode à Rome dans ce regard sur ce que le monde nous demande et a besoin aujourd'hui. 

jeudi, 28 septembre 2023 14:49

Un mot du père Aggée.

Mon bon ami le prophète Aggée vient me chuchotter à l'oreille ce matin: Tu veux réparer nom Église, rassembler les gens, "regardele chemin parcouru. tu as voulu faire des structures nouvelles, inventer de nouvaux ministères et de nouveaux programmes de catéchèse et cela n'a pas fonctionné. Alors, va sur la montagne et rapporte le bois nécessaire." Aggée 1, 5-7.

Allez sur la montagne, c'est s'arrêter, rentrer en nous-même pour bien comprendre tout le travail fait dans le passé, les objectifs poursuivis et les résultats obtenus. C'est aussi prendre le temps de compprendre le mnde dans lequel nous vivons avec ses valeurs, ses besoins, ses défis afin de ne pas travailler dans le vide.

Rapporter le bois, c'est écouter l'Esprit présent en nous et dans le peuple chrétien. L'Esprit nous dictera le chemin le meilleur pour réaliser le plan du Seigneur. Mettez-vous au travail, je suis avec vous, nous dit le Seigneur. Nous ne pouvons pas retrouver l'Église d'hier, c'est l'Église d'aujourd'hui que nous devons bâtir.  Et pour cela il nous faut dépasser nos façons de voir et de vivre en Église pour s'ajuster sur les besoins d'aujourd'hui. Écoutons l'Esprit du Seigneur qui parle en nous et autour de nous. Les défis et les besoins du monde d'aujourd'hui sont aussi la parole de l'Esprit dans le monde. Nous ne conduisons pas une automobile en regardant dans le rétroviseur mais dans le pare-brise. 

 

mercredi, 27 septembre 2023 18:17

Wapke

Michel Jean: Wapke,  2021.; Wapke signifie "demain" dans la langue amérindienne. Ce llivre est une collection d'écrits de plusieurs auteurs racontant des événements concernant les autochtones dans les années 2050; c.est une projection dans l'avenir mais qui conserve une partie de l'histoire. Une lecture intéressante. Bonne lecture.

 

mardi, 26 septembre 2023 14:19

Une parabole, Mth 21, 28-32.

Aujourd'hui encore, Jésus nous parle en parabole. Un père avait deux fils. Il dit à l'un va travailler sur ma terre, le fils dit OUI et n'y  alla pas. À l'autre il fait la même demande et celui-ci refuse d'y aller, mais prit de remors il y alla. lequel des deux est le plus fin, dit Jésus. La question que je me suis posée aujourd'hui: Pourquoi Jésus nous parle toujours en parabole?

La parabole est une petite histoire qui porte un message. La parabole nous parle de la venue de Jésus dans notre vie. Elle nous dit comment Jésus agit et du même coup nous révèle notre propre agir.  Jésus met en récit"la présence de Dieu dans nos vies." Jésus enseigne rarement par de longs discours théoriques; il se sert beaucoup d'image pour transmettre son message. Ainsi la parabole n'est pas une connaissance, mais une naissance. Naissance à ce que nous sommes vraiment. Jésus ne donne pas d'enseignement sur le sens de la vie ou de sa présence en nous, il nous "donne des histoire à lire, méditer, inventer Comme l'écrit le Père Dominique collin: "La lecture des paraboles nous fait passer de l'état de lecteur à celui d'acteur." La parabole ne s'adresse pas à l'intellligence mais au coeur.

Dans la parabole de notre Évangile d'aujourd'hui, Jésus vient nous dire comment il vient agir envers nous et nous invite sur le même chemin. Lisons cette parabole en pensant à Jésus. Le Père lui demande d'aller travailler à sa vigne et ce travail le conduira à la mort. Si nous méditons bien la vie de Jésus, nous pouvons constater qu'il a dit OUI et reste fidèle à sa parole jusqu'à la mort. la parabole de la fidélité à la parole donnée nous parle de Jésus comme modèle et nous invite comme enfant de Dieu à suivre le même chemin. La parabole nous met aussi en face de notre difficulté à vivre la fidélité à notre baptême.  

Ici, Jésus s'adresse aux grands prêtres juifs, de bons pratiquants de la loi et il fait comprendre que les pauvres, les non pratiquants se sont convertis avant eux qui ont refusé de croire et même   le mettront  à mort. Jésus n'est pas venu imposer une façon de faire, mais révéler une façon d'ÊTRE.  Nous pouvons avoir foi en Lui. Quand il affirme une chose, c'est du solide comme on dit. Jésus reste fidèle à la parole donnée et à sa mission, c'est ainsi qu'il ne reculera pas devant la mort. Il reste fidèle à ce qu'Il est. C'est ainsi que nous sommes invités à vivre: fidèle à notre être de baptisé, fidèle dans la défense de la vérité, de la justice, de la paix, du respect des personnes même dans de grandes différences.  Jésus est venu donner un enseignement, une façon de vire sa foi et Il est demeuré fidèle jusqu'au bout.

L'Eucharisrie est le signe pour nous de cette fidélité: Je serai avec vous jusqu'à la fin. La communion est le signe de Jésus de rester en communion avec moi dans mon quotidien et le moyen qu'il me donne pour vivre cette communion avec lui et autour de moi. Jésus ne nous laisse pas seul, Il le dit et le fait.

jeudi, 21 septembre 2023 14:41

Jésus dérange.

Jésus mange avec des publicains, des pécheurs et pêcheurs, (Mth 9, 9-13),  il n'est pas digne de son rang.  S'il savait avec qui il mange, il prendrait surement la porte. S'il était vraiment Fils de Dieu, il ne serait pas assis à cette table, pensait-on autour de lui. Combiend e fois n'ai-je pas entendu ces réflexions. 

Quand j'étais curé à Ste-Anne des Monts, une agente de pastorale présidait à la  célébrations des baptême et prononçait les homélies le dimanche. On me disait: Pourquoi la laissé faire, elle prend votre place. Je répondais simplement: Elle ne prend pas ma place. elle prend sa place. La situation dérangeait les vieux chrétiens. Elle avait fait l'homélie à la messe télévisée à Radio-Canada en 1986.

Nous avons simplement oublié de reconnaitre les ministères du baptême, les ministères des baptisés et avons tout réduit entre les mains des ministres ordonnés.  Aujourd'hui nous manquons de prêtres et aussi de services à la communauté alors qu ele sministres dorment sur leur  ministères.

Le synode qui s'ouvre à Rome ouvrira-t-il une brèche dans ce mur bien boulonné? Des chrétiens, femmes et hommes, participent à ces assises peut être qu'ils pousseront un brin la porte de la salle des ministères. C'est à espérer.

mardi, 19 septembre 2023 16:35

Que vaut ta vie? Mth 20, 1-16.

Un jour je vais m'asseoir près d'une rivière par un bel après midi, j'ai médité, lu, contemplé la nature et profité aussi de la bonne eau  que la rivière m'offrait. Juste au moment de quitter, un coureur passe tout en sueur et se désaltère. Il a eu droit à toute la quantité d'eau qu'il voulait. La rivière s'est montrée aussi généreuse envers lui qui ne faisait que passer qu'elle l'avait été envers moi qui avait passé du temps à la contempler et à lui dire de mots doux. J'étais non frustré mais questionné un peu comme les gens de l'Évangile de notre dimanche.

Dans l'Évangile de ce dimanche, un maitre envoie des ouvriers à sa vigne. les gens arrivent  à différentes heures de la journée. Au moment d'être payer, les derneirs reçoivent le même salaire que les premiers qui avaient trimé toute la journée. Évidemment les travailleurs se sentent blessés et trahis. Les conventins collectives ne permettent pas de telles façons de faire.  

La paraboles de Jésus ne nous parle pas de droit à une rémunération juste, Mais du sens que nous donnons à notre vie. Pour Dieu ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Jésus nous enseigne que la vie n'est pas une "job"  mais une vocation, une façon d'être.  Nous sommes placés devant la question de "savoir comment je comprends ma vie de chrétien." Es-ce que pour rmoi le nombre d'heures compte le plus ou la qualité de ma vie. La source donne de l'eau sans compter, l'important est de donner. Avec le Seigneur, le salaire n'est pas la somme d'argent que je reçois à la fin de la journée, mais la satisfaction, la joie et le sens que j'ai donné à ma vie.

Le Seigneur n'a pas le même sens que nous de la comptabilité. Ce ne sont pas les heures qui comptent mais le sens et la qualité de notre vie et engagement.  Souvent nous travaillons pour des récompenses, un salaire. Dans le royaume du Père, c'est la qualité du coeur qui compte. Comparer nous rend envieux et parfois jaloux En définitive, cette parabole me place devant la question comment je comprend ma vie de chrétien et mon engagement dans la communauté. Le salaire de ma présence et de mon engagement n'est pas extérieur mais de l'intérieur à savoir que ma vie a un sens et sert à faire grandir la vie autour de moi. 

Ce qui compte avec le Seigneur est d'être appelé et de se laisser appeler. à servir. Pourquoi restez-vous là sans rien faire, dira Jésus aux gens de la dernière heure.  Jésus nous appelle à servir à travers les besoins de nos milieux, Il est essentiel de se présenter et le Seigneur nous envoie à la vigne.  La méthode de Jésus est déroutante pour nous mais elle nous renvoie à cette question: comment je me  vois comme ouvriers dans la vigne du Seigneur? 

vendredi, 15 septembre 2023 17:51

Très beau.

Éric Emmanuel Schmitt: Le défi de Jérusalem. Ed. Albin Michel. 2023. L'auteur raconte un pèlerinage fait au pays de Jésus. l est parti avec une question: Pourquoi partir? Il est revenu avec une autre question, celle de Jésus à ses apôtres: Pour vous, qui suis-je? L'auteur raconte son intinéraire spirituel et l'expérience vécue de la présence du christ en nous. Très bonne lecture. 

 

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