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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 04 octobre 2020 15:54

Notre mémoire.

Gilles Proulx et Louis-Philippe Messier: La mémoire qu'on vous a volée.  De 1760 à nos jours. Ed. du journal. Ce travail nous livre des pages d'histoire méconnues ou mal connues. Dans un langage typique et intéressant l'auteur nous rappelle des événements et de sperosnnages qui ont joué un rôle  important dans notre histoire. Certains sont ignorés aujourd'hui.  L'auteur ouvre un volet oublié d'événements et de personnages qui ont façonné ce que nous sommes aujourd'hui. L'auteur resitue dans leur contexte des événements qui nous permet de les mieux comprendre etr mieux apprécier les gens qui les ont vécut.  C'est bon de mieux connaitre notre histoire, il est évident que notre mémoire se perd et nous sommes  souvent les propres artisans de cette perte de mémoire. Bonne lecture.  

 

dimanche, 04 octobre 2020 14:47

Un corps.

"À nous tous, nous ne formons qu'un seul corps,"  écrit Sant Paul aux Corinthiens. Nous sommes très respectueux du Corps du Christ à l'Eucharistie, mais nous sommes le vrai corps du Christ, mon voisin que je n'aime pas est aussi le corps du Christ. Le Seigneur ne me demande-t-il pas d'avoir le même respect pour son corps qui vit à mes côtés et même son corps que je suis? "Vous êtes le corps du Christ" avons-nous chanter.  

 

dimanche, 04 octobre 2020 14:06

Un bouleau m'a parlé.

Un magnifique bouleau se pare de toutes ses couleurs devant ma fenêtre. Il fait le beau avant de s'endormir pour l'hiver. Ce matin, il m'a parlé. Doucement le vent vient arracher mes feuilles et les répand sur le sol autour de moi, demain mes branches seront dénudées. Il me faudra descendre dans mes racines pour l'hiver afin d'y puiser la sève et la force de produire de nouvelles feuilles au printemps. La neige blanche viendra couvrir la terre d'un grand manteau blanc pour préserver mes précieuses racines du gel afin de leur conserver toute leur vigueur.  Au printemps avec l'arrivée de la chaleur du soleil, je vous donnerai de nouvelles feuilles semblables à celles qui tombent, mais ce ne sera pas les mêmes. Voila mon cher Jos. la leçon de ta vie.

Il y a des moments dans ta vie où tu vois les dernières feuilles tombées, tu dois t'arrêter et prendre le temps de réfléchir. le temps de confinement en est un exemple. C'est le temps de t'arrêter pour descendre dans tes racines, retoruver les forces ntérieures, renouer avec tes valeurs et tes rêves, découvrir la force divine qui t'habite et resserrer tes liens de communion avec le Resusscité. Une couche de silence viendra couvrir ton quotidien et te permettre ce retour en toi. Tu es invité à découvrir l'essentiel de ta vie d'être humain et d'enfant de Dieu. Les vieux philosophent nous invitent à ce mouvement intérieur, Marc-Aurèle écrit: Creuse au-dedans de toi. Au-dedans de toi est le source du bien, et une source qui toujours jaillira si tu creuses toujours. Et le bouleau me dit en concluant: Demain, si tu sais être fidèle à ta source, tu produiras de feuilles différentes de celles d'aujourd'hui parce qu'elles seront patinées par l'expérience et le désir d'avancer. Il serait vraiment dommage si nous manquions ce rendez-vous de la vie qu'est ce temps de confinement pour refaire le plein d'essence de spiritualité,  et de force intérieure. 

Je me permets de pousser plus loin ma méditation. Dans mon  coin de pays, les funérailles se célèbrent presque toutes au salon funéraire, très peu à l'église. N'y a-t-il pas là des feuilles qui tombent mais qui demandent d'en laisser pousser de nouvelles autrement? Moi, j'y lis une recherhce de sens. Une recherche fragile, incertaine mais réelle. Je crois que les chrétiens veulent célébrer un événement avec la famille et l'Église et non célébrer une messe dans laquelle on insère une funéraille. M'est avis ce matin que mon bouleau m'invite à regarder de l'intérieur notre façon de célébrer pour en redécouvrir l'essentiel. Faut continuer de creuser. Et demandons au Seigneur d'éclairer notre lanterne.

samedi, 03 octobre 2020 14:03

Fidélité.

Nous utilisons souvent ce mot: Fidélité. Fidélité à mes engagements, fidélité à ma parole, fidélité aux institutions, mais j'entends moins souvent : Fidélité à soi. Fidélité a ce que je suis. Je crois que cette fidélité à soi est importante pour bien vivre les changements, tout comme le changement est important pour vivre cette fidélité. La vie est un mouvement en perpétuel changement. Je dois suivre ces changements tout en restant fidèle à moi-même sinon je risque de me retrouver seul sur la route. L'être humain comme la société change, les besoins changent. Je dois être fidèle à la vie sinon je risque de stagner dans des façons de faire. 

Ceci m'a conduit à me poser une question: Est-ce que cette fidélité à moi-même, à mon être spirituel, n'a pas conduit à la désertion dans la L'Église? L'été dernier, j'ai posé la question à certains jeunes parents: Pourquoi ne venez-vous plus à la messe? On m'a répondu: "Moi, j'ai grandi dans une société qui change constamment avec de nouvelles idées, inventions, etc .. et vous êtes restés dans la même structure qui ne nous nourrit plus,  avec un vocabulaire que nous ne comprenons pas. Alors un fossé s'est creusé entre nous et vous."  J'ai compris que l'être humain avait changé, ses besoins spirituels n'étaient plus les mêmes et que ma fidélité à mes idées, structures et théories avait fait que je me retrouve seul sur la route. J'avais oublié d'être fidèle à moi-même là où la vie m'avait planté. L'être humain est d'abord un être spirituel et non pas religieux à prime abord. 

J'ai lu une lettre qu'une supérieure de communauté écrit à ses soeurs où elle leur dit: Nous devons être des éveilleurs. Éveiller les chrétiens à leurs valeurs spirituelles, à leur propre spiritualité , les éveiller à être fidèle à leur être humain et chrétien. Il me semble que c'est là le chemin de l'évangélisation. Le vide spirituel dans lequel nous sommes plongés en société ne serait-il pas une invitation à être fidèle à soi-même, à ses valeurs, fidèle à la vie qui est la nôtre en 2020. Être fidèle à soi-même n'est pas accepter n'importe quoi, mais ce qui a du sens. Ce qui fait autorité, c'est ce qui a du sens. Dans mon coin de pays, les funérailles se célèbrent peresqu'entièrement au salon funéraire. Pourquoi? Où est-ce que ma fidélité comme prêtre se situe devant cette réalité? Ma conviction est que dans l'Église nous sommes fidèle à des coutumes, des façons de faire et de célébrer et pas assez aux personnes.  C'est la question devant laquelle je suis ce matin. Continuons de méditer et d'être éveilés à la vie.

 

vendredi, 02 octobre 2020 14:28

Envoyés.

Jésus choisit 72 disciples et les envoya annoncer le règne du Père. Lc 10, 1-12. Jésus nous choisit et nous envoie au coeur du monde révéler la grandeur de son amour.  Si nous sommes choisit, c'est que le Seigneur a assez confiance en nous pour nous confier sa mission. Avons-nous mesurer l'étendue de cette confiance?   Jésus nous dit, je vous aime et vous connais assez pour vous donner ma mission à vivre et à réaliser. Cependant nous n'avons pas à craindre notre faiblesse humaine parce qu'il est là avec nous chaque pour accompagner nos pas. Il s'agit d'être à l'écoute.

Une deuxième dimension qui nous incombe est de connaitre le monde dans lequel nous irons. À qui nous adressons-nous? Quelle est leur histoire? Quels sont leurs besoins? Qu'avons-nous à leur dire, à leur faire découvrir? Enfin quelle est la mission que le Seigneur nous confie? À mes yeux cette mission joue entre deux pôles: la vie des personnes d'un côté et le contenu que le Seigneur m'a donné dans l'Évangile, d'autre part. Et le contenu est UNE PERSONNE à faire connaitre. Et nous sommes devant trois mondes: de bons chrétiens fidèles à la pratique sacramentelle, des indifférents qui semblent ne plus croire, et des personnes agressives, blessés qui ne veulent rien savoir. Jésus les envoie deux par deux, signe et force de la communauté.  Il est impossible aujourd'hui à une seule personne de remplir la mission du Christ devant un monde diversifié. C'est l'oeuvre d'une équipe de missionnaires. C'est là qu'il devient important de reconnaitre les charismes des baptisés et de les mettre en respnsabiltié avec les ministres ordonnés C'est là que l'on pourra redécouvrir la grandeur et l'mportance du ministre ordonné d'être au COEUR de la communauté et comme nous le disait J. Paul 11, d'être au service des charismes et des ministères des baptisés.

Les 72 n'ont pas été envoyés continuer le système religieux du temps, ils ont été envoyés annoncer le règne de Dieu que Jésus Christ était venu préparer. Nous sommes envoyés aujourd'hui dans un monde nouveau et en perpétuel changement, un monde qui a une histoire, nous avons a dire une parole neuve, une parole qui nourrit et fait avancer; ce n'est pas le message qui change, mais l'enveloppe du message pour s'ajuster à l'homme devant nous. Nous sommes des envoyés, donc nous ne sommes pas propriétaires du message, nous n'avons pas d'ordre à donner mais un trésor à faire découvrir. Si auojourd'hui nous devons prier pour des ouvriers à la vigne, prions aussi pour avoir le discernement de bien reconnaitre les ouvriers que le Seigneur envoie parce qu'Il continue toujours d'envoyer, et parfois, il y a un risque, que notre façon de reconnaitre les envoyés briment l'élan de l'Esprit.  Donne, Seigneur, à ton Église le charisme de bien découvrir et reconnaitre les charismes  des femmes et des hommes que tu envoies aujourd'hui encore au coeur de nos communautés chrétiennes.  

jeudi, 01 octobre 2020 21:16

Les dessous ...

James Gabriel: Les dessous de Kanesatake, propos recueillis par Marcel Dugas. Ed. Les intouchables. Je lisais ce livre cette semaine lors que l'on annonças la mort d'une amérindienne à l'hôpital de Joliett.e Cette l'histoire d'une communauté aux prises avec les magnans de la drogue et de la contrebande des cigarette et autres. C'est l'histoire d'un chef qui veut nettoyer sa communauté des voyous qui l'oppriment et qui échoue à cause de l'inaction et du manque de colonne vertébrale des forces policières et gouvernementales. Ce livre apporte un éclaircissement sur le vécu de cette histoire dont on se souvient encore. Bonne lecture.

 

jeudi, 01 octobre 2020 15:53

Je te salue, Marie.

Premier octobre, le mois du rosaire commence, aujourd'hui commence aussi pour nous un nouveau confinement. Ce temps de réclusion sera un temps propice pour prier Marie et surtout pour apprendre à prier Marie. Nous avons l'habitude de réciter notre chapelet et souvent à la manière d'un magnétophone, ça déboule. Ne serait-il pas valable d'en dire moins et de mieux le prier comme beaucoup ont appris à le faire.  Il m'arrive souvent que de ne dire qu'un AVE par jour.

Je te salue, Marie, toi qui mis tant d'amour dans l'accomplissement de ton travail au quotidien et qui 'invite à faire de même.

Je te salue, Marie, toi qui fus le premier tabernacle vivant et m'appris à devenir missionnaire pour faire découvrir cette présence autour de moi.

Je te salue, Marie, toi qui accueillis la vie et jusuq'au Calvaire pour recevoir la vie nouvelle de ton Fils qui venait d'entrer dans la résurrection.

Je te salue, Marie, toi nous apprends à devenir des être de louange et d'action de grâce par ton chant de louange à ta visite chez Élisabeth.

Je te salue, Marie, toi qui, au pied de la croix, nous apprends à rester debout dans l'adversité fort de notre foi et de l'amour de ton Fils.

Je te salue, Marie, toi qui nous révèle les sentiments maternels de Dieu au cour de notre monde brisé par l'ambition, l'orgueil, le pouvoir ... 

Ainsi devient ma pirère à Marie moulée dans la vie courante et  l'Évangile. Ainsi je ne veux pas me contenter de répéter des formules apprises autrefois. elles sont nécessaires comme un point de départ vers une prière intériorisée et plus personnelle. Bon Mois du rosaire. 

 

mercredi, 30 septembre 2020 18:00

Viens.

Jésus dit à quelqu'un: Suis-moi. L'homme lui répondit: Laisse-moi aller enterrer moi d'abord enterrer mon père. Jésus lui dit: Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars et anonce le règne de Dieu. Lc 9, 60. Cette parole de Jésus semble dur à entendre, mais c'est une parole symbolique. Le père est le symbole de toutes ces attaches qui m'empêchent de répondre à l'appel de Jésus dans ma vie; c'est le symbole de toutes mes dépendances qui m'empêchent de partir, c'est le symbole de tous les liens que j'ai tissés et qui m'empêchent d'être au service de la vigne du Seigneur. J'ai besoin de m'en libérer pour devenir artisans du règne de Dieu.

 

mercredi, 30 septembre 2020 14:24

Un temple profané.

"Vous êtes le corps du Christ, vous êtes le temple de l'Esprit Saint" clame Saint Paul et nous le répétons à chaque célébration: qu'après avoir partagé le pain nous devenions un seul corps. le premier lieu de l'habitation du Christ ressuscité est l'être humain. Hier soir, la télé nous présentait le décès d'une dame amérindienne dans des conditions inacceptables. C'était le corps du Christ bafoué, outragé, victime de propos racistes. Vis-à-vis les amérindiens, cette situation dure depuis l'arrivée de blancs en Amérique. J'ai pensé à tous ces corps du Christ bafoués et profanées depuis des siècles et encore aujourd'hui dans notre monde. Des enfants meurent de faim et martyrisés comme nous en avons vus le printemps dernier.

Ce matin à l'Eucharistie, quand Jésus dit: ceci est mon corps, j'ai pensé à tous ces corps crucifié aujourd'hui encore sur l'autel du pouvoir, de l'argent, du racisme; ces corps d'enfants, de femmes, de travailleurs  bafoués et blessés, c'est à ce corps du Christ que j'ai voulu communier ce matin. Une autre pensée m'a assailli, ce matin, mercredi, une manifestation avait été commandé par des prêtres pour réclamer une plus grande participation aux célébrations dominicales.  C'était juste. Une manifestation eut lieu cette nuit, manifestation de femmes, d'hommes et d'enfants en hommage à cette femme et pour réclamer jsutice pour ces crucifiés  du royaume. Je ne sais pas s'il y avait des prêtres et de vieux pratiquants du dimanche dans cette manifestation. Ce matin, j'étais un peu gêné de communier au Corps du christ à cause de mon silence devant ces profanations du temple du Christ.   

mardi, 29 septembre 2020 14:23

Un trésor à explorer. Mth 21, 33-42.

Un jour, il  a plusieurs millions d'années, l'être humain est arrivé sur la terre. Il était placé devant un trésor inépuisable qu'il devait découvrir et développer. Une voix lui a dit: "Soyez fécond." Gn 1, 28. Soyez fécond de cette fécondité du coeur, de l'intelligence,  de l'esprit, du corps. Ce trésor est mis entre vos mains et le créateur vous fait assez confiance pour laisser découvrir et développer ce trésor en le respectant. Vous  n'etes pas la propriétaire ni la créateu de ce trésorr, mais il est à votre disposition. Nous devons admirer la confiance absolue que fait le créateur à l'être humain. La puissance divine qui fait ainsi confiance fait partie de sa création et de l'être humain, c'est donc en communion avec cette force divine en nous que nous réalisons cette mission.

Il y a 2000 ansd, un homme est venu sur la terre et nous a fait un autre cadeau, il nous a donné un autre trésor. Il est venu révéler que ce Dieu en nous est un Père, une Mère. Une force divine qui nous habite et veut vivre avec nos une relation comme un père ou une mère avec ses enfants. Il nous a enseigné l'amour, la miséricorde, le pardon et la fidélité à notre misssion. Et un soir sachant que sa vie ici bàs était terminée, il rassembla les siens et leur dit: "Faites ceci en mémoire de moi." Lc 22, 20. Tout ce que j'ai fait  et enseigné au milieu de vous rendez-le présent au monde et je serai avec vous jusqu'à la fin. Jésus venait de nous donner un autre trésor à découvrir et à vivre. Et Jésus faisait assez confiance à chacun et chacune de nous pour s'en aller et laisser entre nos mains ce trésor tout chaud de son amour. C'était notre mission. Notre mission était de faire découvrir ce trésor au coeur du monde. C'est l'Évangile d'aujourd'hui.

Le Seigneur a planté une vigne dans le coeur de chaque être humain. Cette vigne est préscieuse à ses yeux, il y plaça une cloture pour la préserve. C'était la clôture des béatitudes, clôture de l'amour et du service des vignerons. L'Évangile nous montre comment les vignerons habités par le souci de possession ont réagit. Ils voulaient être propriétaire de la vigne. Accpeter la gratuité de diu étai tdifficile pour eux. Comme les premiers habitants de la terre, ils voulurent être propriétaire. Ces bons vignerons ont tué les envoyeés du maitre et même ils ont crucifié le Fils pour devenir héritier Ils ont éét incaapbles d'accepter le don gratuit du Seigneur.

Jésus s'adresse ici aux grands prêtres et aux anciens du peuple, pouvons-nous imaginer leur réaction quand Jésus leur dit: Ce trésor vous sera enlevé pour être donné à d'autres qui lui feront donner des fruits.   Imaginé si Jésus nous disait à nous prêtres et aux anciens pratiquants du dimanche: Ce trésor vous sera enlevé et donné à ceux qui ne pratiquent plus mais qui en ce temps de pandémie distribuent l'amour,  l'entraide et le secours aux plus démunis et seuls. Comment réagissons-nous devant les chrétiens qui ne viennent plus `l'église pour les funérailles, ne se marient plus à l'église? C'est une question que l'Évangile me pose aujurd'hui. 

Le Seigneur vient nous quesitonner aujourd'hui sur la façon dont nous vivons notre mission donnée le jeudi saint. La vigne nous est donnée, nous n'en sommes pas les propriétaires c'est la vigne du Seigneur. Il me semble que la première attitude pour nous est d'écouter le maitre de la vigne en fonction du monde d'ici, parce qu el eMaitre parle aussi par la bouche des gens d'ici. Ma mission n'est pas de dire au monde quoi faire mais de leur faire découvrir l'immense trésor d'amour qui les habite. Le Seigneur nous aime assez et nous fait aussi tellement confiance qu'il nous a donné ce trésor et il respecte nos choix même s'ils ne correspondent pas aux siens. La première qualité du vigneron est l'amour et la docilité au maitre. C'est  une qualité du coeur et non d'abord une façon d'agir. 

A l'Eucharistie, nous venons en communauté célébrer notre communion quotidienne au Maitre de la vigne. C'est parce que j'ai découvert ce trésor et que j'en vis que je peux célébrer avec mes soeurs et mes frères en communauté et cette rencontre du Seigneu rme donne plus de force pour vivre au quotidien la découverte avec eux du trésor qui nous habite: Construire le règfne de Dieu dans les coeurs. Le règne de Dieu ne se résume pas à la célébration du dimanche, comme le baptême ne se résume pas à la célébration. La célébration du dimanche est le résultat de ma vie de communion avec le Maitre de la vigne et des autres vignerons autour de moi. Parce que je suis un être de communion, je vais célébrer et communier afin d'être plus fort pour vivre ma communion quotidienne.  

  

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