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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 22 juillet 2020 14:01

Une amoureuse.

Une amoureuse retourne au tombeau chercher celui que son coeur aime. Jean 20, 1-18.  La présence de Marie Madeleine au tombeau est le témoignage de l'amour inconditionnel pour le Seigneur. Même quand les apôtres sont partis, elle reste au tombeau. Les apôtre sont conduits par la tête et le raisonnement: Jésus n'est pas là, on ne comprend pas ce qui se passe, donc on retourne à la maison.. Marie est guidé par le coeur et reste même devant le vide. 

Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un lien avec notre situation actuelle en Église. Notre tombeau est vide et avec la pandémie, il est encore plus vide. Aurons-nous l'attitude de Marie? Que notre amour du Christ et de l'Église peuple de Dieu soit assez fort pour rester fidèle dans la foi et espérer un jour retrouver l'Église du terrain, peuple de Dieu en marche. Sommes-nous amoureux d'une personne ou d'une façon de faire? Marie ne comprend pas ce qui arrive, elle aime seulement.  Nous ne comprenons pas toujours nous aussi ce qui se passe dans notre vie d'Église, aimons seulement cette Église du terrain.

La persévérance de Marie lui permet de découvrir Jésus autrement de ce qu'elle cherchait. C'est sans doute ce qui nous arrivera. Nous trouverons l'Église d'aujourd'hui et de demain différente de cele que nous avons connue. Elle sera ressuscitée. A la condition que notre vie chrétienne ressuscite aussi.  Marie découvre le Christ ressucité au moment où elle le quitte, quand elle cesse de le chercher comme dans la façon qu'elle l'avait connu. Nous reconaitrons l'Église d'aujourd'hui et de demain le jour où nous cesserons de chercher à retrouver l'Église que nous avons connue, l'Église d'hier dans un autre contexte de société. Notre vie chrétienne aussi devra retrouver une autre façon de vivre sa foi et l'Évangile parce que la société nous amène ailleurs. L'Église est une communauté et non une assemblée liturgique. Comment faire communauté aujourd'hui dans une société cassée en deux? Voila notre défi. Nous ne savons pas; aimons seulement. 

 

"Mon petit trésor. Cet enfant est un vrai trésor."  Voila ce que nous entendons souvent des parents. C'est aussi ce que le Seigneur dit de chacn et chaucne de nous: Mes petits trésors.  Ce sont des mots qui font chaud au coeur et qui révèlent l'importance que nous avons à leurs yeux.

L'Évangile d'aujourd'hui nous révèle aussi que nous possédons un trésor, nous sommes des trésors. Ce trésor qui nous habite n'est pas un objet, une théorie, mais une personne.: Le Fils même de Dieu. Jésus Christ est le trésor en nous qui fait de nous le térsor du Père. Ce trésor est comme une perle rare déposée dans notre jardin intérieur. Ne cherchons pas en dehors de nous, il veut se laisser découvrir en nous. Salomon dans la première lecture de ce dimanche nous dit qu'il faut avoir le discernement et l'art d'être attentif à la présence du Christ en nous pour le découvrir. Il est déposé au fond de notre coeur et se laisse découvrir.

Aujourd'hui dans notre Eucharistie, nous sommes venus communier plus profondément à ce trésor en nous. La présence de ce térsor en moi va modifier ma façon de voir, de juger, d'accueillir les autres dans mon quotidien. Ce trésor vient enrichir ma façon de vivre. Nous sommes habitués à chercher ce trésor au dehors; comme me disait la vieille dame: Nous cherchons souvent au de-hors ce que nous avons en dedans de nous.   Ceci me fait comprendre que mon agir chrétien ne vient pas de l'extérieur, des normes ou lois que l'on me donne, mais d'une poussée intérieure que fait naitre le trésor qui m'habite. 

Notre premier mouvement est de prendre conscience de ce trésor en nous. Nous devons en faire l'expérience. Ce trésor ne se découvre pas avec des théories mais par une expérience de vie au niveau du coeur. Prenons conscience que cleui qui a trouvé ce térsor est prêt à vendre tout ce qu'il a pour conserver ce trésor. Alors c'est la question qui m'est posée: Que dois-je vendre, laisser de côté pour conserver ce trésor en moi? C'est quoi dans ma vie qui m'empêche de vivre de ce trésor? Cette présence du Christ en moi me rend libre. Alors tout ce qui met un frein à ma liberté intérieure devra être vendu, c'est à dire devra être guérit pour ne plus me nuire. Ce peut être l'orgueil, la jalousie ou autre maladies d e l'âme qui me réduise ma liberté intérieure.

Notons également que l'homme de la parabole ne cherche pas le trésor, mais le découvre. C'est pour nous la joie de la découverte. Nous écoutons souvent des témoignages de conversion à l'émission La Victoire de l'Amour, régulièrement ce sont des découvertes d'une présence en eux. Souvent ils la découvre sans la chercher. Ce qui transforme la vie, c'est l'expérience de cette présence vivante en nous. Nous avons déceloppé l'habitude de faire des choses, de chercher et oublions trop souvent le silence intérieur qui nous fait découvrir ce trésor. Le silece est l'espace des découvertes intérieures et des richesses qui nous habitent. Le temps de confinement est ce moment privilégié, ce temps de grâce qui nous ouvre à nos trésors intérieurs.

Que notre Eucharistie et notre prière soient ce temps privilégié de découverte et d'expérience du trésor inestimable qui nous habite. 

mardi, 21 juillet 2020 13:49

Un monde malade.

Qui sont mes frères et mes soeurs? Et levant la main il indique ceux qui le suivent et dit: Voici ma mère et mes frères." Mth 12, 46-50. En lisant ce texte, je n'ai pu m'empêcher de penser à l'événement tragique qui a boulerversé tout le Québec ces derniers jours. Les médias vont parler beaucoup et avec raison de la mère des deux enfants et nous risquons d'oublier la famille Carpentier. Un tel geste est le signe d'une maladie chronique de notre monde. C'est un signe d'une grande détresse et souffrance intérieure que vivait cet homme. Ce n'est pas un criminel, c'est un être humain malade qui a posé un geste criminel fruit de sa détresse intérieure. C'est un drame épouvantable pour la mère, sa famille et aussi pour la famille du père. Nous sommes trop portés à oublier ces familles qui sont aussi victimes d'un événement pénible. Comme nous avons trop oublié la famille du jeune Bissonnette dans l'événement de la Mosquée de Québec. 

De cet homme en cavale que l'on retrouve décédé, Jésus dira aussi c'est mon frère, un frère souffrant qui a posé un geste malheureux. Pourquoi notre société aujourd'hui ne peut rien devant tant de souffance. Pourquoi notre société  utilise la répression et pas assez la prévention et l'aide aux gens en difficultés. Quelqu'un me disait cette semaine, nous avons dressé les gens sans les éduquer et ils sont uajourd'hui devant un vide spirituel qui conduit aux pires aberrations. Notre monde est malade d'un vide d'aimer. Ce n'est plus à mes yeux un problème d'individu mais de société. C'est une question posée à nous aussi comme Église.

Hier soir, je présidais l'Eucharistie à la neuvaine de Sainte Anne. Il n'y avait que des gens aux cheveux blancs. Les jeunes ne sont plus inéressés par cette pratique. Nous n'avons pas le goût de nous rassembler en communauté pour célébrer notre vie chrétienne.  Nous venons à la messe et les jeunes ne veulent pas venir à la messe. Ils ont le goût du rassemblement. Regardons-les sur les plages. Après l'eucharistie hier soir je suis allé faire une randonnée pour voir tous ces rassemblements. Notre monde a besoin de se retrouver esemble pour fêter et non simplement écouter prier Monsieur le curé.  

Je me disais: nous nous agenouillons devant le tabernacle, mais dans la forêt près de Québec, Jésus est en souffrance, allons-nous nous agenouiller devant ce frère malheureux qui pose des gestes désespérés, ou si nous allons le condamner. Notre monde est malade d'amour, d'accueil, de miséricorde, nos frères et soeurs sont devant un vide spirituel, ils attendent des chrétiens un geste qui les réconfortent. C'est une question posée à notre foi et notre agir chrétien.   Ma façon d'être présent à ce qui se vit aujourd'hui est un critère pour évaluer la qualité de ma présence à l'église. Comme vieux retraité aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de me questionner sur la qualité de nos rassemblements pour la célébration de la misssion de Jésus Christ. Notre monde a un urgent besoin de témoins de l'Évangile sur le terrain. Esprit Saint vient réchauffer le coeur le coeur du monde pour qu'il devienne un foyer d'amour où il fait bon s'y retrouver. 

lundi, 20 juillet 2020 14:03

Chemin d'action de grâce.

Nous avons grandi la plupart d'entre nous dans un temps où foi et religion étaiernt synonyme de sacrifices ou de lois à observer. Nous devions faire beaucoup de sacrifices pour mériter de Dieu. Nous avions oublié que Dieu donne tout gratuitement. Les plus magnifiques signes du don gratuit de Dieu ne serait-ce pas la nature avec toutes ses beautés et ses merveilles, le corps humain qui est une véritable usine que nul être humain ne peut imaginer, le soleil qui éclaire et réchauffe notre terre, la nouriture qui arrive chaque jour sur notre table. Nous avons mille preuves que le Seigneur nous aime et nous donne tout par amour. Ne serait-il pas intéressant de développer une relation d'action de grâce, de reconnaissance. La chaleur de l'été et les vacances nous donnent le temps d'admirer la nature et d'en goûter toute la beauté et les richesses. La neuvaine à Sainte Anne devrait être un temps d'action de grâce pour les merveilles de Dieu. Nous sentons monter dans notre société des temps de colère et de manifestations haineuses contre l'autorité. Il y a une maladie chez nous, celle de l'insatisfaction et de "L'écoeurantite." Nous mettons depuis longtemps l'accent sur la force et la répression et devant l'impuissance la colère a pris une place exagérée. Beaucoup trop de gens sont contre, simplement contre,  et ceci développe l'agressivité. Dans cette société, l'importance du témoin du Christ, témoin de l'Évangile est d'une urgence capitale. Nous avns besoin de témoins pour réchauffer ce monde qui grelotte, pour apaiser ce monde en ébullition, pour aimer ce monde en recherche de paix, d'amour et de spiritualité. "Il y a ici bien plus que Jonas" le plus grand signe d'amour que nous puissions avoir: La présence même du fils de Dieu au dedans de nous. Devenons de être amoureux et d'action de grâce.  

 

dimanche, 19 juillet 2020 13:52

Comprendre

Bernard Sesboüé: Comprendre l'Eucharistie. Salvator 2020.  Après avoir fait brièvement l'histoire des rites, l'auteur fait un clin d'oeil aux textes bibliques dans les quatre Évangiles. L'Eucharistie est l'événement fondateur de nos foi, l'événement pascal de Jésus. Ce petit livre apporte un éclairage important pour une meilleure compréhension de l'Eucharistie et du même favorise notre participaiton à cet événement  riche pour notre vie chrétienne.  Bone lecture.

 

dimanche, 19 juillet 2020 13:36

Le Levain. Mth 13, 33.

Le Royaume des cieux est comme un levain qu'une femme met dans sa farine pour faire lever le pain, nous dit Jésus. C'est à moi ce matin que Jésus s'adresse. Je suis le levain que Le Seigneur dépose dans la farine de la vie et du temps pour faire lever le royaume de Dieu. J'ai essayé à quelques reprises de découvrir le levain dans le pain que je mange le matin. Peine perdue, impossible, il est fondu dans le pain. le levain se reconnait à sa force intérieure qui fait lever la pâte pour en faire du bon pain. Il en est ainsi de ma foi et de ma présence, faire lever le pain de l'amour, de la charité, du pardon, de l'accueil, de la paix, etc .... Un jour quelqu'un qui avait un gite du^passant me dit: Hier soir un homme est venu couché chez moi,  ce doit être un prêtre à cause de sa façon de  s'intéresser aux gens et aussi ses valeurs dans la conversation. Il me nomme et je lui dis: c'est l'évêque de Mont-Laurier. Il était passé incognito comme le levain et avait fait lever quelque chose par sa qualité de présence. Voila l'invitation que le Seigneur me fait aujourd'hui. C'est très malheureux que nous soyons divisés au nom du Seigneur pour des énoncés théologiques.  Faisons ensemble lever la pâte humaine pour le royaume du Père.

 

samedi, 18 juillet 2020 14:17

En ce temps-là.

En ce temps-là, une fois sorti de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil pour voir comment faire périr Jésus." Mth 12, 14.  L'insoumis de Nazareth dérange ces bons messieurs  du temple et on cherche le moyen de le faire taire.  Et pourtant Jésus est inoffensif: Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n'entendras pas sa voix sur les places publques, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit.  Jésus n'est pas dangereux mais il dérange par son enseignement et sa façon d'être. Il proclame l'amour et la liberté; il demande le pardon et le respect des personnes Il dénonce le pouvoir et fait place à l'autorité. Il dit simplement que la loi est au service des personnes et non l'inverse.  Il demande simplement d'aimer nos ennemis, il n'y a rien là. Pourquoi veut-on le faire mourir? Les hommes avaient défiguré le visage du Père et Jésus vient mettre les pendules à l'heure et cela est dure à entendre. Aujourd'hui écoutons-nous parler devant les abus d'agressions, de violence et d'intimidation de toutes sortes. Les réseaux sociaux nous montrent encore des gens qui veulent faire taire Jésus. La parole du Seigneur est encore dure à entendre. Nous nous indignons devant la mort des enfants; nous demandons-nos pourquoi après 2000 ans de christianisme et d'annonce de l'Évangile nous sommes encore là. Ce sont des questions que je me crois pemris de poser.

 

 

samedi, 18 juillet 2020 13:50

Jouez pour le Seigneur.

Hier soir, à une émission, les participants ont parlé du jeux. L'importance de jouer tant dans les sports que dans la vie. Ceci m'a rappelé qu'un jour juste avant Noël, un notaire m'avait rencontré et m'avait donné une somme importante pour acheté des jouets pour les enfants de familles démunies, il me dit: ces enfants ont droit de jouer aussi bien que les autres. Et le temps de confinement a fait réaliser à beaucoup des parents l'importance de jouer avec leurs enfants. Redécouvrir l'importance de jouer même quand on est moins jeunes. 

En méditant cela j'ai réalisé que j'avais manqué de jouer dans l'enfance. Quand je suis né,  mes parents étaient âgés à l'époque, mes frères avaient aussi un certains nombre d'années de plus que moi. J'ai joué seul ce qui est moins intéressant. En revoyant mon passé, je réalise  que le jeu m'a manqué et qu'on n'a pas toujours compris mon besoin de jouer quand je voulais allé chez les voisins trouver des amis. Je me suis repris un peu plus tard. Je comprends mieux aujourd'hui l'importance de jouer non seulement pour les enfants mais pour toutes personnes qui savent garder un coeur d'enfant. 

Beaucoup de psaumes parlent de jouer pour le Seigneur, David a dansé devant l'Arche d'alliance. Peut être que notre tempérament anglais dans un pays froid nous a fait perdre cette réalité du jeu dans notre vie et aussi dans la liturgie. Nos célébrations sont très sérieuses et nos chants liturgiques sont pour des gens d'un certain âge.  Les gens qui nous arrivent de l'Afrique doivent trouver nos célébrations un peu constipées.  Actuellement j'ai un peu les bras coupés quand j'entre dans une église ou une chapelle et que les gens sont tous assis les yeux fermés comme s'ils étaient seuls dans l'église. Aujourd'hui, il y a plus de plaisir dans les salons funéraires que dans nos églises. Nous sommes encore tributaires d'un passé où le sacré avait prédominance sur la vie. Peut être que jouer aurait été la meilleure façon de repsecter le sacré. Apprendre à jouer, voila un autre message que le confinement devrait nous laisser. Jouez pour le Seigneur, chantez pour Lui car il a fait merveille .....

 

vendredi, 17 juillet 2020 13:54

La miséricorde et non les sacrifices.

Ce matin, Jésus vient me dire: Qu'est-ce qui est important pour toi, faire des sacrifices manifester de l'amour? Si je regarde ma vie, force m'est de constater que j'ai mis l'accent beaucoup sur les sacrifices. Surtout en période de carême, si nous voulions que Dieu soit content de nous fallait nous priver de bien des choses. Comme s'il fallait mettre Dieu de bonne humeur avec nous. Quand j'ai compris que Dieu était toujours de bonne humeur, J'ai pensé développer une autre forme de relation.  Le Seigneur me dit ce matin en Mth. 12, 1-8, Ce que je veux ce n'est pas des sacrifices, mais la miséricorde. Il me dit à sa façon: Jos. on n'est plus dans l'Ancien Testament, on est ensemle dans une nouvelle alliance, celle de l'amour, de la miséricorde, de l'accueil, du respect des personnes; une alliance où nous apprenons ensemble à devenir des êtres de communion, de fraternité, des êtres amoureux les uns des autres et de la vie. Ce que je veux c'est votre coeur. Amen.

 

vendredi, 17 juillet 2020 13:27

Anne.

Aujourd'hui nous commençons la neuvaine à Sainte Anne. Cette dévotion n'a plus l'audience d'autrefois mais elle rassemble encore un bon nombre de chrétiens. Cette année avec le confinement la participation sera encore plus restreinte. Nous ne connaissons rien de la vie de la mère de Marie. La Bible n'en dit ren. Cette dévotion prit naissance à partir du protoévangile de Jacques au 11e siècle et la dévotion se répandit et prit un improtance spéciale à partir du X1Xe siècle. Anne devint la patronne des marins. Quoiqu'il en soit de la présence historique de Anne, nous savons que Marie a eu une mère et père et la foi des chrétiens les a prit comem modèle.

Anne est représentée apprenant à Marie à lire la Bible. C'est pour nous un message pas suffisamment développé à mes yeux. Anne nous est présentée comme une éducatrice de la foi, une évangélisatrice dirions-nous aujourd'hui. Comme nous ne savons rien de sa vie, nous pouvons nous  laisser inspirer par sa foi et sa relation au Seigneur. Comme toute juive, elle était femme de la lecture de la bible. Elle doit nous inspirer en ce sens. Notre contexte d'Église nous invite à rechercher une meilleure connaissance de la parole de Dieu. C'est par le force de l'Évangile que l'Esprit Saint renouvellera notre vie chrétienne et la vie de l'Église. Nous avons à nous convertir sans cesse à la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.  Le Père Deiss parle de l'importance d'une Église biblique. Qu'est-ce à dire? "Une Église biblique est une Église fondée non sur des traditions humaines mais sur la Parole de Dieu, non sur le sable des normes humaines mais sur le roc des lois divines, bref une Église selon le coeur de Dieu. L. Deiss: célébration de la Parole, P.11. Il ne s'agit pas de faire des chrétiens un peuple d'exégètes, de scientifiques de la bible, mais un peuple rempli de l'enseignement de Jésus, de son Esprit et qui en sont les témoins.  Voila ce que la neuvaine m'inspire ce matin Ma conviction est que nous avons placé l'accent sur les dévotions extérieures et pas suffisemment sur le contenu de vie.

 

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