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jeudi, 27 février 2020 15:20

Merci.

Les lectures de notre premier dimanche du carême nous invitent à découvrir que nous avons en nous les forces nécessaires pour bien vivre notre vie. Hier soir, en écoutant une émission de télé, une petite fille NIA esr venue nous le faire découvrir et ce matin, ma prière en fut une d'action de grâce.

La petite a subie un AVC  dès avant sa naissance de sorte qu'elle est née avec un sérieux handicap qui devait l'empêcher de parler et de marcher selon les médecins.   Sa mère adoptive cessa de travailler pour s'occuper de l'enfant. Ensemble, elles ont mis de l'énergie, elles ont cru en la capacité de l'enfant de devenir autonome, de sorte qu'aujourd'hui elle parle, marche, va à l'école, chante et participe à des concours de chant. Comme elle a subi de l'intimidation à l'école a cause d'un petit handicap, elle donne des conférences contre l'intimidation. Je croyais entendre Jésus dire au paralytique: Lève-toi, prends ta vie en main et va. Ce matin ce fut l'objet de ma prière et de ma méditation.

Je suis certain que cet événement, un fois l'émission terminée, tombera dans l'oubli. Et pourtant nous avons là à mes yeux une belle leçon d'Évangile. Nous avons là un témoignage de foi, foi en l'être humain qui est foi en Dieu parce que les deux sont inséparables. Jésus a dit aux siens: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez." Le mère de NIA était en Galilée avec le Christ. N'avons-nous pas trop enfermé Jésus Christ au tabernacle pour adorer et pendant ce temps, les chrétiens sur le terriain vivent avec Lui souvent sans le savoir. Ce serait peut être des pistes de réflexion en vue du tournant missionnaire. 

 Nous sommes tellement habitués à juger les gens de l'extérieur comme au Paradis terrestre et à oublier la leçon de l'Évangile. La langue et les jugements tuent plus de monde que les fusils. Si nous savions le nombre de morts vivants qui se promènent sur les trottoirs tués par nos jugements, nous nous convertirions peut être. Jésus est venu nous enseigner à ne pas juger sur l'extérieur mais à partir de l'être intérieur et de comprendre les comportements à partir des blessures ou des maladies. Le père du jeune cadet dans l'Évangile de Luc accueille son fils non à partir de ce qu'il a fait mais de ce qu'il est SON FILS et il nous dit: C'est comme cela que vous devez vous accueillir les uns les autres, non au niveau de l'agir mais de l'être. Et pour moi, c'est maintenant ma façon de vivre le  sacrement du pardon au niveau de l'être, des blessures ou des souffrances des personnes pour les guérir et non d'abord au niveau des actes qui sonnt des conséquences. Je souhaite que notre carême ne soit pas seulement un vécu liturgique mais soit un VRAI CARÊME vécu en Galilée.