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lundi, 24 juillet 2017 16:13

Un questionnement.

J'entends souvent autour de moi cette question: Comment faire pour intéresser les jeunes? On organise des messes pour eux et ils ne viennent pas; on leur fait de la catéchèse et une fois terminée, on ne les revoit plus. Dans ces questions, j'y lis du découragement et de la souffrance.

Un jour, quelqu'un décida que dans sa paroisse, les gens avaient besoin d'enseignement et il se créa une école de la foi. Il l'a fait à son image et personne n'est venu. Les gens avaient besoin de conniassance, le seul problème était la forme qu'il donna à son école. Au lieu de transmettre sa passion pour la Parole de Dieu et avec les gens créer la forme d'école dont ils avaient besoin. Il décida du besoin des gens et créa sa propre école. Les gens ne se sentant pas rejoint dans leurs besoins n'y sont pas venus.

Si moi j'ai le goût de la Parole de Dieu, si j'ai le goût de la prière ou le goût de servir dans tel mouvement   social, je dois donner ce goût autour de moi et non donner ma forme ou ma façon de le vivre. Les personnes qui vivront le même goût avec moi bâtirons la façon de le vivre. Si je demande aux gens de réaliser ce que je fais, je risque fort de n'être pas entendu et suivit.

Je devrais jamais me demander comment je devrais faire, mais comment je dois être. La vie est un état d'être qui se traduit par un faire. Le faire découle de ce que je suis. Si je me transpose dans L'Église, il est certain que tant que je voudrai imposer ma façon de faire je marcherai vers un échec. Il ne s'agit pas d'amener les gens à la messe, mais de donner mon goût de célébrer et la façon de célébrer s'ajustera sur ce goût. C'est pour cela qu'aujourd'hui avec un rite bien déterminé, il devient plus difficile de créer une forme qui correspond aux besoins. En conséquence, les chrétiens sont absents. Il ne s'agit plus de faire des choses pour amener les gens, mais d'ÊTRE quelque chose qui a du goût et donne le goût, ainsi la façon se mettra en place toute seule. Méditons bien ces réalités.