Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : novembre 2016
mercredi, 30 novembre 2016 20:52

Intéressant à lire

Jean-Marc Léger, Jacques Nantel, Pierre Duhamel: Le code Québec. Ed. de l'homme, 2016. "Les septs différences qui font de nous un peuple  unique au monde. Les Québécois sont heureux en dépit des difficultés inhérantes à la vie quotidienne, ils sont un peuple créatif si nous considérons les entreprises qui ont fait le tour du monde issues du Québec. La lecture de "Le Code Québec est une "clé pour ouvrir le coeur, l'âme et même le portefeuille des Québécois." Basé sur des sondages, cette étude nous présente un portrait fort intéressant de notre peuple et culture. A lire.

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mardi, 29 novembre 2016 16:36

Une invitation

"Convertissez-vous car le royaume des cieux est proche." Jean Baptiste invite ainsi les gens à se préparer à accueillir la nouveauté du royaume dans la venue de Jésus de Nazareth. Les pharisiens venaient se faire baptiser pour faire comme les autres et Jean les appelle "engeance de vipères." Jean les invite à agir par conviction et non par ambition.

Plus loin (Math 3, 11-12) Jean nous dit: "Moi, je vous baptise dans l'eau, mais celui qui vient derrière moi vous baptisera dans l'Esprit et le feu." Jésus est venu annoncer un baptême de feu animé de l'Esprit même de Dieu. Jésus lui-même dira: "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." A la Pentecôte, les apôtres ont aussi été baptisés dans l'Esprit et le feu. Notre baptême est aussi un baptême dans l'Esprit et le feu. Qu'est, ce baptême de feu, devenu?

Le feu réchauffe, éclaire, rassemble. Nous aimons nous rassembler autour d'un bon feu de camp ou autour du foyer dans une soirée froide de   l'hiver. La Parole de Jean était chaude et rassemblait la foule tout comme celle de Jésus. Les disciples qui ont écouté Jésus avc le coeur sont restés fidèles jusqu'au bout. Les disicples d'Emmaüs ne diront-ils pas: "Notre coeur n'était-il pas tout brulant quand il nous parlait sur la route?"

Jésus a apporté ce baptême de feu animé du souffle même de Dieu. Nous sommes tatoués de l'Esprit même de Dieu qui nous permet de vivre notre baptême de feu. Nous avons ritualisé le baptême, il est devenu un rite de passage que l'on vit maintenant par accoutumance et il s'est vidé de son sens profond. Nous avons mis l'accent sur le contenant et oublié le contenu. Le baptême est devenu une davantage une tradition, un rite de passage. Une bonne grand-mère me disait dernièrement parce que ses petits enfants n'étaient pas baptisés: `S'ils meurent, où vont-ils aller? seront-ils enterrés dans le clos?" Elle avait un enfant mort sans baptême et il n'était pas enterré dans le cimetière. Il y avait de la douleur, de la peur dans sa voix. Je me suis posé la question: Quel héritage spirituel avons-nous laissé à nos frères et soeurs chrétiens?

Il me semble que l'Évangile d'aujourd'hui (Mth 3, 1-12) et le temps de l'Avent nous invite à sortir des rites pour retrouver le sens profond de notre baptême. Nous nous endormons facilement avec les rites liturgiques et les chrétiens quittent l'âme vide. Nous sommes invités à nous convertir au baptême de feu et à répandre ce feu sur la terre.

Isaîe nous dit: "Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera avec le chevreau, le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra ... " Tel est le monde que le Créateur a voulu et qu'il nous a invité à bâtir avec lui. On se console facilement en disant: c'est le monde à venir, le monde éternel. "Ne remettons pas à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui."  Ce monde est entre nos mains, c'est aujourd'hui que nous devons le bâtir. "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." Notre baptême n'est pas le baptême d'eau de Jean, mais celui de feu et de l'Esprit de Jésus. L'invitation de l'Évangile aujourd'hui en ce temps de l'Avent est de sortir le baptême du rite et de sortir le rite de l'église pour nous retrouver avec Jésus en Galilée. Laissons-nous brûler au feu de l'amour, de la paix, du pardon, de la miséricorde pour dire au monde une parole chaude, une parole qui rassemble, une parole qui fait naitre le goût d'être disciple et témoin du ressuscité.

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dimanche, 27 novembre 2016 14:48

Nazareth, prise 2.

Ma méditation sur Nazareth me pousse à un autre cran:

La spiritualité de Nazareth en est une de pauvre. Nazarerth est le lieu de la vie, de la communauté, lieu où la personne est plus importante que les lois et les rites. A Nazareth, il n'y a pas de calice en or, de vêtements colorés et flamboyants comme à Jérusalem. On appelait nazaréen, les gens du peuple qui trimaient fort et mettaient de l'importance sur la vie et non sur les rites. C'était à l'opposé de Jérusalem avec son temple et ses rites. La spiritualité de Nazareth se célèbre dans les champs, au milieu de la vie et d'une façon très simple. C'est là que Jésus affirme à la samaritaine: L'heure vient où vous n'adorerez plus sur la montagne (comme les grecs) ni au temple (comme les juifs) mais en esprit et en vérité. La spiritualité de Nazareth est authentique, basée sur la vie et simple.

La spiritualité de Nazareth est une spiritualité de libération. Comme elle est basée sur la vie et le respect des personnes et non sur les rites et le respect des lois, elle est libératrice. Elle libère les gens  du joug des observances en dehors de la vie. Les lois sont des lois qui doivent être appliquées et ne s'occupent pas des personnes ou des situations vécues. La spiritualité de Nazareth ne se pose pas de question sur le permis ou le défendu, mais sur le sens des choses et des événements. A Jérusalem on se dit: cela n'est pas permis, tu n'as pas le droit; à Nazareth on se dit: cela n'a pas de sens et ne fait pas vivre.  La vie religieuse est basée sur la relation à Dieu et non sur des rites et des façons de faire.

Alors, ce matin, je me dis: Nazareth s'ymbolise tous ces gens des frontières qui ont pris leur distance face aux rites religieux mais sont à la recherche de spiritualité et de sens; Nazareth représente tous ces pauvres, ces marginaux de la société et de l'Église qui sont en quête de valeurs et de respect. Nazareth est le lieu du charisme, de l'engagement et où la communauté fait les rites et célèbre sa liturgie. Nazareth est le lieu où la Parole de Dieu et les prophètes animent le peuple et réchauffent les coeurs. C'est là que le Christ ressuscité envoie ses apôtres au matin de Pâques et du même coup, c'est là aussi que nous sommes envoyés. Nazareth est le lieu de l'incarnation du Christ et du christianisme, Jérusalem est le lieu où on le met à mort.

Suis-je dans le clos quand je pense qu'aujourd'hui encore, nous sommes plus à Jérusalem qu'à Nazareth?

 

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vendredi, 25 novembre 2016 15:21

Nazareth

Le premier décembre prochain, nous fêterons 100 ans du décès de Charles de Foucauld. Nous connaissons les fraternités Jesus-Caritas issues de la spiritualité de Charles de Foucauld. Ce matin, je me suis amusé à méditer la spiritualité de Nazareth. Je me suis dit, pour bien comprendre charles, il nous faut s'arrêter à Nazareth.

D'abord, la spiritualité de l'incarnation: Jésus a été conçu, à grandi et vécu 30 ans à Nazareth. C'est là qu'est né le christianisme. C'est un lieu de naissance, d'incarnation. Nazareth comme la Galilée était un lieu dont les gens avaient des racines religieuses profondes mais qui avaient développé une certaine liberté face aux obligations religieuses du temps. Donc, les gens étaient plus aptes à accueillir la nouveauté de l'Évangile. De plus, les gens de Nazareth avaient une certaine relation avec la Samarie reconnue comme un pays païen. C'est dans ce pays que s'est incarné le christianisme. Dans nos paroisses du Québec, nous avons aussi nos Nazareth. Ces chrétiens qui ont quitté la pratique religieuse mais conserve un fond chrétien et sont à la recherche de spiritualtié, de valeurs et donc aptes à accueillir l'Évangile. C'est là, je crois, que va s'incarner le renouveau de notre Église. Charles de Foucauld est allé à Nazareth et non à Jérusalem dans le temple. Je crois qu'il y a là un message pour notre pastorale d'aujourd'hui.

L'accueil et la méditation de la Parole de Dieu est une autre dimension de la spiritualité de Nazareth. Le Verbe s'est fait chair. La Parole de Dieu s'est incarnée à Nazareth. Accueillir la Parole, la méditer, l'intégrer dans nos vies pour la laisser naitre dans nos Nazareth est un pas essentiel pour la vie de nos communautés chrétiennes. La prédication, l'enseignement, la catéchèse sont aujourd'hui des actes secondaires dans l'Église. Nous devons d'abord accueillir en nous la Parole de Dieu, la méditer profondément, la partager en équipe pour ensuite la laisser naitre, l'incarner dans nos milieux. Marie est retoruné à Nazareth et méditait ces événements dans son coeur. Je crois qu'il est important de créer des fraternités sacerdotales et non seulement presbytérales pour se laisser convertir par la parole.

La spiritualité du pèlerin est une autre dimension importante de Nazareth. Marie et Joseph sont allés à Jérusalem pour accomplir la loi mais sont vite revenus à Nazareth. Le pèlrinage est un moment de retour en soi-même, d'approfondissement pour faire naitre la vie chrétienne et ses valeurs fondamentales autour de nous. Le Pape François nous parle d'une Église en sortie. Une Église qui fait son pèlerinage aux sources de sa foi, de sa vie chrétienne et revient la vivre et l'incarnée dans ses Nazareth. "La spiritualité du pèlerinage est une expérience d'intimité dans une connaissance profonde de Jésus." Comme dirait Charles de Foucauld: se tenir près de celui qu'on aime.  Sur les pas de Charles de Foucauld, nous avons à devenir des pèlerins dans une Église hors du temple.

La spiritualité prophétique est fondamentale aussi dans celle de Nazareth. "L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres," Lc 4, 16. Le prophète est celui qui dit une parole vraie, qui dérange et éclaire le présent en vue de l'avenir. Le prophète sait lire les signes des temps pour les éclairer de la lumière de l'Évangile et de la vérité. Jésus fut un grand prophète, nous avons encore aujourd'hui des prophètes, faudrait pas les étouffer. Cette dimension a été mis en veilleuse par le ritualisme, il serait sans doute sage d'y revenir.

En méditant la spiritualité de Nazareth, je retrouve celle de notre Pape François qui nous invite aux périphéries. Jésus était de la tribut de Juda et non de Lévi. Nous sommes beaucoup dans le temple. Comme prêtre,  je médite beaucoup cette spiritualité, je me suis fait une équipe sacerdotale pour me baigner dans la Parole de Dieu d'une autre façon que dans nos visions du temple. Les "laïcs," nous font goûter la Parole de Dieu aujourd'hui parce qu'ils sont au niveau de la vie. Les 100 ans de la mort de Charles devrait nous conduire à une méditation approfondie de Nazareth.

Inspiré de: Le visage humain de Dieu à Nazareth. Emmanuel Asi.

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mardi, 22 novembre 2016 17:19

En route avec Jésus.

Aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent. Nous considérons ce temps comme une période liturgique et nous parlons de la naissance de Jésus. Nous sommes invités à la passivité et chaque année nous ramène le même discours et nous nous endormons dans des rites obsolètes : Viens, Seigneur Jésus. Il y a déjà 2000 ans qu'il est là. J'aurais le goût de m'inscrire cette année dans une démarche plus positive. Comment faire naitre Jésus dans le monde d'aujourd'hui?

Nous vivons dans une société laïque où le religieux n'a pas de place dans l'espace publique. Notre société d'hier baignée de religieux a pris ses distances face à la religion et un vide s'est creusé dans la vie des hommes et des femmes d'ici. Le film, L'Heureux naufrage, nous en donne un bel exemple. Le temps de l'Avent devrait être ce temps où on se prépare à faire naitre le Christ dans ce monde nouveau.

Ce premier dimanche nous trace un premier chemin. "Venez! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob! Qu'il nous enseigne ses chemins et nous irons par ses sentiers." Is 2, 3. Pour entreprendre ce chantier de faire naitre le Christ, Isaïe nous invite à gravir la montagne du Seigneur. C'est aussi l'invitation que le prophète aggée a fait aux juifs qui voulaient reconstruire le temple de Jérusalem au retour de l'exil. "Allez à la montagne et rapportez le bois pour rebâtir le temple." Ag. 1, 6. Aller à la montagne, c'est se placer dans un état intérieur pour  percevoir le message de Dieu pour nous.

La montagne a de l'importance dans la bible: Jésus donne le sermon des béatitudes sur la montagne, il est transfiguré sur la montagne, Moïse reçoit les tables de la loi sur la montagne, Jésus se retire douvent dans l amntagne pour prier. L'Avent est ce temps où sur la montagne nous discernerons les chemins  nécessaires pour que le Seigneur naisse dans le coeur et la vie des gens de chez-nous.  Depuis Vatican 11 et la Révolution des moeurs au Québec, nous avons érigé des structures, élaboré des projets pastoraux, des parcours catéchétiques et la vie chrétienne a continué de se diluer. C'était nos chemins. Aujourd'hui, allons sur la montagne pour discerner les chemins du Seigneur.

Laissons-nous aussi inspirer par la nature. Les arbres  sont dénudés et pendant toute la période de l'hiver, ils iront dans leurs racines découvrir la sève, la force nécessaire pour faire naitre de nouvelles feuilles et fleurs.  Ce temps de l'Avent nous permet de descendre dans nos racines chrétiennes pour découvrir la force de l'Esprit qui nous habite pour faire naitre le Christ à Noël. Ce n'est pas un temps d'attente, mais de conversion et de reconstruction. Nous sommes endormis dans nos rites liturgiques. En ce premier dimanche plaçons-nous dans cet état intérieur capable d'accueillir le message du Seigneur dans les dimanches qui viennent pour qu'à Noël, Jésus naisse dans nos familles, dans le coeur de nos jeunes, dans le coeur des pauvres et des mal gommés de notre société. Ensemble apprenons à découvrir et reconnaitre le Christ au coeur de nos vies. Nous pourrons ensuite continuer l'hiver à la lumière du Christ au coeur de nos vies. 

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mardi, 22 novembre 2016 17:07

Je lis encore!

Jean-Marc Piotte: Le révolution des moeurs. Comment les baby-boomers ont changé le Québec. Ed. Québec-Amérique, 2016. L'auteur fait une brève analyse de la révolution tranquille et celle des moeurs chez nous. Nous cheminons avec certaiins groupes qui ont  façonné  le Québec. Les québécois on voulu se libérer du poids des systèmes tant politique,économique que religieux. Ce livre éclaire non seulement un passé, mais se fait uitile pour regarder l'avenir. L'auteur nous parle de trois revues qui ont marqué la pensée au Québec: Parti pris, Mainmise et La vie en rose. Bonne Lecture.

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dimanche, 20 novembre 2016 18:03

Fête du Christ Roi-Pasteur.

Aujourd'hui, fête du Christ roi-Pasteur, j'ai vécu deux événements riches spirituellement. Ce matin, je présidais l'Eucharistie et nous vivions la célébration mensuelle de la famille. Les enfants présents qui pour la plupart font les parcours catéchétiques, en compagnie de leurs animattrices, furent invités en équipe à dessiner le message de l'Évangile pendant que les adultes nous faisions un partage sur l'Évangile. En fonction de la priorité diocésaine "Semons la Parole," nous avons étudié la parabole du semeur. Les enfants sont venus exliqué leurs dessins. Ce fut un moment important pour les enfants et ça leur a permis de mieux intégrer le message de l'Évangile. Ca nous a rappelé l'épisode de la multiplication des pains où un enfant avait apporté les pains et les poissons pour nourrir la foule. Aujourd'hui les enfants sont venus nous nourrir de leur compréhension de la Parole de Dieu semée dans leur coeur et qu'ils ont semée dans le nôtre. Nous avons voulu faire un lien entre à la fois notre priorité diocésaine "Semons la Parole," la fête du Christ Roi-Pasteur qui sème son amour dans nos coeurs et la famille premier lieu de la semence des valeurs de l'Évangile.

La Victoire de l'Amour m'a apporté une autre piste de réflexion. Un jeune papa nous a partagé son expérience spirituelle. Adolescent, il était devant un questionnement sur l'existence de Dieu et la résurrection du Christ. La porte de l'athéisme s'ouvrait devant lui. Il a cherché des réponses à ses questions et il est devenu un grand croyant.Ce qui m'a retenu c'est qu'il ne donnait pas de réponses apprises par coeur ou dans des livres. C'était une expérience vécue. Là est mon émerveillement. Nous, on apprenait des réponses de catéchisme par coeur  que l'on répétait souvent comme un magnétophone. C'était livresque. Lui, il parlait d'une expérience de foi vécue.  C'est le cheminement que j'ai fait, je veux être de moins en moins un magnétophone; et c'est la démarche d'évangélisation que nous devrions avoir  aujourd'hui.

A la fin de l'émission, un père de famille a commenté l'Évangile du jour: Jésus crucifié avec les larrons. Cet homme nous a laissé trois messages comme commentaire. D'abord le besoin de faire des choix. Jésus était là où il devait être, à côté de ceux qui souffrent et sont condamnés. Il a choisi d'accepter la mort pour aller vers la résurrection. Dans mes impasses, est-ce que je veux en sortir ou m'en sortir? Le deuxième message est de voir ce qui est bon dans l'autre et dans les événements que je dois vivre. Quand je dis bonne journéE à quelqu'un, je lui dis regarde ce qui est bon dans ta journée. Jésus voit ce qui est bon dans le larron et il dira: "Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis." Et enfin un troisième message est d'aimer. Quand tu aimes, tu n'as pas le temps de juger.

J'écris ces lignes à chaud à la fin de ces événements. Ils m'ont tellement rejoins que je ne peux les laisser tomber. Bonne semaine.

 

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dimanche, 20 novembre 2016 17:20

Gandhi

Arun Gandhi: Mon grand-père était Gandhi. Ed. Eyrolles, 2015. Arun raconte la philosophie de la non-violence de son grand-père. Ayant connu une enfance pleine de racisme, il devient un adolescent  colèrique et prêt à la bataille. Ses parents l'envoient vivre un certain temps chez son grand père où il apprend l'importance de la non-violence. Il nous livre donc cet héritage de son grand père qui est une éducation à la nom-violence. C'est une lecture très riche pour aujourd'hui dans l'éducation des enfants. "La paix est une réalité de notre coeur avant d'être une réalité dans le monde." Si nous voulons changer le monde, nous devons d'abord commencer par changer notre propre coeur. Excellente lecture.

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samedi, 19 novembre 2016 15:00

Un simple grain de blé.

On m'a raconté cette petite histoire inspirante. Un homme cherchait une définition de la paix. Il visita un ermite sur cette question. Celui-ci lui remit un simple grain de blé. Il apporta le grain et le déposa dans un coffret doré et chaque jour il regardait dans le coffret, mais rien ne se passait. Découragé, il visite un vieux sage et lui demande une explication. Le sage lui dit:  tant que tu laisseras ce grain dans ton coffret, rien ne se passera, même il risque de se dessécher. Va, répnds-le, sèmes-le et tu auras un jour un grand champ de blé. La paix ne la garde pas dans ton coeur, répands-la, sème-la et tu auras un jour un monde de paix. Et ça commence pas une petite semence.

Cette petite histoire nous fait comprendre l'importance de ne pas laisser nos talents se dessécher dans nos coeurs. C'est en donnant, en semant, en répandant nos valeurs que le monde changera. Il y a trop de gens aujourd'hui qui dorment sur un trésor. Il y a trop de chrétiens aujourd'hui munis d'un trésor qu'ils ils ne savent pas utiliser. Notre Église est assise sur les TLM et laisse se dessécher des trésors parce qu'ils ne correspondent pas toujours à notre façon de voir et d'agir. Trop souvent aussi, et j'en suis témoin, des trésors sont étouffés par le système sous prétexte de défendre les traditions et la saine doctrine. Le Pape François en est aussi la victime.

L'Esprit souffle où il veut. Le temps de l'Avent qui se présente devrait être pour nous chrétiens et chrétiennes un temps pour faire naitre le Christ dans le monde devant nous. Notre liturgie nous fait toujours attendre le Christ à Noël. N'oublionspas qu'il est là depuis deux millénaires. Cette année essayons donc d'aller semer notre grain de blé pour faire naitre le Christ au coeur de notre monde déchiré. L'Esprit Saint sera notre guide.

 

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mardi, 15 novembre 2016 21:40

J'ai lu

Collectif: Questions controversées sur la bible. Novalis. 2016. Un groupe de biblistes commentent des textes bibliques sur des questions difficiles de la Bible. Ils n'apportent pas de réponses, mais soulèvent des questions. les lecteurs sont conduits à faire leur  jugement. Que dit la bible sur la création du monde? Jésus était-il marié? Né d'une vierge? Thaumaturge ou charlatan? Autant de questions que d'aucuns se posent, que souvent l'opinion populaire transportent d'une façon erronée et que des universitaires portent dans leur recherche. Ce livre nous laisse sur des questions et c'est heureux parce que la question garde une ouverture pour la recherche alors que la réponse clôt le bec. C'est une lecture passionnante qui ouvre des horizoons et questionne nos sécurités.

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