Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : décembre 2017
vendredi, 29 décembre 2017 20:44

Une Année Bonne!

C'est le temps de se souhaiter toutes sortes de bonnes choses à l'occasion de l'An nouveau. Cette année, je formule des voeux et en fin d'année nous regarderons qu'est-ce que nous avons fait pour les réaliser.

Souhaitons-nous d'abord de développer le goût de la Parole de Dieu. Jésus dans l'Évangile avec ses miracles, ses paraboles et son témoignage de vie nous a enseigné une façon de vivre qui rend heureux, donne la paix, asure le respect des personnes, soutien les pauvres, préserve la santé, toutes ces bonnes choses que l'on se souhaite chaque année. Développer le goût de cette parole qui donne du goût à la vie.

Souhaitons-nous encore de trouver le goût de la prière.. La prière est un temps de communion avec Dieu, un temps de contemplation qui nous fait passer à la communion. La nature est un endroit privilégié pour la prière. C'est l'université du bon Dieu. La nature nous met en relation directe avec le Créatteur. Contempler Dieu dans son oeuvre est un moment de communion exceptionnel. les formules d eprières nous prépare à ces tmeps de prière profonde avec Dieu.

Souhaitons-nous également de conserver le goût de la charité au quotidien. L'amour est le pain quotidien du chrétien. L'amour guérit bien des maux, soulage bien des coeurs endoloris. Comme dit Saint Paul: l'amour prend patience, l'amour ne jalouse pas, l'amour comprend tout; la charité au quotidien est comme le parfum  que la rose laisse dans la main de la personne qui l'a donnée.

Le 31 décembre prochain nous regarderons ensemble ce que nou savons développé au cours de l'année pour garder bien vivant le gout de la Parole, le goût de la prière, le goût  de la charité. BONEE ANNÉÉ.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 27 décembre 2017 15:14

2018 m'invite à réfléchir.

Quand le premier de l'an pointe le nez à la porte, c'est une invitation à nous saluer d'une façon spéciale et à se formuler des bons voeux. Cette année, j'ai pensé réfléchir à certaines idées que l'Évangile me propose. Cette année intéressons-nous d'abord à l'essentiel.

"Vous êtes la lumière du monde: Mth 5, 14:  Ne serait-ce pas là un beau souhait? Mais il y a toutes sortes de lumière, de beaux lustres bien décorés avec beaucoup de clinquants, mais quand on y met la courant, ils n'éclairent presque pas, les décorations cachent la lumière. Il y a de vulgaires petites ampoules, toutes niaiseuses mais qui jettent une belle lumière. Alors devant le souhait de l'Évangile, je me demande quelle sorte de lumière je suis. Il ne faut pas laisser  l'extérieur, les honneurs, le pouvoir, l'ambition, les titres obscursir notre lumière. C'est là que nous sommes renvoyer à l'essentiel qui vient du fond du coeur. Nous avons cette source de lumière, source divine déposée en nous, laissons jaillir cette lumière, elle est apaisante et rassembleuse.

Vous êtes le sel de la terre. Mth 5, 13: Le sel a cette faculté de faire ressortir le goût, la saveur des aliments, de donner du goût à la nourriture. Le sel de l'Évangile vient donner du goût et de la saveur à notre vie. Il y a tant de souffrance dans notre monde peut-être parce que nous n'avons pas assez le goût de l'amour, de l'accueil du pardon etc ... Là aussi nous devons revenir à l'essentiel: notre sel intérieur. Ce goût du divin déposé en nous, qui nous habite et qui demande seulement à se répandre, à se "soupoudrer" dans l'assiette quetidienne de nos voisins pour rendre heureux.

"Vous êtes le levain dans la pâte". Mth. 13, 33:  Le levain est là pour faire lever la pâte, il me semble. Pouvons-nous trouver le levain dans un morceau de pain? Le levain est cette puissance intérieure,  puissance de l'Esprit Saint qui nous habite et qui fait de nous des témoins du ressuscité. Cette puissance divine qui nous fait devenir du bon pain pour les autres. Et pour cela, il nous faut revenir à l'essentiel de nos vies.

2018 nous dit: n'allez pas chercher votre bonheur dans les magasins, dans le travail, dans la richesse, dans les bons repas, notre bonheur il est au dedans de nous. Revenons à l'essentiel.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 26 décembre 2017 17:07

Un Noyau de fécondité.

Après avoir fêté la naissance de Jésus, la litugie nous invite aujourd'hui à fêter la famille de Nazareth. En ce dimanche de la Sainte Famille, nous sommes appelés à contempler ce noyau fécond qu'est la famille. La fécondité de la famille n'est pas que charnelle; la famille est un noyau d'anour et l'amour est toujours fécond. C'est la fécondité du coeur, fécondité de l'esprit, fécondité de l'intellignece et aussi de la chair. La famille est d'abord un nid de fécondité.

La famille vit aujourd'hui bien des bouleversements dans une société en transformations continue. Le modèle traditionnel de la famile est éclaté et d'autres modèlese sont en enfantement. Noua avons parfois de la difficulté à nous y retrouver. Ces changements nous invitent à un temps de discernement pour découvrir à travers les événements le signe de Dieu qui regarde l'avenir. On nous porpose la Sainte Famille comme modèle. Mais si on y regarde de près, certains se posent des questions. Marie fut enceinte avant son mariage et si Jésus avait été baptisé il y a plus de 50 ans, il aurait été enregistré comme né de parents inconnus. Joseph n'étaint pas son père a pris quand même la responsabilité paternelle. A douze ans, il fait une fugue et ses parents retournent toute une journée avant de s'apercevoir de son absence. La saint Famille a vécu aussi des situations anormales à nos yeux. Et pourtant elle nous est proposée en modèle.

La famille est un peu comme le sein maternel élargi. Dans le sein maternel nous devenons un enfant; dans le sein familial nous devenons un adulte. Nos familles qu'elles quelles soient sont les lieux d'enracinement de nos vies. La famille est le milieu aimant et protecteur qui nous permet de grandir en sécurité.

Un modèle que la Famille de Nazareth nous propose est celui de l'amour: un amour vrai, profond, pur qui permet de traverser les tempêtes de la vie en sécurité. Un amour qui sait écouter, comprendre, pardonner et d'avancer ensemble même s'il y a de la houle sur le lac de la vie. La famille de Nazareth est une source d'inspiration au niveau de l'accueil des différences. Beaucoup de famille ne vivent plus de situation idéale comme par le passé. Elles sont appelées à découvrir d'autres valeurs et d'autres façons d'être famille dans l'accueil des différences. Il ne s'agit pas de critiquer ce qui se vit, mais de l'accueillir dans la foi et de voir quelles leçons nous est données pour demain. La famille retrouvera un équilibre différent de ce que l'on a connu. C'est en vivant le plus sereinement possible les événements d'aujourd'hui que nous préparons demain.

En ce dimanche de la sainte famille, cueillons dans la méditation l'héritage d'amour et de paix que Marie et Joseph déposent en nous.

Publié dans Homélies
vendredi, 22 décembre 2017 14:56

Ma crèche de Noël 2017.

Hier, je me suis amusé à regarder la photo de mon grand-père dans son berceau et je ne l'ai pas reconnu. Ce que je retiens de lui, c'est ce qu'il m'a transmis de valeurs, de témignage de vie. C'est la même chose pour Jésus. Alors pourqui Betlhéem, pourqui la crèche.

Il s'agit d'un message et non de lieux, je crois. Betlhéem est la maison du pain et la crèche est le lieu où l'on dépose la nourriture des animaux. Ces symboles viennent nous faire comprendre dès le point de départ que Jésus est nourriture de vie pour le chrétien. Il nous apporte le pain de l'amour, de la paix, du pardon, de l'accueil, du respect des personnes etc. Jésus est dans nos vies comme une force et une nourriture pour réaliser le projet de vie du Père. Sa Parole, son témoignage de vie est une nourriture pour nous. Il est du bon pain pour que nous devenions du bon pain autour de nous. Le Jeudi Saint, il nous dit de nous nourrir de son témoignage de vie, de sa parole, de nous abreuver au vin de  la tendresse du Père.

Dans ma crèche, cette année, j'ai le goût de déposer un beau pain de ménage, une photo d'un goupe qui se nourrit à la parole du Seigneur, une photo des banques alimentaires qui aident les gens en difficulté,etc .. Un Noël de 2017. Aujourd'hui les enfants ne connaissent pas Jésus Christ. Il me semble que nous devrions nous attacher plus au message qu`'à la crèche et au bébé de cire.  La crèche fait partie de notre histoire, j'allais dire de notre folklore, elle est importante, mais ....

Comme disait le Père Hervé Legrand, nous avons chosifié et instantifié les sacrements, et nous avons sans doute fiait la même chose avec Betlhéem et la crèche. Que sera notre Noël, notre crèche en 2017 dans ce monde nouveau. Aurons-nous le courage comme Saint François de réinventer  la façon de dire le message de cet anniversaire d'une façon plus signifiante pour l'homme d'aujourd'hu?

 

Publié dans Homélies
mercredi, 20 décembre 2017 15:35

Naissance

 

Aujourd'hui, la litrugie nous fait méditer le texte de Luc sur l'Annonciation à Marie. Nous méditons souvent ce texte en fonction de la naissance de Jésus et faire naitre Jésus aujourd'hui encore. Ce matin, je me permets une question: Est-ce que,  moi, je suis né comme enfant de Dieu? Où est-ce que je devrais naitre encore un peu? Je suis un enfant de Dieu depuis ma conception, je vis en chrétien, mais suis-je vraiment un enfant de Dieu? Cette année, j'ai pensé de laisser le Seigneur me faire naitre comme un enfant de Dieu. Une autre question m'habite: Qu'est-ce qu'un enfant de Dieu? Je dois me retourner vers l'Évangile et regarder comment Jésus a vécu sa réalité de Fils du Père pour avoir une idée de ce que je devrais vivre. Il me propose l'idéal vers lequel je dois tendre. Un enfant est d'abord celui qui écoute ses parents, recueille leur héritage de vie pour s'en servir à sa façon dans sa vie à lui. Alors au contact de l'Évangile, je vais essayer de laisser naitre et grandir davantage l'enfant de Dieu que je suis.

Publié dans Spiritualité

Ouvrir la porte à l'Esprit Saint est le titre d'un livre de Simone Pacot et ce peut être aussi le titre de notre réflexion d'aujourd'hui. Ce 4e dimanche de l'Avent nous invite à méditer le texte de l'Annonciation à Marie avec notre ami Luc. Nous chantons parfois: Laissez entrer le soleil, nous pourirons chanter: Laissez entrer l'Esprit Saint.

Madame Marie à Nazareth reçoit de la belle visite aujourd'hui. Un envoyé de Dieu vient lui annoncer une bonne Nouvelle, elle sera Mère du Fils de Dieu. La réponse de Marie est profonde et nous invite à une bonne réflexion: "Que tout se passe en moi selon ta parole." Comme conséquence, elle devient enceinte et donna naissance à Jésus Fils de Dieu.

Ouvrir la porte à l'Esprit, c'est prendre le risque de devenir fécond dans notre agir et de la fécondité même de Dieu. Combien de fois dans nos vies personnelles comme dans notre agir en Église n'avons-nous pas déploré l'inefficacité de nos efforts. Depuis le Concile comme depuis  la transformation de la société au Québec, nous avons vécu beaucoup de changements et le peuple chrétien se trouve toujours devant un vide spirituel et la pratique religieuse s'est affaiblie considérablement. Chaque jour nous entendons des plaintes devant l'incertitude de l'avenir de l'Église.

Marie a dit simplement à l'ange: "Que tout se passe en moi selon ta parole."  Elle a ouvert la porte à l'Esprit Saint. Elle nous révèle que la Parole de Dieu est féconde et elle agit dans la mesure où nous acceptons librement de la laisser agir. Nous pourrions nous posr la quesiton: Est-ce que nous entrons dans le projet de Dieu où si nous voulons faire entrer Dieu dans nos projets? Dans le livre de Samuel, le Seigneur dit: "C'est moi qui te ferai une maison." La fécondité se fait dans un geste d'amour. La fécondité spirituelle se fait aussi à partir d'un geste d'amour entre l'être humain et Dieu. Ouvir la porte à l'Esprit demande d'entrer dans un geste de communion avec Celui qui nous habite entièrement. Marie nous donne un bel exemple, elle a laissé la fécondité de Dieu agir en elle.

Nous sommes invités d'abord à être des contmeplatifs comme nous le dit le Pape François. Contemplatifs du monde et de la Parole de Dieu. Être contmeplatifs, c'est être en communion avec Dieu dans sa création et dans toute la vie. Pour laisser la fécondité de Dieu agir en nous, il nous faut être de ces femmes et de ces hommes  de communion avec le Seigneur.

Nous parlons beaucoup d'évangélisation, de tournant missionnaire, d'Église en sortie, Marie en est un bel exemple. Elle est sortie de ses sécurités, de son petit village, de sa tranquillité pour entrer dans le projet de Dieu et donner Jésus au monde. On répète à satiété que les gens aujourd'hui ne connaissent pas Jésus Christ,  arrêtons de le dire et comme Marie allons le leur porter.

Dimanche dernier, nous étions invités à répondre à la question posée à Jean: Qui es-tu? Aujourd'hui demandons-nous si nous connaissons Jésus Christ. Nous parlons beaucoup de la pratique sacramentelle, des formes de prière: chapelet, heure d'adoration, mais Jésus Chirst dans mon quotidien? Marie a ouvert la porte à l'Esprit saint et elle est devenue porteuse de Dieu et missionnaire pour le donner au monde. Elle nous donne un témoigange extraordinaire. Ouvrons la porte à l'Esprit Saint, devenons fécond de Dieu pour le laisser passer dans notre agir et le donner autour de nous. Que tout se passe en nous et dans notre Église selon la Paorle de notre Dieu.

Publié dans Homélies
lundi, 18 décembre 2017 15:24

On a dit changements.

Depuis plus de 50 ans, nous parlons de changements au Québec, tout change, faut s'ajuster aux changements, faut apprivoiser les changements, le statu quo n'est plus possible autant d'expressions qui deviennent presque des litanies. Depuis la révolution tranquille au Québec nous avons du nous adapter aux changements. Dans l'Église, nous avons vécu de changements nombreux: la liturgie en français, l'autel face au peuple, les lois se sont un peu assouplies, et que sais-je encore. Malgré tout cela, nous n'avons que géré la décroissance.

Les chrétiens ont quitté l'Église, aujourd'hui nous devons fermer nos églises, centraliser les Fabriques paroissiales, l'indifférence religieuse s'est installée. Je lisais denrièrement des articles sur cette questions où il fallait s'ajuster aux changements. Ça force à réfléchir. Dans mon ministère comme prêtre j'ai vécu beaucoup de changements qui nous ont conduit là où nous sommes aujourd'hui. Nous n'avons que géré la décroissance.

Pour moi, je crois que le temps des changements est terminé, nous sommes à l'heure de la conversion. Nos changements n'ont été en définitive que de la "chirurgie esthétique." La société est nouvelle, elle porte de nouvelles attentes et de nouvelles forces et elle attend de nous une nouvelle vision de la vie et de l'approche pastorale. Nous sommes conviés à une nouvelle vision de l'Église, une nouvelle vision du ministère presbytéral, une nouvelle vision de la présence des chrétiens au coeur de l'Église et de la société. C'est à une conversion que nous sommes appelés.

Les mouvements chrétiens sont en déclin; fondés à une époque précise pour répondre à des besoins précis, ils deviennent déphasés en regard de la société qui se met en place. Changer la couleur de la peinture ne suffit plus. Il nous faut être à l'écoute des besoins de notre société pour nous convertir et apporter la réponse adéquate à ces besoins. Je pense aux décès. Actuellement la présence pastorale d'accompagnement se résume en gros à la célébration des funérailles. Ceci n'est qu'une heure dans la vie des personnes endeuillées. Le nombre de suicide augmente, les personnes qui décèdent encore jeunes du cancer  augmentent, ceci amène beaucoupo de souffrance, de découragement, il y a place pour envisager une présence pastorale de qualité au-delà de la célébration. Il y a beaucoup de blessures et de souffrance actuellement, les gens que je rencontre dans les épicerie ou sur la promenade me le disent et parfois avec agressivité.

La tâche est difficile et demande un bon flair pastoral. Le Pape François nous y invite. Nous ne sommes plus à l'époque des changements, mais au temps de la conversion. C'est ma conviction. L'Évangile nous pose la question: Qui es-tu? De quel bois tu te chauffes? Comme Marie accueillons l'Esprit et suivons-le sur la route de Dieu qui est celle du coeur.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 13 décembre 2017 23:01

Bonne Lecture.

Jean Vanier: Un cri se fait entendre. Novalis, 2017. Pour présenter ce livre, je laisse la parole à Jean Vanier lui-même. "Ce livre est né d'une urgence. Devant le triste spectacle des divisions, des peurs, des guerres et des inégalités de notre monde, devant la dépresison et les désespérances de tant de jeunes, j'ose partager avec vous un chemin d'espérance. Au cours de ma vie, ce sont les personnes avec une déficience intellectuelle qui m'ont peu à peu transformé, en me libérant de mes peurs, en me révélant  ma propre humanité. Il me semble plus que jamais important de témoigner d'une fraternité possible entre les êtres de cultures, de religions et d'histoire différentes. Rien n'est psrdu. Un chemin vers l'unité, la fraternité et la paix est possible. L'avenir dépend de chacun de nous." C'est un livre d'une très grande vérité qui ne laisse pas indifférent. Excellente lecture.

Publié dans Nouvelles
mardi, 12 décembre 2017 14:30

Qui es-tu?

Une question m'est posée aujourd'hui: Qui es-tu? C'est la question que les gens posent à Jean, celle aussi que le monde me pose à moi: Qui es-tu? Le premier dimanche de l'Avent nous invitait à être un veilleur pour accueillir le passage du Seigneur dans notre vie. Dimanche dernier nous étions invités à ouvrir les chemins du Seigneur en nous et autour de nous. Aujourd'hui nous sommes invités à être un témoin de Celui que nous avons acceuilli. Nous sommes invités sur la route tracée par le Seigneur, celle du témoin.

Jean est venu comme témoin pour annoncer la venue du Seigneur. Et Jésus dira à la fin de sa vie: "Vous serez mes témoins jusqu'aux confins de la terre." Le Fils de Dieu a pris un corps comme le nôtre pour rendre visible l'invisible, pour rendre Dieu visible à nos yeux. Jésus est devenu ainsi le sacrement de la présence de Dieu dans le monde. Jean est venue comme témoin pour annoncer cette venue et nos sommes invités à être témon de l'action du Christ ressuscité dans notre monde.

Notre société a de plus en plus besoin de témoin. Non pas des gens qui prêchent une doctrine, qui fnt de rites, mais des femmes et des hommes qui laissent passer le Christ dans leur vie. Nous vivons une grande pauvreté de témoins. La télévision nous le rappelle chaque jour. Être témoin, c'est être aussi le levain dans la pâte.

C'est la question qui nous est posée par l'Évangile aujourd'hui: Qui es-tu? Es-tu un témoin? Les chrétiens qui ont quitté la pratique sacramentelle sont devant un vide spirituel et se tournent vers les témoins pour trouver les valeurs de l'Évnagile, valeurs de la vie. Nous sommes invités à regarder quelles sont les valeurs qui nous font vivre. Comme disaient les vieux autrefois: Qu'est-ce que tu as dans le ventre? Qui révèles-tu au quotidien? Jésus ne demande pas des "peadler" de l'Évangile, mais des témoins. C'est le cri qui se fai tentendre dans notre monde et cleui de Jésus sur la croix: J'ai soif.

Un témoin est d'abord quelqu'un en ocmmunion profonde avec le Christ et le laisse passer dans son agir. C'est quelqu'un qui comme Marie tressaille de joie en Dieu son Sauveur. Quelqu'un vient dire celui qui guérit les coeurs blessés, délivrer les captifs, annoncer l'amour et la paix. Nous déplorons le fossé qui se creuse entre l'Église officielle et le peuple de Dieu sur le terrain. Les jeunes n'écoutent plus la voix qui vient d'en haut. Ces gens  ont moins besoin de prédicateurs, de légistes, mais de témoins. Comme le dit Paul V1: Les jeunes ne suivent plus les maitres, mais les témoins.

Un des grands problèmes de notre temps est le déshumanisation de la société, écrit Jean Vanier. Tant de jeunes se jettent dans la drogue, la violence; le monde des affaires est rongé par l'appât du gain, le monde politique est malade par les conflits internes; les Églises ne savent plus comment retrouver la simplicité de l'Évangile. Mais au milieu de cette turbulence, des témoins comme au temps de Jean et de Jésus se lèvent pour crier dans le désert et témoigner de l'amour. Le Pape François en est un exemple. Nos églises doivent devenir des lieux où chaque personnes avec ses blessures ou ses handicaps soit chez elle, aimée et respectée dans ce qu'elle est et vit. Chaque jour la télévision nous apporte le visage de ces témoins au quotidien, ces femmes et ces hommes qui luttent contre la pauvreté, la violence, le suicide,qui rammassent des sous pour aider les malades, etc .. Soyons des veilleurs pour les identifier, ouvrons-leur des chemins et émoignons avec eux du Christ resuscité.

Jean termine l'Évangile en affirmant: Je vous présente quelqu'UN qui vous baptisera dans l'Esprit Saint. sommes-nous des baptisés dans l'Esprit saint ou baptisés  dans l'eau comme le baptême de Jean. La question reste posée: Qui présentons-nous?

Publié dans Homélies
dimanche, 10 décembre 2017 21:25

A méditer.

Le Pape François avait réunis différents responsables religieux pour un moment d'échange. Chacun fut invité à proclamer sa foi selon ses termes propres. L'un dit: Je crois en bouddha, un autre déclara: Je crois en Dieu, un autre dit: Je crois en Jésus Christ, un dernier dit: Je crois en allah. Le Pape François fit remarquer que chacun esprime de façons différentes la recherhce de Dieu et que en définitive nous sommes tous enfants de Dieu.

Alors tous se dirent: Je crois en l'amour. L'essentiel unit alors que l'accidentel souvent divise. Ce qui unit est plus important que ce qui divise.

Jean Vanier: Un cri se fait entendre.p. 172.

Publié dans Spiritualité
Page 1 sur 2