Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : avril 2017
vendredi, 28 avril 2017 16:53

Un merveilleux pique-nique.

Jésus se retrouve en désert avec une foule nombreuse qui la suivi. Ces gens ont faim. Où trouver à manger pour tant de monde se demande les disciples? Jésus nous donne une grande leçon. Jn 16, 1-15.

Les disciples cherchent la solution de leur problème à l'extérieur: Aller dans les dépanneurs chercher du pain; mais au désert, les dépanneurs sont loin. Jésus va trouver la solutionà l'intérieur du groupe. Un enfant apporte cinq pains et deux poissons. Jésus accueille l'enfant prêt à partager son bien et va nourrir la foule.

Je tire une première piste de réflexion à savoir que souvent à l'exemple des disciples nous cherchons la solution à nos problèmes en dehors de nous alors qu'elle est en dedans. C'est vrai dans notre vie personnelle, vie spirituelle où trop souvent nous allons chercher ailleurs la nourriture spirituelle qui ne nourrit pas toujours parce que mal adaptée à notre besoin. C'est vrai aussi dans notre vie d'Église où nous cherchons dans des structures, des projets pastoraux bien bâtis mais qui ne répondent pas souvent aux besoins du peuple chrétien. Le Seigneur a déposé au coeur de son peuple tout ce dont il a besoin pour la route. Avant de proposer des choses, ne serait-il pas intéressant d'aller voir ce qu'il y a dans le coeur des femmes et des hommes de nos communautés? Connaitre d'abord leur faim et découvrir ce que Dieu y a déposé pour satisfaire cette faim.

Une deuxième piste qui me fait réfléchir aujourd'hui est que Jésus travaille avec un enfant qui a du pain de mauvaise qualité puisque c'est un   pain d'orge et deux poissons. A cana Jésus a travaillé avec les serviteurs et non le maitre d'hotel. Avec les pains de cet enfant, la foule a vécu un merveilleux pique-nique.

Depuis la révolution tranquille au Québec, notre Église connait une faim. Les chrétiens et chrétiennes ont délaissé la pratique traditionnelle des sacrements pour se retrouver en Galilée avec une grande faim, le film "l'heureux naufrage" nous l'a révélé. Où trouverons-nous la nourriture pour répondre à cette faim? Nous avons fait beaucoup de projets en pastorale sur lesquels j'ai travaillé beaucoup, tous ces projets sont disparus. Nos églises se sont vidées.  Nous avons peut-être manqué le pique-nique du Seigneur.

Les gens cherchaient quelque chose, ils le cherchaient en dehors d'eux-mêmes. La réponse à l'évangélisation ne viendrait-elle pas du dedans, du coeur et des besoins des gens? N'avons-nous pas des enfants qui nous offrent leurs pains et leurs poissons. Alors, comme Jésus, devant cette foule qui a quitté la pratique sacramentelle, faisons là asseoir en communauté, accueillons leurs pains et poissons et notre réponse sera peut être plus près de celle dont ils ont besoin pour avancer. N'oublions jamais que le christianisme est sorti de la Galilée, de Nazareth, et non de la Judée, du temple. Est-ce que le renouveau de notre vie ecclésiale ne viendra pas aussi de la Galilée de nos paroisses? Il me semble que ces textes de l'Évangile nous rejoignent aujourd'hui et nous invitent à réfléchir. Ces textes nous ouvrent des avenues très intéressantes à exploiter. Moi, ça fait germer de l'espérance dans ma vie et m'invitent au pique-nique avec Jésus au coeur de la vie..

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 25 avril 2017 21:39

Clin d'oeil spirituel

Quand tout ce que tu fais, dis, ressens ou penses est en harmonie avec les lois de l'amour, il ne peut que t'arriver des choses fantastiques.  Lise Bourbeau.

Publié dans Spiritualité
mardi, 25 avril 2017 21:17

J'ai lu encore.

Lise Bourbeau: Écoute ton corps, version homme,  Ed. E.T.C. inc.L'auteur traite de différents sujets de la vie courante comme la méditation, la prière, les problèmes de poids, la spiritualité, couper le cordon et autres. Cette lecture et les exercices proposés nous font mieux découvrir notre intérieur, nous apprend à lâcher prise et à demeurer fidèle à ce que nous sommes. Et quand nous vivons dans cette fidélité, ceci apporte la paix, la sérénité, la joie. Ce n'est pas seulement une lecture, c'est aussi une démarche intérieure personnelle qui fait grand bien. Bonne Lecture.

Publié dans Nouvelles
mardi, 25 avril 2017 20:59

Un vieux médite.

"La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils. Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel." ! P. 5, 14.Pierre s'adresse aux chrétiens répandus dans la "dispersion". Pierre reconnait les communautés choisies par Dieu et les prie de se saluer par un "baiser fraternel."  Nous, au Québec, nous parlons davantage de "guerre de clocher". J'ai rarement vu dans nos bulletins paroissiaux la salutaiton fraternelle d'une communauté à une autre. Encore moins de reconnaitre qu'elles sont choisies par Dieu.

L'Église n'est-elle pas une communion de personnes autour de J.ésus Christ? Cette communion devrait ausis s'étendre aux communautés  les unes avec les autres. La mise en route des secteurs avait un peu cette vision d'assurer une plus franche collaboration entre les paroisses. Nous n'avons pas enregistré un gros succès actuellement. La peur est à mon sens un handicap important à ce projet.

Alors j'ai le goût de vous dire: La petite communauté que je forme avec moi--même vous salue par un baiser fraternel et rend grâe au Seigneur de nous avoir choisie.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 25 avril 2017 15:36

Le long réchauffement à la Parole.

Dimanche dernier, de vieux chrétiens discutaient sur le perron de l'église. Ils se partageaient leur tristesse de voir leur église presque vide le dimanche Pâque. Les jeunes ne croient plus, les mariages ne tiennent plus, nos fabriques n'arrivent plus à payer les réparations des églises. Ça m'a rappelé l'Évangile d'aujourd'hui: Luc 24, 13-35.   Le soir de Pâque, deux disciples rentraient à la maison découragés parce que leur sauveur était mort crucifié. Ils partagent ensemble leur découragement et sur cette route, ils font une merveilleuse expérience. 

Sur leur route, quelqu'un est venu partager leur découragement et lui donner un sens. Les deux disciples avaient tourné le dos à la mission donnée par le Christ deux jours avant. Alors en partant des Écritures, le visiteur leur fait découvrir le sens de l'événement passé à Jérusalem. Ce qui leur fera dire: "Notre coeur n'était-il pas tout chaud pendant qu'il nous parlait en chemin?" "Vivante est la Parole de Dieu et plus tranchante qu'une épée à deux fils." C'est la Parole qui a préparé le coeur des disciples à reconnaitre le Seigneur dans le partage et la communion à l'auberge. La Parole de Dieu partagée et vécue continue de préparer le coeur des chrétiens, le nôtre, pour découvrir le ressuscité à l'oeuvre dans notre monde.

Ce que les disciples d'Emmaüs vivaient sur la route, n'est-elle pas la même situation que nous vivons aujourd'hui en Église? Les personnes âgées habituées à une pratique sacramentelle forte sont découragées par la situation actuelle. N'avons-nous pas besoin nous aussi d'un long réchauffement des Écritures pour découvrir l'Esprit à l'oeuvre au coeur de notre quotidien? Ne sommes-nous pas à l'heure de faire cette expérience du réchauffement de notre coeur au contact des Écritures? Ne sommes-nous pas invités à faire un effort pour que la parole de Dieu ait une plus grande importance dans nos célébratons? Je crois que l'avenir de notre Église  repose en grande partie sur une saine digestion de la Parole de notre Dieu. Comme la Parole est le Vivant, le ressuscité qui nous parle, elle est vivante et s'ajuste à tous les temps. Une parole féconde comme nous le rappelle Isaïe: 54, 10. Je crois que ce chemin de la Parole de Dieu est incontournable aujourd'hui pour un renouveau de la vie spirituelle et ecclésiale. Non seulement une parole lue, mais proclamée, intégrée et vécue.

La parole avait préparé le coeur des disciples à reconnaitre le Seigneur. Mais notons bien qu'ils le reconnurent dans le partage du pain et la communion; c'est dans un moment de communion que le Seigneur ressuscité se fait reconnaitre par les siens. Ils comprirent qu'ils avaient tourné le dos à leur mission et repartirent rapidement vers Jérusalem retrouver la communauté. Mais, surprise,  à leur arrivée ils découvrent que le Seigneur est déjà passé avant eux. Ils croyaient annoncé une grande nouvelle, mais Le Seigneur les avait devancés. Comme souvent dans nos vies, le Seigneur nous devance et nous attend au détour des chemins.

J'aimerais inviter à une méditation sur deux éléments qui ressortent de cet Évangile. Jésus fait route avec eux et ÉCOUTE D'ABORD,  Nous avons tous ce besoin d'être écouté, entendu. L'Église d'aujourd'hui a besoin que nous faisions route avec elle et aussi d'être écoutée si nous voulons lui donner la nourriture dont elle a besoin pour cheminer. Non pas notre nourriture, mais celle dont elle a beosin. L'exemple de Jésus qui marche avec les disciples, les rejoint au coeur de leur déception, les écoute et doucement prépare leur coeur à une expérience d'Église doit nous inspirer. C'est le chemin dont nous avons tous besoin et que le Seigneur nous invite à prendre avec Lui.  L'écoute nous permet de dépasser les paroles pour comprendre ce que l'autre veut nous dire. Parfois nous donnons de belles réponses ou de beaux arguments, mais les gens nous disent tu n'as rien compris. Écouter avec le coeur d'abord et ceci nous demande souvent de laisser de côté nos bonnes idées et bons arguments pour accueillir l'autre dans ce qu'il vit. 

Une autre élément est que les disciples sont retournés à Jérusalem, ils sont revenus à la mission que le Seigneur a donnée. Est-ce qu'au sortir de nos messes, de nos communions sacramentelles, je retourne à la mission de l'amour et de la miséricorde? Quand je vais à l'Eucharistie, je communie à la mission du Christ qui nous envoie en Galilée annoncer un ressuscité. La fin de l'Eucharistie n'est pas la communion mais la mission. Les deux disciples sont allés raconter ce qu'ils avaient vécu, raconter leur expérience spirituelle. Ils n'ont pas imposé leur foi, ils ont partagé une expérience et le Seigneur a fait le reste. Nos frères et soeurs chrétiens ne nous demandent rien d'autres: partager notre expérience spirituelle, notre expérience du ressuscité et laisser l'Esprit faire le reste.

Vous me permettrez une petite note personnelle. Aujourd'hui, je vis ce réchauffement des coeurs par la Parole avec des groupes de partage biblique et c'est une expérience que je vous soouhaite à tous et toutes.

Publié dans Homélies
vendredi, 21 avril 2017 15:49

Ressusciter.

Nous attendons la résurrection après la mort. Mais si la résurrection nous faisait la surprise de nous attendre chaque matin à notre lever. Ressusciter, c'est sortir de nos tombeaux pour avancer, pour vivre. Ressuciter, c'est aller ailleurs vivre autrement. Ressuciter, ce n'est pas demain mais aujourd'hui. Nous sommes en pleine résurrection. La période de printemps est un temps de résurrection. Une vie nouvelle se pointe à l'horizon.

Quand je regarde les communautés chrétiennes autour de moi, je vois des efforts de résurrection. Des dizaines de bénévoles oeuvrent sur le terrain à améliorer la qualité de vie de bon nombre de familles et de personnes; je vois des chrétiens de la Galilée  en recherche de spiritualité et de sens à leur vie; je vois des hommes et des femmes en recherche de la Parole de Dieu pour  transformer leur vie. Ce sont des moments de résurrection.

Ressusciter, c'est faire éclater la vie autour de soi. C'est comme Thomas poser ses doigts dans les plaies du Christ souffrant autour de nous, c'est placer sa main dans le côté du Christ souffrant dans les hopitaux ou la solitude  de leur foyer. Ressusciter, c'est accepter que la vie change et appelle à d'autres formes de présence et de célébration. Ressusciter, c'est dire OUI à la vie. Ressusciter, c'est "créer un monde nouveau en pétrissant la pâte de la vie avec le levain nouveau de la justice et de la sainteté." Pape François. Ressusciter, c'est croire que Dieu est présent dans la vie de tout être humain, même si cette vie est brisée par la drogue, ou si elle fut un désastre. Il faut se fier à Dieu nous dit encore le Pape.

En ce temps où, chez nous au Québec, montent l'agressivité, la violence, les règlements de compte à l'arme blanche; en ce moment où s'exprime un monde blessé, souffrant et incapable de contrôler ses émotions; en ce temps où les systèmes oppriment les personnes au lieu de les servir, il est urgent pour nous chrétiens de ressusciter. Il est urgent d'apporter à nos frères et soeurs le baume de l'amour, de la charité, du respect des personnes. Il est temps de ressusciter pour apporter à nos frères et soeurs l'accueil désiré et la parole qui convient sur leur attente. Ressuciter, c'est aussi sortir du tombeau de nos structures, sortir de la Judée  pour prendre la route avec les disciples de la vie, la route de la Galilée et mieux connaitre notre propre mission de baptisés.

Prochainement, nous célébrerons la fête du Bon Pasteur et parlerons de vocations. Le peuple chrétien d'ici ouvre grands les bras aux pasteurs qui répondrons à son besoin de spiritualité, de lumière, d'accueil, d'écoute et de respect de ce qu'ils sont devenus. C'est à l'intérieur de ces besoins, de cette mission que l'appel du christ se fait entendre aujourd'hui. Ressusciter, c'est aussi écouter cet appel qui vient du peuple chrétien qui répète le mot de Jésus: "J'AI SOIF". J'y reviendrai.   Ressusciter .....

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 19 avril 2017 14:25

Pensée spirituelle

"En apprenant à voir le divin en toi et dans tout ce qui vit autour de toi, les humains, les animaux et la nature ta vie se métamorphosera de façon significative. Tu auras alors l,impression d'être constamment entouré de lumière."

Lucie Bourbeau.

Publié dans Spiritualité
mardi, 18 avril 2017 14:17

Une affaire de coeur Jn 20, 19-31.

Au temps de Pâque, nous parlons beaucoup de la foi au Christ ressuscité. Il me semble que les Évangiles nous parlent surtout d'une expérience du coeur. Les gens ont cru en la résurrection quand ils ont fait une expérience du ressuscité. Et Thomas aujourd'hui en est une preuve.

C'était le soir après la mort de Jésus, les apôtres paniqués avaient verrouillées les portes de la salle à Jérusalem. Ils n'avaient rien compris de ce qui s'était passé et tremblaient de peur. Jésus passe dans leur vie et se fait reconnaitre. Ils ont besoin de signes, il leur montre ses plaies.

Jésus ne condamne pas, ne vilipende pas comme nous l'aurions sans doute fait. Il leur dit simplement: "La paix soit avc vous." Jésus rejoint les siens là où ils sont pour les faire cheminer. Belle exemple d'approche pastorale. Comme il s'est abaissé à leur laver les pieds, il s'abaisse au niveau de leur questionnement. Il donne une grande laçon d'amour et déverrouille la porte de leur coeur. Nous sommes invités comme eux à découvrir derrière quelle porte close je me cache pour éviter la réalité. La relation au Christ n'est pas une relation de l'intelligence qui s'explique et se comprend, mais une relation d'amour au niveau du coeur qui se vit.

Monsieur Thomas était absent lors de la visite de Jésus. Cet homme a besoin d'une preuve pour croire à la résurrection. Jésus vient et lui montre ses plaies et lui permet de le toucher. Combien de fois Jésus s'est-il présenté à nous pour faire toucher ses plaies à travers des gens blessés et meurtris par la vie. Combien de fois n'avons-nous pas mis la main dans son côté à travers ces personnes blessées dans leur amour ou leur espérance? Combien de fois n'avons-nous pas mis nos doigts dans les plaies de ses mains en donnant la main à quelqu'un de blessé pour l'aider à avancer? Nous avons souvent répété le geste de Thomas.

Le plus merveilleux de l'histoire est que Jésus fait de ce groupe de peureux une école de témoins. "Recevez l'Esprit pour annoncer l'amour et la miséricorde, pour aimer comme je vous ai aimés. De peureux, les disciples deviennent des ambassadeurs de l'amour et du pardon. À travers les disciples , c'est à nous tous et toutes qu'il confie cette mission. Nous sommes invités à être des témoins de l'amour du ressuscité. Je crois que c'est la grande soif du monde d'aujourd'hui de connaitre un Dieu qui les aime et les accompagne dans leur recherche de bonheur et de paix.  Ce témoignage d'amour du ressuscité fera sans doute dire aux chrétiens : Mon Seigneur et mon Dieu". Ou encore à cause de ce témoignage, ils pourront dire comme les gens conduits à Jésus par la samaritaine: Nous croyons maintenant non seulement parce que tu nous l'as dit, mais  parce que nous l'avons entendu. Jn 4, 42. Je nous souhaite à tous cette expérience du coeur à coeur avec le ressuscité.

Publié dans Homélies
lundi, 17 avril 2017 23:43

La passion de Jésus

Nous parlons de la passion de Jésus comme la période de souffance avant sa mort. Je vousdrais méditer la passion qui l'a fait vivre. Cette passion, je la résume dans l'amour des pauvres et des petits du royaume. Jésus était un descendant de la tribu de Juda et non de Lévi. Son enfance s'est déroulé dans l'exercice de la religion juive et il fut témoin ou victime des lois et des abus de sa religion.

 On pourrais dire à Jésus: si tu avais pensé comme les pharisiens, si tu n'avais pas parlé de la résurrection comme les saducéens ou si tu n'avais pas dit que les prostituées seraient au ciel avant nous, tu ne serais pas mort le vendredi saint. La passion que Jésus  a légué aux siens et à chacun de nous:

C'est le grand commandement de l'amour. Jésus s'est inscrit en faux à la loi du talion: oeil pour oeil et dent pour dent. Il a voulu que nous soyons une communauté, des êtres de communion;

C'est la liberté des enfants de Dieu. Jésus s'est tenu debout devant les pouvoirs oppressuers. Les personnes passent avant les lois: "Le sabbat est fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat." Mc 2, 27.

C'est le pardon et la miséricorde. Tout le chapitre 15 de Luc nous relate la joie des retrouvailles fruit de la miséricorde. Jésus va à la recherche de la brebis égarée, la met sur ses épaules et fait la fête.

C'est le Bon Pasteur. Je connais mes brebis, je sais ce dont elles ont besoin, elles écoutent ma voix. Un pasteur est celui qui écoute, accompagne, soutien et conduit plus loin. Le pasteur a un coeur de père pour écouter les siens, les comprendre et faire grandir la vie. Un pasteur est une personne qui un charisme de rassembleur.

Ce fut de défendre l'égalité et le respect des personnes. Il a voulu révéler que nous sommes tous les enfants bien aimés du même Père. Il a démontré que l'autorité est un service et non un pouvoir. Il a pris la défense du pauvre, de la veuve, du petit, de l'orphelin.

Ce fut la grande passion qui a fait vivre Jésus et qui l'a conduit à la mort. Cette passion, il nous l'a transmise par ses apôtres. Cela nous pose la question»: Moi, quelle est la passion qui me fait vivre?

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 17 avril 2017 20:40

Agréable lecture

Eric-Emmanuel Schhmitt: Plus tard, je serai un enfant. Novalis.  2017. dans un entretien avec la journaliste Catherine Lalanne, Eric fait part de sa vie, des valeurs reçues qu'il a essayé vivre au mieux et qui surtout l'ont fait vivre. Il nous fait visiter le jardin de sa vie avec ses fleurs et ses fruits de qualité. C'est un artiste,  homme de théêtre et musicien qui nous livre comment se sont réalisés ses rêv d'enfant. L'enfant revit aujourd'hui avec un charme attirant. bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
Page 1 sur 2