Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : janvier 2018
mercredi, 31 janvier 2018 15:52

Bénir nos journées.

Seigneur mon Dieu, je savoure cette journée qui commence, car je sais qu'elle est pleine de vie.

Je bénis cette journée, car elle déborde déja d'une abondance de biens.

Que l'amour soit la substance et le point de départ de toutes mes penseés, ma seule réponse à toutes agressions, toute déception, tout conflit, toute peur, car l'amour est le souffle unificateur de toute rencontre et il permet l'évolution harmonieuse de l'humanité.

Puisse l'amour être la seule présence, la seule réalité de mon être, mon unique pouvoir.

Que ton souffle de vie m'accompagne toujours et partout, et que l'amour dont tu m'as créé m'aide à être la personne que tu désires que je sois en toute confiance et en toute liberté.

Inspirée d'un texte de Pierre Pradervand. L'art de bénir. par Francine Vincent. Revue Appoint, février 2018, p.13..

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mardi, 30 janvier 2018 15:03

Pastorale de la guérison. Mc 1, 29-39.

J'ai souvent rencontré des personnes qui se confessaient régulièrement et se plaignaient que rien ne changeait dans leur vie. C'est toujours à recommencer qu'ils me disaient. C'est simple, vous travaillez sur les conséquences et non sur la cause. Nous posons des actes répréhensibles, mais l'important est de se demander pourquoi j'agis ainsi. Si on veut guérir un mal, il est nécessaire d'en regarder la cause.

Jésus nous enseigne la pastorale de la guérison. Une dame est paralysée ce qui l'empêche de tenir son rôle de maitresse de maison. Elle est paralysée par la peur, le stress, la colère, l'inquiétude, quelque soit le genre de fièvre qui l'arrête, elle ne peut tenir son service régulier pour ses invités. Jésus la prend par la main. Jésus la touche, lui manifeste de l'amour, de l'attention, il l'écoute. Elle se relève et va les servir. Nous sommes souvent dans la stuation de cette dame, nous avons des amis ou voisins dans la même situation; Jésus m'enseigne l'attitude pour la pastorale de la guérison. Sans doute que si nous regardons bien nos souvenirs, il nous est arrivé de pratiquer cette pastorale.

Beaucoup de gens se pressent à la porte pour voir Jésus et se faire guérir. La parole et l'attitude de Jésus sont des gestes d'autorité, des gestes qui ont du sens pour les gens, des gens qui rejoignent les gens dans leurs besoins. L'autorité rassemble et fait grandir.

J'ai découvert au fil des années cette valeur de guérison du sacrement de la miséricorde. Avec les célébrations communautaires, j'ai eu l'occasion de vivre des rencontre individuelles plus signifiantes, prendre le temps de dépasser les conséquences pour remonter à la source de notre agir et guérir des plaies par le puissance de l'Esprit. Des personnes me disaient faire moins de péchés. Prendre le temps de lire sa vie à la lumière de l'Évangile pour se laisser guérir par le Seigneur. Jésus nous enseigne la pastorale de la guérison.

Jésus part de bon matin pour un endroit désert où il priait. Jésus va rarement à la synagogue pour prier, il va dans un endroit désert. La synagogue est le lieu de la prière communautaire, du rassemblement. Jésus se retire dans un endroit désert pour rencontrer son Père. Beaucup de chrétiens aujourd'hui vont dans la nature pour prier, pour rencontrer le Seigneur dans le silence de la forêt avec la parole  des ruisseaux ou la mélodie des oiseaux. L'oeuvre de Dieu est la plus belle cathédrale pour prier et rendre grâce. Jésus m'enseigne aussi la pastorale de la prière.

"Tout le monde te cherche," diront les apôtres à Jésus. Il le cherche, pourquoi. Jésus dira allons ailleurs annoncer l'Évangile. La foule cherche à cause des miracles. Une foule cherche le merveilleux et Jésus parle de l'Évangile, de la conversion du coeur. Il veut conduire ces gens ailleurs. Il veut les conduire à l'essentiel, aux valeurs profondes de la vie. Jésus veut aussi me conduire ailleurs, me sortir de mes routines pour aller écouter le monde et lui donner la parole qui convient. Jésus m'enseigne la pastorale de l'essentiel. Que notre célébration d'aujourd'hui nous apprenne à écouter la parole de Dieu pour guérir notre coeur et à sortir  vers ailleurs annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus christ.

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lundi, 29 janvier 2018 23:01

Réfléchissons un peu.

Un vieux chrétien me disait cette semaine: Les jeunes ne connaissent pas Jésus Christ, s'il le connaissaient, ils rempliraient nos églises. Cette affirmation aurait besoin d'être fortement nuancée. Cependant je résumerais ma réflexion en deux petits points. Je diviserais  les chrétiens qui ont délaissé la pratique sacramentelle en deux catégories: Des gens qui connaissent pas Jésus christ et l'Évangile et des gens qui le connaissent bien ou trop.

Nous avons animé en Gaspésie de nombreuses sessions bibliques depuis plus de 30 ans. Une réaction qui m'est venu régulièrement des chrétiens: C'est beau ce que vous nous enseigné, nous aimerions vivre des célébrations plus nourrissantes, mais en paroisse  on ne peut pas vivre cela.  Et la majorité de ces chrétiens sont devenus des non pratiquants. Y a-t-il cause à effet? Je ne crois pas mais ces réflexions m'ont toujours questionné.

Il y a des chrétiens qui ne connaissent pas Jésus Christ, cependant la majorité d'eux ont été à l'école avec des crucifix, de l'enseignement religieux. Que s'est-il passé? Ma conviction aujourd'hui est que les gens sont là, nous, comme prêtres, sommes là aussi, mais le message ne passe plus. Aurons-nous l'audace de regarder le vrai problème? Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du peuple de Dieu et des contemplatifs de la Parole de Dieu. Pour que le message passe, n'aurions-nous pas un long chemin de conversion à entreprendre? Écouter le peuple chrétien pour le servir. C'est ce que l'Esprit inspire à mon vieux coeur de pasteur ce soir.

 

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vendredi, 26 janvier 2018 18:16

J'ai lu

Pape François, rencontre avec Dominique Wolton. Politique et société. Un dialogue inédit. Ed. l'Observatoire. 2017. Il s'agit d'un interview avec le Pape François. Celui-ci livre vraiment une pensée profonde et personnelle sur ces grands enjeux actuels. Il y aprle de la paix, de la guerre, de la joie, des problèmes d'injustice, des migrants, de l'écologie.... Simplement, sans langue de bois notre pasteur livre une pensée cohérente et profonde qui fait du bien. Il demande d'abattre les murs et de construire des ponts. Il y a des textes à méditer au quotidien pour enrichir notre vie chrétienne et notre engagement quotidien.

Saine lecture..

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vendredi, 26 janvier 2018 18:07

Un an.

Nous sommes au premier anniversaire de l'épreuve du la Mosquée de Québec. Certains se demandent, mais où était Dieu ce jour-là? Dieu était dans tous les "christs" qui sont tombés sous les balles meurtrières pour souffrir et accompagner les familles endeuillées. Dieu était dans ce jeune tireur blessé par la vie pour souffrir avec lui dans le respect de sa liberté brisée. Un acte terrible a été commis, mais des coeurs endoloris sont restés du côté de la communauté comme de celui du jeune tireur. Il faut prier pour les uns  et pour les autres. On entend pas souvent parler du jeune tireur et de sa famille, mais derrière l'acte commis, il y a des personnes là aussi.

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vendredi, 26 janvier 2018 16:33

As-tu deux minutes?

Ce que j'entends autour de moi en paroisse se résume à la célébration des sacrements: les gens ne viennent plus à la messe, on fait de moins en moins baptiser les enfants, les funérailles se célèbrent de plus en plus au salon funéraire, etc ... On dirait que la vie chrétienne est ratatinée dans la célébration. Est-ce l'héritage chrétien que nous allons laisser? Des églises vides? Avec une telle mentalité, le tournant missionnaire ne sera jamais possible.

L'important est la vie chrétienne de tous les jours, vie de communion les uns avec les autres et avec Dieu. Le tournant missionnaire est de retrouver le goût savoureux de la vie quotidienne en communion avec nos frères et soeurs.  "Il ne s'agit pas simplement de rendre la vie chrétienne intelligible, mais SAVOURABLE." Jésus a fait beaucoup de reliure, j'y reviendrai.

Un confrère me disait denrièrement: Je ne sais pas par quel bout prendre la pastorale, les gens ne sont plus là. Est-ce que ce sont les chrétiens qui ne sont plus là ou si  c'est nous qui ne sommes plus là. Prenons deux minutes pour mieux regarder la situation. Prenons deux minutes pour nous resituer devant notre place de pasteur en communauté ou de chrétiens célébrants. Le message de l'Évangile, la vie chrétienne s'incarne dans un quotidien tout humain parce que rempli de divin.  C'est au coeur de la vie que se fait l'évangélisation.

Quelqu'un disait récemment, ça fait longtemps que l'on parle de petites communautés, de mettre les personnes au  centre de notre vie d'Église, de revoir l'importance du sacerdoce baptismal, mais rien ne bouge. Il ne s'agit pas d'être pessimiste, il s'agit d'être docile à l'action de l'Esprit du Seigneur qui nous parle par la voix des pauvres, des petits qui nous appellent à nous convertir. Le tournant missionnaire dont nous parle le Pape François est d'abord et avant tout un moment de conversion personnelle: redécouvrir le sens de l'Église, des minsitères dans la commuanuté et donner le goût d'être chrétien.

Le carême est à nos portes une fois de plus. Sera-t-il un temps pour devenir adultes dans la foi, pour bâtir des relations de fraternité dans nos paroisses,  pour faire l'expérience d'être des enfants bien-aimés du Père ou comme Adam et Eve nous contenterons-nous d'une pomme? Je prendrai deux autres minutes pour méditer ces réalités.

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mardi, 23 janvier 2018 20:23

Pensées du Pape François.

Un missionnaire ne vient pas convertir, il vient servir.

La miséricorde est un long chemin du coeur à la main.

Le christianisme n'est pas une idéologie, mais une rencontre avec une personne.

Un des grands maux de l'Église, ce sont les prêtres "vieux garçons" et les soeurs "vieilles filles."

 

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Dans l'Évangile de Jean, Jésus répond aux disciples qui lui demandent où il demeure: "Venez et vous verrez." Aujourd'hui en Marc, il nous invite à regarder où il demeure, à quel enseigne il se situe.

Jésus est à Capharnaüm, -lieu encombré ou on ne s'y retoruve plus-  il entre à la synogogue et le jour du sabbat, il se permet une  guérison. Capharnaüm est un lieu tellement à l'envers que même le "diable" est dans la synogogue. Et guérir le jour du sabbat, c'est enfreindre sérieusement la loi. Jésus pose un geste libre et guérit le malade. L'homme est prisonnier de ses servitudes, il est habité par la confusion, alors Jésus pose un signe évident de la présence de Dieu et libère cet homme de son esclavage. Il lui redonne sa dignité et sa liberté d'enfant de Dieu. Dès le point de départ de sa mission, Jésus veut montrer que la personne est plus importante que la loi. La loi est au service de la vie et des personnes. C'est là où je demeure et là où je vous invite.

L'esprit parle dans l'homme et confesse la réalité de Fils de Dieu de Jésus. Alors dans ma vie quel esprit parle en moi? Est-ce un esprit qui cnfesse ma foi au Christ? L'esprit dans l'homme de l'Évangile représente toutes mes images déformées de Dieu qui me font voir souvent Dieu comme une assurance que je dois mettre de mon côté. Nous avons besoin souvent d'être libéré de ces esprits en nous qui déforment le visage de Dieu, ce sont des obligations, des pratiques, des défenses, des peurs qui ne me présentent pas toujours un Dieu de la liberté spirituelle.

Alors Jésus dit: "Tais-toi". Sors de tes idées préconçues, tes théories et écoute la vois du divin qui t'habite; écoute ton coeur et la voix de la vie en toi. Mets-toi à  l'écoute d'un enseignement nouveau qui libère. Le règne de Dieu ne vient pas de l'extérieur avec des théories et des lois, il vient du coeur, du souffle de Dieu qui t'habite.

Jésus agit avec autorité et sa parole produit un effet, l'homme est libéré et convertit. L'autorité accompagne et conduit ailleurs alors que le pouvoir écrase et provoque souvent des réactions négatives. Le geste de Jésus provoque l'admiraiton chez les gens. A travers un geste de puissance, ils découvrent surtout la bonté et l'amour de l'être humain.

Ce geste de Jésus d'une part vient nous dire là où Jésus demeure, nous indique de quel bois Jésus se chauffe; et d'autre part, il vient questionner notre propre image de Dieu. Le Christ est-il pour nous le Messie de Dieu? Et Jésus nous a dit un jour: "Faites ceci en mémoire de moi." Il nous a donné la mission de rendre présent son agir en faveur des êtres humains. Alors de quel bois je me chauffe? A quel enseigne je demeure?

 

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samedi, 20 janvier 2018 20:00

L'obole de la veuve. Mc 12, 41-44.

Marc nous rapporte cet événement au temple de Jérusalem. Une pauvre veuve qui dépose dans le tronc deux piécettes d'argent, tout ce dont elle avait besoin pour vivre. Elle a tout donné. Nous avons exploité cette situation en louant la générosité de la femme. Nous pouvons sans doute faire aussi une autre explication. Je crois que son geste est un geste commandé et absurde.

Marc vient de parler du figuier desséché, du grand ménage du temple, de la ruine du temple, des vignerons qui veulent s'accaparer la vigne et ils sont à Jérusalem où Jésus sait qu'il va mourir. Marc situe l'événement de la veuve dans ce contexte.

Jésus est assis dans le temple et regarde comment les gens mettent leur argent dans le tronc. Il ne dit pas combien d'argent il déposent, mais comment. Les riches jettent un peu de leur superflu qui n'affectera en rien leur repas du soir, mais la veuve dépose ce qui lui est nécessaire pour le souper. Alors Jésus appelle les disciples pour commenter l'événement.

"En vérité, en vérité" Amen, amen je vous le dis. Jésus commence d'une façon solennelle, la chose est importante. En aucun moment Jésus fait l'éloge de la femme dans sa grande générosité. Il dit simplement: les riches déposent de leur superflu alors que la dame a donné de son nécessaire. Jésus ne parle pas non plus d'une offrande au temple. La dame a tout donné. C'est un geste absurde.

Premièrement remarquons que la dame est prisonnière d'un système religieux qui l'oblige à déposer même de son nécessaire pour faire vivre le temple. Elle donne tout ce qu'elle a pour un temple qui demain sera détruit. Le système religieux du temps est si fort qu'il oblige même les veuves à tout donner. Faudrait peut être regarder attentivement toutes les quêtes que nous faisons aujourd'hui pour faire vivre des bâtiments qui demain seront sans doute fermés.....

Deuxièmement, la veuve a tout donné comme Jésus donnera tout le vendredi suivant. Jésus donnera sa vie totalement. La veuve était seule au temple comme Jésus sera seul au Calvaire dans le don total de sa vie pour l'humanité. Ce geste de la veuve est absurde. La mort de Jésus sur la croix pourra paraitre absurde aux  yeux des hommes, mais il sera grand aux yeux de Dieu.

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mardi, 16 janvier 2018 14:53

Pêcheurs demandés. Mc 1, 14-20.

"Les temps sont accomplis, le royaume de Dieu est proche. Convertissez-vous et croyez à l'Évangile." Plus loin Jésus ajoute: "Venez à ma suite, je vous ferai pêcheurs d'hommes." Jésus appelle ses disciples au bord du lac. Il appelle pour une mission parce que le règne de Dieu est arrivé. Le système religieux du temps ne répond plus au besoin des gens et Jésus annonce le nouvelle alliance et il a besoin de pêcheurs d'hommes..

Jésus appelle pour une mission et une mission selon les besoins du temps et le projet du Père. Le système religieux mis en place met l'accent sur les lois, les pratiques, les comportements religieux. Ce système ne répond ni au projet de Dieu avec le monde ni aux besoins des gens. Alors Jésus appelle des pêcheurs d'hommes, non pas des grands prêtres ou des scribes, mais des rassembleurs, des faiseurs de relations et des bâtisseurs de communion. Jésus ne dit pas: venez, nous allons au temple où vous apprendrez à faire marcher un système. Il invite en haute mer là où les hommes et les femmes travaillent, luttent, peinent et espèrent. Le pêcheur s'il veut prendre des poissons ne restera pas dans sa maiosn attendre que le poisson vienne à lui. Il ira en haute mer là où il y a du poisson.

Nous vivons une situation presque semblable. Le temps de chrétienté est terminé, une société nouvelle est devant nous avec des besoins nouveaux. Jésus appelle pour une mission dans ce monde nouveau, c'est pourquoi il nous invite à nous convertir. Nous convertir à la parole et au monde devant nous. Nous les vieux chrétiens nous voulons des prêtres comme hier, des chrétiens comme hier et ça ne fonctionne plus. Jésus appelle encore mais comme les besoins sont différents, les réponses sont aussi différentes et nous ne les percevons pas. Le monde a besoin de témoins de l'amour gratuit de Dieu. Nous vivons dans un monde d'électronique où les relations humaines sont plus difficiles, nous avons besoins de pasteurs , de rassembleurs qui créent des relations, bâtissent des communions. Nous avons besoin de pêcheurs qui vont en haute mer rassembler les gens qui luttent au quotidien.

Jonas dans la première lecture du jour avait pris un autre chemin trouvant la mission trop difficile. La baleine se charge de le ramener à la mission. Il nous arrive aussi d'être avalés par la baleine du quotidien qui nous ramème à la mission donnée par le Christ. La baleine du quotidien est celle du besoin spirituel des chrétiens d'ici, celle aussi de l'appel de Jésus dans le contexte de société où nous vivons. La baleine nous renvoie à Ninive, la misison du Christ aujourd'hui. Nous sommes invités sur la mer de la conversion, les temps sont acocmplis. Nous voulons des prêtres comme hier, des chrétiens comme hier et le Seigneur appelle des pêcheurs d'hommes et de femmes, des pêcheurs de disciples.

Rita Gagné décrit ces pêcheurs: "Il nous faut des bergers et des bergères prêts à donner leur vie pour arracher nos contemporains à un climat de mort et crier qu'il y a une vie avant le mort et que cette vie déjà présente est éternelle. Il nous faut des hommes et des femmes passionnées pour participer à une création collective et faire de notre humanité une oeuvre d'art (...) contemplons nos propres visages dans celui de Jésus comme Bon Berger."  Bergers demandés. P, 23.

  Il nous faut nous mettre à l'écoute des soifs et des faims de notre monde, à l'Écoute de la Parole de Dieu inscrite au fond des coeurs si nous voulons répondre à l'appel de Jésus d'être des pêcheurs de disciples. C'est l'appel du Pape François, c'est l'appel de Jésus aujourd'hui.  Les temps sont accomplis, un monde nouveau est en train de naitre et il a besoin de chrétiens passionnés pour répondre à l'appel. Célébrer l'Eucharistie, c'est se retremper dans cet appel, manger le Christ qui donne la force de continuer. Soyons des contemplatifs de la Parole, contemplatifs du peuple de Dieu, l'avenir appartient non aux suiveux, mais aux audacieux.

 

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