Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : décembre 2018
dimanche, 30 décembre 2018 16:19

Bénir.

"Bénir, c'est dire du bien à l'autre, c'est lui souhaiter du bien, projeter le bien comme une onde de choc. Bénir, c'est provoquer chez l'autre une vague de rétsablissement." 

Yvon Joseph Moreau, moine cistercien.

 

Publié dans Spiritualité
dimanche, 30 décembre 2018 15:33

En écoutant les bergers. Lc 2, 16-21.

Ce matin, premier janvier 2019, en ouvrant la bible, les bergers se sont mis à me parler, à me faire des voeux de Bonne Année. Je me suis permis de les écouter.

Nous les bergers sommes des chercheurs de Dieu, chercheurs de paix et de bonheur. C'est ainsi que nous avons senti la naissance de Jésus et sommes partis à sa recherche. Nous vous souhaitons donc à vous toutes et tous d'être au quotidien des chercheurs de Dieu, chercheurs de paix et de bonheur. Nous vous souhaitons d'être des gens qui vivent en dedans et non en dehors d'eux-mêmes afin d'être capable de comprendre les appels et les cris du Seigneur autour de vous.

Comme nous vivons dans la campagne, dans les champs et le silence nous avons pu reconnaitre le Messie dans le petit enfant de Bethléem. Nous vous souhaitons aussi d'être des gens libres de préjugés, de structures, de normes qui écrasent la vie pour reconnaitre le Christ Jésus lorsqu'il vous invitera à le reconnaitre dans les femmes et les hommes autour de vous. le reconnaitre dans le pauvre comme dans le riche, le reconnaitre souffrant dans celui qui blesse sont frère, dans le prisonnier sous différentes formes autour de vous. Nous vous invitons à être des êtres de coeur capables de guérir les blessures et d'aimer sans condition.

Devant ce que nous avons vu et entendu, nous avons laisser éclater la joie de notre coeur dans des chants d'action de grâce et de louange. Nous vous souhaitons à vous toutes et tous de devenir de ces êtres d'action de grâce devant l'action de l'Esprit en vous et autour de vous. Ne soyez pas des saules pleureurs pour qui tout va toujours mal. Il se vit de très belles choses dans notre monde apprenons à les reconnaitre et à louer le Seigneur.

Nous avons étonné bien des gens autour de nous en racontant ce que nous avions vu, mais nous avons donné un témoignage venant du coeur et non des récits. Nous vous souhaitons aussi de devenir des témoins du ressuscité, témoins d'un vivant au coeur de nos vies. Le monde d'aujourd'hui a un urgent besoin de témoins et de pasteurs pour retrouver sens à leur vie. Nous vous souhaitons d'être non des gens qui parlent de Jésus, mais qui disent Jésus par la qualité de leur vie.

Enfin, ce matin, nous vous souhaitons d'être comme la famille d'Aaron: devenir des êtres de bénédiction. Apprenez à bénir! Bénir les journées qui passent, bénir vos enfants, vos voisins, bénir ceux et celles qui vous haissent; bénir c'est dire du bien, apprendre à être positif. Mais bénir à la manière de Dieu, c'est rendre féconde la vie. Que notre vie deviennent féconde en fruits de paix, de joie, de bonheur et notre monde sera plus beau. Soyez des êtres de bénédiction.

Merci petits bergers qui sentez le mouton, retournez à vos champs, à votre liberté, votre message est entré chez nous.

Publié dans Homélies
samedi, 29 décembre 2018 15:42

Un code postal.

Le code postal guide le facteur dans la distribution du courrier comme un phare éclaire la route. Un texte de l'épitre de Pierre est comme un phare qui éclaire notre route:

"Approchez-vous de Lui; il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée mais que Dieu a choisie parce qu'il en connait la valeur. Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le temple spirituel,  et vous serez  le sacerdoce saint, présentant les offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus (...)  Oui, c'est vous qui êtes chargés d'annoncer les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière." 1P2 4A9

Voila le code postal de notre vie en Église. 1P2 4A9. Le Concile Vatican 11 a voulu mettre l'accent sur l'Église peuple de Dieu, Église communauté de baptisés; redonner toute la valeur aux ministères des baptisés en Église tout en redonnant au ministère ordonné toute sa place et seulement a place.  En monopolisant le ministère ecclésial dans le ministère ordonné, il y a risque de lui faire perdre sa véritable importance. Le Pape Jean-Paul 11 écrivait que le minstère ordonné n'est pas au-dessus des autres mais au service des ministères des baptisés afin de leur permettre de s'exercer  en plénitude. Ce fut un des grands défis du concile de nous faire passer "d'une Église cléricale à une Église de baptisés, en nous conduisant à la formation de communautés responsables." Nous n'y sommes pas parvenus.

On me dit souvent aujourd'hui que nos bénévoles dans les services communautaires le font par pur altruiste humain. Je veux bien. Mais nous sommes chargés d'aller leur révéler la force de l'Esprit qui les fait agir. Et nous n'y allons pas. Nous devrons retrouver notre code postal. 1 Pierre 2, 4-9. Nous avons à redécouvrir notre baptême, à redécouvrir nos ministères des baptisés si nous voulons retrouver un lendemain ecclésial vivant. C'est la première conversion demandée par le Concile. Ce défi apparait dans plusieurs textes conciliaires, la Constitution sur l'Église, l'Apostolat des laïcs, le Ministère et la vie des prêtres.

C'est la Parole de Dieu qui nous remettra sur la route vers la découverte de l'essentiel. Cette Parole lue, ruminée, intégrée qui est plus "puissance qu'un glaive à deux tranchants." Cette Parole qui est une façon de vivre ensemble dans la paix et l'harmonie. La porte de la nouvelle année s'entrouve devant nous, c'est mon souhait le plus cher que cette année voit fleurir partout des groupes d'hommes et de femmes qui se nourriront à la Parole de vie. Nous, baptisés, qui sommes chargés d'annoncer les merveilles de Dieu ouvrons nos Bibles, laissons-nous imprégner de la Parole de notre Dieu pour la rendre présente et agissante dans  notre monde. Nous sommes l'Église du Christ en marche chargés de la mission de Jésus Christ de dire au monde l'amour du Père. Dans l'histoire nous sommes passés d'une Église de prêtres à un peuple et des prêtres, nous devons retoruver notre Église de prêtres, de prophètes et de pasteurs si nous voulons connaitre un lendemain vivant. 

Inspiré d'un texte de Mgr Paul-Émile Charbonneau.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 27 décembre 2018 15:53

Mes mains

Mes mains sont des mains de grand père, mains ridées, desséchées, affaiblies, usées par l'usage constant du mateau, de la varlope et de l'égoïne.

Ces mains m'ont soutenu lorsqu'enfant je trottais et risquais de tomber. Elles ont porté ma nourriture à la bouche, mes parents les avaient jointes pour m'apprendre à prier.

Elles ont essuyé mes larmes aux jours difficiles, elles étaient sales, coupées et parfois rugueuses, même fatiguées les soirs de grosses besognes.

Elles ont porté fièrement l'anneau du mariage pour montrer au monde que j'aimais quelqu'un qui pour moi était unique et spécial.

Elles ont tenu et caressé mes enfants et petits enfants, elles ont couvert ma figure, peigné mes cheveux, lavé mon corps.

Ces mais portent la marque de mon amour du travail, de ma famille, de mes amis. Mains qui ont semé du bonheur et de l'amour. Mains qui ont aussi commis des erreurs et parfois été instrument de sévérité.

Mais la chose la plus importante est que ces mains, le Seigneur les a attrapées pour me conduire jusqu'à lui,

Et maintenant, avec ces mains, je pourrai toucher le visage de Jésus Christ.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 26 décembre 2018 18:24

Mon Père.

Mon père n'était pas un musicien, encore moins un chanteur, un écrivain, un avocat, un notaire, un médecin, un député.

Mon père était un menuisier, un constructeur de maisons, de granges, de poulaillers,de traineaux, de clôtures, de ponts, de chaises, de balançoires.

Mon père avait tous les métiers, de l'imagination, de la débrouillardise, de l'audace, du courage, du caractère, de l'initiative.

Mon père était un menuisier, un homme fier de son travail, de sa famille, de sa terre, de son village.

Mon père était un menuisier, avec un rien il créait une table, une brouette; avec un rien il créait de la beauté, du bonheur.

Puis le soir, il savait lire dans le vent, dans le vol d'un oiseau, d'un coucher de soleil ce que serait sa journée du lendemain.

Mon père, était un colon, un menuisier, un bâtisseur,  heureux sur la terre avec ses outils de menuisier.

Maurice Deschênes, 1992.

 

 

Publié dans Nouvelles
mercredi, 26 décembre 2018 17:46

Le temps s'est-il arrêté?

Souvent quand je présidais les funérailles, la famille apportait à l'église un arrangement floral où trônait une horloge arrêtée au moment du décès de la personne. Le temps s'était arrêté. Dernièrement, je présidais la célébration commémorative (c'est comme cela qu'on appelle les funérailles las-bàs) de mon frère, à son bras on avait placé sa montre. Lorsque je suis arrivé près du cercueil, il éait 8h.45 à ma montre et aussi 8h.45 à sa montre. le temps ne s'était pas arrêté.  Pour lui, il n'y a plus de temps, mais avec nous il était à la même heure que nous. C'était la première fois que j'étais devant cette réalité.

Il venait nous dire qu'il était encore vivant avec nous. Je prenais conscience de cette nouvelle forme de présence que mon frère avait maintenant avec nous. Nous étions passé du temps de la communication au temps de la communion. Comme les disciples à l'auberge sur la route d'Emmaüs, nous avons à faire l'expérience d'une présence de communion qui nous envoie vivre et rendre présent l'héritage de vie laissé derrière lui. Et nous chanterns ensemble: Il restera de toi ce que tu as semé, donné, chanté. offert et qui fleurira et germera dans les mains et la vie de ceux et celles qui te suivent et qui continuent la route tracée avec toi.

Le temps ne s'est pas arrêté, il continue autrement.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 25 décembre 2018 15:53

Révélation d'un mystère. lc 2, 41-52.

Jésus et ses parents sont allés à Jérusalem. Ils sont sur la route, en mouvement. Luc veut nous conduire à la découverte d'un mystère. Il veut nous révéler un message important. Marie demadne à Jésus: "Pourquoi nous as-tu fais cela?" Notre question à nous ce matin sera: "Que veux-tu nous faire comprendre?"

Chose étonnante, Jésus est au milieu des docteurs de la loi, et pourtant il n'est pas un fervent de la loi. Il veut certes leur faire connaitre la seule loi importante, celle de l'amour, du pardon, de la miséricorde. Le texte n'en dit rien. À la question de Marie, Jésus répond: "Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père." La traduction de la bible de Jérusalem écrivait: "Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père.>" Jésus est venu en mission: révéler le projet d'amour du Père avec l'humanité. Dès le moment de son âge adulte, il se met aux affaires de son Père. Il révèle la présence du divin en nous comme une relation  d'un père avec son enfant.

A la crèche de Bethléem, dans la crèche de nos coeurs, dans sa prédication comme au Calvaire, Jésus est chez son Père, il est aux affaires de son Père.  Jésus nous révèle d'abord que nous sommes invités à une relation filliale avec Dieu qui permet à chacun et chaucne de nous de grandir selon la musique de son être, dans le respect de ce que nous sommes. Dans sa famille de Nazareth comme dans chacune de nos familles heureuses ou blessées, Jésus est aux affiaires de son Père, Il est chez son Père. Il nous apprend la fidélité à ce que nous sommes comme il l'a été jusqu'au Calvaire. Il nous apprend à écouter ce qui monte en nous, ce que nos corps et nos coeurs viennent nous dire dans certains événements. Demeurer fidèle à notre être humain et chrétien.

"Jésus grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes." Comme être humain, Jésus avait besoin de grandir dans sa mission. Il retourne à Nazareth prendre un temps de recul pour s'imprégner de sa mission avant de s'engager dans sa vie publique. Marie de son côté gardait tous ces événements et les méditait dans son coeur. Les événements de la crèche comme ceux d'aujourd'hui portait un message pour Marie et c'est dans la "rumination" qu'elle s'en est imprégnée. Elle est un exemple qui doit inspirer notre vie. Les événements qui jalonnent notre quotidien sont aussi porteurs d'un message. Jésus se fait découvrir dans les événements quotidiens, dans les rencontres et rarement dans des événements extraordinaires. C'est ce à quoi le Pape François nous invite à devenir des contemplatifs du monde et de la parole de Dieu pour y déceler les passages du Seigneur. Cet Évangile nous invite peut être à répondre comme Jésus: "Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père."

 

Publié dans Homélies
dimanche, 23 décembre 2018 16:11

Une autre fueille est tombée.

D'un petit bouleau face à ma fenêtre, j'ai vu tomber toutes les feuilles les unes à la suite des autres. Une seule est restée accorchée tenace à sa branche. Dans l'arbre de ma famille, j'ai vu tomber les feuilles unes à la suite des autres. L'avant dernière vient de tomber; il n'en reste plus qu'une accrochée tenace à l'arbre. L'avant dernière feuille est tombée et j'ai présidée ses funérailles me disant la prochaine à tomber, ...  Mais au printemps, d'autres feuilles apparaitront sur l'arbre. Sur L'abre de ma famille, d'autres feuilles sont déjà là qui poussent et continuent de faire grandir la vie.

Je comprends que la vie est un mouvement éternel. La puissance de la vie est cette puissance de l'amour qui assure la continuité. Il n'y a pas de recommencement  mais une continuité. La vie se transforme, grandit, se développe et continue .... La vie de mes parents s'est développée et a grandit dans notre vie qui avons suivi. La vie de mon frère qui vient de changer pour toujours contrinuera de grandir dans ses enfants. Ils feront grandir son héritage de vie dans leur milieu et situation de vie. On ne répète pas la leçon de nos parents, nous nous en inspirons pour vivre pleinement notre vie là où nous sommes plantés.

La dernière feuille de l'arbre de cette génération des Deschênes, continuera de se dandiner sur la branche où elle demeure accrochée heureuse de dire en dépit de tout: La vie est belle.

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 23 décembre 2018 15:41

Jésus est né!

Ce matin, à LCN, on nous annonce une grande nouvelle: Jésus est né à Bethléem de Juda. J'ouvre l'Évangile et on me dit que Marie et Joseph sont partis pour la Judée alors que Marie est sur le point d'accoucher. Malheureusement pour eux, il n'y avait pas d'avion ambulance à leur épque. Je reste quand même étonné par le message donné: avant même de naitre, Jésus m'invite avec lui sur la route de la vie. Il me dit: sors de tes aises, de tes sécurités et vas vers mes frères et soeurs. Vas leur dire que je suis là avec eux.

L'Évangéliste Luc nous dit que Jésus est né à Bethléem. Je crois qu'il se trompe le Monsieur Luc, il n'est pas au courant des dernières nouvelles parce que Jésus est né aussi chez nous dans ma belle Gaspésie. Jésus est né chaque fois que j'ai mis du soleil dans les yeux d'un enfant, un sourire sur les lèvres d'une personne triste, que j'ai mis du pain sur la table du pauvre, que j'ai accompagné quelqu'un vers sa dernière demeure. "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites."  Jésus est né aussi chez nous. Alors devant la crèche aujourd'hui demandons-nous quand nous avons fait naitre le Seigneur en nous et autour de nous.

Le Jésus de Luc est un pauvre donc ce sont les bergers les premiers qui reconnaissent le Seigneur. Les bergers sont des gens qui prennent soin des moutons. Il y a des bergers aussi dans mon petit village pas seulement à Bethléem. Qui sont nos bergers chez nous? Une maman qui prend soin d'un enfant malade, un voisin qui porte secours à une voisine seule et en difficulté, un pasteur qui va passer du temps avec une famille qui vient de perdre un frère ou une soeur, un père ou une mère... Les bergers sont là autour de nous qui prennent soin de .... Les bergers reconnaissent le Messie dans l'enfant de la crèche.  Ils me donnent une laçon. Reconnais toi aussi les bergers autour de toi dans ta communauté. Le Christ fait naitre des bergers, des pasteurs partout pour prendre  soin des gens. Il nous suffit de les reconnaitre.

Les anges ont chanté, me dit notre ami Luc. Ces anges se sont rendus jusque chez nous pour chanter la merveille de la naissance du Christ dans nos coeurs et dans nos vies. Ces femmes et ces hommes dans nos communautés qui viennent répandre la musique de leur être, la mélodie de leur coeur pour apaiser la tristesse et déposer un rayon de soleil.

Que notre Noël ne soit pas seulement le rappel d'un événement passé, mais la célébration d'un aujourd'hui chez nous.

Publié dans Homélies
vendredi, 21 décembre 2018 16:00

Aujourd'hui.

L'actualité nous ramène constamment  le grand problème de la pédophilie dans la socité, problème auquel notre Église n'a pas échappé. Évidemment notre première pensée va vers les victimes dont la vie fut brisée à jamais. Nous sommes bien conscient que les excuses et l'argent ne pourront cicatriser complètement les blessures causées. Il me semble que nous sommes invités à plus loin que cela.

Ma pensée se porte aussi vers les prêtres. Au-delà du crime à punir, il y a des personnes à écouter, accompagner et guérir. Ne sont-ils pas eux aussi un peu victime? Il me semble qu'ils sont victimes du système religieux mis en place qui a oublié l'humain, et l'humain nous a  rejoint. Devant ce problème du passé qui fat surface aujourd'hui, nous sommes invités à revisiter notre système clérical. Comme aussi devant le manque de prêtre dans plusieurs régions du globe, nous sommes invités à réécouter le souffle de l'Esprit. Je ne suis qu'un vieux qui médite, mais il me semble que lorsqu'une voiture prend le fossé, le problème n'est pas toujours uniquement le chemin; pensons au conducteur. 

Nous sommes invités à apprendre  à lire; lire les signes des temps. Le système ecclésial nous a rendu étranger et loin des préoccupations du peuple dans notre propre pays. Nous sommes devant une société brisée et blessée dans son être profod. Ouvrons l'Évangile pour réentendre l'invitation du Seigneur à prendre la route pour offrir aux humains la nourriture dont ils ont besoin. Le travail du pasteur est de plus en plus intéressant et stimulant puisque que nous sommes invités sur la route à marcher près de la personne qui souffre comme de celle qui partage sa joie. Nous sommes invités comme Marie à visiter nos Élisabeth pour communier à leur joie comme à leurs peines. Au-delà des actions bonnes ou non, il y a une personne qui attend un pasteur capable de l'écouter et de lui révéler l'amour et la bonté qui remplit sa vie. Écoutons avec l'oreille du coeur.

Publié dans Textes de réflexion
Page 1 sur 3