Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : août 2018
jeudi, 16 août 2018 21:21

Pensée spirituelle.

"Si l'homme était agressif par nature, il serait né avec des griffes et des dents acérées - or, nous avons des ongles et des dents parfaitement inoffensifs. En d'autres termes nous ne sommes pas équipés pour être agressifs. Même notre bouche est très petite. La nature profonde de des êtres humains ne peut donc être que la douceur." Dalaï Lama.

 

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Un cultivateur travaillait loin sur sa ferme, chaque midi pour éviter de perdre du temps pour le diner, sa femme préparait le repas et le jeune garçon allait porter le repas et dinait avec son père. Un jour le papa lui dit: "Tu n'as pas l'impresison que nous mangeons un peu de ta mère?" La maman avait mis beaucoup d'amour à préparer le repas, ils avaient l'impression qu'elle se donnait un peu à eux. C'est ce que les enfants vivent chaque fois qu'ils s'attablent pour un repas.

C'est aussi ce que nous vivons à l'Eucharistie et que Jésus nous révèle dans son discours sur le pain de vie. Jésus le soir du repas avec les siens à voulu nous dire: Je vous ai enseigné une façon de vivre en communauté, je vous ai enseigné l'amour, le pardon, la paix, le respect des autres. Demain, je ne serai plus là. J'ai besoin de vos mains pour aider les pauvres, les mal gommés de la société, j'ai besoin de vos coeurs pour aimer sans condition les hommes, les femmes et les enfants de la terre, j'ai besoin de vos oreilles pour écouter les malheureux et les blesés de la vie, j'ai besoin de vos pieds pour aller porter la Bonne Nouvelle au monde, j'ai besoin de votre langue pour me faire découvrir dans le coeur et la vie des gens. Je serai avec vous comme du bon pain, comme une nourriture, comme une force pour réaliser cette mission. Je serai avec vous comme le sel pour donner du goût à votre mission. Je serai avec vous comme le levain dans la pâte pour faire lever votre enseignement. À la condition que vous veniez vous nourrir de ma présence et de ma parole. Et en Jean, il dit: "Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même."

La vie de Jésus fut une vie eucharistique: vie donnée, partagé, mangées. La vie du disciple, vie du chrétien est aussi une vie eucharistique: vie donnée, partagée, mangée. L'Eucharistie est d'abord une vie que nous céléberons ensemble en communauté et pour faire ocmmunauté. Quand la célébration finie, la MESSE commence. Il nous faut éviter de réduire l'Eucharistie à la célébration. "Quand la célébration est terminée, nous sommes envoyés au chantier de la vie, car il est loin d'être terminé le combat pour la fraternité, la solidarité et la justice." écrit belement Rita Gagné. Et elle écrit encore: "Il ne suffit pas d'y communier seulement à une hostie, mais il importe que quelque chose se lève en nous pour communier à Jésus ressuscité et, en Jésus, les uns aux autres. Les yeux fixés sur Jésus christ nous continuons le combat de Dieu."

Nous avons chosifié le sacrement en en faisant un rite et en réduisant la communion à la réception de l'hostie. Le pain est donné en vue de la mission et non comme dévotion personnelle. La communion au Christ ressuscité ne se fait pas seulement à l'église mais surtout sur le terrain au quotidien. L'Eucharistie est la nourriture et la force pour le tournant missionnaire que le pape François nous invite à prendre.

 

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lundi, 13 août 2018 14:29

Évangéliser.

Évangéliser ne consiste pas d'abord à remplir le cerveau humain  avec des connaissances, mais de remplir le coeur avec de la compassion, de la bonté et de l'amour. Évangéliser, c'est mettre en relation avec quelqu'un, ce n'est pas une affaire de tête, mais de coeur.

 

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lundi, 13 août 2018 13:43

Il sait danser la communication.

"En moins d'un an, le pape François a fait quelque chose de remarquable: il n'a pas changé les mots, mais il a changé la musique." Nancy Gibbs.

 

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dimanche, 12 août 2018 19:50

Une grand'messe à Tourelle.

Assis paisiblement dans un banc de l'église, j'écoutais des gens chanter et je voyais des gens danser. La petite église était presque pleine de gens. La joie de vivre et d'être ensemble trottait sous le toit de la petite église. Quelques heures auparavant, une petite poignée de personnes assistaient à la messe dominicale. Deux célébrations se succédaient avec un taux de participation différent. Les uns diront que les chrétiens ne croient plus à rien et préfèrent s'amuser, d'autres diront que nos messes ne sont pas intéressantes et qu'il faudrait changer. Des malins diront que nous vivons dans un monde paîen.

Au-delà de ces remarques farfelues qui portent une certaine part de vérité, je voudrais m'arrêter et méditer sur le lisible au-delà du visible. Derrière ce que je vois, il y a quelque chose que je peux lire. Il est important de s'arrêter sur le sens de ce qui se vit. Il y avait des jeunes, des moins jeunes et des plus vieux, un mélange de générations. C'etait un moment de rencontre, d'amitié, et même de retrouvailles pour certains. On chantait pour s'amuser et chacun chantait avec sa voix, d'autres dansaient pour se délier les jambes; l'important était de s'amuser et de fraterniser. Ce n'était pas du grand classique, c'était de l'humain et donc de l'Évangile.

Je m'amusais beaucoup à regarder cette vie pétillante devant moi. Je pensais à nos eucharisties, mornes et tranquilles qui ne rassembent plus que quelques personnes âgées. Il y avait là une prédication évangélique très forte et comme le dit le psaume 18: "Il n'y a pas de voix qui s'entendent et pourtant un message va jsuqu'aux limites du monde." Pour moi il y avait là un sens, une prédication non verbale qui valait bien la plupart de mes homélies. Je m'imaginais Jésus sortir du tabernacle pour danser avec les gens. Je suis le Seigneur de la danse disons-nous dans une antienne. C'était chrétien, c'était évangélique, c'était bon. Et je suis certain que les gens espèrent revenir encore.

Des événements comme celui-là, il s'e vit de toutes les sortes à travers le Québec durant tout l'été. Comment être le sel de ces événements pour donner du goût à la vie, comment être le levain pour faire lever la foi et l'amour au coeur de notre monde. Nous pourrions peut-être s'y arrêter ensemble un jour pour y regarder de plus près.

 

 

 

 

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dimanche, 12 août 2018 19:40

Relisons.

Guylaine Cliche et le Conceil Traditionnel Mahawk de Kahnawake. Paroles de paix en terre autochtone. Ed. Le Jour. L'auteure a vécu un certain temps parmi les gens pour en connaitre les valeurs, la culture et les traditions. C'est une lecture très enrichissante. La femme est donneuse de vie et l'homme est le protecteur de cette vie. Ces deux services sont complémentaires et indispensables pour la vie de la communauté. Ils sont proches de la terre-mère qu'ils respectent, proches  de la vie. Nous aurions avantage à nous laisser transformer par leur façon de vivre au lieu de vouloir  les franciser.  C'est une invitation à renouer avec nos racines  et à compter sur la force de la vie plutôt que sur nos systèmes. C'est une étude à méditer.

 

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dimanche, 12 août 2018 19:31

Réfléchissons

"Marche avec Dieu comme avec un ami, il te fera voir le monde à sa façon." Roger Robert.

 

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vendredi, 10 août 2018 12:50

Relever le niveau ...

"Relever le niveau spirituel et humain du milieu", voila le charisme donné à une communauté religieuse par ses fondatrices. Ce charisme n'est-il pas aujourd'hui d'une très grande actualité? Il me semble que c'est l'objectif du tournant missionnaire dont parle notre Pasteur François.

Notre société est devenue laïque et a pris les repsonsabiltiés qui étaient les siennes soit en éducation, en santé etc ... domaines que l'Église avait longtemps animés. Notre société est aussi traversée par un fort courant de démocratie où les gens ont appris à s'exprimer dans les domaines et les décisions qui les concernent. Ceci a complètement changé la façon d'être en Église.

De plus en délaissant la pratique sacramentelle, comme le peuple avait été sacramentalisé et catéchisé et non évangélisé, il s'est retrouvé devant un vide spirituel profond. Le documentaire L'Heureux Naufrage nous l'a bien montré.

Au même moment où cette révolution ecclésiale se produisait, de nombreux orgnanismes et de fondations se sont mis en place pour répondre aux besoins de la société nouvelle. C'est le chapitre 25 de Mathieu qui se vit, mais on el répète souvent , les gens ne savent pas qu'ils sont animés du souffle de l'Esprit pour réaliser ces oeuvres à long terme. C'est sans doute vrai, mais qui va le leur dire? C'est l'enseignement de Jésus envers les pauvres et les petits du royaume qui se vit sur le terrain.

En méditant cette situation, je pensais à la lune. La lune laisse passer la lumière du soleil pour éclairer la terre. Le chrétien laisse passer la lumière du Christ ressucité pour éclairer le monde. Faire découvrir le Christ vivant au coeur du monde, au coeur de la vie. Peut-être devrions-nous purifier notre image de Dieu pour qu'elle soit accueillie autour de nous. Le film Le refuge serait utile dans cette démarche. Je sais des familles qui ont visionné plusieurs fois ce film avec leurs enfants et petits enfants pour aujourd'hui parler de Dieu ensemble et sans gêne.

Relever le niveau humain et spirituel du milieu ne serait-ce pas notre objectif comme chrétien aujourd'hui pour ensuite arriver à célébrer ce vécu dans le mystère pascal du Christ. Et je parle ici de célébrer ... Depuis le Concile, nous avons essayé toutes sortes de comités, de stuctures qui sont disparus; à mon expérience, je crois qu'il faut revenir à la vie, à l'humain pour retrouver Dieu et la présence pastorale qui portera des fruits et cent pour un.

Jacques Grand'Maison a écrit un beau livre sur la spiritualité: Une spiritualité laïque au quotidien.  Il nous décrit neuf voies d'accès au spirituel. Et pour ceux et celles qui sont portés au négatif, je suggère le passage sur "l'Évangile et le compost". C'est un symbole audacieux mais très riche de positif. Continuons de méditer les yeux bien ouverts dans le pare brise de l'Évangile

 

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jeudi, 09 août 2018 17:37

Parole d'un sage.

"Notre attitude envers les autres personnes devrait toujours être positive. Nous devrions être intéressés  par elles sans même éprouver de la pitié ou de la condescendance. Par-dessus tout, nous devrions les traiter avec le plus grand respect, car elles sont précieuses. Nous devriosn considérer les autres personnes comme sacrées et supérieures à nous." Dalaï Lama.

 

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mercredi, 08 août 2018 13:47

La faim de Dieu. Jn 6, 41-51.

Je regardais un sculpteur travailler une pièce de bois et découvrir à l'intérieur une statue ou une animal. Chaque coup de cieseau enlevait ce qu'il y avait de trop et laissait émerger ce que l'auteur avait dans le tête. Dans tout être humain, il y a un enfant de Dieu, il s'agit simplement d'enlever ce qu'il y a de trop pour laisser apparaitre cet enfant bien-aimé du Père.

En relisant ce chapitre de Jean, je revoyais le sculpteur. L'évangéliste essaie d'éclairer notre réflexion pour enlever en nous ce qu'il y a de trop pour découvrir le vrai sens du pain de vie que le Seigneur nous offre. Dimanche après dimanche, le Seigneur revient nous dire sa volonté de vivre en communion avec nous et de demeurer comme une nourriture, une force pour réaliser ce rêve.

Jésus nous parle d'une nourroture qui apaise la faim et la soif pour toujours. Contrairement à la nourriture du désert où nos pères sont morts. Dans sa façon de sculpter le disciple, Jésus passe de la faim à la vie. Vos pères sont morts dans le désert, mais ma nourriture conserve la vie pour toujours. Nous sommes donc invités à avoir faim et soif de Dieu.

Jésus parle de manger et de boire, deux verbes d'assimilation. La nourriture passe tout le système digestif pour nourrir la vie et les déchets sont éliminés. Si la nourriture passe directement sans nourrir le corps, la vie va s'anémier et la mort suivra. Si la nourriture eucharistique traverse tout le système pour disparaitre sans nourrir le vie spirituelle, nous risquons aussi la mort spirituelle. Communier n'est pas recevoir une hostie, mais vivre un moment de communion intense avec le Seigneur pour se laisser transformer en lui. Ne soyons pas des mangeurs d'hosties, mais des communiants au Christ ressucité. La fin de la communion  ou de l'Eucharistie est la mission. Jésus n'a pas donner un pain à manger, ou à adorer, mais une mission à réaliser et il est avec nous comme une nourriture, une force pour réaliser sa mission. Manger, c'est mastiquer,  asimiler pour devenir aussi un autre Christ.

Le pain que Jésus nous donne est aussi le pain de la Parole. Mastiquer la Parole, c'est la ruminer, la laisser pénétrer en nous. La Parole de Dieu est la source et l'âme de toute vie chrétienne et de toute pastorale en Église. Elle possède une force de vie intarissable.

Il ne faut jamais oublier la nourriture donnée à travers la présence des pauvres, des petits du royaume, des malades et des mal aimés dans la société. C'est aussi le pain de vie à notre portée et communier à ce pain, c'est communier au Christ dans ses frères et soeurs blessés. Le pain eucharistique est cette force pour aller communier au pain des pauvres et des blessés de la vie. Cette force nécessaire pour aller leur dire qu'ils sont aimés de Dieu. Jésus ne nous dit pas d'adorer le pain mais de le manger. Si le culte eucharistique est important, ne limitons pas  notre vie eucharistique à la réception de l'hostie ou de l'adoraiton. Jésus nous a donné au point de départ une nourriture pour une mission et non une célébration à réaliser.  Que nos communions fassent de nous des témoins du ressuscité.

 

Publié dans Homélies
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