Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : février 2019
jeudi, 14 février 2019 15:30

Eucharistie-Mission.

La fin de l'Eucharistie est la MISSION. Prenons la route avec les disciples d'Emmaüs pour méditer sur la mission donnée au soir du jeudi saint. "Reste avec nous, car le soir tombe et le jour touche à sa fin. Il entra pour rester avec eux. Or, une fois à table, il prit du pain, dit la bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Leurs yeux s'oouvrirent et ils le reconnurent. Mais il avait disparu à leurs yeux. À l'instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem." Lc 24, 34.

Ces bons messieurs étaient sur la route de retour vers leur barque. Il sétaient sur leur route à eux. Ils font l'expérience que Jésus est vivant et ils retournent sur la route de Jésus, la route de la mission. La célébration de l'Eucharistie nous prend sur notre route, route de nos vies personnelles, de nos projets pour nous remettre sur la route de Jésus, la route de sa mission. L'Église au sortir de l'Eucharistie est une Église en habit de travail pour bâtir le règne de Dieu dans les coeurs. En Jean, Jésus lave les pieds pour leur montrer concrètement le sens du "Faites ceci en mémoire de moi." "Quand la célébration est terminée, nous sommes envoyés au chantier de la vie, car il est loin d'être terminé le combat pour la fraternité et la justice." Rita Gagné.

Le Père Nouwen écrit: "La fin de l'Eucharistie n'est pas la communion, n'est pas l'adoration, mais la mission." La communion est le moyen sacré que Jésus me donne pour réaliser la mission. L'Eucharistie doit faire lever en nous une force spéciale de communion pour bâtir le royaume du Père. François Varillon écrit: "Si nous allons à la messe, c'est pour que le Christ divinise toute notre activité engagée, c'est pour que le Christ donne une dimension divine du royaume éternel à notre tâche humaine." À l'Eucharistie nous sommes envoyés de la table eucharistique à la table de la mission. "Nous sommes invités à quitter la table pour aller vers nos amis et découvrir avec eux que le Christ est réellement vivant et qu'Il nus appelle à former un nouveau peuple, le peuple de la résurrection." Henri Nouwen.

L'Eucharistie fait communauté pour nous envoyer faire communauté au quotidien. Dans notre monde où les relations humaines sont difficiles, où le sens communautaire n'est pas très fort, retrouver le sens profond de l'Eucharistie qui envoie en mission m'apparait une urgence. L'Eucharistie est une vie que je célèbre, or quand la célébration se termine, la messe commence. Un théologien écrivait: "Je crois fermement que les femmes et les hommes d'aujourd'hui croiront en l'Eucharistie quand elle deviendra repas de l'amour entre frères er soeurs." L'important est ce qui se passe entre mes deux célébrations. Est-ce que mon eucharistie se termine avec ma sortie de l'église ou si elle est un point de départ? L'Eucharistie doit faire de moi du bon pain pour mes frères et soeurs de ma communauté.

 

 

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mardi, 12 février 2019 23:02

La route du bonheur. Lc 17, 20-26.

J'aime beaucoup méditer près d'une rivière aux beaux jours de l'été. Le cours d'eau me donne des leçons de vie intéressantes. le bonheur de la rivière est de se recevoir et de se donner. Elle se reçoit de sa source qui l'alimente, et se donne à ceux et celles qui veulent y boire, se baigner ou pêcher son poisson. Elle invite à entrer en son intérieur pour prendre le poisson qui s'y promène.

Elle est un exemple pour l'être humain. Le bonheur de l'être humain est de se recevoir et de se donner. Comme la rivière, nous venons d'une source qui nous alimente au quotidien et nous fait vivre. Et cettte vie est faite pour être donnée, partagée et semér de la joie. Nous avons besoin de rester relié à notre source divine pour être capable de semer de la joie, du bonheur dans notre milieu.

C'est l'invitation des béatitudes de notre Évangile d'aujourd'hui. Heureux êtes-vous si vous restez accrochés à votre source divine pour devenir bâtisseurs de paix, de justice, de bonté, d'amour. Heureux êtes-vous si vous rester accrochés à votre source pour continuer de défendre les valeurs de l'Évangile, les pauvres et les  mal gommés de la société. Heurux êtes-vous si vous restez accrochés à votre source pour nourrir ceux qui ont faim de justice, d'amour comme de pain; pour consoler ceux qui pleurent et apporter le baume de la charité chrétienne sur les coeurs endoloris.

La rivière par son humidité conserve la verdure le long de son parcours Le chrétien, fidèle à sa source, est comme la rivière. lI répand autour de lui cette humidité nécessaire à la vitalité de la communauté chrétienne. Il répand l'humidité de l'accueil, du pardon, du respect des personnes, ces valeurs qui rassemblent. Le chrétien est comme un arbre planté près d'un cours d'eau qui répand la rosée nécessaire à garder vivante la foi dans le milieu ambiant. Sa vie est alimentée par la source divine en lui qui lui fait porter des fruits de salut.

Les béatitudes ne sont pas des lois inscrites sur des tables de pierre comme la loi de Moïse,  ce sont des invitations inscrites au fond du coeur. "Je mettrai ma loi au fond de leur coeur, alors je serai leur Dieu et eux seront mon peuple." (Jr. 31, 33 Nous sommes habitués à un enseignement extérieur, mais c'est au fond du coeur que la Parole est inscrite. Comme la pêche nécessite de descendre au coeur de la rivière pour trouver le poisson, de même il s'agit de descenrdre au coeur de nos vies pour trouver la parole de notre Dieu. Écoutons la rivière qui nous livre ses leçons de vie; écoutons aussi ce  qui monte en nous pour découvrir l'invitation du Seigneur dans les béatitudes.

Nous avons reçu la vie comme un don merveilleux et nous sommes responsables de notre bonheur. Le Seigneur dans les béatitudes nous ouvre toutes grandes les portes du bonheur. Écoutons notre source intérieure, restons fidèles à cette source en nous, elle nous fera agir non par obligation, mais par désir profond et par amour. Nous influençons un milieu par la qualité de notre présence, par un témoignage de vie et non par des arguments préparés d'avance. Bien arrosée par la source de  notre vie, nous deviendrons une prairie verdoyante où il fait aller. 

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lundi, 11 février 2019 15:30

L'image du potier.

"Alors Dieu modela l'homme avec de la glaise du sol, il insufla dans ses narienes un souffle de vie et l'homme devint un être vivant." Gn 2, 7. La bible connait l'image du Dieu potier qui façonne l'être humain comme en Isaïe 29, 16. Le potier a une idée de l'oeuvre qu'il veut façonner et patiemment il réalise son oeuvre. C'est ainsi que l'Écriture nous représente la création de l'être humain. Nous sommes pétris par la main et le coeur de Dieu. nous sommes remplis du divin, du souffle même de Dieu.

C'est le geste que Jésus fait à l'Eucharistie. Il prend du pain symbole de son humanité et de la nôtre. Il prend du pain dans ses mains pour nous christifier avec lui, nous consacrer pour devenir son corps, pour devenir du bon pain pour les autres à l'image du Christ. Il nous façonne à son image comme disciple en vue de sa mission. Dans les mains du Christ à chaque eucharistie nous devenons davantage son disciple transformé à son image. Il nous envoie en  mission soutenus par cette présence divine qui est nourriture, qui est force pour la mission.  "Faites ceci en mémoire de moi." Prenexz et mangez, venez vous nourrir de ma parole, de mon témoignage de vie et fort de cette nourriture allez le dire à votre monde. Ce que j'ai fait au milieu de vous, pour vous et avec vous, rendez-le présent maintenant dans votre monde et je serai avec vous comme nourriture pour réaliser cette mission. Nous sommes des missionnaires façonnés à l'image du Christ vivant. Nous sommes des envoyés révéler au monde la grandeur de l'amour et de la vie divine qui l'habitent.

Aujourd'hui le chrétien est évalué à sa participation à l'Eucharistie. Il me semble que si nous nous arrêtons à cette dimension de célébration, nous perdons une valeur essentielle de l'Eucharistie. La vie du chrétien est l'eucharistie vécue au quotidien. Quand la célébration est terminée, la messe commence.  Ma conviction aujourd'hui est que nous avons perdu en route la fin de l'Eucharistie: la MISSION. Quand nous vivrons ensemble l'Eucharistie au quotidien, nous découvrirons la joie et l'importance de nous réunir pour célébrer.

 

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samedi, 09 février 2019 15:33

Être un pasteur.

On dit souvent aujourd'hui: Faut évangéliser, nous avons besoin de pasteurs. Ce n'est pas toujours facile de réppondre à ces observations. Quelqu'un a écrit: "Être un pasteur aujourd'hui, c'est connaitre (co-naitre) le monde dans lequel on vit, c'est se tenir au courant de ce qui se passe dans la société, tout en étant fondés sur la Parole de Dieu." C'est la parole de Jésus en Jean, "je connais mes brebis et mes brebis me connaissent."

Un magnifique petit livre sur cette question: Philippe Decorvet: Paul un apôtre au ceur de berger. Ce livre date de 2001 mais il est d'une grande actualité et serait une source intéressante pour des moments de réflexion en Église. Ce livre est pour moi une nourriture riche qui montre comment Paul fut pasteur,  quelles furent ses méthodes d'évangélisation qui  sont d'une grande actualité

Un pasteur est d'abord quelqu'un qui a fait une rencontre personnelle avec le Christ, rencontre qui a transformé sa vie et en fait un témoin. C'est quelqu'un qui a un amour profond pour les personnes avant les structures et les lois ou les rites. Le berger est un être de prière, une prière incarnée, prière d'action de grâce. Le berger est aussi un chef d'équipe qui, comme nous le dit le Concile, est un éveilleur de laeders dans sa communauté, accompagne les différents ministères que l'Esprit fait naitre et travaille en coresponsabilité avec eux au service de la communauté. 

Je partage du temps avec des groupes de partage biblique à l'école de Jésus. Nous voyons changer nos mentalités, nos visions du monde et de l'Église et de l'engagement dans un optique d'évangélisation. C'est petit, mais une flamme...  Et Jésus nous invite sur la route avec lui. Il nous apprend à être pasteur dans un monde assoiffé de sens. Paul est un exemple extraordinaire qui nous entraine sur cette route. Tout baptisé est une bergère et un berger dans nos familles, nos lieux de travail ou de loisir. Un  berger est quelqu'un qui manifeste un amour profond pour les personnes, amour baigné dans une rencontre du Christ au quotidien. "Je connais mes brebis, mes brebis me connaissent et elles suivront ma voix."

 Voila le sujet de ma méditation très souvent et que j'essaie à travers l'Évangile de faire découvrir aux femmes et aux hommes de chez nous.

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vendredi, 08 février 2019 18:09

Le vrai drame.

Comment ranimer l'émerveillement que devrait susciter l'eucharistie, parmi tant les baptisés qui ne la fréquentent pas comme parmi les participants eux-mêmes? Le vrai drame, en fait,  n'est pas qu'un nombre considérable de baptisés ne participent pas à la vie sarcra-mentelle, mais plutôt que cette dernière ne transforme pas la vie de ceux qui la pratiquent régulièrement." Ubaldo Montisci. Ceci peut se dire de tous les sacrements. La vie sacramentelle se refroidit de l'intérieur parce que l'extérieur ne la réchauffe plus? Réfléchissons un peu?

 

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vendredi, 08 février 2019 15:57

L'amour fraternel.

"Que demeure l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité: elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps." He. 13, 1. La charité fraternelle est une des caractéristiques essentielles de la communauté chrétienne. Il ne s'agit pas seulement de donner des sous aux pauvres. Il s'agit aussi de voir derrière le pauvre, le prisonnier, la victime de torture, une personne humaine qui a besoin d'accueil et d'amour parce que trop souvent ces personnes sont victimes de systèmes qui les oppriment. Il y a toujours une personne à aider et à écouter. Nos communautés chrétiennes doivent devenir de ces oasis d'accueil, d'écoute, de pardon et d'accompagnement en vue de la guérison.

Je bénis cette journée qui commence, car elle sera remplie de l'amour du Christ..

 

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jeudi, 07 février 2019 17:36

Aimer et Prier.

Nous avons acceuilli et aimé  un évêque, à Gaspé, qui a eut le malheur d'aimer une femme et qui a démissionné, puis il fut bloqué par les forces de l'Église devant des engagements universitaires dans l'enseignement biblique. Même dans mon Évêché de Gaspé, on avait enlevé sa photo dans la collection des évêques du diocèse. J'ai aussi connu des confrères prêtres, de vrais pasteurs, qui ont démissionné pour se marier et ils n'avaient pas le droit d'enseigner dans leur milieu.

Pendant ce temps des prêtres pédophiles et violeurs brisaient la vie des enfants,  posaient des actes criminels et on les couvrait, les protégeait en les changeant de poste. Ce matin, les nouvelles pour parlaient des scandales de prêtres violeurs. Je pense aussi à toutes ces mamans qui dorment au cimetière mortes lors d'un accouchement, alors que leur santé ne leur permtettait plus d'avoir d'enfant mais qui ne pouvait pas refuser la famille.    Devant ces deux situations, j'avoue ne pas comprendre la position de notre Église. Je ne pose pas de jugement, je suis scandalisé.

Nous vivons un temps de purification profonde dans l'Église. Un prêtre étranger que je rencontrais l'été dernier, au temps des vacances, me disait: "L'Église est un système religieux qui a tourné le dos à la mission de Jésus Christ." Les événements lui donnent raison. Pour les chrétiens qui nous regardent, ce n'est pas très édifiant. Grandit de plus en plus l'urgence d'aimer profondément l'Église peuple de Dieu et de prier pour que ce temps de purification nous conduise à l'Église de l'Évangile et de Jésus Christ. Notre Église, à travers le monde, a besoin de pasteurs selon le coeur de Dieu et pas seulement des ministres ordonnés. L'Église communaué chrétienne est souffrante et blessée, elle a besoin de pasteures et pasteurs très aimant qui s'auront "lui laver les pieds" pour qu'elle retrouve la joie de l'Évangile. Frères  et soeurs en Jésus Christ, c'est l'invitation que je nous lance aujourd'hui à la suite de notre bon Pape François. 

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mardi, 05 février 2019 23:06

Je m'amuse à vieillir.

 

Des chrétiens m'ont fait parvenir une lettre distribuée par leur curé contre les célébrations de l'absolutions collectives et m'exprimant leur désarroi. Il s'agit d'une charge contre ces célébrations. Je me suis amusé à regarder le texte qui ressemble à tellement d'autres que nous avons reçu depuis 40 ans. Ce n'est pas très charmant  que le clergé actuel  se permette une telle affront aux évêques, prêtres et laïcs qui ont vécu ces célébrations avec foi et amour.  Ce qui me blesse est le ton et le vocabulaire utilisés dans ce texte qui frise l'insulte à ceux qui ne pensent pas comme eux. Et je suis très étonné que des prêtres utilisent ce texte pour faire aimer la rencontre individuelle dans le sacrement.   Je ne veux pas partir de polémique, je veux simplement dire mon étonnement et ma blessure devant une façon d'agir qui ne respecte pas les personnes. Je ne reviendrai pas sur le sujet, je veux rester un vieux à l'écart qui s'amuse à vieillir mais qui a encore des sentiments et qui aime encore son Église malgré tout.. 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 05 février 2019 15:44

Avance au large. Lc 5, 1-11.

Cet extrait de l'Évangile en Luc nous présente trois mouvements de Jésus remplis de sens. Au point de départ, Jésus sur le bors du lac est entouré d'une foule venue l'entendre. Jésus est "sur la terre un lieu solide, en sécurité."  Il veut conduire ses disciples ailleurs alors il monte dans la barque de Simon. Il y a des disciples avec lui dans la barque puisqu'il les envoie plus tard au large. La barque est le symbole de l'Église; c'est assis au coeur de son Église que Jésus enseigne. Sa parole est une parole ecclésiale, communautaire, on dirait aujourd'hui: il parle en collégialité. Sa parole rassemble, ça nous rappelle le Bon Pasteur "qui connait ses brebis qui écoutent sa voix". 

Jésus invite les siens à un autre mouvement, il les invite à s'écarter un peu du rivage. Sur le rivage ou près du rivage, il n'y a pas beaucoup d'eau. Jésus dit: Éloignez-vous de vos sécurités, de vos idées toutes faites, de vos notions et théories pour écouter avec votre coeur. Combien de fois avons-nous lu l'Évangile en restant sur le rivage dans la sécheresse de nos idées et théories spéculatives. Combien de fois n'avons-nous pas écouté la parole de notre Dieu à travers le prisme de nos pratiques et croyances. Jésus nous invite ce matin à  nous retirer du rivage pour écouter avec le coeur.

Jésus inviter à un troisième mouvement: "Avance au lerge et jetex vos filets." Jésus nous dit que si nous voulons comprendre son message, devenir son disciple et son envoyé, nous devons descendre en nous au niveau de nos valeurs, au niveau de l'Esprit qui nous habite, et non pas rester au niveau de la tête avec nos structures et théories. Descend dans ton LARGE nous dit le Seigneur et écoute l'Esprit en toi. Le Pape François nous invite à être des contemplatifs à la fois du monde et de la Parole de Dieu. Avancer au large, c'est devenir contemplatif de la Parole qui nous habite, la laisser remonter en nous pour convertir notre vie; avancer au large, c'est aussi être contemplatif du monde qui nous entoure pour le comprendre, l'écouter avec le coeur et donner la nourriture dont il a besoin et non la nôtre. Avancer au large, c'est sortir de nos structures pour aller vers les chrétiens là où ils sont comme Jésus a fait avec les disciples d'Emmaüs pour cheminer avec eux éclairer par l'Esprit Saint. Avancer au large aussi, c'est aller s'asseoir avec les chrétiens dans leur barque comme Jésus l'a fait au bord du lac pour devenir pêcheurs d'êtres humains.

Le peuple chrétien d'ici comme celui des Amériques et d'ailleurs nous invite au large, écouter ces femmes et ces hommes qui ont cru, prié, souffert et qui ont tout lâché. Ces gens  blessés, en recherche de sens à leur vie. Ces chrétiens qui attendent une oreille pour les écouter et un coeur pour les aimer. Pouvons-nous dire comme Pierre: Aujourd'hui sur ta parole, je vais jeter le filet. Notre Église depuis la révolution tranquille au Québec, la révolution français en France s'est repliée sur elle-même, ses sacrements, la liturgie, ses doctrines et est devenue étrangère au monde ambiant. Jésus nous invite à sortir de cette coquille pour avancer au large, au coeur de la vie: Sur ta parole, Seigneur, je vais sortir dans notre monde, sur les routes et les places publiques pour révéler ton amour et la liberté de ton message. Comme dans le prophète Isaïe, nous avons besoin sans doute que le séraphin vienne avec un tison brûlant passer sur nos lèvres et notre coeur,  pour que nous puissons avancer au large avec le Seigneur.

 

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dimanche, 03 février 2019 19:24

Intéressante lecture.

Jacques Nieuviarts: La marche dans la Bible. Novalis. 2018. Ce petit livre préfacé par Alain Roy, explore les chemins dans la Bible en tirant quelques implications concrètes. Nous connaissons aujourd'hui de très nombreuses personnes obligées de prendre la route pour échapper à la guerre, la torture ou la mort. La Bible éclaire ces mouvements de foule. Elle éclaire aussi nos mouvement intérieurs de conversion; elle éclaire également nos cheminements en Église pour rejoindre les besoins de notre monde. Notre Dieu est un Dieu nomade, un Dieu du chemin. Cette lecture saura certainement éclairer notre réflexion face au tournant missionnaire que nous voulons aborder en Église. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
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