Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : mai 2019
vendredi, 17 mai 2019 14:35

Une autoroute.

"Je suis le chemin." Jn 14, 6. Le chemin de Jésus, c'est l'autoroute de la vie. Le chemin de Jésus est la pasison qui l'a fait vivre, celle de l'amour, de la miséricorde, de la défense des pauvres, des pettis et des mal gommés de la société; c'est le respect des personnes et le service de l'autorité. Le chemin de Jésus, c'est le chemin où tous et toutes marchent allègrement dans la liberté et le respect.  Le chemin de Jésus conduit à la résurection.

 

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mardi, 14 mai 2019 14:16

Choisis pourquoi?

Ce n'est pas vous qui m'avez choisis, dit le Seigneur, c'est moi qui vous ai choisis, je vous ai mis à part afin que vous donniez du fruit et que votre fruit demeure." Jn 15, 16. Pourquoi ai-je été choisis? Pour une mission: Porter du fruit d'Évangile. Nous sommes conscients que ce n'est pas par nos propres forces humaines que nous pouvons porter le fruit demandé. Mais Jésus nous dit aussi: "Je serai avec vous jusqu'à la fin du monde."  Notre Église aujourd'hui subit les soubresauts des erreurs du passé et nous en vivrons les conséquences.  Non seulement nous devons ouvrir les portes pour nettoyer la maison, il nous aussi avoir le courage de regarder les causes pour les corriger. Dans l'Évangile aujourd'hui le Seigneur nous dit que son choix est en vue de porter des fruits. Jésus nous appelle pour porter du fruit et un fruit qui demeure. Il y a là je crois une piste de réflexion importante. Moi, j'ai été formé à faire marcher une paroisse, à faire vivre un système religieux. Quand je suis arrivé en paroisse, j'ai découvert un autre besoin, celui d'être pasteur au coeur d'une communauté, je n'y étais pas préparé. J'ai appris sur le tas du mieux que j'ai été capable. Quel est le fruit que le Seigneur nous demande de produire aujourd'hui? Voulons-nous des prêtres pour dire la messe ou des pasteurs au coeur des communautés pour produire les fruits de l'Évangile? Comme chrétiens nous avons à y réfléchir sérieusement. 

 

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Qaund je circule sur les routes et que je vois un bâtiments affichant: Familiprix ou Rona, je sais quels genres de produits je pourrai y trouver. Ils ont une marque de commerce qui m'indique où aller pour répndre à mes besoins. Aujourd'hui, Jésus me donne ma marque de commerce: "A ceci tous reconnaitront que vous êtes mes disciples; si vous avez de l'amour les uns pour les autres." La marque de commerce  du chrétien est l'amour à la "mode" de Jésus.

Jésus est venu allumer un feu sur la terre, et ce feu, c'est celui de l'amour. Jésus nous a donné son testament et c'est celui de l'amour. Ce qui distingue un chrétien est la profondeur de son amour pour les autres. Jésus ne dit pas seulement d'aimer, mais aussi d'aimer comem lui nous a aimés. Il créé une alliance entre nous. Il demande de vivre une communion entre nous et de se mettre au service des plus démunis et des plus fragiles de la société. "On vous a dit d'aimer vos amis et de haïr vos ennemis; moi je vou sdis d'aimer aussi vos ennemis."  Ce commandement ne vient pas de l'extérieur comme ceux de l'Ancien Testament qui demandaient des comportements ; ce commandement du Seigneur vient de l'intérieur, il fait partie de notre être, il nous pousse à agir de l'intérieur. Cela se peut si je développe une communion de vie avec le Christ présent en moi. Ce n'est pas possible de mes propres forces personnelles. Je peux avoir des blessures ou des façons de faire qui rendent difficiles l'exercice de cet amour, mais l'Esprit en moi me donne la force de corriger et de guérir afin d'être témoin de l'amour du christ Jésus en moi.

Aimer comme Jésus, c'est être capable de dépasser les apparences pour aller au niveau du coeur. C'est comprendre qu'au-delà du comportement, il y a une personne, un enfant de Dieu qui comme moi a soif d'amour, de pardon, de paix. C'est aussi être capable de poser sur les autres le même  regard que celui de Jésus sur Pierre à la suite de son reniement. Aimer comme Jésus, c'est savoir guérir les plaies des blessés de la vie,  voir d'abord ce qui est bon dans l'autre.

Notre société grelotte de froid à cause de ce manque flagrant d'amour. Et notre Église au prise avec des scandales à besoin de purification et surtout le peuple chrétien a besoin de beaucoup d'amour pour dépasser ces limites malheureuses et retrouver la paix annoncée par le Christ. L'amour ne vieillit pas, il n'a pas de rides. Saint Paul nous le dit: "L'amour est patience, ne se gonfle pas d'orgueil, ne jalouse pas, il fait confiance." 1 cor. 13, 4.

Nous sommes invités aujourd'hui à faire l'expérience du dur chemin de la fraternité humaine, nous sommes sur la route de bâtir un monde plus fraternel et plus accueillant. Un des grands problèmes de notre Église n'est pas d'abord la baisse de la pratique sacramentelle, mais c'est qu'il n'y a pas de fraternté qui rassemble les gens dans un monde de plus en plus individualiste.Nous sommes des assemblées dominicales où il n'y a que très peu d'appartenance communautaire; nous sommes des assemblées qui n'avons pas encore fait commnauté. J'oserais dire qu enous sommes une assemblée dominicale qui n'a pas encore compris le sens de "communion." L'Eucharistie est ce rassemblement qui doit faire communauté. Mais nous sommes resté au rite bien fait et non parvenu au rassemblement  communautaire. Ce matin, allons puiser à la source de l'amour pour aller en mission bâtir l'amour, bâtir des communautés et apporter le baume de l'Amour, du pardon et de l'espérance sur des coeurs blessés.

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lundi, 13 mai 2019 14:49

Nous?

Par le baptême, l'Esprit fait de tous des enfants de Dieu; par la confirmation, le même Esprit fait de nous des envoyés, des messagers de Dieu. Le baptême nous initie à l'amour de Dieu pour nous; la confirmation nous engage à l'amour de Dieu pour les autres. Le baptême fait de nous des disciples, rassemblés autour du Christ, nourris de sa parole, éclairés par son enseignement; la confirmation fait de nous des apôtres, des envoyés par le Christ pour annoncer sa parole et devenir "sel de la terre et lumière du monde". Mth 5, 13-14. P.A. Durocher, Appelé apr mon nom, envoyé en son nom, p. 59.

 

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vendredi, 10 mai 2019 17:11

Méli-Mélo.

Chaque matin, je me  plais à faire une méditation et même une adoration en écoutant battre le coeur de Dieu. J'ouvre ma télé et j'écoute ce qui se passe dans notre monde. La vie du monde est le battement du coeur de Dieu. Ce battement m'inspire ou me questionne.

De ce temps-ci, nous parlons beaucoup de laïcité et de signes religieux. Doit-on porté tel signe ou non, qui peut les porter ou pas. Chacun y va de ses arguments pour défendre ses positions et souvent tout est mêlé. On mélange les orientations sexuelles avec la laïcité et les signes religieux. Méli-Mélo. Chacun défend son point de vue avec volubilité, notre ancien premier ministre du Canada  paralait de "diarrhée verbale." On parle aussi de pédophilie et là aussi nous faisons du méli-mélo dans notre argumentation. Cependant je constate que lorsqu'il s'agit de cerner les causes pour corriger la situation, nous souffrons d'une autre maladie: "la constipation verbale." Nous manquons de vocabulaire, ou d'idées.

Le coeur de Dieu bat chaque matin et nous place devant à la fois une situation difficile et de grandes questions sur notre façon de réagir. Pendant que les uns cachent quelques petits  milliards dans des paradis fiscaux, comme disent les savants, des centaines d'enfants meurent de faim chaque jour; pendant qu'on éternise des enquêtes qui n'aboutissent jamais, des enfants et des femmes sont maltraités, des personnes âgées manquent d'amour et de traitements. Pourquoi n'avons-nous pas la même ardeur et le même vocabulaire uitlisés pour défendre des signes religieux qu'on utiliserait pour défendre les personnes? Je ne suis qu'un vieux qui boit son café, je n'y connais rien me  direz-vous; c'est sans doute vrai, mais ça me questionne.

C'est devant ce coeur de Dieu blessés que je médite chaque matin et je me dis: Notre monde a besoin de charpentiers. Notre monde a besoin de bâtisseurs. Nous avons besoin de bâtir des relations et des services qui respectent les personnes et protègent les plus faibles de la société. Nous avons besoin de témoins, de femmes et d'hommes qui se lèvent au coeur de nos communautés pour mettre l'accent sur les plaies à guérir et non seulement sur des conséquences à punir. Nous avons besoin de gens qui se lèvent non d'abord pour sauver un crucifix mais des crucifiés.

Devant ce méli-mélo, je trouve les chrétiens et nos Églises silencieuses. Qu'avons-nous fait de la mission de Jésus Christ donnée le jeudi saint au soir? Je m'arrête ici, je vais continuer en silence ....

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mercredi, 08 mai 2019 14:15

Je réfléchis tout haut.

Hier, quelqu'un  se plaignait que les jeunes ne croient plus à rien ne veulent plus s'engager. Je regarde nos réunions de mouvements catholiques ou de pastorale, nous ne rencontrons que des personnes âgées ou des célibataires. Et les jeunes parents me disent qu'ils n'ont plus le temps pour ces engagements, ils doivent s'occuper de la famille. Un confrère prêtre me disait ne plus savoir comment prendre l'action pastorale parce que les gens ne sont plus là. J'avais l'impression d'être devant deux rails de chemin de fer.  Alors j'ai essayé de réfléchir un petit peu.

J'ai grandi dans une société rurale ou nous travaillions sur la ferme et étions à la maison tous les jours. Ma mère passait ses journées autour du poêle à cuisiner ou dans le jardin l'été. Alors le dimanche, c'était relâche. Notre plaisir était de sortir de la maison pour aller à la messe, à des réunions ou faire du bénévolat. C'était comme un besoin de nous évader et de voir d'autres personnes. Il y a queque temps, j'ai demandé à un jeune père de venir nous faire un témoignage à une réunion le dimanche après midi. Il m'a dit: "C'est mon  seul moment avec mes enfants et je leur consacre la journée". J'ai compris que le monde est changé et que moi je n'ai pas suivit, je suis resté dans mes vieilles affaires. Ce ne sont pas les gens qui ne sont plus là, c'est moi qui ne suis plus là avec eux.

Le Seigneur dit dans l'Évangile, vous êtes capable de suivre la nature et vous ne comprenez pas la vie humaine. Si je laisse mes fleurs dehors en janvier, je risque de les perdre. S'il y a gros nuages, je sais qu'il peut pleuvoir. Pourquoi je ne peux pas comprendre que les besoins sont nouveaux, les défis en Église ne sont plus les mêmes parce que la vie est changée et que les gens sont ailleurs. Les gens ne viennent plus à la messe, vivent les célébrations funéraires à la maison funéraire; l'important est-il le rite à l'église ou la célébration avec les familles de l'événement pour en vivre le sens? La religion ne change pas la vie elle lui donne du contenu et c'est moi qui pourrai changer si besoin est. Nous ne pourrons jamais "atteler tout le monde sur le même bacul" disait mon père mais pourquoi ne pas essayer un petit peu.

Quelqu'un dont j'ai perdu le nom écrivait: "Un des grands problèmes de notre Église n'est pas d'abord la baisse ou la presque disparition de la pratique religieuse, mais l'absence de véritable fraternité."   Une grande question aujourd'hui est la difficulté des relations humaines saines parce que perturbées par toutes sortes d'agents extérieurs et intérieurs. Chaque jour la télé nous déverse dans nos salons un flots de conséquences de relations brisées. les chrétiens ont délaissé nos liturgie  en grande partie parce qu'elles ne répondent plus à leur besoin de fraternité et de spiritualité. Les relations humaines au quotidien  brisées ou difficile posent une question à nos célébrations. Quand on sort de l'église, c'est pour aller bâtir des liens de fraternité, de communion au quotidien. La célébration terminée, nous sommes envoyés porter le "réconfort aux anxieux, le pardon aux coupables, la paix aux victimes de violence, l'amour à ceux et celles qui n'y croient plus. À notre tour d'aller inviter les hommes et les femmes d'aujourd'hui à s'engager à la noble tâche d'humaniser le monde." P.A.Durocher. "L'Eucharistie nous rend capables de devenir à notre tour du bon pain pour les autres." Benoit XV1.

Ma conviction est que la société d'aujourd'hui nous invite à sortir de nos structures pour rencontrer la vie et la fortifier. Certaines structures ecclésiales disparaissent parce que nous ne pouvons plus les entretenir, nous les remplaçons par quoi pour répondre aux besoins spirituels d'ici? On pourrait-tu y réfléchir un petit peu?

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mardi, 07 mai 2019 14:15

"Je te connais." Jn 10, 27-30

"Mes brebis écoutent ma voix, je les connais, et elles me suivent. (...) Personne ne  les arrachera de ma main." Jésus ne me reconnait pas, il me connait. Il connait le fond de notre coeur. Il connait nos rêves, nos capacités comme nos faiblesses; Il connait nos désirs profonds. Il sait que nos sommes façonnés à l'image du Père, tatoués de son Esprit Saint. Jésus sait que derrière l'acte mauvais que je peux poser, il y a une personne, image de Dieu, à guérir et à conduire plus loin. Le Christ ne condamne pas,  il accompagne, il fait grandir.

Quand j'écoute la météo, le métérologue explique toujours la cause du changement de température. Les causes du changement s'expliquent. Il en va de même pour les actes humains. Il n'y a pas seulement un acte à corriger, mais il y a toujours une personnes à accompagner et à faire grandir. Connaitre quelqu'un c'est dépasser les limites du visble pour entrer dans le lisible. Qu'est-ce que l'attitude ou l'agir de la personne révèle de sa souffrance ou de sa joie de vivre. Jésus nous connais, il est capable de dépasser les conséquences pour s'arrêter à la cause de l'agir. C'est l»'attitude qu'il a avec nous et qu'il nous invite à développer avec les autres. C'est une des grandeurs du sacrement du pardon qui dans la rencontre spirituelle permet de dépasser l'acte posé pour accompagner la personne sur la route de la guérison et du bonheur.

Personne ne les arrachera de ma main. La main du Seigneur est une main qui rassemble, qui béni, pardonne, guérit. C'est la main du pasteur, mains du parent, main du prêtre, main du professeur qui béni et rassemble dans la paix. C'est la main que l'on tient fermement parce qu'elle est sure,  ce n'est pas une main qui frappe pour punir, mais caresse pour fortifier et rendre heureux. C'est la main de la maman qui console ou du papa qui réconforte. C'est la main du prêtre qui béni et guérit les blessures. C'est la main qui indique la route la meilleure pour moi.

Elles écouteront ma voix. La voix de Jésus en nous, c'est la voix de la conscience, voix de l'amour, de l'accueil, voix du pardon, voix qui guérit et rends heureux. La voix de Jésus, c'est aussi la voix des chrétiens qui ont quitté la pratique sacramentelle et qui cherchent une réponse à leurs questions existenteilles. C'est la voix des enfants malheureux qui ne trouvent pas de réponses à leurs cris, c'est la voix des femmes violentées, c'est la voix des travailleurs exploités qui peinent à nourrir leur famille. La voix du Seigneur, c'est aussi la voix de l'Évangile qui entre au coeur de la détresse comme de la joie des êtres humains pour apporter le baume de l'amour, de l'acueil, de la compréhension.

La liturgie nous invite aujourd'hui à prier pour les vocations. Nos communautés chrétiennes n'arrivent plus à faire naitre les pasteurs dont elle ont besoin. Retournons-nous vers la parole de Jésus: Elles écouteront ma voix et nul ne pourra les arracher de ma main. Nous avons mis  l'accent sur l'appel, la vocation et avons oublié la mission. La mission est toujours là mais différente, demandons-nous si la vocation traditionnelle répond toujours  à la mission et aux défis devant nous. Le Seigneur connait ses brebis, il continue d'appeler et d'envoyer en mission, peut être avons-nous de la difficulté à reconnaitre et accepter les pasteurs et pasteures qu'il fait naitre chez-nous. Nous sommes invités aujourd'hui sur une route de conversion, route d'écoute, d'accueil ... a besoins nouveaux, outres neuves.

Notre Eucharisties nous envoie sur la route de la mission à la rencontre de l'homme d'aujourd'hui, écoutons la voix du Seigneur qui se fait entendre à travers le cri de nos frères et soeurs au quotidien et soyons des semeurs de bonheur.

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lundi, 06 mai 2019 14:23

Il y a déjà trois jours.

Il y a déjà trois jours que cela est arrivé, des femmes nous ont dit qu'il était ressuscité, mais nous ne l'avons pas vu." Voila où sont nos bone messierus les apôtres au matin de la résurrection. Voila où nous sommes très souvent 2000 ans après la résurrection. Les apôtres cherchaient au dehors ce qui était au dedans. Nous avons encore cette conception que Dieu est en l'air et qu'il faut le chercher dans le ciel. A l'Eucharistie, au par lui...,  nous élevons le calice vers le ciel comme si Dieu était assis sur un nuage pour nous regarder faire. Les disciples D'Emmaüs ne le reconnaissaient pas parce qu'il le voyait en dehors comme avant.

L'Évangile est une mission et l'Eucharistie la concrétise en la célébrant et nous renvoyant sur le terrain au coeur de la vie. Ce n'est pas gentil de marmonner de belles prières à la chapelle pour ensuite très content aller prendre sa bière avant souper. A la consécration, avec le pain, nous devenons corps du Christ pour être du bon pain pour les autres durant la semaine.  Si l'Eucharistie reste dans l'Église, elle ne sera qu'une célébration et jamais l'Eucharistie du Christ. L'Eucharistie n'est pas un acte de dévotion personnelle comme le chapelet, elle nous renvoie toujours en mission. Je reviens souvent sur cette question car il me semble que nous restons prisonnier d'un rite.

Ceci devient plus évident avec la diminution du nombre de prêtres et la fermeture de certaines églises. "Ils iront à la messe dans l'église voisine." "Il nous faut des prêtres pour dire la messe". L'église est devenue un lieu du service religieux où les chrétiens achètent les produits là où ils se présentent. Ceci me pose de grosses questions sur ma façon à moi de présenter l'Eucharistie. Il y a trois jours que cela est arrivé, il y a 2000 ans que cela est arrivé....  L'Église est en dedans, la vie chrétienne est en dedans, la résurrection est en dedans, la vie chrétienne est une expérience du ressuscité en nous qui nous fait témoigner, l'Eucharistie est la célébration de cette vie eucharistique au quotidien. Évangéliser, c'est trouver ce qu'il y a en dedans pour en vivre et en témoigner. Il nous faut passer à ce Dieu intérieur, amoureux, calme, intérieur à nous-même et qui nous attend à chaque battement de notre coeur dans le plus secret de notre intimité.

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 04 mai 2019 23:50

Disciple et Missionnaire.

"Tour chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l'amour de Dieu dans le Christ`; nous ne disons plus que nous sommes "disicples" et "missionnaires", mais toujours que nous sommes disciples-missionnaires." Pape François. Appelés au baptême par mon nom, Je suis envoyé par la confirmation au nom du Christ porter son amour à l'univers.

 

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vendredi, 03 mai 2019 13:51

Rite ou Mission.

La liturgie, de ce temps pascal, nous fait méditer le texte des Actes des Apôtres. A cause du contexte où les apôtres se trouvaient, ils mirent l'accent dans leur prédication sur la résurrection du Christ et la mission du Christ s'est trouvé mis un peu en veilleuse. Mgr Durocher écrit:"La Bonne Nouvelle du règne de Dieu qui approche a cédé la place à la Bonne Nouvelle que le Christ est ressuscité." Ceci a marqué toute la vie de l'Église de sorte que l'accent fut mis sur le rite liturgique qui a mis la valeur des sacrements un peu en veilleuse.  Ainsi nous avons catéchisé, sacramentalisé,  ritualisé et lors de l'évolution des sociétés, le peuple délaissant ces pratiques se retoruve devant un vide spirituel profond. L'important est que le rite liturgique soit bien fait. Nous avons développé des dévotions et le culte eucharistique et la mission du Christ fut oublié.

L'Eucharistie est devenue une célébration et quand la célébration est terminée, on entre chez soi jusqu'au dimanche suivant. Je l'ai vécu longtemps de cette façon. On ne  part pas de l'église parce que la messe est terminée, mais parce que la messe commence.  Jésus nous a donné une misison a réalisée. Devant les enfants qui meurent martyrs, ou de faim, devant les vieillards seuls devant la fin de vie, devant les jeunes découragés pour qui le suicide parait la seule issue, je me pose de réelle questions sur ma  façon de vivre et annoncer la mission du Christ. Quelle fut la passion de Jésus? Qu'est-ce qui la fait vivre et conduit à la mort? On met l'accent sur la passion du vendredi, mais celle de chaque jour de sa vie terrestre? Je renocntrais un dame qui depuis 17 ans, chaque matin, va servir les petits déjeuners à l'école aux enfants qui arrivent le ventre vide. Les chrétiens sont là sur le terrain, mais je constate que mon Église n'est plus là. J'ai mal à mon Église. Pourquoi notre Église n'est-elle plus présente aux problèmes quotidiens du monde? Nous avons rencontré le Christ dans le tabernacle devant lequel nous fléchissons les genoux, mais avons-nous rencontré le Christ ressuscité et blessé du quotidien. Je pense au chant: Que restera-t-il de toi? Il restera ce que tu as semé, donné. ...   Derrière une église qui ferme, il y a une communauté qui a soif et faim de sens à la vie et de spiritualité ... Marie gardait ces événements dans son coeur ...

 

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