Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2019
dimanche, 08 septembre 2019 15:44

Pourquoi mourir?

Henri Boulad: Mourir, c'est naître. L'amour, la mort et l'au-delà. Médiaspaul. L'auteur répond à l aquestion que nous nous posons tous: Pourquoi mourir? Il montre que la mort est une naissance: naître à soi-même, naître aux autres, naître au comos, naître à Dieu. L'auteur, Jésusite et professur, a murit sa réflexion et nous montre que nos n'avons pa sà craindre la mort. Devant la sensibilité moderne, il nous parle aussi de la réincarnation, de la sexualité après la mort ... Bonne lecture.

 

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dimanche, 08 septembre 2019 13:28

Ne nous laissons pas piéger.

Le Pape François nous dit ce matin: "Ne vous laissez pas piéger par les besoins ou par l'argent."  Il est trop tard, Très Saint Père, nous le sommes déjà. Actuellement nous vivons une course effrénée à l'argent pour payer nos factures et chauffer nos églises. Les bulletins paroissiaux sont devenus des feuillets publicitaires pour les commerces. J'entends encore résonner à mes oreilles les sorties de Mgr Ouellet contre les photos des églises et les annonces de bingos, alors que la parole de Dieu était un enfant pauvre. Un théologien affirmait que les changements dans notre Église viendront d'en bas, du peuple et non d'en haut. Il disait: le Pape réussira la purificarion de l'Église si nous sur le terrain nous mettons les premiers avec lui la main à la pâte. Je voudrais juste un petit peu et timidement parodier l'Évangile d'aujourd'hui: Si quelqu'un veut venir à ma suite et préfère ses structures, ses lois, ses traditions, ne peut pas être mon disicple. Je laisse à chacun de continuer la réflexion comme je fais la mienne. bonne journée.

 

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dimanche, 08 septembre 2019 13:17

Avoir le flair.

Ce matin, le Pape François me fait une petite visite pour me parler du prêtre, me parler de moi. "Le pasteur prend la vie d'où elle vient avec les résultats qui viennent. Il prend la vie comme elle vient. Cela, c'est l'amour du pasteur. Il peut avoir bien des connaissances, des diplômes, s'il n'a pas le flair, il ne sera jamais un bon pasteur."  Alors c'est la question que le Pape me pose ce matin: Toi, Jos, as-tu le flair du pasteur? Avais-tu le flair du pasteur dans ton travail? Je n'oserai pas répondre à cette question, je vais laisser les gens avec qui j'ai travaillé y répondre. Quand je regarde où notre Église est rendue et ce que nous sommes en train d'en faire, cette question se pose avec plus d'acuité. Avons-nous le flair du pasteur? Est-ce une priorité dans la formation des futurs prêtres? Est-ce que ce mot existe dans notre vocabulaire? Laissons-nous interroger.

 

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samedi, 07 septembre 2019 14:24

Change ton fusil d'épaule.

"Si quelqu'un vient à moi sans quitter son père, sa mère, ses frères et soeurs et même sa propre vie, n'est pas digne d'être mon disciple." Voila où Jésus me conduit ce matin dans ma médtation. Jésus vient me dire simplement si tes relations humaines sont plus importantes que celles avec moi, tu n'es pas digne de moi. Mes relations humaines doivent être nourries par celles avec le Seigneur qui m'habite, et mes relations humaines doivent exprimer la densité de mes relations spirituelles. Les deux vont de pair.  Si les relations hmaines m'accaparent au point de perdre ma relation de disciple, je ne suis pas sur la bonne route. L'inverse serait aussi vraie; si ma relation au Seigneur, ma prière, mes dévotions m'empêchent de vivre pleinement mes relations avec mon entourage, je suis aussi sur la mauvaise route. L'important est d'établir un équilibre confortable dans ma vie La façon avec laquelle je vis ma relation aux autres expriment la qualité de ma relation à Dieu et vice versa.

 

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vendredi, 06 septembre 2019 17:30

Un Iceberg?

Quand j'étais étudiant, chaque été durant les vacances, je travaillais dans un hopital au soin des malades. Je n'étais jamais entré dans un hopital avant ce premeir jour de travail. Donc je ne connaissais rien du travail. J'ai appris sur le tas. Après neuf étés passés dans ce travail, je le faisais avec facilité. Quand il m'arrivait des cas nouveaux, je ne savais plus comment faire. Quelqu'un devait m'expliquer. Comme je n'avais pas d'étude, je ne savais pas pourquoi je le faisais, mais seulement comment le faire et les nouveaux cas me déstabilisaient. 

Ce matin en sirotant mon café, cette expérience m'est revenue en tête et je me suis dit que c'était mon expérience comme chrétien. J'ai appris à dire des prières, à aller à la messe, à faire des chemins de croix mais je n'ai jamais appris pourquoi. Une bonne grand-mère me disait dernièrement que ses deux enfants n'avaient pas fait baptiser leurs enfants. Alors je lui dit d'expliquer à ses enfants pourquoi il est important de baptiser les enfants. Elle réppond simplement qu'un enfant on le bpatise dès sa naissance. Mais pourquoi on le baptise? J'ai senti son incapacité de bien saisir le pourquoi. Je me suis revu dans mon expérience à l'hopital. C'est la situation de bien des parents qui conduisent leurs enfants à la célébration des sacrements parce qu'ils sont nécessaires pour des actions futures comme être parrains ou marraines, se marier ....

Le Père Henri Boulad, (Mourir c'est naitre. P. 20) compare l'être humain à un iceberg. Cette montagne de glace cache une partie très importante de son être dans la mer. Nous ne voyons qu'un petite partie de l'iceberg, l'essentiel est en dessous. Il en est ainsi de l'être humain. Ce que nous voyons de moi est une infime partie de ce que je suis. Il nous faut dépasser cette infime partie de nous-même pour découvrir l'essentiel qui motive tout notre agir. Quand j'ai quitté mon travail à l'hopital, jai oublié une bonne partie de ce que je faisais et je suis devant un vide en dedans de moi.  C'est ce qui est arrivé dans la vie chrétienne. Nous avons appris des réponses de catéchisme par coeur, des formules prières bonnes en soi, des façons de pratiquer la religion, mais lorsque que nous avons quitté ces pratiques, nous sommes devant un vide comme la grand-mère qui ne peut expliquer pourqui baptiser les enfants.  Évangéliser, c'est aller découvrir cette partie de l'iceberg en nous. Nous ne devons pas avoir peur de l'eau pour aller visiter la pointe cachée de notre iceberg intérieur. Voila où j'en suis à l'aube de mes 90ans..

 

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jeudi, 05 septembre 2019 13:51

Fécondité.

La liturgie de ce jour, 5 septembre 2019, nous parle de fécondité. lc 5, 1-11 nous dit qu'une foule se presse autour de Jésus pour écouter sa parole. Plus loin, sur la parole de Jésus, les disciples jettent le filet et prennent une telle quantité de poisson que les barques s'enfoncent.  Le texte ne nous dit pas le contenu de l'enseignement de Jésus, il dit simplement que les foules l'écoutaient. La parole de Dieu n'est pas d'abord des mots, mais une Personne. "Le Verbe s'est fait chair." Le Verbe de Dieu est une Personne. Ce qui rassemble, convoque, rend féconde notre vie, c'est le Verbe: une Personne. Saint Paul nous parle beaucoup du Christ ressuscité; ce Verbe de Dieu présent en chacun et chacune de nous. L'Évangile n'est pas un écrit, mais une personne qui me parle.

Il en est de même pour les disciples. Nous influençons un milieu, nous rassemblons non d'abord par des paroles, mais par un témoignage de vie. Notre vie doit devenir parole de Dieu. Je remplaçais un jour un prêtre pour la messe du dimanche, quelqu'un arrive et me dit: "Moi, j'aime venir à la messe, je prends mon Prions, je ferme le son et je  fais mes prières personnellement. Ce que vous dites en avant ne m'intéresse pas, c'est toujours la même chose." Cela m'a questionné et me questionne encore devant nos églises vides. L'Évangile n'a pas retenu des textes de l'enseignement de Jésus, mais des gestes rassembleurs, des gestes féconds. Ce ne sont pas des mots qui nous rassemblent mais un Verbe, une Personne. Ne serait-ce pas cela que notre peuple a besoin ou attend? 

 

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mercredi, 04 septembre 2019 14:13

Correspondance amoureuse.

Lise Baroni et Michel Dansereau: Un Dieu érotique. Fides. Un titre qui étonne et un contenu non moins étonnant. Il s'agit simplement d'une correspondance amoureuse entre deux spécialistes, l'une théologienne et l'autre psychanalyste et thérapeute sur une question importante dans la vie de toute personne, la sexualité. Ils analysent des textes bibliques à partir de leur expérience et de leur science. Ils font cette analyse sur le rapport Foi et sexualité. Les auteurs nous offrent une lecture libérante des textes bibliques et une vision différente de la tradition que nous avons étudiée. C'est une question audacieuse et les réponses risquent de bousculer nos idées et notre propre vision. On y trouve bien des réponses à nos interrogations comme aussi ils font naitre de nouvelles questions. Ça me rappelle une phrase que nous portions autrefois quand j'étudiais le système coopératif: "Du choc des idées jaillit la lumière." Il ne s'agit pas d'une étude scientifique mais ce peut être un chemin de lumière pour certains.

 

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mercredi, 04 septembre 2019 14:11

Vrai ou faux?

Le Hasard, c'est Dieu qui agit incognito.
Albert Camus.

 

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mardi, 03 septembre 2019 13:43

Sur quoi est bâtie ta maison? Lc 14, 25-33.

Mon père, qui était menuisier-charpentier, plaçait beaucoup d'importance sur la fondation des maisons qu'il contruisait. Il y avait toujours une bavette de ciment sous le solage afin d'en asusrer la solifdité. Il appelait cette bavette "la footing". Une bonne "footing" rend la maison solide sur ses bases. C'est ce que le Seigneur nous dit aujourd'hui. Sur quoi as-tu bâtie ta maison spirituelle? Le Seigneur nous dit de prendre le temps de nous arrêter pour regarder à la fois nos besoins et le milieu dans lequel nous vivons. C'est la même réalité pour la vie de l'Église: Contempler le milieu où nous vivons pour en connaitre les besoins et bâtir notre édifice spirituel.

Le roc de notre vie est sans contredit le Christ ressuscité et son message d'amour et de liberté. Il nous faut aussi reconnaitre le souffle de l'Esprit qui nous habite et nourrit notre agir chrétien. Pour connaitre le Christ, il ne suffit pas de suivre des cours de catéchèse ou d'écouter de belles conférences. Connaitre le Christ en nous, c'est faire une expérience personnelle de cette présence en nous; connaitre le Christ, c'est aller au niveau du coeur et non de la tête. Co-naitre, naitre avec, voila ce qu'il nous faut expérimenter. Connaitre le Christ, c'est laisser monter sa parole en nous qui nous convertit. Se limiter à la catéchèse ou à de bonnes lectures, c'est rester en dehors de soi et voir le Christ de l'extérieur.

Connaitre le Christ, c'est se faire son disciple. Jésus a enseigné aux foules et il s'est permis des moments de communion à l'écart avec les siens. Devenir disciples du Christ, c'est se retier à l'écart avec lui et l'écouter parler au fond de notre coeur. La mission que Jésus a donné aux siens avant son départ: "Allez, faites des disciples, baptisez-les et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné." Mth 28, 19. Faites des disciples et apprenez-leur à témoigner jalousement de ce que je vous ai enseigné. Mais pour faire des disciples, il nous faut nous aussi avoir été disciples. Le chrétien, le témoin du Christ est d'abord son disciple. Si je ne suis pas disciple, je ne serai jamais témoin. je pourrai donner des connaissances, inviter à des pratiques religeuses, mais je ne serai pas un témoin qui invite sur les pas du Christ dans une vie chrétienne au quotidien. Souvenons-nous que Jésus n'est pas un maitre comme les autres: son école est la vie; son livre de cours, la nature; son modèle, un enfant; l'examen final, l'épreuve de l'amour. Jésus n'est pas un maitre qui enseigne des choses, mais un maitre qui fait grandir par une exérience personnelle.  L'expérience des disciples d'Emmaüs est celle qui réchauffe le coeur et remet sur la route de la mission. C'est celle-là qu'il nous faut vivre. C'est à l'école de la vie, de la nature, de l'écoute du coeur que nous découvrirons le Chirst, son Esprit en nous et que nous  pourrons en être un témoin.

Ce matin, la question qui m'est posée: Sur quoi ai-je bâtit ma vie sprituelle? Sur le sable des pratiques, des dévotions ou sur la présence du Christ et de sa parole de vie? Nous sommes souvent inquiets quand nos enfants ne savent pas le Notre Père mais remarquons-nous la prière personnelle au Père que j'entends souvent des enfants exprimer? La meilleure façon de prier disait quelqu'un est de devenir prière. Sur quoi ai-je assis ma vie spirituelle;  sur la prière ou sur des formules? Mon Eucharistie vient me donner la prière par excellence en me transformant en pain, nourriture pour mes frères et soeurs. Alléluia. 

 

 

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lundi, 02 septembre 2019 13:49

Entrons au Cénacle.

Ce soir-là, Jésus entre au Cénacle avec ses disciples. Il les réunit autour d'une table dans un moment de communion, un repas. Un repas qui veut signifier le retour des juifs de la captivité en Égypte. Un  repas de communion et signe de libération. Jésus, ce soir-là, sait que son séjour sur terre est fini; demain, les gens qui l'ont acclamer hier, le livreront au pouvoir public pour le condamner à mort. Sa mission n'est pas terminée. Il passsera le flambeau à ceux qu'Il a préparés depuis trois ans. Alors il prend du pain, nourriture du nomade, symbole de son humanité et de la nôtre, Il le donne aux siens en leur disant: Voici, ceci est mon crps, ceci est moi, ce que  j'ai été avec vous, ce que j'ai fait pour vous , ce que je vous ai enseigné, ma passion pour la justice, le pardon, l'amour, le respect des pauvres, des petits, des enfants, des mal aimés; je vous la donne, nourrissez-vous de cette mission vécue au milieu de vous et rendez-la présente et agissante dans le monde. Il prit une coupe de vin, symbole de la vie et de la tendresse de Dieu pour l'humanité, Il la donna aux siens en leur disant de s'abreuver à cette vie et tendresse de Dieu pour la rendre présente au monde. "Faites ceci en mémoire de moi." Jésus vient de donner sa mission et la nourriture du nomade pour réaliser cette mission. Je serai avec vous comme un bon pain, une bonne nourriture, une force pour soutenir votre pas sur la route de la mission. Jésus pose ce geste autour d'une table dans un moment de communion.

Peu de temps par la suite, les disciples ont célébré dans l'action de grâce leur  travail missionnaire et la joie de se retrouver ensemble. Rapidement, ils sont passés de la "table de communion" à "l'autel du sacrifice" comme Moïse et Abraham dans l'Ancien Testament. La célébration d'action de grâxce est vite devenue un rite sacrificiel. Nous avons perdu la mission de Jésus Christ. Nous étions passés du coeur à la tête. La table de communion est devenue l'autel du sacrifice. La salle de rassemblement et de communion est devenue un genre de  salle de spectacle ou on entre en silence et le seul signe de communion est la réception d'une hostie. Le peuple s'est désintéressé et a quitté.

À mon avis aujourd'hui, nous devons retrouver la salle de communion où nous fêtons la mission vécue. Nous devons descendre au niveau du coeur; nous devons faire naitre le désir de célébrer. Nous devons entrer au Cénacle pour vivre le moment intense de communion où le Christ donne sa mission aux siens. Je crois fermement que les explications, les catéchèses, les sessions de formation sont insuffisantes, si nous voulons retrouver la dynamique de la mission du Christ, nous devons faire naitre le désir, si nous voulons changer les choses, nous devons faire naitre le désir. Si nous voulons changer des habitudes, nous devons faire naitre un désir contraire plus fort qui modifera notre façon de vivre ou de faire. Il nous faut, il me semble, des disciples qui se mettent à l'école de Jésus, nous avons besoin de témoins qui laissent passer le Christ, nous avons besoin de pasteurs qui rassemblent dans l'amour et font naitre le désir, le goût du  divin qui nous habite.  Nous avons besoin de femmes et d'hommes passionnés du Christ qui laissent passer cette passion autour d'eux dans la liberté et le respect des uns et des autres. Il nous faut, il me semble, retrouver la TABLE DE COMMUNION DU CÉNACLE.

Voila où ma méditation, ce matin, m'a conduit.  Je la partage humblement avec vous.

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