Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : octobre 2020
samedi, 31 octobre 2020 14:13

J'ai découvert ...

Le temps de pandémie et de confinement m'a fait ressusciter à mon être humain, entendons-nous souvent à la télé. Ce temps m'a fait découvrir l'importance de ma vie de famille, de me donner du temps pour moi, de n'être pas toujours tendu sur le travail, la réussite et l'efficacité. Voila un bon côté de la pandémie. Mais ce temps nous a fait découvrir aussi la faiblesse des systèmes basés sur l'efficacité et le rendement au détriment souvent des personnes: L'augmentation des suicides, des demandes aux banques alimentaires, des itinérants dans les rues de grandes villes. La misère a pris davantage un visage. 

Je n'ai pas souvent entendu des chrétiens dire ce que ce temps de pandémie et de privation des rassemblements dominicaux leur avaient fait découvrir au plan chrétien. J'ai entendu critiqué l'ouverture des églises trop tardives ou le petit nombre de participants aux célébrations.  Ce temps de pandémie m'a fait découvrir l'importance de ma communion quotidienne à travers ma prière, mes rencontres, le silence de mon appartement. Ce temps m'a fait ressuciter à mon être de chrétien et d'enfant de Dieu. Dans la méditation de l'Évangile, j'ai mieux compris que ma vie était eucharistique comme celle de Jésus. Je voyais une maman déposer sur la table un gros poulet qu'elle avait fait cuire avec amour pour sa famille. Je la voyais dépecer le poulet et en donner à ses enfants comme Jésus l'avait fait le jeudi saint. Elle aurait pu reprendre les paroles de Jésus, vous mangez un peu de moi-même,  de mon amour, de ma vie donnée pour vous. Une vie eucharistique à l'image de celle de Jésus est une vie donnée pour le bien des autres.  Jésus a posé un geste pour défendre les exclus, les laissés pour compte dans la société, sa vie fut eucharistique et c'est ainsi que le jeudi saint il a dit aux siens "Faites ceci en mémoire de moi."  Tout ce que j'ai fait pour vous et avec vous rendez-le présent dans le monde et je serai avec vous comme du bon pain, une bonne nourriture, un force pour le réaliser, pour que vous deveniez à votre tour du bon pain pour les autres. Le temps de confinement nous aura fait ressusciter à notre être de témoin et d'envoyer du Christ. Nous retrouverons le goût  de célébrer en communauté toutes ces eucharisties quotidiennes. Bonne méditation. 

 

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vendredi, 30 octobre 2020 14:31

Écoutons Saint Paul.

À vous tous et toutes qui me suivez sur la route chaque jour, j'adresse avec amour et joie le sparoles d e S. Paul aux Philippiens; paroles que j'avais beaucoup de bonheur à écrire aux chrétiens quand j'étais en paroisse parce qu'elles reflètent l'Esprit de l'Évangile.

À vous tous la grâce et la paix  de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Je rends grâce à mon Dieu chaque fois qe je fais mémoire de vous. À tout moment, chaque fois que je prie pour vous, c'est avec joie que je le fais à cause de votre communin avec moi. (...) Celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu'à son achèvement.

Quand je regarde le monde autour de moi, il y a des laideurs comme par le passé, mais j'y lis aussi des grandeurs, des actions merveilleuses trop souvent inconnues que le Seigneur accomplies par votre entremise. Prenons concience ensemble que nous sommes les ambassadeurs du Christ sur le terrain pour révéler son amour à l'égard du monde. Cette révélation nous la ferons ensemble non par de beaux discours mais par de petites actions simples au quotidien. Le temps de pandémie que nous vivons nous fournit des occasions nombreuses de rendre visible l'action de l'Esprit au coeur du quotidien. Prenons le temps d'adorer, de contempler le Christ souffrant au coeur de nos malades, les personnes âgées qui n'ont pas toujours les soins appropriés, adorer le Christ toujours vivant au coeur de  tous ces travailleurs de la  santé qui risquent parfois leur vie pour apporter les soins urgents, le Christ blessé dans la vie de tous ces gens qui meurent sous les coups de feu ou de couteaux, le Christ blessés dans toutes ces personnes qui posent des gestes irréparables.   Le Seigneur ne nous  a pas envoyés sauver le monde, il nous a envoyés lui dire qu'il était sauvé, saint et sur la route d'un bonheur éternel. Bonne journée. 

 

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jeudi, 29 octobre 2020 21:02

Prier ...

Prier, afin que je trouve dans l'Évangile la force de parler comme je le dois." Paul aux Éphésiens.  C'est la prière que j'ai fait souvent et que je fais encore. Parce que ce n'est pas notreparle qui est important, mais celle du Seigneur.  Que dans les circonstances où nous sommes placés nou ayons sur les lèvres les paroles que le Seigneur voudrait nous entendre dire. Il est toujours facile de s eprendre pour d'autre et nos paroles peuvnet facilement n'être pas celles du Seigneur. L'Esprit de Dieu nous habite totalement et nous devons être dociles à cet Esprit en nous. La prière nous ajuste sur le projet de `Dieu en nous.  Le peuple de Dieu a besoin d'une parole sure qui le nourrisse pleinement. Nous devons être à l'écoute de la parole de Dieu pour nous laisser transformer en lui. En famille, ou suele dans un moment de réflexion, laissons-nous bercer par la parole du Seigneur qui vient transformer nos vies et faire grandir notre réalité d'enfant de Dieu. L'Évangile n'est pas des mots, c'est quelqu'un qui nous parle. Et ce quelqu'un c'est Jésus Christ.  Dans le temps de pandémie, de confinement que nous vivons, cette parole de Dieu est un réconfort et une force dans la dificulté que nosu sommes appelée à vivre. Amne.

 

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mercredi, 28 octobre 2020 16:54

Ma vie, c'est ...

Gandhi écrivait: Ma vie, c'est mon enseignement. Nous pourrions dire la même chose de Jésus, de Mandela, de François d'Assise, Marie de l'Incarnation et de combien d'autres. Un philodophe écrivait: "Ce que tu es parle si fort que je n'entends pas ce que tu dis." L'Évangile nous rapporte très peu de l'enseignement de Jésus à part les paraboles. Toute sa vie, sa façon d'accueillir les pauvres, les pécheurs, les gens mariés au civil seulement ou pas mariés, tous les laissés pour compte de la société a été un enseignement très fort.  J'aime baucoup contempler les actions de Jésus comme la vie des saints. Je dis souvent mon meilleur professuer de religion au classique fut mon professeur de mathématiques. Je l'ai vécu personnellement. Quand j'ai quitté une paroisse après onze ans de présence, j'avais fait beaucoup de choses, des conseils de pastorale, des comités de ci de cà. Après mon départ, les gens ne m'ont jamais parlé de tout cela. Tout ce qu'ils m'ont dit: Tu étais notre pasteur, tu seras toujours notre pasteur. Ce qui était resté derrière moi était la façon dont j'avais été présent à eux, ma façon d'être. Ce me fut une leçon de vie.  Dans notre façon d'être, nous révélpns notre intérieur, nos rêves,  notre foi, ce qui nous fait vivre et les autres oublient nos défauts ou nos erreurs. D'ailleurs au salon funéraire auprès d'une personne décédée, les premiers mots sont pour dire ce qu'elle ou il a été, ce qu'ils ont fait arrive par la suite.

Quand Moïse a demandé à Dieu: Comment tu t'appelles, quel est ton nom? Dieu répondit: Regadez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Le Seigneur se fait connaitre à travers une présence, un agir et non à travers des mots, des énoncés théoriques. Un jour, je rencontre un vieux prêtre à qui notre évêque avait demandé un service en paroisse, un service très difficle pour son âge. Il m'a dit: Je ne peusx pas lui dire non, il est si bon avec nous. J'ai été ému, c'était vrai. Cet évêque que nous avons accueilli pendant près de vingt ans nous révélait par sa présence une grande sagesser, une grande simplicité de vie et une grande bonté. À l'exemple de Gandhi et des autres souhaitons-nous pouvoir dire aussi: Ma vie, c'est mon enseignement.  

 

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mardi, 27 octobre 2020 14:49

Encore 28 jours?

Hier, notre premier ministre nous a demandé encore 28 jours de confinement.  Mme la covid-19 n'a pas encore laissé la place. "On est tannés" entendons-nous un peu partout. Nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel. En lisant l'Évangile, ce matin, le Seigneur m'a donné un regain de force et d'espérance. Il nous parle du levain dans la pâte. J'ai toujous été un peu étonné par la force de ce petit morceau de levain dans un gros pétrin rempli de farine. Une autre chose qui m'a facisné est que je n'ai jamais retrouvé le le levain dans le pain. Il était disparu. 

Je me suis dit: Cette petite force est en moi, elle est au plus profond de ma vie. C'est ce petit levain qui me donnera la force de vivre tout ce temps de confinement sans désespérer. Ce petit levain, je ne le vois pas, mais il est là, je le sens,  il se mêle à toute ma vie et lui donne de l'énergie. C'est le levain de l'amour de Dieu répandu en moi et qui me permet d'aimer  mon voisin. Ce levain est celui de la joie et du goût de vivre qui me fait meubler les heures et m'empêche de désespérer. Ce levain est celui de la présence d'amis qui fait naitre l'espoir. Alors, aujourd'hui laissons cette froce divine en nous faire lever le pain de notre quotidien.

 

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mardi, 27 octobre 2020 14:14

Le vêtement de la foi. Mth 5, 1-12.

Dans la parabole des invités à la noce, le Seigneur fait état de l'invité qui n'a pas la robe nuptiale. Aujourd'hui en cette fête de la toussaint, nous fâtons tous ces gens qui snt arrivés au banquet revêtu du vêtement de noce. Le vêtement des béatitudes. Ce vêtement n'est pas le fruit du travail des meilleurs couturiers du monde; il est le travail de l'Esprit Saint fruit de l'amour et de la miséricorde.

Ce vêtement est fait du tissu de l'amour, cousu avec le fil d'or du pardon et de la miséricorde, décoré de l'accueil, de la douceur, de la charité. Ce vêtement est celui de tous les jours et de tous les instants. Celui qui enveloppe nos coeurs et notre agir quptidien. Ce vêtement est le nôtre aussi. C'est l'habit de la foi que nous devons porter dans un monde dont la foi est afffaiblie. L'habit de la foi dans un monde qui met souvent sa foi dans le succès, l'argent, le pouvoir et oublie les valeurs spirituelles.

C'est l'habit de l'amour et du pardon que nous portons dans un monde où la violence, l'agressivité se tissent davantage de place, dans un monde du oeil pour oeil et dent pour dent. Cet habit nous le trouvons au fond de nous-mêmes préparé par le grand couturier qu'est l'Esprit du Seigneur.

C'est l'habit de l'homme juste et artisan de paix. Ce n'est pas évident de porter cet habit dans un monde où l'injustice trône et la guerre gronde sournoisement partotu. Il nous faut laisser travailler le bon Couturier pour coudre à notre taille et selon les besoins du milieu  ce vêtement du banquet des noces éternelles. Il est tellement facile de se laisser entrainer par le courant ambiant.

C'est l'habit de la vérité et de la pureté d'intention. "Il ne s'agit pas de crier Seigneur, Seigneur pour entrer dans le royame des cieux, il faut faire la volonté de celui qui nous a appelés." Ce n'est pas l'habit du beau parleur ou des bonnes intentions, mais de celui qui a misé sa vie sur le Christ et qui a essayé de vivre au mieux en conformité  avec sa mise au jeu.

Quelqu'un écrivait un jour dans son journal peprsonnel: "Aujourd'hui, je suis allé à l'église et je ne suis pas déprimé. C'est vrai, je croirais facilement en ce Dieu d'amour et de bonté si tous ces gens qui se prétendent croyants n'étaient pas habillés en couleur de tristesse et n'avaient pas  des têtes et des comportements  de croque-morts." Ce ne sont que des mots dans un journal intime qui n'engage que son auteur.   Mais il est vrai que trop souvent nous avons  le vêtement du vendredi saint comme si notre foi se résumaint à la croix. Revêtons le vêtement de Pâque,  le vêtement du ressuscité, vêtement blanc de la joie pascale. 

Le Seigneur a besoin de nous pour continuer sn oeuvre de paix, de joie, de pardon, son oeuvre de ressuscité. Il ne veut pas seulement des gens qui disent de belles choses sur Lui, il veut des témoins. Il veut des chrétiens et chrétiennes qui portent la robe des sauvés. La fête des saints, c'est la fête de ceux et celles qui ont laissés passer le Christ dans le vie et qui doivent inspirer nos vies. Notre Eucharistie à l'exemple de l'Évangile, nous invite à changer notre garde-robe pour revêtir la robe de noce présentée par le Christ dans l'aujourd'hui des béatitudes. Amen.  

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lundi, 26 octobre 2020 14:40

Le problème du N.

La télé nous apporte dans notre salon le problème soulevé par l'utilisation de mots commençant en N... J'ai compris toute l'ampleur de la question en écoutant des gens discuter du problème à la télé. Dans ma petite tête à moi, je me disais: un nègre ça n'existe pas, tout comme un voleur, un malade etc  ... Ce qui existe est un être humain dont la couleur de la peau est noire ou jaune ou blanche, tout comme un être humain atteint de maladie ou qui a fait un vol. Nous n'avons pas encore l'habitude de bien nommer les choses.  Ne faudrait-il pas commencer par changer notre mentalité. À mon avis, défendre l'utilisation ne règle pas le problème. Nous pouvons gagner une bataille mais pas la guerre. Le problème restera vivant en sourdine et éclatera un jour ou l'autre. Le problème du racisme est le même que celui de gays, des mariés au civil pour les Églises, etc ..  C'est regarder de l'extérieur la réalité des personnes.

Si nous pouvions écouter en vérité les personnes qui souffrent de racisme, comprendre la charge de négativisme contenu dans les mots, ceci est vrai pour les amérindiens comme pour les autres personnes notre mentalité pourraient changer et notre vocabulaire aussi. Nous n'avons pas besoin de lois ou de défenses, nous avons besoin d'être éduqués simplement. Nous avons besoin de compprendre que la valeur d'un être humain n'a aucun rapport avec la couleur de sa peau parce qu'il y aurait beaucoup de blancs qui seraient mal pris, mais c'est la qualité du coeur et de l'intelligence qui importe. Nous voulons tous, nous les blancs, être écoutés et être compris par les gens arrivés d'ailleurs, il en est de même pour eux avec nous. Plus nous refusons de discuter et régler la question avec les personnes concernées, plus nous posons des lois et des restrictions, plus nous balayons la question sous le tapis  et le propblème reste entier.  L'être humain n'est pas un robot télécommandé. Les invectives sur les réseaux sociaux ne sont que le cri de personnes incapables de regarder le problème  tel qu'il est et de lui apporter une solution.  

 

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dimanche, 25 octobre 2020 14:08

L'Arc-en-ciel.

L'arc-en-ciel pour Noé au sortir de l'arche était un pont érigé entre le ciel et la terre. Une alliance venait d'être réalisée. Depuis plusieurs années, le Québec est devenu un arc-en-ciel par la diversité des personnes, des cutltures et des religions. Cet arc-en-ciel est un pont établi entre les nations diverses et la diversité des adhésions religieuses. Un mot doit se manifester avec force dans notre vie: Réconciliation. L'avenir de notre pays,  de notre nation comme de nos religions se vivra dans notre façon de creéer des ponts, de vivre notre arc-en-ciel. Les différentes couleur de l'arc-en-ciel en font la beauté, il en sera de même dans notre société. Au lieu de voir la différences des couleurs comme un danger,  apprenons à les voir comme une richesse. Derrière la couleur de la peau, la différence des croyances, il y a un être humain avec ses valeurs, ses dons, ses couleurs qui embeliisent notre arc-en-ciel. Nous cheminons sur des routes différentes mais nous allons tous et toutes vers le même but. Nous devons créer des ponts, faire disparaitre les divisions pour que chacun joue le rôle qui est le sien dans la construction d'un monde juste dans l'unité. Nous pourrons corriger les erreurs du passé pour que notre arc-en-ciel brille de toutes ses couleurs et que les ponts soient érigés entre les êtres humains. D'ailleurs dans l'Église nous parlons souvent de pontife, du Souverian Pontife, le pontifie n'est pas celui qui pontifie, mais cleui qui crée des ponts.  Que ce soit notre prière aujourd'hui.

 

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samedi, 24 octobre 2020 20:55

Le travail de Dieu.

Dans notre vie nous ne réalisons qu'une petite part de l'entreprise qu'est le travail de Dieu. Rien de ce que nous faisons n'est achevé: le Royaume est toujours au-delà de nos possibles.

Nous jetons des semences qui un jour pousseront, portant en elles la promesse du futur. Nous posons des bases sur lesquelles d'autres bâtiront. Nous fournissons le levain qui produit des effets bien au-delà de nos capacités. Nous ne pouvons pas tout faire.

Le comprendre apporte un sentiment de libération et permet de faire quelque chose et de le faire bien. Ce n'est peut être pas fini mais c'est déjà un début, un pas de plus vers le chemin, une opportunité de laisser entrer la grâce du Seigneur qui fera le reste.

Nous pourrons ne jamais voir le résultat final, mais c'est là la différence entre le Maitre et l'ouvrier. Nous sommes ouvriers, pas maitre ni messeie. Nous sommes prophètes du futur non de nous-mêmes.

Mgr Oscar Roméro.

 

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vendredi, 23 octobre 2020 15:06

Des signes ...

Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. (...)Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel; pourquoi ce moment-ci ne savz-vous pas l'interpréter?  Les chrétiens ont déserté l'église massivement, les célébrations funéraires se font en quantité au salon funéraire, très peu de mariage de vivent à l'église, le religieux disparait de l'espace publique, comment réagissons-nous? C'est une question qui nous est posée par les chrétiens. C'est un besoin qui demande une réponse. Mgr Gagnon a écrit dans sa lettre sur l'urgence d'agir pour l'avenir des communautés a écrit: Un discernement sérieux s'impose.   Discerner et comprendre ces signes des temps. Nous voyons trop souvent ces événements comme soit un rejet de l'Église ou une ignorance religieuse que l'on qualifie souvent "d'ignorance crasse." Pourquoi ne pas voir ces événements comme une question posée à l'Église. 

Ces chrétiens ne sont-ils des chercheurs de Dieu en quête de sens et de spiritualité. Ils nous demandent un chemin et nous leur donnons une réponse: Venez à la messe. Le gros problème que nous affrontons aujourd'hui ne serait-ce pas l'absence de la communauté et le vide spirituel? Notre église est fermée à cause de la pandémie, laissons-la fermée et occupons-nous de la communauté. Faire communauté, c'est d'abord créer des liens de fraternité, d'entraide, de charité. Cette communauté rassemblée aura la chaleur nécessaire pour célébrer. N'ouiblions pas que nos églises étaent pleines non à cause de la communauté mais à cause de la loi, du péché et de l'enfer. Il nous faut maintenant passer à la communauté et le chemin sera long et ardu. je ne vais pas à la messe parce que je suis obligé ou parce que je suis bapisé; j'y vais pace que je suis un être de communion et que je vis cette communion dans ma communauté avec mes frères et soeurs dans la foi et que je suis en communion avec mon Seigneur. Je suis attiré à l'Eucharistie pour célébrer en communauté cette vie de communion au quotidien.  Un signe évident que nous avons perdu la communauté est que nous allons chercher l'Eucharistie là où M. Le curé célèbre. Encore aujourd'hui , ce n'est pas la communauté qui se rassemble pour célébrer et que le prêtre préside notre prière, nous allons chercher la messe là où elle est célébrée comme on va chercher sa commande d'épicerie.  

Nous avons chosifiée l'Eucharistie, nous en avons fait un rite et l'avons réduit à l'instant de  la célébration, nous disait le Père H. Legrand, o.p.  L'Eucharistie est d'abord une vie. Notre vie est eucharistique comme celle de Jésus, et c'est dans la mesure où je vis cette eucharistie au quotidien, que je peux célébrer en vérité.  Quand les apôtres ont demandé à Jésus: Où veux-tu que nous préparions la Pâque? Il ne les a pas envoyés au temple, mais au coeur de la ville, au soeur de la vie à la rencontre d'un homme qui porte une cruche d'eau, un homme qui porte le souci de la vie, cet homme vous montrera un salle toute prête. La salle est d'abord le coeur de l'être humain, la salle est d'abord au coeur de la vie dans un moment d'entraide, de communion fraternelle. Jésus dira quelques instants plus tard; "Faites ceci en mémoire de moi."  Rendez présent dans le  monde tout ce que j'ai fait au milieu de vous et apprenez à le célébrer. 

Le Pape Frnaçois nous invite à développer la culture de la rencontre, une vraie rencontre où l'autre a beaucoup à nous apprendre. Une rencontre où on apprend à écouter et à comprendre. Faire communauté, c'est aussi aller à la rencontre de l'autre pour écouter et comprendre. Lire les signes des temps c'est aussi aller a la rencontre de l'autre pour écouter,  comprendre et donner le goût de se retrouver ensemble pour vivre et célébrer. L'Église de demain sera celle que nous vivons et préparons aujourd'hui. Assoyons-nous ensemble pour écouter, s'évangéliser et bâtir des liens de fraternité.  

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