Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : mai 2020
mardi, 26 mai 2020 10:06

Écoutons la vie.

A la télévision, nous entendons beaucoup de gens,  des artistes comme des gens de la rue dire qu'ils ont besoin de retrouver leurs amis, leur public; les relations humaines manquent. C'est étrange j'entends très peu ce langage des chrétiens qu'on dit pratiquants. Ce que j'entends: Quand est-ce que les évêques vont nous redonner notre messe. J'aimerais entendre: J'ai hâte de retrouver ma communauté, j'ai hête de me retrouver assis à côté de mes frères et soeurs pour prier ensemble. On dirait que le communauté n'existe pas. On dirait que le plan humain est évacué complètement. La pandémie nous fait vivre l'Eucharistie au quotidien et devrair nous donner le goût de nous rencontrer ensemble pour célébrer, nous donner le goût de célébrer ce que nous vivons pour nous donner le goût de retourner dans la vie vivre ensemble ce que nous avons célébrer ensemble. Nous sommes devenus l'Église du dimanche, pourrions-nous devenir l'Église de la semaine aussi.

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 26 mai 2020 09:52

Une leçon de la vie.

Avons-nous déjà vu un radis vouloir devenir une tomate, ou une morue devenir une baleine, un sapin devenir un bouleau, un cheval devenir un être humain....

Il n'y a que l'être humain -être intelligent- qui veut devenir autre que ce qu'il est vraiment. Peut être parce qu'il ne sait pas ce qu'il est vraiment et il comble ce vide par le pouvoir, les honneurs ou titres honorifiques et l'argent. Il y a 2000 ans, un homme est venu nous dire qui nous sommes réellement et les gens de pouvoir l'ont mis à mort.

L'homme de pouvoir se bâtit des systèmes, des structures  que le peuple abandonne ou qui meurent parce qu'ils refusent de changer. L'homme fidèles à ce qu'il est réellement se construit des services qui rassemblent et font grandir les personnes selon la musique de leur être. Le temps de pandémie que nous vivons nous fait réfléchir à ce niveau. Tous les systèmes sont sur pause alors que les services sont vivants plus que jamais.

 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 25 mai 2020 13:39

Rentre à la maison.

Depuis près de trois mois que ça dure, ça dure et ça dure. On nous a dit: "Marche à maison." Nous sommes envoyés non seulement à la maison matérielle, mais nous sommes invités à entrer dans notre maison.  Entrer chez-nous.  Hier j'écoutais le témoignage d'un jeune homme qui est entré dans sa maison et s'est trouvé tout changé. Dans sa maison, il y avait une soif, mais il y avait aussi des qualités et des besoins; dans une rencontre, il a toruvé la nourriture dont il avait besoin et fut transformé intérieurement. J'entendais les artistes  à partir de leurs charismes, de leurs talents et formation inventéer des formes de d'activités selon les besoins actuels et les façons possible d'y répondre pour continuer leurs mission. Ce temps de confinement en nous faisant entrer dans notre maison, nous fait découvrir toutes nos richesses et nos talents. ce peut être un temps fécond.

Au plan chrétien, nous avons perdu les rassemblements, qu'est-ce ce temps de confinement nous fera découvrir? Rentre dans ta maison et écoute tes besoins spirituels, écoute tes soifs, mais surtout regarde tes charisme,s tes valeurs pour créer des façons de répondre à tes besoins. Ce temps peut être un temps fécond.   Nous sommes portés beaucoup vers l'extérieur, les activités, le travail, les rassemblements. tout cela est bon mais nous sort trop souvent de nous même. Certains veulent la réouverture des lieux de culte, ils sont devant un vide. Ceci devrait nous faire comprendre ce que vivent les chrétiens (nes) qui ne fréquentent plus l'église. Ils sont devant un vide spirituel. Pour bon nombre de chré.tiens privés de la communion eucharistique sont devant un vide, un manque. Nous n'avons pas découvert d'autres modes de communion avec le Christ ressuscité. Nous parlons de communion spirituelle. Communier au Christ dans sa parole, dans la rencontre des autres n'est pas une communion spirituelle mais communion au christ présent dans sa parole et dans les frères et soeurs d'une présence réelle comme dans l'Eucharistie mais non substantielle ou sacramentelle. Entre dans ta maison et découvre cette présence du Christ en toi et autour de toi. Cessons de chercher au dehors ce que nous avons au dedans de nous. 

Cette présence nous fera découvrir des façons de prier, de célébrer qui répondent à nos besoins.  Il nous faudra apprendre à vivre un certain temps avec notre voisin la covid-19.  Nos vies seront différentes. Ce petit virus nous fera découvrir en peu de temps ce que nous avons cherhcer depuis le Concile. Peutr être l'avons-nous cherché à l'extérieur de nous. Des enfants nous ont composé de msagnifiques prières, des pasteurs ont inventé des façons de nourrir la prière et la foi des chrétiens, l'Esprit est à l'oeuvre. Mais demain à la sortie de la pandémie, nous aurons besoin d'inventer encore des façons d'exprimer notre foi. Restons des chrétines et chrétiennes de recherhce, assoiffés de spiritualité. Entrons à la maison pour en décpouvrir toute la richesse et la beauté.  

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 24 mai 2020 13:48

Apprendre avec Marie à rendre grâce.

Luc donne beaucoup de place à Marie dans son Évangile, et il la présente comme femme d'action de grâce. son cantique est une magnifique louange à Dieu qui prend position en faveur des  pauvres et des petits du royaume. Apprendre avec Marie à bénir le Seigneur pour tout ce qu'il donne et pour les personnes qui nous entourent. En ce temps de confinement, de maladie, nous avons sans doute encore plus besoin des autres surtout les personnes âgées. Les anges gardiens sont là pour nous venir en aide. Marie nous apprend à être des gens d'action de grâce. C'est dans ces moments difficiles que nous reconnaissons les gens généreux et bons. Et nous avons souvent de grandes surprises. Avec Marie, ce matin, je veux rendre grâce et bénir le Seigneur pour tous ces moments de générosité faits par les gens autour de nous, rendre gtâce parce que ces moments me révèlent la grandeur de l'âme humaine, me révèlent la présence de l'Esprit au coeur de notre monde. Ce temps de pandémie nous fait réaliser la parole de Jésus: "Je ne vous laisserai pas orphelins. "

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 23 mai 2020 13:51

UN PIÈGE?

J'avais un jour donné à un ami un cadeau  qu'il aimait. Au lieu de s'en servir, il le remisa en me disant: Je vais faire un sacrifice. Pourquoi faire un sacrifice. Qu'est-ce que cela changeait dans nos vies? J'ai longtemps été devant des questions. Nous avons vécu beaucoup avec cette notion de sacrifice surtout durant le carême et même le temps de l'Avent. C'était un façon de rendre Dieu de bonne humeur avec nous, de le mettre de notre côté. Je le vivais comme cela. Le vendredi saint prenait une place importante dans notre vie, plus que Pâques. Je n'avais pas cette notion que SACRIFICE signifie surtout FAIRE DU SACRÉ de sa vie.  Cette  vie à connu de grands saints, ne l'oublions pas, mais ce n'est pas la voie de tous.

Un théologien écrivait un jour: le signe de ralliement des chrétiens n'est pas un Jésus crucifié et ensanglanté, mais un Christ glorieux, ressuscité. Et Paulo coelho:  Beaucoup de chrétiens cherchent le chemin du sacrifice affirmant que nous devons souffrir dans ce monde pour connaitre le bonheur dans le prochain. Mais si ce monde est une bénédiction de Dieu, pourquoi ne pas savoir profiter au maximum des joies que me donne la vie? Nous sommes habitués à une image du Christ sur la croix, mais nous oublions que sa passion n'a duré que trois jours; le reste du temps, il l'a passé à voyager, rencontrer les gens, manger, boire et porter soon message de tolérance. Sa passion n'a duré que le vendredi saint et il est ressuscité depuis 2000 ans. À Cana quand le vin a manqué, il changea l'eau en vin nouvveau. Nous devrions développer une attitdue d'action de grâce. Tout nous est donné. Nous avons peut être réduit le Seigneur à nos dimensions humaines en voyant quelqu'un qui punit et récompense.

Jésus ne veut pas de sacrifice, mais de l'amour et de l'action de grâce. Ce qui compte pour le Seigneur n'est pas d'abord ce que nous  faisons, mais ce que nous sommes, ses amis à qui il a tout révélé. Le temps de confinement actuel nous fait prendre conscience davantage de notre "mission" d'être des gens d'action de grâce. Autour de nous  des frères et des soeurs en humanité. s'occupent de notre santé, prennent soin des plus vunérables; ce sont des témoins de l'amour du Père. Ils vivent l'Eucharistie du Chirst sur le terrain dans l'attente de la célébrer en communauté, et nous invitent sans le savoir à être des chr.tiens et chrétiennes d'action de grâce. "Rendons grâce au Seigneur, car il est bon, éternel est son amour."

 

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 22 mai 2020 13:39

Un mot de ma vieille compagne.

Ma vieille compagne, ce matin, m'a dit: Vous aussi, vous êtes dans la peine, mais votre peine se changera en joie.  Jn 16, 23. Alors j'ai pensé au coronavirus. Nous sommes confinés, nous vivons sans doute un peu de stress ou de crainte pour ne pas dire de peur, mais un jour cette crainte se changera en joie quand nous comprendrons tout ce que ce temps nous a fait découvrir, les leçons de vie qu'il nous a apportées, les forces en nous que nous avons découvertes. Le soir, un animateur d'une émission de télé prend un café avec une personne âgée à distance. Cette rencontre nous fait découvrir comment les gens âgés peuvent vvire avec sérénité ces moments de confinement, c'est réconfortant pour eux et pour nous. Le déconfinement terminé, nous découvrirons ensemble dans un bonne jasette autour d'un café ou d'une bière, tout ce que ce temps nous a apporté d'amour, d'entraide, de bonté; nous aurons entendu  battre le coeur de Dieu  autour de nous. Oui, demain, nous oublierons nos peines dans la joie des retrouvailles. 

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 22 mai 2020 13:19

Un soir de pluie.

Je me balladais un soir lentement quand soudain un orage me tomba dessus sans crier gare. Je me dis heureusement que j'ai mon parapluie. Mais ce parapluie était dans ma voiture et celle-ci était   à près d'un kilomètre de moi.  Face au virus je me suis posé la question: Est-ce que notre parapluie était dans la voiture à distance et que le virus nous est sauté dessus sans crier gare? C'est souvent comme cela dans la vie, nous oublions nos outils de protection dans la voiture et devant la tempête, il nous faut improviser.  La covid-19 est là comme un danger permanent, maintenant que nous l'avons expérimenté gardons nos outils de protection à portée de main.

C'est souvent comme cela aussi dans notre vie spirituelle. Nous nous tournons vers des moyens extérieurs alors que nous avons tout en nous pour affronter l'ennemi.  Nous sommes habitués à nous faire des carapaces, à porter des masques pour éviter d'être attaqué. Mais notre force est à l'intérieur de nous. "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur" dit le Seigneur par le prophète. La présence divine est au fond de nous. Notre prière est d'entrer en communion avec cette force  pour en vivre. Le temps de confinement actuel est un test à notre foi et à notre capacité de rejoindre nos outils intérieurs que le Seigneur y a déposés pour nous. Ma prière ce matin est que le Seigneur me fasse décoouvrir cette force intérieure qui m'abite et qui me fait grandir sur le chemin de l'amour et de la  foi.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 21 mai 2020 16:05

L'Esprit est sur moi ...

Les textes de la fête de S. Eugène de Mazenod nous parle beaucoup de l'Esprit Saint dans la vie chrétienne. "Ils furent tous rmplis de l'Esprit Saint et disaient la parole de Dieu avec assurance." Act. 4, 31-35. Et l'Évangile nous dit de Jésus: L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Lc 4, 14-22. Nous disons souvent de quelqu'un: il a l'esprit de son père ou de sa mère. Il est ben le fils d'un tel, il pense et marche comme lui. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est d'abrord acquérir sa façon de penser, de voir les gens, la vie. ... On pourrait dire de quelqu'un: il est bien un disciple du Christ,  il a son esprit, il pense comme lui. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est se laisser transformer par Lui pour endosser son message et "prononcer la parole avec assurance."

Être rempli de l'Esprit de Jésus, c'est découvrir cette force divine qui nous anime pour bâtir le rêgne du Père en nous et autour de nous. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est pouvoir dire du fond du coeur: Abba, Père.

 

Publié dans Spiritualité
jeudi, 21 mai 2020 14:13

Jésus: Un témoin.

Jésus est un témoin, un témoin est un contestataire et un contestataire est un témoin. Contestataire vient du latin CUM et TESTIS, être témoin. Jésus est venu redresser le monde et le réajuster sur le projet du Père. Il est venu comme témoin de l'amour du Père et contester la façon dont les êtres humains avaient vécu ce même projet. Il est devenu trrop dérangeant et on a voulu le faire taire. Jésus a prêché beaucoup par sa façon d'être et d'agir.

En voyageant en Galilée, Jésus s'est rendu compte que la loi du sabbat brimait la vie des gens et était injuste. Alors il s'est permis de donner une lecon en gurérissant des malades le jour du sabbat, Lc 13, 10-17; 14, 1-6.  Il est permis de faire du bien même le jour du sabbat. La loi est au service de la vie et des personnes et non une entrave à la vie. Jésus a contesté la loi au nom des valeurs de la vie et des personnes.

Des gens posent une question à Jésus: Est-il permis à l'homme de renvoyer sa femme? Mth 19, 1.... Autrement dit: Est-ce que la femme est la propriété de l'homme? Jésus répond: Quand Dieu a créé l'être humain, il les fit homme et femme, deux êtres humains égaux. Ce que Dieu a unit que l'homme ne le sépare pas. Jésus vient de rappeler que l'être humain est fait de deux personnes égales et que le rôle de l'un est complémentaire à l'autre. Il n'y a pas de propriétaire.  Dans notre sociéét actuelle, les femmes ont encore à lutter pour jouer le rôle qui leur appartient. Nous disons souvent qu'il faut faire de la place aux femmes et même dans notre Église j'entend souvent faire de la place aux femmes et aux enfants. Il ne s'agit pas de faire de la place, il s'agit de leur donner leur place. Jésus est venu contester cette vision du monde et réajuster sur le plan de Deu.

Jésus voit aussi la distinction entre les bons et les mauvais,  les juifs et non juifs, Il va donner la parabole des invités à la noce Mth. 22, 1-14.  Dans le plan de Dieu, il n'y a que des gens en marche, en croissance quifont des erreurs de décision mais ont à se reprendre.  Quand je suis arrivé vixcaire, il y a plus de cinquante ans, nous avions aussi cette distinction, les bons étaient les gens qui payaient leur dîme, étaient mariés à l'Église, venaient à la messe, et mon curé m'avait dit que les autres s'arrangent. Jésus est venu contester cette façon de classer les gens et s'est fait des ennemis.   L'être humain a mis l'accent sur l'humain et a oublié qu'il était aussi divin. 

L'Évangile est révélateur de cet esprit de Jésus Christ qui ne condamne jamais les personnes mais conteste les systèmes et témoigne de la liberté, de la valeur des personnes sur les lois ou les traditions. Il s'attaque à la société patriarchale du temps. Qu'est-ce qu'il dirait aujourd'hui? Le temps de confinement que nous vivons devrait nous permettre un temps de méditaiton profonde sur le message de Jésus pour notre temps. Nous devons être capables de nous laisser déranger, questionner par le monde autour de nous. Le monde comme l'Église n'ont pas besoin de "chiâleux" mais de contestataires. André Gide écrivait: "Le monde sera sauvé -s'il peut l'être- que par des insoumis." Certains auteurs appellent Jésus "l'insoumis." Jésus a dérangé le monde de son temps de sorte qu'ils ont voulu le faire taire,  aujourd'hui? Nous devons lire l'Évangile sous l'angle symbolique et non logique. Jésus parle aux gens de son temps pour leur enseigner une façon de vivre en enfant de Dieu. il nous dit la même chose aujourd'hui. Bonne journée.  

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 20 mai 2020 15:02

Mots d'enfants.

Un enfant denabde à un ami d'une école voisine: Dans ton école, y a-t-il des chinois, des musulmans, des chrétiens?

L'autre répond: Non, dans mon école, il n'y a que des enfants. 

Publié dans Spiritualité
Page 2 sur 6