Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

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Filtrer les éléments par date : juillet 2020
jeudi, 09 juillet 2020 13:59

Osée 11, 1-9.

Notre bon ami Monsieur Osée continue ce matin de nous interpeller. Le Seigneur met dans sa bouche une parole de foi et d'espérance. Parlant au peuple, le Seigneur dit: "C'est moi qui leur apprenais à marcher, en les souteant de mes bras, il n'a pas compris. Je les traitais comme un nourrisson qu'on soulève contre sa joue. (...) Je suis Dieu et non pas homme et je ne viens pas pour exterminer." En lisant ce texte, je pensais à notre vie en Église où nous ne savons plus où nous allons. Ne serait-ce pas la main de Dieu qui nous guide sur un autre chemin? le peuple  a l'époque des prophètes vivaient une situation difficile, l'avenir semblait boqué, mais le Seigneur guidait son peuple. Il guide encore aujourd'hui le peuple chrétien sur son propre chemin avons-nous assez de foi pour mettre nos pas dans ceux de Dieu pour avancer avec confiance.  Le Seigneur ne vient pas exterminer,  ne vient pas abolir la loi mais la conduire à sa perfection. Il vient transformer pour nous conduire à l'essentiel. Magnifique journée à vous. 

 

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jeudi, 09 juillet 2020 13:26

"Choisir la charité"

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'éditorial de la revue des Chevaliers de Colomb qui parle de l'option fondamentale du fondateur pour la charité. Devant l'épidémie d'actes racistes dans la société actuellement, ce texte nous rappelle des valeurs fondamentales prônées par l'Abbé McGivney, valeurs fodamentales de base pour toute vie en société. L'article fait référence à l'objectif d'une publication des chevaliers: L'Élévation morale et sociale de nos membres.  Relever le niveau humain et spiriuel du milieu, dirait une communauté religieuse bien connue. Une rencontre fut tenue entre différents responsables d'Églises et les chevaliers pour s'entendre sur une voie commune contre le racisme. C'est intéressant de voir qu'on se rassemble au niveau de la vie et des personnes, c'est le message de l'Évangile qui passe. Il nous faut remplacer les jugements, les divisions, la haine et la violence par l'accueil, le respect de l'autre dans ses différences, le pardon et la justice.  "Nous avons plus que jamais besoin de témoignage de charité, d'unité et fraternité. Paul V1 disait: Les jeunes ne suivent plus les maitres, mais les témoins. Le monde n'a pas besoin de haut-parleurs qui laissent passer des doctrines, mais il a un urgent besoin de témoins. "Si nous voulons bâtir la civilisation de l'amour, nous devons choisir le chemin de la charité."  Nous avons là un défi présenté aux chevaliers: être témoins de la charité du Christ sur le terrain.  La chevalerie est une école qui nous aide à vivre le message de l'Évangile au quotidien. Nous ne sommes pas un club social, mais une école où nous apprenons ensemble à vivre un témoignage "de communioon fraternelle qui devienne attrayant et lumineux. (C. Anderson). Que tous puissent admirer comment vous prenez soin les uns des autres, comment vous vous encourager mutuellement et comment vous vous accompagnez. Pape François." Ce défi ne s'adresse pas seulement aux Chevaliers mais à nous tous et toutes qui nous disons chrétiens. Choisir la charité au lieu du jugement.    

  

 

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mercredi, 08 juillet 2020 16:54

Il y a 80 ans.

En avril 1940, le gouvernement du Québec votait le droit de vote pour les femmes au Québec. Je suis allé relire cette histoire de la lutte des femmes chez nous, C'est assez pénible pour ne pas dire scandaleux. Nos grands hommes politiques et religieux on tenus des propos assez peu dignes de gens qui se prétendaient catholiques. Même nos évêques n'ont pas échappé à ces style scandaleux. Je n'écrirai pas de citations par respect pour ma mère qui était une femme à ce que je sache. Est-ce que la mentalité s'est améliorée, j'en doute.  Je lisais que l'Archevêque de Libreville au Gabon vient de se lever contre la levée de la loi condamnant l'homoséxualité. Ses propos sont assez gênants.  Nous interdisons l'accès au sacerdoce pour un homme qui se révélerait homo avant l'ordination, est-ce mieux? Est-ce que le Seigneur réserve son appel selon le sexe ou l'orientation sexuelle? Je ne veux pas partir de polémique, mais simplement dire mon indignation et inviter à la réflexion. Je crois que nous avons encore un long chemin à parcourir.

 

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mercredi, 08 juillet 2020 15:00

Osée: 10, 1-12.

Le peuple crie au prophète Osée qu'ils n'ont plus de roi, le peuple est déemparé. Aujourd'hui nous disons: Nous n'avons plus de monde dans nos églises, nous n'avons plus de prêtres québécois, nos fabriques n'ont plus d'argent, etc ..Toute la litanie de ce que nous avons perdu comme si hier était la seule façon de vivre en Église. Le Seigneur dit par la bouche du prophèrte: Défricchez vos terres, faites des semailles. L'heure n'est pas aux lamentations, mais au défrichement. "Le Seigneur renversera ses autels, les stèles, il les détruira." Le Seigneur viendra répandre une pluie de justice. Après la pandémie, les gens reviennent à l.'essentiel, beaucoup reviennent à la campagne retrouver le calme. Dans notre vie spirituelle, le Seigneur nous invite à revenir en bas, à la terre de nos valeurs intérieures, Le Seigneur nous invite à défricher cette terre pour en recueillir les fruits de charité d'amour, de paix, de respect des personnes.   Le Royaume de Dieu est en nous, l'Église est en nous, ne cherchons pas à l'extérieur et ne comptons pas sur les autrres, défrichons nos terres, faisons les semailles et les fruits viendront. 

 

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mercredi, 08 juillet 2020 14:39

A méditer.

Le sage Lao Tseu disait: Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé. Si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis le moment présent. Voila une clé importante pour nous qui vivons agités et toujours tendu vers l'avenir. Le meilleur moyen de bâtir l'avenir est de bien vivre le moment présent. La peur de l'avenir, la nostalgie du passé nous empêchent de bien vivre l'aujourd'hui de Dieu. Le moment le plus important de ma journée est le moment présent où devant mon ordinateur je m'entretiens avec vous. Le meilleur moyen d'assurer l'avenir de notre Église et des vocations est de bien vivre le moment d'aujourd'hui, de bien répondre aux besoins spirituels des chrétiens aujourd'hui.  le temps de confinement nous a appris cette sagesse. Est-ce que j'ai vécu ce temps dans l'attente que les églises ouvrent pour avoir ma messe ou si je l'ai vécu comme un temps riche de découverte spirituelle, de redécouverte de la prière comme moment de communion et non seulement de paroles, comme un moment pour redécouvrir mes valeurs intérieures? Nous avons peur de l'avenir parce que nous ne retrouverons pas ce que nous avons vécu, nous regrettons le passé parce que ce n'est plus pareil et nous oublions de voir les beautés, les richesses de ce qui se vit aujourd'hui. Nous devons retrouver et admirer la vie chrétienne en 2020 et non plus en 1950. VIVONS BIEN LE MOMENT PRÉSENT ET NOUS SERONS HEUREUX. C'est comme cela que la vie est belle.    

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mardi, 07 juillet 2020 15:42

La Parole est semée, Mth 13, 1-21

Souvent à la fin d'une conférence, nous entendons; C'est beau ce qu'il a dit, il parlait avec son coeur. La parole vient du coeur et se dépose sur nos lèvres. Une parole qui vient du coeur laisse une marque derrière elle. Elle ne s'éteint jamais. C'est l'expression qui me vient spontanément en écoutant les invités à l'émission La Victoire de l'Amour. La parole qu vient du coeur est une semence jetée dans le jardin des l'autres. 

Aujourd'hui, le Seigneur se présente comme celui qui est sorti pour semer la parole du Royaume du Père. Il utilise une parabole. La parabole est un message habillé, un peu comme un oignon, il faut enlever les pelures pour en découvrir l'essentiel. La parabole contrairement à une histoire nous rejoint intérieurement et nous fait participant du message révélé, Nous sommes partie prenante du message. Jésus a une parole qui vient du coeur et elle marque profondément nos vies.

Le semeur est sorti pour semer.  Jésus est sorti jeter cette semence de l'amour en nous et plus loin il ajoutera: De même que j'ai été envoyé,  moi aussi je vous envoie.   À notre tour nous devenons semeur de cette même parole d'amour. Le semeur jette à pleine main partout sans se soucier de la qualité de la terre. Il respecte chacun de nous selon notre rythme et notre capacité de donner du fruit. Il a confiance en la force de la semence. L'accueil à la Parole dépend de nos résistances, de nos oppositions au changement, la peur devant la perte de certaianes sécurités, de nos blessures. La parabole veut mettre l'accent à la fois sur la nécessité de semer à tout vent et sur l'accueil mitigé que souvent nous donnons à cette parole. 

Nous pouvons regarder cette parabole avc les yeux du semeur qui a confiance en la parole de Dieu et sème partout. Et alors nous pouvons nous demander quelle sorte de semeur nous sommes. Est-ce que je sème la parole du royaume, la parole de Jésus ou mes connaissances, mes doctrines ou des dogmes? Il ne fautpas oublier que la parole est un souffle et qu'elle a une odeur. Si je mange de l'ail, mes voisins le sauront facilement et s'éloigneront, si au j'ai un bon rince-bouche à la menthe, les gens se sentiront attirés. Nos églises sont vide, les chrétiens sont partis, nous  pouvons nous demander quelle était l'odeur de ma parole. Paul V1 disait: Les jeunes ne suivent plus les maitres, ils suivent les témoins. le monde a besoin de témoins sur le terrain, de pasteurs qui attirent   par une parole chaude qui vient du coeur. Le semeur doit aussi connaitre sa terre et lui donner ce dont elle a besoin.

Je peux regarder cette parabole avec mes yeux de terrain. Dans quel terrain j'accueille la semence du Seigneur. Mon terrain peut être blessé par des événements qui lui enlève toute capacité d'accueil; mon terrain peut être rempli des orties  de la colère que la vie a déposées en moi; mon terrain peut être desséché par des croyances et des théories qui ont laissé le doute ou le vide en moi; mon terrain peut être un espace vaseux fruit de l'intimidation, des abus laissés par les adultes et qui fait pourrir le semence au lieu de la faire germer. Mon terrain est peut être envahi par de grosses racines de doctrines ou d'interdits qui bloquent toute germination. Je dois bien connaitre ma terre pour lui donner ce dont elle a besoin. Cette connaissance pourra m'éviter de condamnner les autres parce que je n'ai pas compris leur terrain. Prenons le temps d'essayer de mieux connaitre ma terre. le temps de confinement m'en founi le moyen.

Le prophète Isaïe (55, 10-11) dans la première lecture de la célébration nous parle de la puissance de la Parole qui comme la pluie descend féconde la terre et remonte après avoir bien fait sa mission. La parole de Dieu est inscrite en nous, elle porte ses fruits et remonte vers le Père en chant d'action de grâce. Dans sa paroe, Jésus est présent comme dans l'Eucharistie. De là vient la puissance de la parole de Dieu.

Notre Eucharistie nous fait  communier au Christ dans  sa parole, dans l'assemblée et dans l'Eucharistie.  Prenons le temps d'acuceillir ces présences, de les goûter, de les digérer et de nous laisser transformer pour devenir cette semaine des semeurs d'amour, de paix, de joie, de tendresse. 

 

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mardi, 07 juillet 2020 13:36

Assis sur une branche.

Un oiseau assis sur un arbre n'a jamais peur que la branche casse parce que sa confiance n'est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes. auteur anonyme. Assis dans l'arbre de ma foi est-ce que devant tout ce qui se vit en Église: les églises vides, les jeunes ne sont pas là avec nous, les gens nous disent ne plus croire,  est-ce que j'ai peur que la branche casse et que je me retoruve dans le vide? Est-ce que ma foi en l'Église et en l'Esprit du Seigneur en nous est assez forte pour me redonner confiance? Est-ce que je mets ma confiance en ma façon de faire ou de croire  ou en la puissance de l'Esprit qui m'habite et m'invite sur d'autres chemins? Laissons-nous interroger par la nature.

 

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mardi, 07 juillet 2020 13:11

Jésus guérit ma surdité.

Ce matin, Mathieu 9, 32, nous présente Jésus qui s'offre à guérir notre surdité. C'est quoi la surdité? Il y a bien des façons d'être sourd. Quand je suis enfermé dans mes doctrines, mes façons de faire et que j'oublie ou me détourne de mes voisins qui ne pensent pas comme moi; quand je reste assis bien trnaquille dans mon salon au lieu de prendre la route pour porter à manger à ceux qui ont faim ou donner un verre d'eau à celuiqui a soif; et combien d'autres façons dont je me sers pour nourrir ma surdité. Quand je reste silencieux devant la souffrance et la mort des enfants martyrisés ou qui meurent de faim, quand je reste silencieux devant la souffrance des personnes âgées qui meurent par manque de soins parce que le système est inadéquat? Aujourd'hui ce sont les journalistes d'enquête qui brisent le mutisme d'une société endormie. Frères et soeurs chrétiens faut se rendre à l'évidence que, dans notre Église, nous avons mis l'accent sur la liturgie et non sur la mission et nous avons une Église cassée en deux. 

Jésus fut pris de compasison devant cette foule sans pasteur. Je pensais à cette foule sans pasteur dans les hôpitaux qui se lançaient sur la ligne de front au service des malades. Jésus a eut pitié de la foule. Avoir pitié dans la Bible signifie aussi "prendre en charge, s'occuper de ". Jésus s'est occupé de la foule et a répondu à son besoin. C'est à mes yeux l'invitation que Jésus nous lance ce matin: Avoir pitié des femmes et des hommes victimes d'une société de consommation qui juge sur l'efficacité et le rendement et non sur la valeur des personnes. C'est dans cette vigne que Jésus demande des ouvriers. Notre monde a besoin de pasteurs à leur côté au coeur de leur vie, de leur souffrance, de leurs rêves; des pasteurs qui les écoutent,  qui prennent la route avec eux; des pasteurs qui retrouvent la mission du Christ. Dans notre contexte de société, ce n'est pas facile, mais fions-nous à l'Esprit Saint qui nous habite. C'est ma pirère ce matin.  

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lundi, 06 juillet 2020 14:14

Intimidation?

L'Évangile de ce matin, me parle d'intimidation. Mth 19, 18-26. Une jeune fille est morte sous le poids d'un amour paternel étouffant. Combien de jeunes sont morts dans leur coeur, dans leur rêve, dans leur confiance en la vie, étouffés par un amour paternel mal compris. Nous avons connus des enfants qui ont claqué la porte de la maison pour respirer un peu d'air frais.  Jésus vient libérer cette fille et lui redonner sa dignité de femme. Une femme en perte de sang, événement normal mais que les hommes du temps méprisent, cette femme se sent brisée dans sa vie de femme enfermée dans une structure mortifère. Jésus la libère et lui redonne sa dignité de femme. Jésus met sous nos yeux le sort que nous réservons encore aujourd'hui aux jeunes filles objets de trafic et de la violence faite aux femme encore en 2020. Jésus nous demande  de nous réveiller de notre sommeil comme dit Paul. Jésus ne nous dit pas de guérir des femmes malades, les médecins sont là pour cela; il nous demande de guérir nos menralités. Il nous demande de libérer les femmes du joug patriarcal, de cesser de considérer les enfants et les femmes comme des objets, propriété de l'homme. Comme Église, comme chrétiens, nous devons être sur la ligne de front pour redonner à la femme sa dignité et sa place dans la société et dans l'Église. Nous devons aussi saluer avec amour la lutte entreprise par les femmes pour obtenir un statut digne d'un être humain à l'égal de l'homme..  Nous pouvons espérer que notre Église fasse ressortir le ministère spécifique de la femme, complémentaire à celui de l'homme et aussi important et nécessaire à l'Église que le mien. L'Évangile de Mathieu ce matin doit nous questionner  à ce niveau. 

 

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lundi, 06 juillet 2020 13:39

Notre ami Osée.

Ce matin, notre ami le prophète Osée nous apporte un très beau message de notre Dieu. Dieu parle à son peuple, c'est à nous qu'il adress cette parole aujourd'hui: Mon épouse, je vais la séduire, je vais la conduire au désert, et je parlerai à son coeur. (...) Je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse. Le Seigneur veut vivre avec nous une relation d'alliance comme celle de l'épouse avec son époux. Cette relation d'alliance est une relation de support, d'entraide, de communion. Le temps de confinement fut un temps de désert où nous avons appris à découvrir cette relation avec notre Dieu. La privation de rencontres extérieures, de célébration nous a permis de rentrer en nous-mêmes et de communier profondément à cette présence divine en nous. Ce temps nous a perrmis de faire l'expérience de la présence de l'Époux en nous, de découvrir l'importance de la prière qui n'est pas d'abord des mots répétés, mais une communion profonde intérieure avec l'Époux en nous. Je souhaite ardemment que nous n'ayons pas vécu ce temps comme un vide, mais comme un temps plein de présence et de communion avec notre Dieu. L'absence nous fait mieux découvrir la présence.

Ce texte d'Osée m'a ramené au sacrement du pardon. Ce sacrement est la rencontre de l'Époux avec son épouse dans un moment de communion intense et de guérison. La célébration communautaire nous a permis de mettre l'accent moins sur la faute et davantage sur l'amour gratuit de Dieu. En plaçant moins l'accent sur l'aveu, ce que Jésus n'a jamais demandé et la parabole du fils dans Luc en est un exempe,  nous avons mieux découvert la rencontre de l'Époux avec son épouse dans une relation d'alliance. La rencontre individuelle nous a permis de placer l'accent davantage sur la cause et moins seulement sur l'effet.  Hier l'invité à l'émission La Victoire de l'Amour nous a présenté cette dimension importante: il a été libéré, guéri de ce qui l'avait blessé.  j'ai goûté souvent cette réalité du sacrement dans une rencontre individuelle où nous avions du temps. Quand le médecin rencontre un patient ce n'est pas simplement pour lui donner une pilule qui soulage la douleur, mais pour guérir la cause de sa douleur. Quand l'Époux rencontre l'épouse dans le sacrement, ce n'est pas pour lui dire simplement je te pardonne, mais pour guérir sa douleur, s'attaquer à la cause du mal. Et pour cela, il faut se donner du temps de rencontre.

Je nous souhaite que ce temps de confinement n'ait pa été un moment vide d'attente que les portes de l'église ouvrent pour retourner à ma célébration, mais un temps riche de vie intérieure où nous aurons découvert la beauté et la grandeur de la présence de l'Époux en nous, où nous aurons été séduit pas la tendresse du divin qui nous habite et que notre vie quotidienne sera devenue une eucharistie qui donnera sens à notre célébration. Autour de la table familiale dans un repas moment de communion, nous aurons compris la grandeur de la communion eucharistique qui n'est pa réception d'une hostie. Nous serons sans doute passé du type consommateur au type communiant, et la vie de notre Église en sera transfomée.  Profitons de ce temps de désert que nous vivons pour laisser notre Époux parler à notre coeur et nous fiancer à Lui dans la tendresse, la fidélité et l'amour.

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