Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2020
mercredi, 23 septembre 2020 14:48

Il leur donna autorité.

Jésus leur donna autorité pour faire des guérisons. Lc 9, 2. Nous avons mis l'accent souvent sur la guérison du corps mais pas assez sur celle du coeur. Une des têches du sacrement du pardon est d'assurer ces guérisons du coeur dans un dialogue spirituel fécond. Nous avons peut être oublié ce sens dans nos célébrations du pardon et nos rencontres individuelles sont trop superficielles. "Pardonne-moi pârce que j'ai péché, tu diras deux ave pour ta pénitence.  Avec la célébration collective, j'ai eu l'occasion, comme j'avais plus de temps disponible, et le bonheur de vivre des rencontres individuelles plus riches et de conduire à des guérisons et faire disparaitre bien des "péchés."   Ce serait peut être un minstère à développer chez les chrétiens dans nos paroisses. Nous pourrions sans doute découvrir des charismes insoupçonnés dans nos milieux. Ils se vivent  certainement sans que nous le sachions.  L'Esprit souffle où il veut. 

 

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mercredi, 23 septembre 2020 14:01

Changez le monde.

"Soyez des vivants avec des idéaux, des gens qui changent le monde, ne restez pas immobile, ne soyez pas des statues comme le femme de Loth." Le Pape François à des jeunes. Ouf! quelle mission! La vie est un voyage et, malgré les difficultés et les erreurs, il faut se relever et se remettre en route, ajoutait-il. Ceci peut être vrai aussi pour quiconque d'entre nous. Albert Einsten écrivait: "Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause des gens qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et ne font rien." Il y a là tout un travail d'éducation. 

Dans notre Église, nous parlons beaucoup d'évangélisation. Évangéliser c'est apprendre à être des êtres humains le plus pleinement possible et à entretenir des relations humaines enrichissantes. Éduquer aussi bien qu'évangéliser c'est apprendre à devenir de plus en plus humain. C'est ainsi developper l'art des rencontres qui font grandir. Éduquer, évangéliser, c'est apprendre à quelqu'un à prendre sa place dans la société, à ne pas être un haut-parleur pour répéter ce que l'on dit, mais à devenir un être libre pour tracer son propre chemin dans la société où il s'insère. Il me semble que c'est l'invitation du Pape François.

On dit souvent: Faut faire de la place aux jeunes dans la société et dans l'Église.  Il me semble que nous parlons comme des propriétaires qui donnent des morceaux à d'autres, de petites miettes qui "tombent de la table du maitre."  Ne vaudrait-il pas mieux changer notre phrase. Ils sont l'Église et la société comme nous, pourquoi avons-nous accaparé l'Église et la société. Ne vaudrait-il pas mieux se dire: éduquons les jeunes à prendre leur place aujourd'hui et demain dans l'Église et dans la société.  Apprenons-leur a vivre leur idéal de vie, accompagnons-les dans leur recherhce de sens et de liberté. Au lieu de leur apprendre à être ce que nous voulons qu'ils soient, accompagnons-les pour qu'ils deviennent ce qu'ils sont. Ensemble apprenons à devenir des bâtisseurs de rencontres, bâtisseurs de liens, des bâtissieurs de communautés à leur façon et avec leurs charismes.  Il est évident que ceci est déstailisant pour les structures bien établies et plusieurs structures disparaitront victime de leur incapacité à se laisser déstabiliser écrit Albert Jacquard. Ceci est vrai aussi pour la personne; nous pouvons rester sur le quai de la gare avec notre expérience sans jamais monter dans le train de la vie et devenir étranger à la vie. Continuons à méditer. Bonne journée.   

 

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mardi, 22 septembre 2020 16:56

Une injustice.

Nos Évêques dénoncent ce qui est considéré comme une injustice dans la réouverture des églises à la suite du confinement. Les églises sont placées sur le même terrain d'analyse que les bars. Ça m'apparait une drôle de comparaison.  L'Église existe au Québec depuis 400 ans et elle a droit de cité à sa juste valeur. Nous avons évacué l'Église de la place publique et elle est presque devenue un ennemi. Cependant, moi, j'ai une certaine gêne et je comprend d'une certaine façon la réaction politique même si je la crois injuste. Pour moi, ça sent le système religieux qui défend sa place au soleil. Nos systèmes tant de la santé que de la protection des enfants ont souvent dérapé de leur objectif de prendre soin des personnes. Des personnes âgées comme des enfants sont victimes et parfois martyres  de ces systèmes. Des familles sans revenues ont le ventre vide devant un système économique qui enrichi les riches et affame les plus pauvres. Il me semble que comme chrétiens, nous devrions être d'abord  à la défense de ces personnes contre l'injustice dont elles sont victimes. Nous connaissons beaucoup de suicides, de jeunes malheureux victimes de systèmes qui ont perdu beaucoup d'humanité; comme chrétiens nous devrions être debout à la défense de ces victimes. Ne pourrions-nous pas nous demander aussi pourqui 95% des gens ont quitte l'Église et sont indifférents devant la qualité de la réouverture des bâtiments.  Je me sens un peu questionner quand j'entends dire que nos églises sont plus près de salles de spectacles que des bars. Est-ce que la messe est devenue un spectacle? Je comprends ce que l'on veut dire, mais je suis triste de cette comparaison. Notre messe est un spectacle auquel les chrétiens assistent.  

Chaque jour, je suis en contact avec des parents et des jeunes blessés qui ne veulent plus rien savoir de la religion. Des chrétiens en recherche de sens et de spiritualité. Pour moi, c'est là une priorité qu'il ne faut pas négliger: Savoir écouter, comprendre, aimer. S'il est normal de défendre notre droit de célébrer, ne  devrions-nous pas avoir le même zèle à défendre les victimes d'une société dont le souci est le rendement et non le soin des individus. J'en suis là dans ma méditation.  

 

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mardi, 22 septembre 2020 14:57

Quel est votre avis? Mth 21, 28-32.

On dirait que Jésus fait exprès pour se créer de l'embarras. Aujourd'hui, il rencontre de bons messieurs de la religion: des pharisiens et de bons vieux pratiquants et il se permet de leru donner une leçon de vie. En leur disant à la fin du texte que les prostituées seront avant eux dans le paradis, Jésus ne s'attire pas les bonnes grâces de spharisiens.  Si Jésus nous disait cela aujourd'hui, quel serait notre avis? Il leur adresse une parabole. La parabole est un récit qui nous inclut dans le texte, les participants de la parabole, c'est chacun de nous. C'est dans cet esprit que nous devons lire les paraboles. 

Un homme avait deux fils. Dieu le Père a deux fils, les juifs -peuple choisi- et les autres. Il demande au premier d'aller travailler à la vigne, il répond NON, pas intéressé mais pris de remord, il y alla. Le second répond OUI, mais n'y alla pas. À votre avis lequel a fait la volonté du maitre. Ceci nous rappelle la rencontre avec la Samaritaine, l'autre qui n'est pas choisie, la païenne qui est loin du système religieux du temps, mais qui alla travailler à la vigne poussser par une élan d'amour. Nous pensons aussi à Zachée chez qui Jésus va manger et qui répond OUI à l'invitation de se convertir. Alors que les pharisiens grand manitou religieux qui pensent avoir dit OUI seront devancés par les samaritains et les Zachée.

Quel est votre avis, nous dit Jésus aujourd'hui. Pensons à tous ces gens qui au quotidien dans ce temps de pandémie, visitent les malades, les personnes seules, portent à manger à ceux qui ont faim, mais ne vont jamais à l'église. Pensons aux gens de même sexe qui pnt contracté mariage et qui ne se sentent pas chez eux dans l'Église. Pensons à tous ceux et celles qui ont quitté l'Église pour chercher ailleurs une fome de religion qui répond à leur besoin. Quel est votre avis? Jésus vient questionner notre mentalité et notre vision de chrétien face à notre monde. Jésus vient nous ramener à l'essentiel. 

Notons que le Père envoie à la vigne, il n'envoie pas planter la vigne, elle est déjà là. Il s'agit simplement d'en prendre soin. Ce n'est pas notre vigne, mais celle du Père. J'entends souvent les gens dire que les chrétiens d'ici ne connaissent pas Jésus Christ, qu'il ne savent pas prier. C'est exactement ce que Jésus nous dit: Allez à ma vigne, allez leur dire mon amour, leur faire découvrir qui je suis pour vous. Si la vigne était idéale, le Père n'aurait pas besoin d'envoyer des ouvriers.  Quel est votre avis? Quel regard posez-vous sur notre monde ou notre Église aujourd'hui? Est-ce que notre Église est un lieu de pratiques ou un lieu de vie d'abord? Le Seigneur ne veut pas que nous bâtissions notre vigne à notre façon et selon nos volontés, mais que nous prenions soin de SA vigne. Notre travail comme envoyes à la vigne doit s'inspirer de l'enseignement de Jésus, de son témoignage de vie. Si nous voulons être de bons vignerons, nous devons être d'abord des gens de communion avec le Christ et les uns avec les autres.   Nous sommes envoyer à la fécondité de notre vie chrétienne. La foi ne se mesure pas à l'aune des pratiques ou des actions, mais à l'aune de la fécondité du coeur, de l'écoute et du témoignage de vie, à l avérité de notre réponse. Comme nous dit Saint paul: Que votre OUI soit OUI et votre NON soit NON.

Notre communion au christ aujourd'hui dans sa Parole ou dans l'Eucharistie sera un moment pour tester notre OUI. Jésus nous dira: Faites ceci en mémoire de moi,  et ce faites ceci est le soin de la vivgne. "Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent." Amen.

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lundi, 21 septembre 2020 14:56

Les Gémeaux.

Hier soir, je regardais les Gémeaux à la télé. Je pensais à toutes ces mamans qui ont donné naissance à des "trallés" d'enfants parfois au risque de leur vie et même plusieurs y ont laissé leur vie.  je pensais à tous ces hommes qui nt travaillé dans les chantiers dans des conditions insalubres comme mes frères l'on vécu. Je pensais à tous ces enfants qui meurent de faim aujourd'hui encore parce des millionnaires entassent les sous dans les paradis fiscaux. Je me disais  tous ces gens n'auront pas de gémeaux sur la terre, mais j'espère que le Seigneur a pour eux un beau gémeau dans son paradis.

 

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lundi, 21 septembre 2020 14:19

Une belle page à méditer.

Ce matin, la liturgie nous fait écouter Saint Paul qui s'adresse aux Philipiens. Mais les Philipiens sont loin de nous, alors disons qu'il s'adresse aux Gaspésiens. Chers chrétiens de la Gaspésie, du Québec, votre vocation baptismale vivez-là dans l'humilité, dans la douceur, la patience, supportez-vous les uns les autres et gardez l'unité. A chacun d'entre vous , la grâce a été donnée selon la mesure du don de l'Esprit Saint. Parmi vous, il y a des apôtres, des témoins de l'amour du Christ, des prophètes, des pasteurs et des personnes qui ont le don de l'enseignement. Ces dons vous permettent de veiller à l'organisation du corps du Christ, au rassemblement des communautés chrétiennes jusqu'à ce que nous parvenions à l'état de l'homme parfait.

Saaint Paul nous rappelle ce matin une grande réalité de notre vie d'Église: L'Esprit Saint a déposé dans nos communautés chrétiennes tous les dons dont nous avons besoin pour assurer la vitalité de la vie chrétienne. Nous avons des prophètes, nous avons des prêtres et des pasteurs pour rassembler en communauté. Nous sommes invités par l'Esprit à développer ces charismes incrits au coeur de nos communautés et de les rendre responsables de la vie communautaire. Saint Paul nous dit que ces dons furent déposés en nous pour que soient vécus les ministères pour bâtir le corps du Christ. 

Si nous regardons toout ce qui se vit de services de la charité dans nos communautés, nous y voyons bien l'oeuvre de l'Espprit. Surtout en ce temps de confinement, les chrétiens sur le terrain ont développé un sens de l'entraide, de la charité au quotidien qui révèle bien l'action de l'Esprit au coeur du quotidien chez-nous. La messe ne se célébrait plus dans les églises, mais se vivait sur le terrain au quotidien. Le Faites ceci en mémoire de moi  était très vivant. Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens était là sous nos yeux chaque jour. Le mot "messe" vient du latin "mittere" qui signifie ENVOYÉ. Célébrer l'Eucharistie, c'est être envoyé sur le terrain témoigner du Christ et devenir pour les autres le Bon Pain de Jésus Christ.

Ce matin, je veux faire monter un chant d'action de grâce pour toutes ces personnes qui ont semé de la joie, de la sécurité, de la bonté autour d'eux. Vous êtes le Corps vivant de Jésus Christ qui mettez en exercice les forces de votre baptême.  Vous ne le saviez peut être pas, je veux vous le dire ce matin.  Et ensemble découvrir que nous sommes l'Église du Christ remplie de tous les charismes dont nous avons besoin pour vivre et célébrer l'Évangile de Jésus Christ. Bonne journée.

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dimanche, 20 septembre 2020 17:52

La pandémie a déposé quoi en moi?

J'écoute beaucoup à la télévision les gens qui nous disent ce que le temps de pandémie a déposé en eux.  Privé de l'agir, ils ont découvert la qualité de leur vie, la valeur des rencontres, pour plusieurs ils sont passés de l'efficacité à la fécondité. Ils ont découvert la richesse de la vie de famille, des relations avec leurs enfants. En un mot, ils ont mieux découvert l'essentiel. 

J'ai écouté sur interent et lu des articles sur la vie en Église au temps de la pandémie. J'avais l'impression que  nous avions vécu un vide. Nous n'avions plus de messe, de sacreemnts et nous sommes heureux de retrouver nos messes comme avant. Ce temps ne nous a pas permis de découvrir d'autres façons de prier, de célébrer; j'ai rarement vu des sugestions pour redécouvrir de l'intérieur la vie chrétienne au quotidien. C'est une question auquel je suis confronté actuellement.

Ce temps de confinement où les célébrations de grandes dimensions sont impossible me permet de découvrir des façons personnelles de prier et de célébrer selon mes besoins ma communion avec mon Deu. Je n'ai pas à copier des modèles de célébraitons comme celles vécues dans les rassemblements du dimanche, mais à créer mes propres façons de rencontrer le Seigneur. Je dois apprendre à être fécond dans ma vie de prière et de célébration. Avons-nous vécu ce temps de confinement comme un temps vide d'attente que nos célébrations reviennent plutôt que comme un temps riche de découverte de la fécondité de notre vie?

 

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samedi, 19 septembre 2020 14:22

Une leçon de la Pandémie.

Hier soir, j'écoutais avec beaucoup d'intérêt l'émission "Y a du monde à messe" et une leçon de la pandémie nous fut présentée: Ensemble. C'est à dire ce besoin humain d'être ensemble, ce besoin d'être avec d'autres. Plusieurs artistes ont pris conscience de l'importance de ne pas seulement faire ou produire, mais d'être et de vivre.  La pause de la covid-19 nous a révélé comment nous sommes pris dans l'engrenage d'un système de production et que nous oublions souvent la vie et la queslité des relations humaines.

Cela m'a rappelé le livre d'Albert Jacquard: Mon utopie où il montre que nous vivons dans une société ou l'être humain est d'avantage un objet qu'un sujet. L'être humain objet est jugé sur son efficacité, son rendement et lorsqu'il n'est plus utile, il est tassé. Il est un moyen de faire vivre un système et souvent d'enrichir les plus riches.  Il a beaucoup de devoirs mais pas trop de droits. Par contre dans une société où l'être human est sujet, il est une personne membre d'une communauté humaine donc en relation avec d'autres. L'être humaon n'est pas seulement efficace, mais fécond. Des pas importants ont été fait dans la société avec les décrets sur les droits des personnes, mais un chemin reste encore à faire. Le temps de pause de la pandémie npus a permis d'en mesurer l'importance et les bienfaits pour tous que nous sommes sujet de la société.

Cette réflexion m'a conduit à une autre piste de méditation. Je me suis demandé si les chrétiens en Église appartenaient à l'Église ou s'ils étaient l'Église comme nous dit Saint Paul. Est-ce que les baptisés sont des objets qui viennent à la messe, paient leur dîme et suivent les règles imposées? Est-ce qu'ils sont l'Église responsables des décisions qui le sconcernent? Nous venons de recevoir deux documents de Rome qui me laissent pantois. La désaffection maissive de la pratique religeuse et l'engagement aussi massif des chrétiens dans les oeuvres humanitaires comme nous le constatons au temps de la pandémie est une parole que nous devrions davantage lire et méditer?  Sommes-nous l'Église ou si nous appartenons à l'Église? C'est la question devant laquelle je suis depuis 70 ans. Lors d'un congrès Lacordaire à Rimouski, un conférencier nous avait citer la parole de Paul: "Vous êtes l'Église."  Nous sommes l'Église? Qu'est-ce à dire?  

 

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vendredi, 18 septembre 2020 14:57

Une histoire d'amour.

Hier, Monsieur Luc nous présentait une amoureuse venue au pied de Jésus. Aujourd'hui, lc 8, 1-3, nous présente plusieurs femmes aux trousses de Jésus. Dans l'Évangile de Luc, les femmes ont joué un grand rôle dans le ministère de Jésus. N'oublions pas qu'elles furent les premières à annoncer la résurrection. Nous savons tous cela. Ce qui me questionne, c'est la lenteur des Églises à reconnaitre ce ministère féminin dans l'Église. Certaines Églises font des percées intéressantes mais je crois que la faiblesses de ces avancées consiste a`imiter le ministère de l'homme. Il me semble que le ministère de la femme  est différent de celui de l'homme, aussi important et complémentaire. J'en ai déjà parlé et j'y reviens encore parce que cela m'apparait primordial pour l'avenir de l'Église. S'il n'y avaitpas de femmes dans l'Églsie au Québc et en Europe, l'Église n'existerait plus. Pensons-y bien.

 

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vendredi, 18 septembre 2020 14:31

Le commandement de Dieu.

"Le commandement de Dieu est un mouvement qui nous pousse de l'intérieur et non une obligation qui vient de l'extérieur et oblige à agir." Le commandement de Dieu donné par Jésus est bien exprimé dans les béatitudes. Celles-ci sont une invitation à agir selon notre être intérieur. Heureux es-tu si tu t'engages sur le chemin de la paix, sur le chemn de la justice. Les commandements de l'ancien Testament sont davantage un ordre à exécuter. "Tu ne voleras pas, tu ne commettras pas .." On peut se demander si ces commandements ne sont pas davantage les commandements de Moïse et du peuple à partir de leur compréhension de Dieu. Le commandement de l'amour est comme un aimant attiré vers le fer, l'être humain est attiré par le divin qui l'habite et le pousse à se coller sur le Christ pour agir selon la qualité de son être.

Je lisais ce matin une lettre impressionnante d'un journaliste aux personnes qui luttent contre l'obligation du port du masque. Ce texte reflétait le commandement de l'amour de Dieu: agir pour se préserver soi-même et préserver les autres. Il s'agit d'un mouvement venant d'en dedans et non d'une loi extérieure. C'est dommage qu'il faille toujours des lois pour obliger des êtres raisonnables à agir dans la ligne de leur être. Ce n'est pas la loi extérieure qui m'oblige à agir de telle façon, mais la qualité de mon être humain et chrétien. J'entends de bons chrétiens dirent: Ces gens-là ne croient en rien, n'ont pas la foi." Alors peut être, mais posons-nous la question pourquoi ne l'ont-ils pas, et l'ont-ils déjà eu? Spinoza disait: "Ne pas juger, ne pas détester, ne pas condamner, mais comprendre. Aimer selon Jésus Chirst  c'est vouloir comprendre avant de condamner. Que cela est long à entrer dans nos caboches et dans nos coeurs. Bonne journée. 

 

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