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vendredi, 06 mars 2020 14:56

Vendredi Saint 2020.

J'écoutai l'émission "Ces femmes qu'on tue," Je l'écoutai avec intérêt pendant deux heures et j'avais l'impression d'entendre la Passion de Jésus Christ en 2020. J'entendais en moi la parole de Jésus: "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas." Les personnes ont été faites égales en dignité, l'homme a séparé cette égalité en devenant maitre de l'autre sexe. Nous devrions  nous questionner comme chrétiens dans notre vie en Église sur cette réalité. La Samaritaine qui a rencontré Jésus au puits a été rejetée par six hommes déjà. Sur quoi allons-nous enseigner dimanche? Depuis  2000 ans, nous Le Christ a prêché cette égalité, et pourtant la Passion du Christ est encore très présente dans notre monde. Le 10 avril prochain, nous, chrétiens, nous rassemblerons dans nos églises pour écouter la lecture de la Passion de Jésus d'il y a 2000 ans passés, sans doute indifférents  à celle qui se joue près de nous aujourd'hui. J'aurais le goût cette année de laisser cette lecture monocorde de la Passion pour méditer la passion du Christ chez nous aujourd'hui. Pouvons-nous nous agenouiller avec vérité devant la croix du Christ alors que nous sommes indifférents aux crucifiées de notre temps? Ce matin, comme prêtre, je me sens gêné d'aller à l'église le vendredi saint. Je ferai sans doute mon chemin de croix devant les endroits chez nous où des personnes essaient de soulager les plaies du Christ dans le coeur de ses frères et soeurs blessés par la vie.