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vendredi, 20 mars 2020 14:55

Gourmandise.

Ce matin, en déjeunant, j'ai pensé à la gourmandise et j'ai essayé de la définir. Je l'ai définit à partir des dernières lectures que j'ai fait sur le sujet. La gourmandise est la relation que j'entretiens avec les aliments et les personnes qui fait que je sois ou consommateur ou en communion.        Dans mes relations, est-ce que je consomme les aliments pour me nourrir, et je consomme  les personnes ou si je suis en communion avec la lignée de gens qui m'ont permis de manger ou me permettent de les rencontrer et d'échanger?

Je peux consommer les personnes avec qui je vis ou que je  rencontre. J'aime voir des gens pour qu'ils m'écoutent, m'admirent, me servent. Au lieu d'être en communion avec les personnes, je les consomme. La nourriture est un objet pour satisfaire ma faim, mon plaisir de manger avec du bon vin; souvent la qualité de mes relations dépend de la qualité de la nourriture et du vin que l'on m'offre. Je peux aussi avoir la même vision des autres dans ma relation. Ils sont là pour moi.  

Est-ce que je mange pour vivre, remercier et établir un lien de communion avec les personnes qui me permettent de manger ou si je mange pour me  remplir. Est-ce que j'établis des relations et des rencontres pour me nourrir et grandir spirituellement et humainement? La gourmandise c'est ce qui emprisonne donc contraire de ce qui fait grandir. Nous pouvons faire la même chose avec la prière et les célébrations, devenir esclave de formes et non de contenu.

Un premier remède est de devenir des êtres de louange, de communion, d'action de grâce, et au plan chrétien: devenir eucharistie. Dans l'Eucharistie, c'est Jésus d'abord qui a faim et soif de nous et qui vient communier à nous. Dans l'Eucharistie, nous recevons ce que nous sommes, au quotidien nous vivons ce que nous sommes, des êtres eucharistiques. Continuons de réfléchir sur notre gourmandise.